Comment prévenir les allergies ?

Pour toute réaction allergique ayant une source d’allergène connue, le principal mécanisme de traitement est l’évitement des allergènes. Cela n’est pas toujours facile ou pratique, en particulier avec les allergènes environnementaux extérieurs comme les pollens par exemple. Voici quelques moyens pour prévenir les allergies et d’y être moins sensible.

L’immunothérapie pour prévenir les allergies

L’immunothérapie permet de changer la façon dont votre système immunitaire répond aux allergènes comme le pollen. Les personnes traitées par immunothérapie reçoivent des injections contenant les substances auxquelles elles sont allergiques, en quantités croissantes une à deux fois par semaine. Cela désensibilise le système immunitaire au fil du temps. L’immunothérapie est généralement le meilleur traitement lorsque vos symptômes d’allergies surviennent toute l’année ou lorsque les médicaments ne suffisent pas à prévenir les allergies.

La méditation

Plusieurs études ont montré que des niveaux élevés de stress peuvent aggraver les allergies existantes. En effet, le stress perturbe l’équilibre des substances de votre corps qui contrôlent la réponse immunitaire. D’autres études ont montré que la méditation a un effet positif sur les niveaux de stress et peut même réduire l’anxiété et la douleur. Elle peut ainsi vous aider à prévenir les allergies. Vous pouvez commencer à méditer 5 à 10 minutes par jour avant d’augmenter le temps de votre méditation. Même si cela n’améliore pas beaucoup vos symptômes, vous vous sentirez probablement plus détendu, ce qui n’est jamais une mauvaise chose.

L’exercice régulier pour prévenir les allergies

Le maintien d’un mode de vie sain peut certainement minimiser les effets des symptômes d’allergie, ainsi que de nombreuses autres conditions. Éventuellement, l’exercice régulier peut vous permettre de prévenir les allergies et de mieux résister à leur impact. Si vous êtes sensible aux allergènes extérieurs comme le pollen, il est plus sain de faire de l’exercice en intérieur. Vous pouvez également y remédier en prenant des médicaments contre les allergies avant votre séance de sport.

Combattre les allergies en contrôlant l’environnement

Créer un environnement pour minimiser les allergènes est un bon moyen, sans médicament, de prévenir les allergies. Cela pourrait inclure l’utilisation d’un climatiseur pour contrôler la température au lieu d’ouvrir une fenêtre. En outre, vous pouvez utiliser un masque pour vous protéger lorsque vous jardinez. Il est également conseillé de vous laver les cheveux et de changer de vêtements une fois à l’intérieur.

Si vous êtes allergique aux acariens, vous pouvez, par exemple, choisir des revêtements de sol en bois au lieu d’utiliser un tapis. En outre, n’hésitez pas à nettoyer régulièrement les coussins et les rideaux en les lavant à haute température. Pour prévenir les allergies aux moisissures, vous pouvez, entre autres, garder votre maison au sec et bien aérée et sécher les vêtements à l’extérieur. Cela va permettre de faire face à l’humidité dans votre maison. Pour faire face au rhume des foins, vous pouvez vérifier les bulletins météorologiques et rester à l’intérieur quand la situation est critique. Vous pouvez également porter des lunettes de soleil pour protéger vos yeux, prendre une douche et changer de vêtements après avoir été dehors.

La phytothérapie pour prévenir les allergies

La phytothérapie, sans effets secondaires, est une bonne alternative pour prévenir les allergies. Le plantain, par exemple, est une plante idéale pour apaiser les voies respiratoires et les zones sensibles de votre corps. Si vous souffrez d’allergie printanière ou de rhinite allergique, il est recommandé de prendre 25 gouttes de Teinture Mère de plantain, diluées dans un peu d’eau, 3 fois par jour. Vous pouvez également appliquer le plantain directement sur la peau. Les bourgeons de cassis et la viorne sont aussi recommandés aux personnes qui souffrent de rhinite allergique. Le cassis permet de bloquer la libération d’histamine. Quant à la viorne, elle permet de soulager les voies respiratoires. Ces deux plantes permettent également de stimuler l’immunité.

La transition énergétique citoyenne : comment agir ?

La transition énergétique fait référence au passage du secteur énergétique mondial des systèmes de production et de consommation d’énergie fossiles à des sources d’énergie renouvelables comme l’énergie éolienne et solaire. Point sur l’importance de la transition énergétique citoyenne, ses piliers et les moyens d’agir.

L’importance de la transition énergétique citoyenne

Nos systèmes énergétiques sont étroitement liés à des défis majeurs. Ces derniers comprennent, entre autres, le changement climatique, le développement économique et social, et l’éradication de la pauvreté. Ils incluent également la sécurité alimentaire, la santé, la conservation des écosystèmes, la paix et la sécurité. Dans un contexte de forte croissance de la demande énergétique et face à la nécessité de lutter contre le changement climatique, il est urgent d’utiliser l’énergie plus efficacement. Il est également nécessaire de promouvoir le développement de sources d’énergie propres et renouvelables.

Afin d’évoluer vers une production et une consommation d’énergie sobres en carbone, toutes les parties prenantes doivent agir et adopter des pratiques et des comportements durables. Ainsi, les citoyens jouent un rôle majeur, en tant que consommateurs mais aussi au sein de groupes plus larges dans lesquels ils pourraient prôner des actions durables. La transition énergétique citoyenne est une transition énergétique faite avec des citoyens. Ces derniers se réapproprient ainsi la gestion de l’énergie, de sa production à sa consommation, dans un esprit d’intérêt général.

Les piliers de la transition énergétique

Afin de créer un nouveau modèle énergétique et de répondre aux enjeux évoqués plus hauts, la transition énergétique s’appuie sur trois piliers :

  • L’amélioration de l’efficacité énergétique. Celle-ci est liée à plusieurs moyens qui permettent de réduire les montants de vos factures énergétiques. Par exemple, le calorifugeage permet de remédier aux déperditions thermiques. L’installation de panneaux solaires (photovoltaïques ou thermiques) et/ou d’un chauffe-eau thermodynamique permet également d’améliorer l’efficacité énergétique.
  • La réduction de la consommation d’énergie par la sobriété. C’est-à-dire d’économiser de l’énergie et de lutter contre le gaspillage. Il est ainsi important d’adapter nos comportements et de les changer quand ils sont problématiques. Cela demande parfois un changement profond dans notre mode de vie.
  • Et enfin, la consommation et la production d’un mix énergétique basé sur des énergies renouvelables et durables. Partout en France, des citoyens collaborent et fondent des coopératives afin de produire l’énergie dont ils ont besoin. Ils associent ensuite la collectivité à leur projet et utilisent comme moyen de financement le financement participatif. Ils créent ainsi leur propres emplois et bénéficient d’énergies renouvelables produites à coût réduit. En outre, ce type de projet permet aux citoyens d’agir directement et les sensibilise à la sobriété énergétique.

La transition énergétique en France

La France a mis le pied sur l’accélérateur du développement des énergies renouvelables depuis quelque temps déjà. D’ici 2030, la France veut couvrir 40% de ses besoins énergétiques avec des énergies renouvelables. Ces objectifs sont ambitieux et ne fonctionnent que si tous les acteurs jouent leur rôle, y compris les citoyens. Ainsi, l’acceptation des centrales solaires et des parcs éoliens est assurée par des possibilités de financement participatif auprès de la population. Ceci permet de garantir la réussite de la transition énergétique citoyenne.

Comment agir en tant que citoyen ?

Pour réussir cette transition énergétique, le citoyen doit devenir acteur, à son niveau. Il s’agit ici de redonner au citoyen une place d’acteur à part entière. Vous pouvez ainsi agir en tant que consommateur, en réduisant votre consommation d’électricité ou en achetant de l’électricité verte, notamment avec Enercoop. Vous pouvez également vous déplacer, communiquer ou épargner en utilisant des solutions citoyennes, notamment avec les Licoornes. Ce sont des solutions coopératives qui vous permettent de consommer plus responsable. En tant que producteur vous pouvez vous lancer dans la production d’une unité photovoltaïque locale. Enfin, vous pouvez également faire des choix en tant qu’épargnant, en souscrivant par exemple à une plateforme de financement participatif. Vous pouvez également investir dans un projet citoyen de production d’énergie renouvelable avec Energie Partagée.

Les circuits courts économiques et solidaires

Nous ne pouvons plus compter sur l’économie mondiale pour subvenir aux besoins de la population. Même dans les pays riches, les aléas du libre-échange et la libre circulation des capitaux constituent une menace non seulement pour la sécurité de l’emploi, mais également pour les approvisionnements alimentaires et énergétiques. Les circuits courts économiques et solidaires proposent une alternative durable et efficace. Nous faisons le point.

Qu’est ce que l’économie sociale est solidaire ?

Avant de définir les circuits courts économiques et solidaires, il est nécessaire de rappeler la définition de l’économie sociale et solidaire (ESS). Celle-ci reconnecte producteurs et consommateurs et apporte des solutions innovantes pour assurer un développement inclusif et durable. En donnant la priorité aux marchés locaux, l’ESS soutient le développement économique local en créant des cycles vertueux. Pour en savoir plus sur l’ESS, nous vous invitons à lire notre article qui traite du sujet.

Les circuits courts économiques et solidaires : définition

Selon le labo de l’ESS, les circuits courts économiques et solidaires (CCES) sont une forme d’échange économique valorisant le lien social, la coopération, la transparence et l’équité entre les acteurs de l’échange. Ainsi, tous les acteurs de l’échange sont impliqués dans le temps. A ce jour, les circuits courts économiques et solidaires les plus connus sont les circuits alimentaires. Mais d’autres initiatives existent. Les CCES sont également présents dans les domaines énergétiques, financiers, culturels et commerciaux. Quatre dimensions primordiales sont au cœur des CCES : la coopération des acteurs, la transparence, l’équité du prix et enfin le lien social.

L’objectif des CCES

L’objectif des circuits courts économiques et solidaires est de développer des écosystèmes vertueux contribuant à des transformations sociétales. Chaque communauté peut alors bâtir une économie locale indépendante capable de fournir les biens et services à sa population. Ainsi, certains s’inspirent de techniques déjà utilisées à l’instar de systèmes de monnaie locale et de banques communautaires. Ces dernières diffèrent des banques de l’économie mondiale avec des taux d’intérêt locaux et des conditions de crédit spécifiques à la communauté. Ainsi, les dispositifs des CCES permettent à la population de faire face à un éventuel effondrement de l’économie générale.

Les circuits alimentaires courts

Le renforcement des circuits alimentaires courts peut augmenter les revenus des producteurs alimentaires tout en maintenant un prix équitable pour les consommateurs. Il s’agit notamment de nouveaux marchés innovants, aux côtés de marchés plus traditionnels, où les petits exploitants commercialisent leurs produits. Parmi les circuits courts alimentaires, nous retrouvons les AMAP (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne), qui favorisent l’agriculture paysanne et biologique.

Les innovations sociales jouent un rôle clé afin d’encourager la production et la consommation agro-écologiques. Ces innovations comprennent les marchés de producteurs locaux, l’étiquetage de la dénomination d’origine ainsi que certains programmes d’e-commerce. Elles permettent de répondre à une demande croissante pour une alimentation plus saine. Les circuits courts économiques et solidaires permettent, entre autres, de remédier au gaspillage alimentaire et à la surconsommation d’énergie.

Les autres circuits courts économiques et solidaires

Moins connus que les circuits courts alimentaires, nous retrouvons les coopératives d’habitants et la finance solidaire, ainsi que des initiatives dans la culture, l’énergie et le commerce.

Les circuits courts culturels

Les AMACCA (Associations pour le Maintien des Alternatives en matière de Culture et de Création Artistique) sont fondées sur le même principe que les AMAP. Ainsi, les individus peuvent participer directement à des projets culturels en passant par le micro-mécénat. Cela permet en partie de remédier à la fracture sociale de la culture en encourageant la création de projets culturels.

L’énergie avec des circuits courts économiques et solidaires

Vous pouvez également bénéficier d’énergie renouvelable en circuit court. Enercoop, par exemple, propose une énergie verte et en circuit court. Ceci est possible grâce à des coopératives et des contrats durables conclus avec des producteurs locaux. Ces derniers injectent ainsi de l’électricité dans le réseau commun, les consommateurs reçoivent un mix énergétique et enfin, l’argent de leur facture rémunère directement les producteurs. Un cercle vertueux qui permet de disposer d’une énergie verte et renouvelable en circuit court.

La sciatique : comment la prévenir et quel est son traitement ?

La sciatique est le nom donné à la douleur causée par l’irritation du nerf sciatique. Tout ce qui irrite ce nerf peut causer des douleurs de différentes intensités. Quels sont les symptômes et les causes de la sciatique ? Est-il possible de la prévenir et comment la traiter ?

La sciatique : définition

La sciatique fait référence aux maux de dos causés par un problème avec le nerf sciatique. Celui-ci est un nerf allant du bas du dos à l’arrière de chaque jambe. Ainsi, lorsque quelque chose exerce une pression sur le nerf sciatique, cela peut provoquer une douleur dans le bas du dos qui se propage aux fesses, aux hanches et aux jambes. Bon à savoir : jusqu’à 90% des personnes se rétablissent d’une sciatique sans chirurgie.

Symptômes et causes

Symptômes de la sciatique

Les symptômes de la sciatique ont tendance à apparaître soudainement et peuvent durer des jours ou des semaines. Le symptôme le plus courant est une douleur au bas du dos qui s’étend à travers la hanche et le long d’une jambe. Habituellement, un seul côté de votre corps est affecté. En outre, la douleur peut varier considérablement, d’une douleur légère à une sensation de brûlure vive ou une douleur atroce. Parfois, cela peut ressembler à une secousse ou à un choc électrique. Vous pouvez également avoir l’impression que votre jambe est engourdie ou faible. Notez qu’une position assise prolongée peut aggraver les symptômes.

Causes et facteurs à risque

La sciatique survient lorsque le nerf sciatique est touché, généralement par une hernie discale. L’arthrose lombaire ou des traumatismes peuvent également en être à l’origine. Plus rarement, le nerf peut être comprimé par une tumeur ou endommagé par une maladie telle que le diabète.
Les facteurs à risque de sciatique comprennent :

  • L’âge. Les modifications de la colonne vertébrale liées à l’âge, telles que les hernies discales et les éperons osseux, sont les causes les plus courantes de sciatique.
  • L’obésité. En augmentant le stress sur votre colonne vertébrale, l’excès de poids corporel peut contribuer aux changements de la colonne vertébrale qui déclenchent la sciatique.
  • La sédentarité. Les personnes qui s’assoient pendant de longues périodes ou qui ont un mode de vie sédentaire sont plus susceptibles de développer une sciatique.
  • Le diabète. Cette condition, qui affecte la façon dont votre corps utilise la glycémie, augmente le risque de lésions nerveuses.

La plupart des personnes atteintes de sciatique ont entre 30 et 50 ans. En outre, les femmes peuvent être plus susceptibles de développer le problème pendant la grossesse en raison de la pression exercée sur le nerf sciatique.

Comment prévenir la sciatique ?

Bien qu’il ne soit pas toujours possible de prévenir la sciatique, les éléments suivants peuvent jouer un rôle clé dans la protection de votre dos.

  • Faites de l’exercice régulièrement. Pour garder votre dos en bonne santé, portez une attention particulière à vos muscles abdominaux. Ces muscles sont en effet essentiels pour maintenir une posture et un alignement appropriés. Privilégiez la marche, la randonnée et la natation, et notamment le dos crawlé, afin de soulager vos douleurs et renforcer votre dos. En outre, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin. Celui-ci pourra vous recommander des activités spécifiques.
  • Maintenez une bonne posture lorsque vous êtes assis. Choisissez un siège avec un bon support du bas du dos, des accoudoirs et une base pivotante. Vous pouvez également placer une serviette roulée ou un oreiller dans le bas de votre dos afin de maintenir sa courbe normale. Faîtes aussi des pauses pour vous étirer, vous dégourdir et changer de position.
  • Soutenez et soulagez votre dos. Si vous restez debout pendant de longues périodes, posez un pied sur un tabouret ou une petite boîte de temps en temps. Lorsque vous soulevez quelque chose de lourd, laissez vos membres inférieurs faire le travail. Ainsi, accroupissez-vous en ne pliant que les genoux, le dos bien droit. Ensuite, tenez l’objet près de votre corps. N’hésitez pas à demander de l’aide si l’objet est lourd.

La sciatique : traitement

Si votre douleur ne s’améliore pas avec les mesures citées plus haut, votre médecin pourrait vous suggérer certains des traitements. Il existe des médicaments, à l’instar des anti-inflammatoires et des relaxants musculaires ainsi que des injections locales d’un mélange d’analgésiques et de corticostéroïdes. Il est également possible de prévoir une thérapie physique, une fois la douleur aiguë disparue, afin de vous aider à prévenir de futures blessures. Cela comprend généralement des exercices pour corriger votre posture, renforcer les muscles soutenant votre dos et améliorer votre flexibilité. Dans certains cas, les médecins ont recours à la chirurgie. Cette option est généralement réservée lorsque le nerf comprimé provoque une faiblesse significative, une perte de contrôle de l’intestin ou de la vessie.

Maladies cardiovasculaires : comment les prévenir ?

Les maladies cardiovasculaires sont l’une des principales causes de décès et d’invalidité chez les hommes et les femmes. Elles englobent un large éventail de maladies, dont certaines sont génétiques et dont beaucoup sont le résultat de choix de mode de vie. Point sur les différentes maladies et comment les prévenir.

Maladie cardiovasculaire : définition

Les maladies cardiovasculaires désignent les conditions qui affectent le cœur ou les vaisseaux sanguins. Elles sont généralement associées à une accumulation de dépôts graisseux à l’intérieur des artères et à un risque accru de caillots sanguins. Ces maladies peuvent également être associées à des lésions des artères dans des organes tels que le cerveau, le cœur, les reins et les yeux. Bien que les maladies cardiovasculaires soient graves, elles peuvent souvent être largement évitées en ayant un mode de vie sain.

Les différents types de maladies cardiovasculaires

Il existe de nombreux types de maladies cardiovasculaires. Voici quatre des principaux types.

La maladie coronarienne

La maladie coronarienne survient lorsque le flux de sang riche en oxygène vers le muscle cardiaque est bloqué ou réduit. Cela met une pression accrue sur le cœur et peut conduire à :

    • Une angine de poitrine. Il s’agit d’une douleur thoracique causée par une restriction du flux sanguin vers le muscle cardiaque
    • Une crise cardiaque. Elle survient lorsque le flux sanguin vers le muscle cardiaque est soudainement bloqué.
    • Une insuffisance cardiaque. Celle-ci survient lorsque le cœur est incapable de pomper correctement le sang dans le corps.

Maladies cardiovasculaires : Les AVC et AIT

Un accident vasculaire cérébral survient quand l’approvisionnement en sang d’une partie du cerveau est coupé, ce qui peut causer des lésions cérébrales et éventuellement la mort.
Une attaque ischémique transitoire (également appelée AIT) est similaire, mais le flux sanguin vers le cerveau n’est perturbé que temporairement.
.

La maladie artérielle périphérique

La maladie artérielle périphérique survient lorsqu’il y a un blocage dans les artères des membres, généralement les jambes. Cela peut provoquer des crampes ou une faiblesse aux jambes ainsi qu’une perte de cheveux et des ulcères sur les pieds et les jambes.

Les maladies aortiques

Les maladies aortiques sont un type de maladies cardiovasculaires affectant l’aorte, le plus gros vaisseau sanguin du corps. Celui-ci transporte le sang du cœur vers le reste du corps. L’une des maladies aortiques les plus courantes est un anévrisme de l’aorte, où l’aorte s’affaiblit et se gonfle vers l’extérieur.

Comment prévenir les maladies cardiovasculaires ?

Un mode de vie sain peut grandement prévenir une maladie cardiovasculaire. Si vous êtes déjà touché, rester autant que possible en bonne santé peut réduire les éventuels risques.

Le contrôle de la tension artérielle et du taux de cholestérol

Pour la plupart des adultes, il est important de faire vérifier votre tension artérielle au moins une fois par an. Si vous souffrez d’hypertension, le contrôle sera un peu plus régulier. Vous pouvez prendre des mesures et changer votre mode de vie afin de prévenir ou de contrôler l’hypertension artérielle.
En outre, des taux élevés de cholestérol peuvent obstruer vos artères et augmenter votre risque de maladies cardiovasculaires. Les changements de mode de vie et les médicaments (si nécessaire) peuvent réduire votre taux de cholestérol. Les triglycérides sont un autre type de graisse dans le sang. Des niveaux élevés de triglycérides peuvent également augmenter le risque, en particulier chez les femmes.

Avoir une alimentation équilibrée

Une alimentation saine et équilibrée est recommandée pour un cœur sain. Celle-ci comprend de faibles niveaux de graisses saturées et l’inclusion de sources de graisses saines à l’instar du poisson gras, des noix, des graines et de l’huile d’olive. Il est également important de manger beaucoup de fruits et de légumes, ainsi que des fibres et des aliments complets. En outre, limitez au maximum votre consommation de sel et de sucre.

Bouger pour prévenir les maladies cardiovasculaires

Il est conseillé aux adultes de faire au moins 150 minutes d’activité modérée par semaine, comme le vélo, la marche rapide ou la natation. Si cela est difficile pour vous, commencez à partir de votre zone de confort. Vous pourrez ensuite augmenter progressivement la durée et l’intensité de votre activité à mesure que votre forme s’améliore. En outre, n’hésitez pas à consulter votre médecin si vous n’avez jamais fait d’exercice auparavant ou recommencez à en faire après une longue pause.

Maintenir un poids sain

Le surpoids ou l’obésité peuvent augmenter votre risque de maladie cardiovasculaire, en particulier car ils sont liés à d’autres facteurs. Ces derniers comprennent les taux élevés de cholestérol sanguin et de triglycérides, l’hypertension artérielle et le diabète. Une combinaison d’exercice régulier et d’une alimentation saine peut vous aider à perdre du poids. N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin généraliste ou à votre nutritionniste.

Arrêter de fumer

Le tabagisme augmente votre tension artérielle et vous expose à un risque plus élevé de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. Si vous fumez, il est important d’arrêter de fumer le plus tôt possible. Cela vous permettra de réduire votre risque de maladie cardiovasculaire. Votre médecin traitant peut, en outre, vous conseiller et vous accompagner. Il peut également vous prescrire des médicaments pour vous aider à arrêter.

Réduire sa consommation d’alcool

Boire beaucoup augmente la tension artérielle et peut également entraîner une prise de poids. Ces deux facteurs augmentent le risque de maladie. Si vous buvez de l’alcool, essayez de ne pas dépasser la limite recommandée par semaine. Voici quelques conseils pour réduire sa consommation d’alcool.

Faire de l’exercice

Faites du sport régulièrement. Celui-ci a de nombreux avantages, notamment le renforcement de votre cœur et l’amélioration de votre circulation. Il peut également vous aider à maintenir un poids santé et à réduire le cholestérol et la tension artérielle. Ainsi, tous ces éléments peuvent réduire votre risque de maladies cardiovasculaires.

Maladies cardiovasculaires : évacuer le stress

Le stress est lié aux maladies cardiovasculaires à bien des égards. En plus d’augmenter votre tension artérielle, un stress extrême peut également déclencher une crise cardiaque. En outre, certains moyens courants de gérer le stress, comme la suralimentation, la consommation excessive d’alcool et le tabagisme, sont mauvais pour votre cœur. Certaines façons d’aider à gérer votre stress comprennent faire du sport, se détendre en écoutant de la musique par exemple, se concentrer sur quelque chose de calme ou de paisible et la méditation.

Gérer le diabète

Le diabète double votre risque de maladie cardiaque liée au diabète. En effet, avec le temps, une glycémie élevée due au diabète peut endommager vos vaisseaux sanguins et votre cœur. Il est donc important de se faire tester pour le diabète et, si vous en souffrez, de le garder sous contrôle.

Comment consommer durable et équitable au quotidien ?

Nous vivons aujourd’hui au-dessus de nos moyens. Le jour du dépassement de la Terre (le jour où nous utilisons toutes les ressources que les écosystèmes peuvent produire en un an) survient plus tôt chaque année. C’est pour cette raison qu’il est important de rendre l’économie mondiale, ainsi que notre mode de vie, plus durables. Voici quelques conseils pour consommer durable au quotidien.

Faire attention aux étiquettes

Le premier réflexe est de faire attention aux étiquettes. Du café aux fruits, en passant par les vêtements, le nombre d’options disponibles peut devenir éprouvant. Toutefois, il existe des labels clairs à repérer lorsque vous essayez de consommer durable.

Choisissez donc des produits certifiés équitables lorsque cela est possible afin de soutenir les entreprises dédiées à la production durable. En plus de payer les travailleurs un salaire équitable, elles permettent également de garder les habitats forestiers intacts pour la faune qui y vit. Pour une alimentation durable, privilégiez les aliments biologiques et locaux. Bien que cela peut coûter un peu plus cher, vous vous assurez de bénéficier de tous les nutriments du produit tout en protégeant les travailleurs agricoles, la faune et la flore, ainsi que vous même et votre famille.

Privilégier les légumes et les légumes

Le passage à une alimentation plus végétale permet de réduire les prélèvements d’eau douce et la déforestation. C’est une bonne solution pour consommer durable. Vous améliorez ainsi votre santé en minimisant votre impact sur l’environnement. Bien sûr, vous pouvez continuer à consommer de la viande, mais en réduisant les quantités. Vous pouvez ainsi opter pour les noix et les légumineuses pour leurs teneurs en protéines. La production de viande, notamment la viande bovine, contribue considérablement aux émissions de gaz à effet de serre. L’élevage et le transport du bétail nécessitent également plus d’eau, de terres et d’énergie que les plantes, aggravant ainsi le fardeau environnemental.

Consommer durable : consommer local et de saison

Explorer les marchés fermiers vous aide à trouver des produits de saison, frais et cultivés localement, mais pas que. C’est également une manière de rencontrer les personnes qui produisent votre nourriture. Vous pourrez ainsi apprendre comment votre nourriture a été cultivée, quand elle a été récoltée et même comment la préparer.

Les principaux avantages environnementaux de la consommation durable, locale et de saison sont les économies d’énergie et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En outre, vous réduisez la consommation d’emballages. Consommer durable, local et de saison contribue également à l’économie de la région, générant un cercle vertueux. En effet, si les producteurs locaux tirent profit de leur travail, ils continueront de générer de la richesse et des emplois dans la communauté.

Réduire vos déchets

Le gaspillage alimentaire est un gros problème. En effet, 30% de la nourriture produite est jetée, avec de graves répercussions sur l’environnement. Si le gaspillage alimentaire était un pays, il serait le 3ème émetteur de gaz à effet de serre après la Chine et les États-Unis. Pour réduire les déchets, il y a le tri, mais également le compostage. Si vous n’avez pas de jardin ou ne pouvez pas installer un composteur chez vous, il existe plusieurs types de compostage urbain. Pour consommer durable et réduire vos déchets, vous pouvez acheter des produits en vrac afin de sélectionner la quantité dont vous avez besoin. Vous pouvez également congeler ce que vous ne pouvez pas manger lorsque celui-ci est frais.

Éviter, voire bannir, le plastique

Ce réflexe est basique mais tout aussi important : le plastique a infiltré notre monde naturel jusqu’à notre alimentation. Pensez toujours à avoir un ou plusieurs sacs réutilisables lorsque vous faites vos courses. Optez également pour des fruits et des légumes sans emballage dans la mesure du possible.

Consommer durable en conduisant moins et vert

Changer vos habitudes de conduite peut réduire considérablement votre empreinte carbone. Marchez, faites du vélo, optez pour le covoiturage ou utilisez les transports en commun dans la mesure du possible. Vous pouvez également combiner les courses pour faire moins de déplacements. Il est également important de garder votre voiture en forme avec des mises au point et des gonflages de pneus réguliers, qui augmentent son efficacité énergétique.

Comment prévenir et faire face à la dépression saisonnière ?

Également appelé blues de l’hiver ou trouble affectif saisonnier (TAS), la dépression saisonnière est une forme de dépression qui peut commencer à l’automne et durer jusqu’au printemps. Au fur et à mesure que les jours se raccourcissent et que les températures baissent, le manque de lumière peut entraîner un manque d’énergie, des troubles du sommeil ou des changements d’alimentation. En attendant le retour des beaux jours, voici quelques conseils pour prévenir la dépression saisonnière et y faire face.

Qu’est-ce que le trouble affectif saisonnier (TAS) ?

Le trouble affectif saisonnier (TAS) est une forme de dépression qui survient à la même période chaque année, généralement en hiver. Autrement connu sous le nom de dépression saisonnière, le TAS peut affecter votre humeur, votre sommeil, votre appétit et votre niveau d’énergie. Il est possible que vous vous sentiez triste, stressé.e ou désespéré.e : rassurez-vous, cela est tout à fait normal. La dépression saisonnière est liée à un déséquilibre biochimique dans le cerveau causé par le manque de lumière naturelle dû à la baisse des heures d’ensoleillement. Les changements saisonniers peuvent ainsi perturber le rythme circadien et les hormones telles que la sérotonine et la mélatonine, qui régulent l’humeur et le sommeil.

Dépression saisonnière : les symptômes

La lumière et la chaleur réduites de l’hiver entraînent de la fatigue ou de la mélancolie chez plusieurs personnes. Mais ce n’est pas nécessairement un sujet de préoccupation. Toutefois, si vos symptômes ont un impact sur votre qualité de vie et s’améliorent lorsque le printemps revient, c’est peut être à cause de la dépression saisonnière.

Les symptômes comprennent :

  • Sentiment de tristesse ou humeur dépressive.
  • Perte marquée d’intérêt ou de plaisir pour les activités autrefois appréciées.
  • Changements au niveau de l’alimentation. En général : manger plus et avoir envie de glucides.
  • Changement de sommeil. En général : dormir beaucoup.
  • Perte d’énergie ou fatigue accrue malgré l’augmentation des heures de sommeil.
  • Sentiment de tristesse, culpabilité et déprime. Il est également fréquent de se sentir tendu, stressé et irritable.
  • Difficultés à se concentrer ou à prendre des décisions.

La gravité des symptômes de la dépression saisonnière peut varier grandement d’une personne à l’autre. Ceci dépend souvent de l’emplacement géographique et de la prédisposition génétique. Les symptômes apparaissent en général au début de l’automne et s’aggravent pendant les jours les plus sombres de l’hiver. Ils disparaissent ensuite au printemps ou au début de l’été.

Comment prévenir la dépression saisonnière ?

Heureusement, vous pouvez prendre plusieurs mesures pour prévenir ce trouble ou y faire face lorsque celui-ci est installé.

La luminothérapie

Il est maintenant évident que la lumière en hiver a plusieurs bienfaits. La luminothérapie permet ainsi de diminuer les symptômes de la dépression saisonnière. Les lampes de luminothérapie émettent une lumière qui imite celle du soleil et peuvent donc aider à prévenir le blues hivernal. Simple d’utilisation, il vous suffit de vous asseoir devant la lampe pendant environ 30 minutes par jour, de préférence le matin. Cela stimulera le rythme circadien de votre corps et supprimera la libération de mélatonine.
Vous pouvez également utiliser des simulateurs d’aube, qui pourront vous réveiller sereinement. A l’instar du soleil, ils produisent une lumière dont l’intensité augmente progressivement. Optez donc pour un simulateur d’aube qui diffuse de la lumière à spectre complet, qui est la plus proche de la lumière du soleil.

S’activer pour prévenir la dépression saisonnière

Faire du sport régulièrement peut également aider à soulager les troubles affectifs saisonniers. L’idéal serait de faire du sport en plein air, mais cela n’est pas toujours possible, notamment avec le froid ou la neige. Optez donc pour des activités en intérieur, que ce soit de la course sur tapis roulant, du yoga ou de la natation. En plus de remonter votre moral, une activité physique vous permettra, en outre, d’avoir un bon niveau d’énergie tout au long des mois d’hiver. La marche peut également vous faire beaucoup de bien, notamment si vous sortez la journée, vers midi, au moment où il y a le plus de soleil.

Prendre de la vitamine D

Les études ont montré que les carences en vitamine D sont liées à la dépression saisonnière. En prenant des compléments alimentaires, vous pouvez améliorer significativement votre humeur et votre bien-être. Vous pouvez par exemple faire un test pour déterminer votre taux de vitamine D. Suite au test, votre médecin pourra ensuite vous proposer un traitement pour rétablir votre taux.

Respecter une routine

Les personnes atteintes de dépression saisonnière ont souvent du mal à dormir la nuit et à se lever le matin. Le maintien d’un rythme régulier améliore le sommeil, atténuant ainsi les symptômes de la dépression saisonnière. Garder une routine saine vous permettra également de vous exposer à la lumière du soleil à des heures régulières. En outre, une routine alimentaire vous aidera à surveiller votre alimentation.

L’aromathérapie pour soulager la dépression saisonnière

L’aromathérapie peut également aider les personnes souffrant de dépression saisonnière. Les huiles essentielles peuvent influencer l’horloge interne du corps qui régule le sommeil et l’appétit. Vous pouvez ainsi diffuser de l’HE de camomille, idéale pour ses vertus apaisantes, ou de l’HE d’angélique, reconnue pour ses propriétés calmantes. L’HE de lavande peut également s’avérer utile. Cela vous aidera à vous détendre le soir avant de dormir.

Parler à votre médecin

Le TAS est une forme de dépression. Il est ainsi préférable de le diagnostiquer en discutant avec un professionnel. Votre médecin sera en mesure de déterminer si vous êtes sujet à une dépression saisonnière ou à une autre forme de dépression. Si c’est le cas, un suivi ou une thérapie peuvent vous aider à y faire face plus sereinement.

L’hémochromatose : causes, symptômes et traitement

L’hémochromatose : définition

L’hémochromatose est une condition où le corps absorbe trop de fer des aliments. L’excès de fer est stocké dans les organes, en particulier le foie, le cœur et le pancréas. Cet excès peut entraîner des maladies potentiellement mortelles, telles que des maladies du foie, des problèmes cardiaques ou le diabète. Les signes et symptômes de l’hémochromatose héréditaire apparaissent généralement à la quarantaine.

Les types d’hémochromatose

Il existe deux types d’hémochromatose – primaire et secondaire.

L’hémochromatose primaire est héréditaire. Les gènes responsables de cette condition sont héréditaires, toutefois, seule une minorité de personnes porteuses de gènes développent de graves problèmes.

L’hémochromatose secondaire se produit en raison d’autres conditions. Cela peut-être à cause de certains types d’anémie ou une maladie du foie. Elle peut également se développer à la suite de plusieurs transfusions sanguines

Symptômes, causes et facteurs de risque

Les symptômes

Certaines personnes atteintes d’hémochromatose héréditaire ne présentent jamais de symptômes. En outre, les premiers signes et symptômes sont semblables à d’autres affections courantes. Les symptômes peuvent inclure :

  • Une couleur articulaire et/ou abdominale
  • La fatigue et/ou la faiblesse
  • Le diabète
  • La perte de libido et/ou l’impuissance
  • L’insuffisance cardiaque et/ou hépatique
  • La perte de mémoire 

Bien que l’hémochromatose héréditaire soit présente à la naissance, la plupart des personnes ne développent les symptômes que plus tard, généralement à partir de 40 ans pour les hommes et 60 ans pour les femmes. En outre, les femmes sont plus susceptibles de développer des symptômes après la ménopause, lorsqu’elles ne perdent plus de fer avec la menstruation et la grossesse.

Les causes de l’hémochromatose

L’hémochromatose héréditaire est causée par la mutation du gène qui contrôle la quantité de fer que le corps absorbe. Ces mutations sont transmises des parents aux enfants. Ce type d’hémochromatose est de loin le type le plus courant. L’hémochromatose peut être développée suite à des maladies, comme indiqué plus haut.

Les facteurs de risque

Les facteurs qui augmentent le risque d’hémochromatose comprennent :

  • L’héridité. Le plus grand facteur de risque est d’avoir 2 copies d’un gène HFE muté. En outre, si vous avez un parent au premier degré – un parent, un frère ou une sœur – atteint d’hémochromatose, vous êtes plus susceptible de développer la maladie.
  • L’ethnicité. Les personnes d’origine nord-européenne sont plus sujettes à l’hémochromatose héréditaire que les personnes d’autres origines ethniques.
  • Le sexe. Les hommes sont 5 fois plus susceptibles de développer cette condition que les femmes. Parce que les femmes perdent du fer pendant la menstruation et la grossesse, elles ont tendance à en stocker moins que les hommes. Après la ménopause ou une hystérectomie, le risque pour les femmes augmente.

Le diagnostic et le traitement de l’hémochromatose

Le diagnostic de l’hémochromatose

Il peut être difficile pour votre médecin de diagnostiquer l’hémochromatose, car d’autres maladies présentent les mêmes symptômes. En outre, de nombreuses personnes atteintes de la maladie ne présentent aucun signe ou symptôme mise à part les taux élevés de fer dans leur sang. Ainsi, il est judicieux de faire un test si vous présentez des symptômes ou si un membre de la famille en est atteint. Le médecin pourra également poser des questions sur votre famille et des maladies héréditaires.

Au niveau de l’examen physique, le médecin examine le corps, notamment en utilisant un stéthoscope. Des analyses de sang peuvent également donner à votre médecin un indice sur l’hémochromatose. Cela peut-être en mesurant la saturation de la transferrine, une protéine qui transporte le fer dans votre sang, ou en mesurant la quantité de ferritine, une protéine qui stocke le fer dans le sang. Les personnes ayant des tests de fer anormaux doivent faire des tests ADN pour confirmer le diagnostic. Les tests génétiques sont également recommandés pour tous les parents au premier degré – parents, frères, sœurs et enfants – de toute personne ayant reçu un diagnostic d’hémochromatose. Toutefois, si une mutation est trouvée chez un seul parent, les enfants n’ont pas besoin d’être testés.

Le traitement de l’hémochromatose

Si vous souffrez d’hémochromatose primaire, les médecins la traitent en prélevant régulièrement du sang de votre corps (phlébotomie). A l’instar d’un don de sang, le médecin insère une aiguille dans une veine de votre bras ou de votre jambe pour prélever le sang. Le but est que le taux de fer revienne à la normal. Ce traitement peut prendre jusqu’à un an, voire plus. La phlébotomie est divisée en deux parties : le traitement initial et le traitement d’entretien.

  • Traitement initial. Au départ, la phlébotomie peut avoir lieu une ou deux fois par semaine, à raison d’environ 500 ml par prise.
  • Traitement d’entretien. Une fois le taux de fer dans le sang revenu à la normale, il est toujours nécessaire de faire des prises de sang, mais moins souvent, en général tous les 2 à 4 mois. Cette fréquence dépend de la vitesse d’accumulation du fer dans le sang, de l’âge et de l’état de santé de la personne.

Dépendance aux écrans : comment réussir sa détox digitale ?

Une détox digitale fait référence à une période pendant laquelle une personne s’abstient d’utiliser des appareils technologiques comme les smartphones, les ordinateurs, les tablettes ou les réseaux sociaux. En renonçant aux appareils numériques, au moins temporairement, les gens peuvent se débarrasser du stress qui découle d’une connectivité constante. Quels sont les bienfaits d’une détox digitale et comment réussir ?

Les bienfaits d’une détox digitale

La détox digitale peut vous aider à avoir une vie plus saine de plusieurs manières.

  • Elle améliore la santé mentale. Une détox digitale peut réduire les symptômes de dépression ou d’anxiété qui sont associés à une utilisation excessive des appareils numériques. Toutefois, si les symptômes ne sont pas présents, une détox digitale peut vous permettre de vous sentir plus détendu globalement.
  • Elle réduit le stress. L’utilisation excessive des réseaux sociaux et des appareils électroniques est associée à des niveaux de stress élevés. Ainsi, une détox digitale pourra réduire ce stress.
  • Elle améliore le sommeil. Il est prouvé que l’utilisation fréquente des appareils numériques peut perturber votre sommeil et augmenter votre fatigue. Améliorer votre sommeil avec une détox digitale vous permettra de mieux vous reposer et d’avoir plus d’énergie.

Comment faire une détox digitale ?

Se détacher de vos appareils numériques peut améliorer votre bien-être mental, mais faire une détox digitale ne doit pas forcément impliquer une séparation complète. Le processus consiste davantage à fixer des limites et à s’assurer que vous utilisez vos appareils d’une manière efficace, sans nuire ainsi à votre santé émotionnelle et physique. Voici quelques conseils pour réussir votre détox digitale.

Débuter sa détox digitale sereinement

Il y a certaines choses que vous pouvez faire pour vous assurer que votre détox digitale soit réussie. La première est d’en parler à vos amis et à votre famille, qui pourront vous proposer leur aide et soutien. Il est également important de trouver des activités qui vous reconnaîtrons à la vie réelle. Vous pourrez ainsi vous adonner à l’une de vos passions ou en découvrir de nouvelles. Cela pourrait être la peinture, la randonnée, ou encore le yoga ou la méditation. Il est également utile de supprimer certaines applications, à l’instar des réseaux sociaux, afin de réduire la tentation. Lorsque vous êtes tenté d’utiliser votre appareil, vous pourrez aller faire une promenade ou voir un ami. Enfin, il est intéressant de tenir un journal pour suivre vos progrès et de noter vos réflexions à propos de l’expérience.

Être réaliste

Si vous avez la possibilité de faire une détox digitale complète pendant un certain temps, il serait intéressant de l’essayer. Être complètement déconnecté peut être libérateur pour certaines personnes. Pour d’autres, renoncer complètement à toutes les formes de communication numérique n’est peut-être pas possible. Particulièrement, si vous devez rester connecté pour le travail ou d’autres obligations. Mais cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas faire de détox digitale et profiter de ses bienfaits. La clé est de trouver un équilibre. Ainsi, si vous avez besoin de vous connecter en journée pour le travail, vous pouvez vous déconnecter en fin de journée. Choisissez un moment pour éteindre vos appareils ou désactiver les notifications afin de passer une soirée tranquille, exempte des réseaux sociaux et des autres distractions électroniques.

Définir des limites

Bien qu’il ne soit pas toujours possible ou même préférable de se déconnecter complètement, fixer des limites peut être bon pour votre bien-être mental. Cela vous permettra de profiter de vos activités sans distraction. Vous voudriez par exemple utiliser votre téléphone pour écouter de la musique pendant votre séance de sport. Ainsi, le mode avion vous permettra de ne pas être distrait par les notifications. Vous pourrez également limiter l’utilisation de votre téléphone lorsque vous mangez, au moment du réveil ou du coucher, lorsque vous passez du temps avec vos proches ou lorsque vous travaillez sur un projet.

Restreindre l’utilisation de votre appareil mobile juste avant de vous coucher peut également être utile. En effet, l’utilisation d’appareils électroniques est liée à une mauvaise qualité du sommeil et à une fatigue pendant la journée. Vous pouvez ainsi troquer votre téléphone pour un livre ou un magazine avant de vous coucher.

Désactiver les notifications

Une autre façon de bien démarrer votre détox digitale consiste à désactiver les notifications sur votre téléphone. Plutôt que de vérifier certaines applications à chaque notification, prévoyez une heure précise chaque jour pour les vérifier et répondre à vos messages. Vous pouvez également prévoir des moments sans téléphone. Que ce soit pendant que vous faîtes les courses ou lors d’un dîner avec des amis, vous pouvez essayer de laisser votre téléphone chez vous.

Lutter contre la sédentarité au travail et au quotidien

Rester assis pendant la majorité de nos jours nous oblige non seulement à rester inactifs, mais entraîne également un certain nombre de problèmes de santé. En effet, la sédentarité est associée à une augmentation de la pression artérielle, une glycémie élevée, un excès de graisse corporelle ainsi que des taux de cholestérol anormaux. Voici quelques conseils pour lutter contre la sédentarité au travail et au quotidien.

Lutter contre la sédentarité au travail

Ajuster les comportements de travail

Bien que cela puisse sembler intimidant, il est assez simple de changer vos comportements au travail pour lutter contre la sédentarité. Vous pouvez par exemple, prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur. De plus, si vous déjeunez à proximité, envisagez de vous y rendre à pieds. Enfin, si vous habitez près du travail, envisagez de faire du vélo ou de marcher au lieu de prendre la voiture ou les transports en commun.

Prendre des pauses

Que vous soyez chez vous en télétravail, ou au bureau, il est important de prendre des pauses pour augmenter votre fréquence cardiaque. Vous pouvez, par exemple, planifier une alarme une fois par heure pour prendre une pause de 10 minutes. Celle-ci vous permettra de marcher rapidement dans l’espace, de vous étirer ou encore de faire quelques jumping jacks. Les étirements peuvent inclure un simple étirement du cou ou un étirement du bas du dos.

Le bureau ajustable pour lutter contre la sédentarité

Un bureau ajustable est une excellente idée pour lutter contre la sédentarité. De plus, il a été démontré qu’un bureau ajustable augmente la productivité, améliore l’humeur et les niveaux d’énergie. Il réduit également les maux de dos dont beaucoup souffrent généralement lorsqu’ils sont assis.

Lutter contre la sédentarité au quotidien

Bouger et rester actif

Il est important de faire de l’exercice après le travail et le week-end. Au lieu de passer votre temps libre sur le canapé, sortez faire du jogging, faites des exercices chez vous, ou allez à la salle de sport. Bien que ce ne soit peut-être pas la pensée la plus attrayante après une longue journée de travail, rester actif est le meilleur moyen de lutter contre la sédentarité.

S’activer dans les transports en commun

Il est, en effet, possible de lutter contre la sédentarité, même en prenant les transports en commun. Vous pouvez par exemple contracter vos fessiers, vos cuisses ou vos biceps. Si vous êtes debout, vous pouvez lever vos jambes alternativement. Cela vous permettra également de développer votre équilibre. En outre, n’hésitez pas de descendre une ou deux stations avant votre arrêt et continuer le trajet à pieds.

La marche pour lutter contre la sédentarité

La marche est aussi bénéfique que la course pour soulager et renforcer votre colonne vertébrale. Si vous n’avez jamais fait d’exercice auparavant, assurez-vous d’en parler à votre médecin traitant afin que vous puissiez élaborer un plan qui vous convient. Vous pouvez également penser à la randonnée, qui a plusieurs bienfaits sur la santé.

Faire des tâches ménagères

Il est facile d’oublier que des tâches comme faire la vaisselle et essuyer les comptoirs comptent comme des activités debout dans la journée. D’autres tâches comme sortir les poubelles, balayer les planchers et passer l’aspirateur sont encore plus actives physiquement.

Essayer un Fitness Tracker

Un podomètre est un excellent moyen de suivre vos pas, ce qui peut vous aider à évaluer votre activité tout au long de la journée. Savoir à quel point vous êtes vraiment actif peut vous alerter sur des schémas ou des habitudes qui penchent vers un mode de vie trop sédentaire. Vous pouvez prendre des mesures pour lutter contre la sédentarité en trouvant des occasions d’être plus actif.

La bonne nouvelle est que lutter contre la sédentarité est possible. Vous voulez une autre façon de faire de votre santé une priorité ? Assurez-vous d’avoir la bonne assurance maladie et une complémentaire santé pour obtenir tous les soins dont vous avez besoin.