Comment renforcer le système immunitaire en hiver ?

Un système immunitaire sain est important tout au long de l’année, mais surtout pendant l’hiver,  saison propice aux rhumes et grippes. Heureusement, il existe plusieurs habitudes efficaces qui peuvent aider à renforcer le système immunitaire naturellement.

Commencez la journée avec de l’eau au citron

Les citrons frais sont riches en antioxydants, en vitamine C, en potassium et en magnésium Vous pouvez donc commencer votre journée avec un verre d’eau et le jus d’un demi-citron frais. Cela vous permettra de vous hydrater, d’augmenter votre apport en vitamine C et ainsi de renforcer le système immunitaire. 

Les champignons pour renforcer le système immunitaire

Les champignons contiennent des niveaux élevés de bêta-glucanes, essentielles à la défense immunitaire. Non seulement les bêta-glucanes vous protègent contre les virus comme le rhume, mais ils inhibent également la croissance des tumeurs cancéreuses. Vous pouvez les ajouter aux omelettes, aux smoothies, aux salades et aux soupes. Parmi les variétés de champignons qui boostent votre immunité on retrouve le Shiitake, le Reishi et le champignon du Soleil.

S’exposer à la lumière

La vitamine D est associée au soleil pour une bonne raison. Votre corps peut produire sa propre vitamine D lorsque vous exposez au soleil pendant un certain temps. Environ 15 minutes d’exposition au soleil par jour suffisent pour produire de la vitamine D. Celle-ci permet de renforcer le système immunitaire et les défenses de l’organisme. Une carence en vitamine D serait même associée à une faible immunité. L’hiver, vous pouvez aider votre organisme et booster votre immunité en prenant des compléments alimentaires.

Le zinc, allié de l’immunité 

Le zinc est un puissant antioxydant qui renforce l’immunité et réduit le risque de maladie auto-immune. Il améliore également la cicatrisation des plaies et la fonction thyroïdienne, la santé intestinale, la coagulation sanguine, la vision et l’odorat. Le zinc est présent dans le boeuf,  les palourdes, les huîtres et les crevettes. Mais pas que. Pour les végétariens, vous pourrez trouver du zinc dans les pois-chiches, les épinards, les graines de lin et de courge, le cacao et la pâte tahini. En outre, les suppléments de zinc peuvent être utiles pendant les mois les plus froids pour combattre rhumes et maladies de l’hiver.  

Les probiotiques pour renforcer le système immunitaire

Selon Hippocrate, le père de la médecine, « Toute maladie commence dans l’intestin« . Et pour cause : environ 70 % de votre système immunitaire réside dans l’intestin. Ainsi, vous pouvez soutenir votre système immunitaire en incluant des probiotiques à votre alimentation. Les aliments fermentés comme la choucroute, le yaourt, le kimchi, le kéfir et le kombucha sont tous riches en probiotiques. Vous pouvez également essayer le kvas, une boisson fermentée à base de betterave hachée, de racine de curcuma, d’eau et de sel. A l’opposé du kombucha, elle ne contient pas de levure.

Ajouter de l’ail à votre alimentation

L’ail possède de puissantes actions antibiotiques et aide votre foie à mieux désintoxifier l’organisme. Ainsi, cela permet de réduire les toxines qui compromottent l’immunité. L’ail est également riche en sélénium, un minéral essentiel pour renforcer le système immunitaire. Vous pouvez consommer de l’ail cru ou de l’ail germé pour en tirer le maximum de bénéfices. Afin de réduire son odeur, vous pouvez l’allier à de la menthe. 

Le curcuma pour booster l’immunité

Cette épice continent de la curcumine, qui a des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes qui aident à maintenir l’efficacité des défenses naturelles. Vous pouvez augmenter l’assimilation de la curcumine en l’associant au poivre. Vous pouvez ajouter ces deux épices à vos plats de légumes, aux soupes ou au houmous, par exemple.

Le thé pour renforcer le système immunitaire

Chaque fois que vous sirotez une tasse de matcha, de thé noir, vert ou oolong, les antioxydants augmentent immédiatement dans votre corps. Les polyphénols du thé se classent plus haut que certains fruits et légumes. Ces derniers permettent de renforcer le système immunitaire et de protéger votre organisme contre les radicaux libres. Le thé peut également faire le baisser le taux de cortisol, l’hormone responsable du stress.

Mieux gérer le stress

Plus vous êtes stressé et plus l’efficacité de vos cellulles immunitaires est réduite. À long terme, le stress peut développer des maladies comme le cancer, notamment car il fragilise le système immunitaire. Le stress chronique peut aussi changer les fonctions cognitives de façon à ce que les parties responsables du stress et de la peur se développent. Ainsi, vous serez plus susceptibles de stresser, même face à des situations non stressantes. Heureusement, ces changements peuvent être inversés. Des études encourageantes montrent que lorsque le stress est atténué par des pratiques telles que la pleine conscience. Et en quelques semaines à quelques mois, le cerveau commence à revenir à une configuration plus saine.

Comment venir à bout des acouphènes ?

Les acouphènes sont un problème courant, touchant environ 15 à 20 % de la population. Ils sont généralement causés par une affection sous-jacente, telle qu’une perte auditive liée à l’âge ou une blessure à l’oreille. Pour de nombreuses personnes, les acouphènes s’améliorent avec le traitement de la cause sous-jacente. Quelles sont donc les causes ? Et comment prévenir et traiter ?

Acouphènes : Définition

L’acouphène est communément décrit comme un bourdonnement dans les oreilles, mais il peut aussi ressembler à un clic, à un sifflement ou à un autre bruit. Il peut être aigu ou grave, et son intensité peut varier. En outre, vous pouvez l’entendre dans une ou deux oreilles. Dans certains cas, le son peut être si fort qu’il interfère avec votre capacité à vous concentrer ou à entendre un son externe. Enfin, ils peuvent être présents régulièrement ou ponctuellement.

Les causes courantes des acouphènes

La présence d’acouphènes signale un problème au niveau du système auditif, qui comprend l’oreille, le nerf auditif qui relie l’oreille interne au cerveau et les parties du cerveau responsables. Quelque chose d’aussi simple qu’un morceau de cérumen bloquant le conduit auditif peut provoquer un acouphène. Mais cela peut aussi être le résultat d’un certain nombre de problèmes de santé, tels que :

  • Une perte auditive.
  • Des infections des oreilles et des sinus.
  • Des maladies du cœur ou des vaisseaux sanguins  telles que l’athérosclérose et l’hypertension artérielle.
  • La maladie de Ménière, un trouble de l’oreille interne qui peut être causé par une pression anormale du liquide de l’oreille interne.
  • Tumeurs cérébrales.
  • Changements hormonaux chez les femmes.
  • Certaines maladies chroniques comme le diabète, l’anémie, les migraines, et les problèmes de thyroïdes. 
  • Blessures à la tête ou au cou.
  • Médicaments.
  • Dysfonctionnement de la trompe d’Eustache. Dans cette condition, le tube dans votre oreille reliant l’oreille moyenne à votre gorge supérieure reste dilaté tout le temps, ce qui peut donner l’impression que votre oreille est pleine.

Quel traitement pour les acouphènes ?

Le traitement des acouphènes dépend de la cause. Ainsi, il est important de bien poser le diagnostic afin de traiter de manière efficace. Bien qu’ils ne disparaissent pas forcément, il existe plusieurs solutions pour diminuer les symptômes et de mieux vivre avec. La plupart des médecins proposent une combinaison des traitements ci-dessous, en fonction de la gravité de vos acouphènes et des domaines de votre vie qu’ils affectent le plus.

Traiter le problème de santé sous-jacent

Si vos acouphènes sont causés par un problème de santé sous-jacent, il est important de commencer par le traitement de ce dernier. Dans certains cas par exemple, les acouphènes disparaissent après avoir éliminer le cérumen. 

  • Traiter une affection des vaisseaux sanguins. Les conditions sous-jacentes des vaisseaux sanguins peuvent nécessiter des médicaments, une intervention chirurgicale ou un autre traitement pour résoudre le problème.
  • Prothèses auditives. Si le problème est causé par une perte auditive, l’utilisation d’appareils auditifs peut réduire vos symptômes. Elle contrôle les niveaux sonores extérieurs pour faciliter l’écoute.
  • Changer de médicament. Si un médicament que vous prenez semble être la source du problème, votre médecin peut vous en recommander un autre.

Traitements pour diminuer les symptômes

Dans certains cas, les acouphènes ne peuvent pas être guéris. Mais il existe des traitements afin de diminuer les symptômes comme les machines à bruits blancs. Les bruits blancs sont des sons similaires aux sons statiques ou environnementaux tels que la pluie qui tombe ou les vagues de l’océan. Ils s’avèrent être un traitement efficace contre les acouphènes.

Les médicaments peuvent également aider à réduire la gravité des symptômes ou des complications. Pour aider à soulager vos symptômes, votre médecin peut vous prescrire des médicaments pour traiter l’anxiété et la dépression qui accompagnent les acouphènes. 

Le biofeedback pour traiter les acouphènes 

Les acouphènes sont stressants et le stress peut les aggraver. C’est donc un cercle vicieux. Le biofeedback est une technique de relaxation qui aide à contrôler le stress en modifiant les réponses corporelles. Les patients apprennent à réduire la réponse au stress en modifiant leurs pensées et leurs sentiments. Les techniques de gestion du stress basées sur la pleine conscience peuvent également aider.

Comment les prévenir ? 

Il existe quelques précautions à prendre afin d’aider à prévenir certains types d’acouphènes.

Utiliser une protection auditive  

Au fil du temps, l’exposition à des sons forts peut endommager les nerfs des oreilles, entraînant une perte auditive et des acouphènes. Ainsi, essayez de limiter votre exposition aux sons forts. Sinon, utilisez une protection auditive, notamment si vous êtes souvent confronté au bruit. En outre, évitez de vous exposer longtemps sans protection auditive. Préférez également les hauts parleurs aux écouteurs.

Prendre soin de votre santé cardiovasculaire

Faire de l’exercice régulièrement et bien manger sont parmi les mesures à prendre pour garder vos vaisseaux sanguins en bonne santé. Cela peut ainsi vous aider à prévenir les acouphènes liés aux troubles des vaisseaux sanguins. Limitez également l’alcool, la caféine et la nicotine car elles peuvent affecter le flux sanguin.

Quand faut-il consulter un médecin ?

Certaines personnes ne sont pas très gênées par les acouphènes. Pour d’autres, les acouphènes perturbent leur quotidien. Prenez rendez-vous avec votre médecin si vous :

  • Développez des acouphènes après une infection des voies respiratoires supérieures, comme un rhume, et vos acouphènes ne s’améliorent pas en une semaine.
  • Avez une perte auditive ou des étourdissements avec les acouphènes.
  • Souffrez d’anxiété ou de dépression à cause des acouphènes.

Que faire pour éviter les courbatures ?

L’exercice est un pilier important qui contribue à la bonne santé physique et mentale. Cependant, l’activité physique peut causer des douleurs musculaires et des courbatures. Les muscles endoloris après une séance d’entraînement peuvent être inconfortables, voire invalidants. Alors, que faire pour éviter les courbatures et stimuler la récupération musculaire ?

Quelles sont les causes des courbatures ?

Les courbatures ou les douleurs musculaires après l’exercice signalent que vous avez causé des dommages à vos tissus musculaires. Lorsque ces dommages, ou micro-déchirures, se produisent, votre corps amorce le processus de réparation en déclenchant une inflammation au site blessé. Certains types d’entraînements sont connus pour créer des douleurs et des courbatures plus intenses. En effet, tout entraînement nouveau, plus intense que d’habitude ou impliquant des mouvements complexes causera probablement plus de courbatures que les autres.

Comment soulager les courbatures ?

Les muscles peuvent devenir douloureux juste après l’entraînement. Dans certains cas, les courbatures peuvent persister 48 à 72 heures après. Pendant ce temps, vos muscles se réparent et se renforcent. Afin de soulager les douleurs musculaires, vous pouvez essayer plusieurs choses. Les étirements doux et les massages musculaires peuvent vous aider à atténuer la douleur. Se reposer est également important. Vous pouvez aussi prendre une douche ou un bain chaud car la chaleur augmente le flux sanguin vers les muscles. Enfin, vous pouvez prendre certains médicaments contre la douleur (anti-inflammatoire non stéroïdien) ou des crèmes et gels en vente libre.

Comment éviter les courbatures ?

Afin d’éviter les courbatures et de prévenir les douleurs musculaires, vous pouvez mettre en place certaines pratiques simples et efficaces.

S’échauffer pour éviter les courbatures

Certaines études montrent qu’il est préférable d’échauffer vos muscles avant votre activité physique plutôt que de les étirer. En effet, l’échauffement réveille vos muscles en augmentant le flux sanguin. Pour vous échauffer, faites des versions douces des mouvements que vous allez effectuer pendant votre entraînement. Vous pouvez également faire un jogging lent ou du saut à la corde.

Bien s’hydrater

L’eau aide à contrôler la température de votre corps, à détendre vos articulations et à transporter les nutriments pour créer de l’énergie. Sans eau, votre corps aura du mal à performer à son plus haut niveau. Vous pouvez avoir des courbatures et des douleurs, de la fatigue, des étourdissements ou des symptômes plus graves si vous êtes déshydraté.

Se reposer pour éviter les courbatures

Attendez environ 48 heures avant de travailler les mêmes groupes musculaires de la même manière. En outre, un exercice plus léger des mêmes muscles peut en fait aider à éviter les courbatures. Par exemple, si vous avez mal après avoir couru, une marche légère ou une balade à vélo les prochains jours peut vous aider. En effet, il faut éviter le repos complet et l’immobilisation.

S’étirer après l’entraînement

Il est important de vous étirer après votre entraînement. Vos muscles sont détendus et plus souples lorsqu’ils sont chauds. Les étirements font également circuler le sang loin de vos muscles et vers votre cœur pour aider à la récupération.

Ne pas dépasser ses limites

Vous pourriez être tenté de vous dépasser, mais n’oubliez pas de progresser lentement avec n’importe quelle activité physique. Au fil du temps, vous pouvez augmenter la quantité de poids que vous soulevez ou la durée de votre course. Toutefois, il est important de le faire progressivement. Si vous essayez d’augmenter trop tôt, en plus d’avoir des courbatures et des douleurs musculaires, vous pouvez également vous blesser. Enfin, si vous n’avez pas fait d’activité physique pendant un certain temps, il est important de reprendre en douceur afin d’éviter les courbatures.

Consommer suffisament de protéines

Les protéines sont un nutriment essentiel pour la construction et le maintien des muscles, elles jouent donc un rôle énorme pour aider vos muscles à récupérer après un entraînement difficile. Bien que les besoins varient, les personnes qui s’entraînent devraient viser environ 1,4 à 2 grammes de protéines par kilogramme de poids corporel.

Quels sont les bienfaits des graines de chia et comment les consommer ?

Avertissement : le contenu de cet article n’a pas valeur de recommandation médicale et Prévoyance Mutualiste décline toute responsabilité en cas de problème lié au contenu de cet article. Pour toute question sur ce sujet et avant de suivre tout conseil qui y serait donner, nous vous invitons à consulter votre médecin.

Aliment important pour les Aztèque et les Mayas, les graines de chia sont de minuscules graines noires de la plante Salvia hispanica, apparentée à la menthe. Chia est l’ancien mot maya qui veut dire la force. Au cours des dernières années, les propriétés des graines de chia ont été reconnues et sont maintenant consommées mondialement. Quels sont donc leurs bienfaits et comment les consommer ?

Que contiennent les graines de chia ?

2 cuillères à soupe de graines de chia, soit environ 28 grammes, contiennent 138 calories, 10 grammes de fibres, 9 grammes de matières grasses et 5 grammes de protéines. Elles contiennent également 17% des besoins quotidiens en calcium, 12% en fer et 23% en magnésium. En outre, manger des graines de chia est peut-être le moyen le plus simple d’obtenir des acides gras oméga-3, très importants pour la santé du cerveau. Une seule portion de 28 grammes contient 5 grammes d’oméga-3.

Les graines de chia réduisent les radicaux libres

Les graines de chia se distinguent par leur teneur élevée en vitamines, en minéraux mais surtout en antioxydants. Ces derniers combattent la production de radicaux libres qui peuvent endommager les molécules cellulaires et contribuer au vieillissement et à des maladies comme le cancer. Ainsi, manger des aliments riches en antioxydants peut vous aider à réduire le risque de développer de nombreux problèmes de santé comme les maladies cardiaques, le déclin cognitif et certains types de cancer.

Elles renforcent la santé cardiaque

Les graines de chia contiennent de la quercétine, un antioxydant qui peut réduire le risque de développer plusieurs problèmes de santé, y compris les maladies cardiaques. Elles sont également riches en fibres, ce qui peut aider à réduire l’hypertension artérielle et, à son tour, à réduire le risque de développer une maladie cardiaque.

Elles peuvent réguler la glycémie

Les graines de chia sont riches en fibres qui peuvent aider à réduire la résistance à l’insuline et à améliorer la glycémie. En effet, elles peuvent améliorer la sensibilité à l’insuline et le contrôle de la glycémie en stabilisant cette dernière après les repas. Ainsi, la consommation de ces graines peut être bénéfique aux personnes atteintes de diabète de type 2.

Elles réduisent l’inflammation

Bien que l’inflammation aide votre corps à guérir et à combattre les bactéries, les virus et autres agents infectieux, elle peut parfois causer des dommages. En effet, l’inflammation chronique peut entraîner des problèmes de santé comme les maladies cardiaques et le cancer. Diverses habitudes de vie malsaines augmentent votre risque d’inflammation chronique, notamment le tabagisme, le manque d’exercice ou une mauvaise alimentation. L’acide caféique, un antioxydant présent dans les graines de chia, peut aider à combattre l’inflammation dans le corps. Manger régulièrement ces graines peut également aider à réduire les marqueurs inflammatoires, qui indiquent souvent la présence d’une maladie inflammatoire.

Les graines de chia pour mieux gérer son poids

Une portion de 28 grammes de graines de chia contient 39 % de notre apport quotidien recommandé en fibres. Ces dernières augmentent la sensation de satiété, ce qui permet de se sentir rassasié. Ainsi, ce super aliment aider à maintenir un poids santé plus simplement.

Elles renforcent la santé de os

Les graines de chia contiennent plusieurs nutriments essentiels à la santé des os, notamment le magnésium et le phosphore. Une portion de 28 grammes de graines contient 18% de l’apport quotidien recommandé en calcium, ce qui est vital pour le bon fonctionnement des os, des muscles et des nerfs. Ainsi, ces graines sont une excellente source de calcium pour les personnes qui ne mangent pas de produits laitiers.

Comment les consommer ?

Les graines de chia sont incroyablement faciles à incorporer dans votre alimentation. Elles ont un goût plutôt fade et peuvent être ajoutées à divers plats. Vous pouvez ainsi les consommer crues, dans des jus ou des smoothies, ou les ajouter à du porridge ou encore à du pain. Vous pouvez également les saupoudrer sur des plats de céréales, de yaourt, de légumes ou de riz. Comme les graines peuvent absorber à la fois l’eau et la graisse, vous pouvez aussi les utiliser pour épaissir les sauces ou pour remplacer les œufs dans vos recettes. Ceci augmentera considérablement la valeur nutritionnelle de ces dernières.

Charge mentale : comment la soulager ?

La charge mentale est un terme récemment inventé qui commence tout juste à s’imposer. Il est utilisé aujourd’hui pour décrire le « travail invisible » qui couvre des tâches telles que la réflexion, la planification et l’organisation. Comment donc la soulager ?

Qu’est ce que la charge mentale ?

La charge mentale est un terme désignant le travail invisible impliqué dans la gestion d’un ménage et d’une famille, qui incombe généralement aux femmes. Bien que la plupart des personnes touchées soient des femmes,(souvent en couple et avec des enfants), les célibataires ou divorcées peuvent également en souffrir. En outre, des études montrent que les soignants portent souvent une charge mentale plus lourde.

Parfois aussi appelée « travail cognitif », la charge mentale ne concerne pas les tâches physiques, mais plutôt la supervision de ces tâches. Il s’agit de se sentir responsable de toutes les tâches à accomplir. Cette charge mentale peut se manifester de diverses manières. Par exemple, ce serait penser aux courses alors que l’on est au bureau ou avoir des to-do listes sans fin. Lorsque le fardeau n’est pas partagé et que les problèmes ne sont pas résolus, cela peut causer du stress, de la frustration, de l’angoisse ainsi qu’une dépression ou un burn out. Afin de remédier à cela, la première étape est d’apprendre à repérer les signes annonciateurs. Cela vous permettra de soulager la charge mentale de manière efficace au quotidien.

Comment soulager la charge mentale ?

En parler à ses proches

Avant de trouver des moyens de vous soulager de la charge mentale, vous devez en parler. Pour lancer la conversation avec vos proches, choisissez un moment sans distraction et faites leur savoir que vous souhaiteriez parler d’un point important. Trouvez ensuite un terrain d’entente, à l’instar de l’égalité et de l’équité dans la relation. Il est également important de présenter les choses en fonction de vos propres sentiments et expériences au lieu de blâmer votre interlocuteur. Par exemple, au lieu de dire « Tu m’as blessé », vous pouvez dire « Je me sens blessé quand tu/vous… ». Vous pouvez aussi demander à vos proches de lire un peu à propos de la charge mentale en amont afin d’en connaître les tenants et aboutissants.

Partager la charge mentale

Une fois que vous avez parler librement avec vos proches, il est temps de créer une charge plus équilibrée. Dans certaines relations, certaines circonstances (problèmes de santé physique ou mentale, entre autres) peuvent laisser un partenaire porter une plus grande charge mentale. Ainsi, il est toujours important d’avoir des conversations et d’identifier les façons dont les deux parties sont soutenues.

Prendre en compte les tâches invisibles

Certains couples se partagent les tâches ménagères (par exemple faire l’aspirateur et la lessive) tout en se relayant avec d’autres tâches comme promener les chiens. Toutefois, il est important de reconnaître tout le travail invisible. Il s’agit ainsi de s’assurer que la division du travail visible et invisible reste à peu près égale afin qu’aucune personne ne se sente régulièrement submergé et sans soutien. N’hésitez donc pas à souligner que vous aimeriez qu’ils remarquent les choses qui doivent être faites. Vous pouvez aussi les encourager à utiliser une application de planification ou à créer des rappels afin de se souvenir des tâches importantes.

Lâcher prise

Partager la charge mentale nécessite de renoncer à un certain contrôle. En effet, votre partenaire ou vos proches peuvent faire les choses différemment que vous ne le faîtes. Acceptez donc que l’autre fasse les choses à sa manière et essayez de changer votre perception sur le monde qui vous entoure. Si quelque chose compte vraiment pour vous, comme laver des vêtements à l’eau froide, n’hésitez pas à en parler. Expliquer pourquoi vous souhaitez que ce travail soit fait de cette manière peut les encourager à faire des choix similaires sans se sentir contrôlé.

Premiers secours : quels sont les gestes qui sauvent

Les procédures de premiers soins de base peuvent vous aider à aider quelqu’un à traverser une crise médicale, au moins jusqu’à l’arrivée des secours ou jusqu’à ce que vous puissiez l’emmener à l’hôpital. La meilleure façon de se préparer à ces événements est de suivre une formation en secourisme, comme celle proposée par la Croix-Rouge.

Les gestes qui sauvent

Quelle que soit la situation d’urgence, il importe d’apprécier correctement la situation et de réaliser les gestes de premiers secours de manière appropriée.

Protéger l’environnement. Vérifiez qu’il n’existe aucun danger supplémentaire dans l’environnement où vous vous trouvez. Dans le cas où le lieu est risqué pour vous, ne l’approchez pas et alertez les services d’urgence. En attendant leur arrivée, n’hésitez pas à établir un périmètre de sécurité autour du lieu de l’accident.

Évaluer l’état des victimes. Rassurez la personne et présentez-vous si vous ne la connaissez pas. Vérifiez son état de conscience et sa respiration. Transmettez ensuite tous les éléments que vous avez recueilli aux secours (âge approximatif, état, altération de la conscience ou de la respiration…).

Alerter les secours. N’hésitez pas à alerter les services si vous avez besoin d’aide.

  • Le 18. Les sapeurs pompiers les secours, à l’instar des incidents et accidents.
  • Le 15. Le Samu pour les problèmes de santé.
  • Le 17. La police ou la gendarmerie pour les problèmes de sécurité.
  • Le 112. Pour les étrangers circulant en France et aux Français circulant sur le territoire européen.
  • Le 115. Le Samu social pour les personnes présentant une détresse sociale à l’instar des sans domicile fixe ou sans abri exposées aux intempéries.

Durant l’appel, il est important de fournir votre numéro de téléphone et votre nom si demandé. Ensuite, donnez la localisation précise de l’événement, décrivez la nature du problème et les risques éventuels (effondrement, explosion,…). Si possible, fournissez également le nombre de personnes concernées, leur état ainsi que les premières mesures qui ont été prises.

Secourir les blessés. Enfin, dispensez les gestes de premiers secours calmement afin de maintenir la victime dans un état stable en attendant l’arrivée des secours. Il existe plusieurs gestes et réflexes en fonction de l’état de la victime, d’où l’importance de les connaître.

Les premiers secours en cas d’arrêt cardiaque

Lorsque vous soupçonnez que quelqu’un est en arrêt cardiaque, alertez immédiatement les secours et commencez les compressions thoraciques. Appuyez fort et rapidement au centre de la poitrine, permettant à celle-ci de remonter naturellement entre les compressions. Si vous êtes formé à la réanimation cardio-respiratoire (RCR), utilisez les compressions thoraciques et la respiration artificielle. En outre, utilisez un Défibrillateur Automatisé Externe (DEA) s’il y en a un disponible à proximité. Cependant, il est important de ne pas retarder les compressions thoraciques, alors demandez à quelqu’un d’autre d’en trouver un pendant que vous les faites.

Que faire en cas de saignement

Bien qu’il soit important d’arrêter le saignement, vérifiez d’abord s’il y a quelque chose de plus grave. Pour obtenir une évaluation précise du type de saignement dont il s’agit, examinez sa couleur et la façon dont il quitte le corps.

  • Capillaires. Le saignement des capillaires, qui sont les plus petits vaisseaux sanguins, ressemble à un filet et s’arrête généralement de lui-même.
  • Veines. Un flux sanguin constant et rapide, ainsi que du sang de couleur rouge foncé proviennent très probablement des veines.
  • Artères. Le sang qui jaillit des artères est généralement rouge vif, car il transporte plus d’oxygène. Celui-ci est toujours considéré comme une urgence. Si vous soupçonnez une hémorragie artérielle, prévenez rapidement les secours ou amenez la personne à l’hôpital.

Si vous êtes confronté à des saignements, commencez par rincer la plaie à l’eau puis couvrez-la d’un chiffon. Appliquez ensuite une pression directe pour arrêter le flux et favoriser la coagulation. Si possible, élevez la partie du corps qui saigne au-dessus du cœur. N’enlevez pas le chiffon s’il est trempé mais ajoutez d’autres couches si nécessaire. En effet, retirer la première couche pourrait entraîner davantage de pertes de sang en interférant avec le processus de coagulation. Une fois le saignement arrêté, appliquez un pansement propre. En outre, lavez-vous les mains pendant que vous traitez une plaie afin de prévenir une infection, à l’instar de l’hépatite virale et du virus du Sida. Vous pouvez aussi porter des gants s’ils sont disponibles. Si c’est un saignement de nez, il existe d’autres gestes pour l’arrêter.

Premiers secours en cas d’étouffement

L’étouffement dû à une obstruction de la trachée est une situation grave qui peut causer la mort d’une personne si celle-ci n’est pas traitée rapidement. Les signes d’étouffement comprennent :

  • Halètement ou respiration sifflante
  • Incapacité de parler
  • Le visage bleuté et/ou les bras agités

Si la personne est consciente, demandez-lui si elle s’étouffe avant de commencer les premiers soins. Chez toute personne sauf un nourrisson, cela signifie effectuer la manœuvre de Heimlich. Pour effectuer cette dernière, tenez-vous derrière la personne et penchez-la légèrement en avant. Mettez les bras autour de la taille, serrez et placez votre poing entre leur nombril et leur cage thoracique en le tenant avec votre autre main. Ensuite, tirez fermement le poing fermé vers l’arrière et vers le haut sous leur cage thoracique en 5 coups rapides. Répétez jusqu’à ce que la personne crache l’objet obstruant la trachée.

Comment traiter les brûlures

Dans le cas des brûlures, la première étape est d’arrêter le processus de combustion. Par exemple, la chaleur doit être refroidie avec de l’eau et dans le cas d’un coup de soleil, la personne doit se couvrir et se mettre à l’ombre. La gravité d’une brûlure est basée sur sa profondeur et sa taille.

  • Brûlure du premier degré. Considérée comme brûlure mineure, elle n’affecte que la couche externe de la peau et provoque des rougeurs et un gonflement.
  • Brûlure du deuxième degré. Elle affecte deux couches de la peau et provoque des cloques accompagnées de rougeurs et d’enflures. Elle est considérée comme une brûlure majeure si elle mesure plus de 7,5 centimètres ou si elle se trouve sur le visage, les mains, les pieds, les organes génitaux, le fessier ou sur une articulation majeure.
  • Brûlure du troisième degré. Elle affecte les couches plus profondes de la peau et provoque une peau blanche ou noire qui peut être engourdie. Elle est toujours considérée comme une brûlure majeure.

Les brûlures majeures nécessitent des soins médicaux d’urgence. Ainsi, appelez directement le 15 ou demandez à quelqu’un de le faire pendant que vous administrez les premiers secours. Pour cela, commencez par rincer la zone brûlée à l’eau courante froide pendant plusieurs minutes. N’utilisez pas de glace. Appliquez un léger pansement. Si nécessaire, prenez de l’ibuprofène ou de l’acétaminophène afin de soulager la douleur.Ne brisez pas les cloques qui se sont formées et n’appliquez pas de pommade ou de remèdes huileux sur une brûlure.

Premiers secours dans le cas d’une fracture ou d’une entorse

Pour un os cassé, fracturé, ou pour une entorse, les premiers secours restent les mêmes. En effet, il est impossible de savoir s’il s’agit d’une facture ou d’une entorse avant la radiographie. Ainsi, la première chose à faire est d’immobiliser le membre touché. Appliquez ensuite une compresse froide et élevez la partie blessée si possible. Pensez aussi aux anti-inflammatoires afin de soulager la douleur. Une fois ces premiers gestes effectués, consultez rapidement le médecin pour un diagnostic et un traitement plus appronfondis. Les fractures et les entorses ne nécessitent souvent pas de traitement d’urgence. Cependant, vous devriez contacter les secours immédiatement si la personne blessée a plusieurs fractures, si elle saigne ou si l’os est visible.

Comment promouvoir le bien-être au travail ?

Bien que certaines pressions au travail soient inévitables, le mécontentement, l’insatisfaction et le désengagement réguliers nuisent non seulement au bien-être des employés mais également à leur productivité. Ainsi, de nombreuses entreprises ont commencé à considérer les activités de bien-être au travail en élément comme un élément crucial de leur stratégie.

Comment définir le bien-être au travail ?

Le bien-être des employés est bien plus que l’absence de maladie physique chez les employés. Il fait référence à l’état de santé physique et mentale des employés. Ainsi, il se concentre sur des facteurs moins tangibles comme leur humeur et leur cognition. Bien qu’il ne soit pas facile de toujours donner la priorité aux employés, cette pandémie mondiale a montré que le bien-être au travail était une nécessité absolue.

Pourquoi investir dans le bien-être des employés ?

Une mauvaise santé mentale et physique entraîne une mauvaise humeur, une mauvaise concentration, des difficultés à prendre des décisions et des performances inadéquates. Lorsqu’ils sont en bonne santé, les employés pensent plus clairement, sont plus optimistes et font mieux face à la pression. En effet, un bien-être au travail plus élevé est associé à un meilleur moral des employés, conduisant ainsi à une hausse de productivité. Non seulement cela, en favorisant le bien-être au travail, les employeurs peuvent attirer plus de talents et conserver les employés existants pendant de plus longues périodes.

Comment promouvoir le bien-être des employés au travail ?

Il existe plusieurs façons de promouvoir le bien-être des employés. Voici quelques moyens puissants.

Favoriser le bien-être physique

Le caractère sédentaire du travail est connu pour être mauvais pour la santé. En effet, rester assis de longues périodes augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires et de cancer. Ainsi, un environnement favorisant le bien-être physique au travail est indispensable. Vous pouvez travailler sur plusieurs points.

  • Revisiter les options de boissons. Vous pouvez proposer du café, du thé ainsi que de l’eau infusée.
  • Favoriser le mouvement. Si vous ne disposez pas d’une salle dédiée au sport dans vos locaux, vous pouvez proposer des programmes de sport à vos employés.
  • Ajustement de la lumière naturelle. La lumière naturelle améliore l’humeur, la santé et le sommeil, et peut combattre la dépression. Si vous ne pouvez pas apporter de modifications structurelles à votre espace ouvert, vous pouvez opter pour des ampoules naturelles. Ce changement suffit à impacter positivement le bien-être au travail.

Utiliser la reconnaissance pour booster le bien-être au travail

L’un des moyens les plus simples d’initier le bien-être au travail est de reconnaître vos employés pour leurs contributions au travail. En effet, 70 % des employés déclarent que la reconnaissance les fait se sentir émotionnellement connectés à leurs collègues.

Pratiquer la pleine conscience

La pleine conscience signifie prêter attention au moment présent d’une manière tolérante et sans jugement. Diverses recherches ont montré que la pleine conscience est un moyen puissant de réduire le stress au travail. Mais pas que. La méditation peut également améliorer le sommeil, le métabolisme, l’humeur et la cognition.

L’apprentissage continu pour renforcer le bien-être au travail

La valeur de l’apprentissage continu n’augmente pas seulement les connaissances et les compétences des employés. Elle permet également de renforcer la satisfaction et l’engagement des employés tout en encourageant le travail collaboratif. En mettant en évidence les possibilités d’apprentissage continu, vous montrez à vos employés que vous vous souciez de leur croissance. Cela améliore leur satisfaction et augmente ainsi leur productivité.

Promouvoir la sensibilisation à la santé mentale

Selon l’OMS, plus de 264 millions de personnes dans le monde souffrent de dépression. Souvent, les personnes négligent les problèmes de santé mentale à cause d’un tabou social et d’un manque de compréhension. Cependant, si les options de traitement sont mieux communiquées et facilement accessibles, les personnes dans le besoin pourraient simplement franchir le pas. Ainsi, vous pouvez sensibiliser vos employés à la santé mentale afin de promouvoir le bien-être au travail. En outre, n’hésitez pas à opter pour une bonne mutuelle d’entreprise qui propose des prestations de santé mentale. 

L’équilibre acido-basique : comment impacte-t-il la santé ?

Avertissement : le contenu de cet article n’a pas valeur de recommandation médicale et Prévoyance Mutualiste décline toute responsabilité en cas de problème lié au contenu de cet article. Pour toute question sur ce sujet et avant de suivre tout conseil qui y serait donner, nous vous invitons à consulter votre médecin.

Le corps doit s’en tenir à un équilibre précis d’acidité et d’alcalinité afin de fonctionner correctement. C’est ce que l’on appelle l’équilibre acido-basique. Quand celui-ci est bon (pH neutre), le corps peut fonctionner dans un état stable et sain. Toutefois, même de légères variations par rapport à la plage normale peuvent avoir des effets importants sur vos organes vitaux.

Qu’est-ce que l’équilibre acido-basique ?

L’acidité et l’alcalinité de votre sang sont mesurées à l’aide de l’échelle de pH. L’échelle de pH va de 0 (très acide) à 14 (très alcalin). Le sang est généralement compris entre 7,35 et 7,45. Si le pH du corps est inférieur à 7,35, le corps est « acidotique ». S’il est supérieur à 7,45, le corps est « basique ».

Contrôler l’équilibre acido-basique

Chaque système organique de votre corps dépend de l’équilibre du pH. Quand le pH corporel se trouve en dehors de la plage normale, le corps peut le réguler par les reins pour les poumons. Les reins peuvent ainsi restaurer le pH en excrétant de l’acide ou en retenant le bicarbonate, qui est une base. Si le corps est acidotique, les poumons peuvent rétablir l’équilibre en éliminant le dioxyde de carbone. Le corps possède également des systèmes tampons chimiques – des acides et des bases faibles intégrés – qui peuvent facilement être décomposés. Ils agissent en ajustant les proportions d’acides et de bases de votre corps. Ces systèmes impliquent des protéines, de l’hémoglobine et des phosphates.

L’impact de la nutrition sur l’équilibre acido-basique

Afin d’avoir un bon équilibre acido-basique, votre alimentation doit consister à 70% en produits alcalins et 30% en aliments acides. Pour cela, vous devrez diminuer l’acidité de votre corps en réduisant ou en éliminant des aliments acides nocifs de votre alimentation. Ces derniers comprennent le sucre, les farines raffinées, les additifs alimentaires, le sel de table, les graisses non saines, ainsi que les aliments transformés. Il est également conseillé de limiter sa consommation de viandes, de produits laitiers, d’alcool et de caféine.

Vous pouvez choisir des options plus saines pour les aliments acides et les maintenir à environ 30%. Choisissez des produits biologiques, nourris à l’herbe, en plein air et sauvages pour les viandes, la volaille et le poisson. Les fruits frais sont une bonne source d’aliments acides. Privilégiez les grains complets, comme l’avoine, le riz brun et le millet, ainsi que les huiles pressées à froid et/ou vierges. Les aliments alcalins sains comprennent tous les légumes, les légumineuses et certains fruits (comme les avocats, la noix de coco et le citron). Le quinoa, le sarrasin ainsi que les graines germées sont alcalins et contribuent aussi à réduire l’acidité.

Les troubles acido-basiques

Quand le sang a trop d’acide, il en résulte une acidose. Lorsque le sang a trop de base (trop alcalin), on parle d’alcalose. L’acidose et l’alcalose ne sont pas des maladies, mais elles fournissent aux professionnels de la santé un indice que vous pourriez avoir un grave problème de santé.

L’acidose

Il existe deux types d’acidose : l’acidose respiratoire et l’acidose métabolique. La première se produit quand les poumons ne sont pas en mesure d’éliminer l’excès de dioxyde de carbone et que celui-ci s’accumule dans le corps. Elle peut être causée par des troubles qui entravent l’utilisation des muscles respiratoires. Cela peut être une dystrophie musculaire ou le syndrome de Guillain-Barré. La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), l’utilisation de sédatifs ou d’opioïdes, l’obésité ainsi que des malformations ou blessures au niveau de la poitrine peuvent également causer une acidose. Les premiers symptômes de l’acidose respiratoire comprennent les maux de tête et la somnolence.

L’acidose métabolique se produit lorsque le corps produit trop d’acide ou est incapable de les éliminer correctement. Les causes de l’acidose métabolique comprennent l’ingestion d’un poison ou d’une trop grande quantité de médicaments. Le diabète de type 1, la diarrhée ou un dysfonctionnement des reins peuvent également entraîner une acidose métabolique. Les symptômes courants comprennent la fatigue, la nausée et les vomissements.

Quand l’acidose est légère, il est possible de ne pas développer de symptômes. Si toutefois, celle-ci est grave, il est possible de développer des problèmes cardiaques et une chute de pression artérielle.

L’alcalose

Comme pour l’acidose, il existe deux formes d’alcalose : respiratoire et métabolique. L’alcalose respiratoire peut être causée par une hyperventilation ou une respiration rapide qui provoque l’élimination d’une grande quantité de dioxyde de carbone du corps. L’hyperventilation peut être due à l’anxiété, une fièvre, un surdosage d’aspirine ou à de faibles niveaux d’oxygène dans le sang. L’alcalose métabolique peut être causée par des vomissements sévères ou prolongés, provoquant une perte d’acide gastrique. La perte de trop de liquides ou d’électrolytes peut également affecter l’équilibre acido-basique des reins. Enfin, l’hyperactivité des glandes surrénales et certains diurétiques peuvent entraîner une alcalose métabolique.

Les symptômes de l’alcalose comprennent des picotements dans les doigts, les orteils et autour des lèvres, des contractions, des crampes et des spasmes musculaires, ainsi qu’une irritabilité. Dans certains cas, l’alcalose ne cause aucun symptôme.

Diagnostic et traitement des troubles acido-basiques

Afin de diagnostiquer un trouble de l’équilibre acido-basique, le médecin peut prescrire des analyses de sang pour mesurer le pH et les niveaux de dioxyde de carbone dans le sang. Pour l’acidose, le médecin peut également mesurer la quantité de bicarbonate dans votre sang. Pour l’alcalose, le médecin peut mesurer le niveau d’électrolyte dans le sang et dans l’urine.

Afin de rétablir l’équilibre acido-basique, le traitement dépend de la cause. Par exemple, il peut s’agir de traiter le diabète de type si c’est une acidose métabolique. Si c’est une acidose respiratoire, le médecin se concentrera sur l’amélioration de la fonction pulmonaire. Concernant l’alcalose métabolique, le médecin peut prescrire de l’eau et des électrolytes en attendant que la cause soit traitée. Si c’est une alcalose respiratoire, le traitement commence souvent par donner de l’oxygène avant de traiter la cause.

Comment améliorer ses performances sportives ?

Vous avez récemment commencé à vous entraîner et vous souhaiteriez améliorer vos performances sportives ? Pratiquer une activité physique n’est pas toujours facile et la tentation d’abandonner est parfois forte. Heureusement, il existe plusieurs méthodes à mettre en place pour continuer sur sa lancée et améliorer sa performance. Voici 7 façons d’optimiser vos performances sportives.

Variez vos entraînements

Améliorer les performances sportives ne consiste pas à sculpter votre corps ou à perdre du poids pour le plaisir. Il s’agit d’améliorer votre force musculaire, votre temps de réponse et vos prouesses mentales sur le terrain. Les exercices fonctionnels sont une excellente base et devraient toujours faire partie de vos entraînements. Non seulement ils peuvent conditionner votre corps à réagir à différentes situations, mais ces exercices permettent également de prévenir les blessures musculaires. En outre, il est important de varier vos entraînements et d’effectuer différents types d’exercices. En plus de stimuler différents muscles, cela vous aidera à rester motivé.

Suivez et mesurez vos performances sportives pendant l’entraînement

Le suivi de vos performances pendant une séance d’entraînement est un excellent moyen de pousser votre corps plus loin. Les données concrètes sont un excellent facteur de motivation et vous permettront de savoir à quel point vous progressez. Vous pouvez suivre vos progrès pour une activité ou un entraînement spécifique. Utilisez ces données pour définir de petits objectifs. La technologie moderne a rendu incroyablement facile la mesure de vos performances sportives. L’équipement le plus avancé est capable de mesurer la distance de course, la fréquence cardiaque, les répétitions d’exercice et bien plus encore. Les entraînements peuvent ensuite être modifiés pour aborder les techniques qui doivent être améliorées.

Faire de l’hydratation une priorité

Cela devrait aller de soi, mais rester hydraté doit être votre priorité absolue pendant votre entraînement. Que vous soyez sur le terrain ou dans une salle de sport cool, votre corps va perdre des fluides à cause de la transpiration. Il est donc important de garder de l’eau à portée de main pour éviter la déshydratation. Prenez ainsi l’habitude de boire beaucoup d’eau avant, pendant et après l’exercice. Une bonne hydratation vous aidera également à bien récupérer.

La récupération pour améliorer vos performances sportives

Le processus de récupération est tout aussi important que l’entraînement lui-même. Il y a plusieurs raisons à cela. Premièrement, cela aide à prévenir les blessures. Un manque de récupération appropriée est l’une des causes les plus courantes de déchirures musculaires et de blessures graves. Deuxièmement, vous devez reconstituer votre réserve d’énergie. Pendant la phase de récupération, vous pouvez restaurer votre apport en glycogène musculaire pour le prochain entraînement. Les étirements après l’exercice sont également une bonne manière pour récupérer. En effet, quelques minutes d’étirement peuvent aider considérablement le processus de récupération et améliorer vos performances sportives dans le futur.

Entraînez votre cerveau

Bien que le cerveau ne soit techniquement pas un muscle, entraîner votre cerveau est l’un des moyens les plus efficaces d’améliorer vos performances sportives. En effet, les activités sportives et athlétiques ne concernent pas seulement la bonne performance de vos muscles. La plupart des sports dépendent également de vos capacités mentales. Par exemple, les joueurs de football ou de basketball, entre autres, doivent prendre plusieurs décisions en une fraction de seconde, et chacune d’entre elles peut avoir un impact considérable sur le résultat du match. Cela signifie que si vous voulez améliorer vos performances sportives, vous devez également entraîner votre cerveau ! Les exercices de performance cognitive sont effectués par des athlètes professionnels du monde entier pour aider à améliorer les temps de réponse, la précision visuelle, la mémoire et bien plus encore.

L’alimentation pour optimiser vos performances sportives

Pour certains, l’amélioration des performances sportives peut être aussi simple que de manger les bons aliments. Lorsque vous planifiez vos repas, il est important d’éviter les sucres et les glucides simples. Au lieu de cela, optez pour des alternatives plus saines comme les protéines et les glucides complexes. Ces derniers, à l’instar des aliments à base de blé entier, des légumes sains et des légumineuses, se décomposent beaucoup plus lentement que les glucides simples. Cela régule votre glycémie et maintient votre index glycémique relativement bas. Ainsi, vous aurez un approvisionnement constant en énergie tout au long de la journée.

Envisagez les compléments alimentaires

Parfois, vous ne pouvez pas obtenir tous les macronutriments essentiels dont vous avez besoin à partir de vos repas seuls. Les suppléments fournissent ces vitamines et minéraux importants pour contrôler toutes les fonctions de votre corps. Ainsi, ils peuvent vous aider pendant votre entraînement et augmenter considérablement vos performances sportives. Il existe plusieurs types de suppléments et de compléments alimentaires pour sportifs que vous pouvez utiliser en fonction de vos objectifs. Nous faisons le point ici.

6 façons pour soulager le mal de dos

Le mal de dos chronique peut devenir un problème handicapant, vous empêchant de réaliser des tâches du quotidien et de profiter de la vie. Heureusement, il existe une grande variété de solutions pour prévenir et soulager le mal de dos. Voici 6 façons de protéger et de prendre soin de votre colonne vertébrale au quotidien.

Une bonne posture pour soulager le mal de dos

Si vous passez beaucoup de temps à travailler sur un ordinateur, il est facile de s’affaler et de ne pas s’asseoir correctement. Au fil du temps, cela exerce malheureusement une pression sur votre dos, augmentant ainsi la douleur. Pour remédier à cela, vous pouvez utiliser une chaise ergonomique afin de garder votre colonne vertébrale dans la bonne position. En outre, gardez vos pieds à plat sur le sol. Faites également des pauses et changez de position au moins une fois par heure. Vous pouvez aussi penser à l’option du bureau flexible afin de travailler debout.

Continuez à bouger quotidiennement

Il peut sembler contre-intuitif de suggérer que l’exercice aide à prévenir et à soulager le mal de dos. Cependant, des exercices quotidiens doux comme la marche, la natation et les étirements vous aideront à contrôler les douleurs lombaires. Il existe aussi plusieurs exercices que vous pouvez faire chez vous. En outre, il est important d’éviter les positions assises pendant une longue durée. Vérifiez également votre posture et ajustez l’alignement de votre cou, de vos épaules et de votre dos pour éviter les tensions. Enfin, variez vos activités afin d’éviter que le même ensemble de muscles et d’articulations ne se fatiguent trop. Enfin, lorsque vous ressentez une poussée de symptômes, envisagez des activités moins intenses, comme lire un livre, écouter de la musique ou faire une activité artistique ou créative.

Le sommeil pour soulager le mal de dos

Dormir est un pilier pour maintenir une bonne santé. Il est préférable de dormir sur le côté pour soulager toute pression sur votre dos. Ce positionnement atténue également les problèmes associés à l’apnée du sommeil. En outre, recherchez un matelas et un oreiller qui soutiennent à la fois votre corps et votre cou. Un bon alignement pendant votre sommeil vous empêchera de vous réveiller avec des douleurs dès le début de votre journée.

Maintenir une bonne hydratation

La plupart d’entre nous ne réalisent pas à quel point il est vital de rester hydraté pour notre santé générale. Nos articulations ont besoin d’hydratation pour rester souples. En particulier, nos disques intervertébraux deviennent sensibles à la déshydratation. Par conséquent, ils ont tendance à glisser hors de leur place et à entraîner des douleurs. Ainsi, assurez-vous de vous hydrater régulièrement et de ne jamais manquer d’eau pour soulager le mal de dos.

Soyez conscient en soulevant du poids

Peu importe le poids d’un objet, vous devez toujours être conscient de la bonne façon de soulever quelque chose. Parfois, ajuster votre posture peut soulager le mal de dos. Ainsi, tenez-vous toujours aussi près que possible de l’objet et soulevez-le avec vos jambes et vos genoux tout en gardant le dos droit. Plier les genoux est toujours une bonne pratique, mais un dos droit est une clé essentielle pour une bonne technique pour soulever le poids.

Perdre du poids pour prévenir le mal de dos

À moins que votre IMC ne soit parfait, perdre quelques kilos vous aidera à prévenir les douleurs lombaires. Porter un poids supplémentaire, en particulier autour de votre abdomen, est un facteur de risque majeur de douleur dans le bas du dos. En effet, cela exerce une pression supplémentaire sur les muscles et les ligaments de cette zone. En plus de l’exercice régulier, une alimentation saine vous permettra de perdre ces kilos en trop et de prévenir et soulager le mal de dos chronique.