Le syndrome de la cabane : les bons réflexes pour le prévenir et le surmonter

Après un second confinement, les règles commencent à s’assouplir et il est de nouveau possible de sortir à plus d’un kilomètre. Cependant, le syndrome de la cabane, présent chez de nombreuses personnes lors du 1er déconfinement, plane toujours. Quel est ce syndrome, quels sont les symptômes et comment y faire face ?

Le syndrome de la cabane : définition

Le syndrome de la cabane décrit les symptômes psychologiques que les personnes peuvent ressentir lorsqu’elles sont incapables de quitter leur domicile et de s’engager dans une interaction sociale. Ce syndrome survient après une longue période d’isolement, et dans ce cas, au moment du déconfinement. Une réaction tout à fait normale après avoir passé plusieurs semaines enfermé. En effet, en limitant les sorties au maximum et en supprimant les interactions sociales, certaines personnes se sont créées un cocon protecteur. Il est donc problématique de quitter son chez-soi lorsque celui-ci est devenu la première arme de lutte contre le virus.

Symptômes

Les personnes atteintes de syndrome de la cabane ne ressentent pas toujours les mêmes symptômes. En outre, ces derniers varient souvent d’intensité. Certains sont communs comme la tristesse, l’anxiété, la difficulté à se concentrer, à dormir et à se réveiller. Ce syndrome peut également engendrer un manque de motivation, l’ennui, l’irritabilité ou encore la léthargie. Les effets émotionnels, physiques et comportementaux du syndrome de la cabane peuvent affecter considérablement la qualité de vie d’une personne. Celle-ci peut, entre autres, se sentir incapable de suivre une routine quotidienne ou hebdomadaire et modifier ses habitudes alimentaires.

Comment prévenir et surmonter le syndrome de la cabane ?

Voici quelques conseils afin de prévenir le syndrome de la cabane et d’y faire face quand celui-ci est déjà présent. Ces petites habitudes quotidiennes permettront de limiter ses effets psychologiques, physiques et comportementaux.

Développer des routines et s’y tenir. Développer et suivre une routine peut aider les gens à se sentir en contrôle de leur situation. Ce sentiment de contrôle peut aider à éviter les sentiments de désespoir et d’anxiété.

Fixer des objectifs. Lorsque vous êtes coincé à la maison, vous êtes plus susceptible de passer le temps à ne rien faire d’important. Fixez-vous des objectifs quotidiens et hebdomadaires et suivez vos progrès. Assurez-vous que vos objectifs sont raisonnables et récompensez-vous pour avoir atteint chaque étape.

Sortir de la maison. A votre rythme, recommencez à sortir. Au fur et à mesure, ajoutez de courtes sorties toutes les semaines, puis tous les deux jours. Vous pouvez commencer par 5 minutes le premier jour, en allant simplement au bout de la rue. L’essentiel est d’écouter vos émotions et de prendre le temps qu’il vous faut. Si vous le pouvez, prévoyez des balades en pleine nature et exposez vous au soleil. L’exposition à la lumière naturelle pourra également vous aider à réguler les cycles naturels du corps.

Passer du temps dans la nature. Les balades en pleine nature ou les randonnées ont plusieurs bienfaits. Cela vous permettra, entre autres, de réduire votre anxiété et d’améliorer votre humeur. Mais si vous n’avez pas accès à un jardin ou la possibilité de sortir, il est toujours possible d’apprécier la nature. Vous pouvez par exemple, prendre soin des plantes d’intérieur ou faire pousser des herbes aromatiques. Vous pouvez également regarder le lever ou le coucher du soleil depuis votre fenêtre ou jouer avec votre animal de compagnie si vous en avez.

Suivre une alimentation saine. Une alimentation saine et équilibrée est importante pour la santé mentale et physique. S’en tenir à des heures de repas fixes peut aider une personne à établir une routine quotidienne. En outre, bien manger peut augmenter le niveau d’énergie et la motivation. Essayez de limiter les collations riches en sucre et en gras et de boire beaucoup d’eau.

Rester physiquement actif. Même s’il ne vous est pas possible de quitter votre maison, il est possible de rester physiquement actif en intérieur. Vous pouvez par exemple passer par des applications qui proposent des programmes d’entraînement. Il existe également plusieurs exercices de poids corporel, donc sans charge additionnelle, que vous pouvez faire chez vous.

S’adapter à un nouveau mode de vie peut prendre du temps. Ne soyez donc pas durs envers vous-mêmes. Allez-y doucement et concentrez-vous sur vos réussites, aussi petites soient-elles. En outre, si vous avez besoin d’aide, n’attendez pas pour la solliciter ou pour consulter un professionnel.

Solidarité : Venir en aide aux seniors pendant le confinement

L’isolement de nos aînés, particulièrement vulnérables au coronavirus, peut entraîner plusieurs conséquences sur leur santé mentale et physique. Assurez-vous donc de garder contact avec les personnes qui peuvent avoir besoin d’aide et d’attention supplémentaire et de vérifier régulièrement leur bien-être. Voici quelques façons de venir en aide aux seniors pendant le confinement et les aider à mieux vivre cette période.

Aide aux seniors : faire leurs courses

La foule présente dans les supermarchés représente un risque plus élevé d’exposition au virus pour les personnes âgées et fragiles. Si certains ont mis en place des horaires spéciaux pour les séniors, les femmes enceintes et les personnes à risque, ce n’est pas le cas pour tous. Vous pouvez, par exemple, laisser un mot dans le hall de votre immeuble en expliquant que vous êtes disponible pour faire quelques courses. Ainsi, vous pouvez vous approvisionner pour eux. La livraison a domicile peut également être une option afin de limiter les contacts et de minimiser les sorties.

Évaluer leurs lettres, courriers électroniques et appels téléphoniques

Durant le confinement, plusieurs escroqueries ont ciblé les personnes âgées en se faisant passer pour des entreprises, avec l’intention d’accéder à leurs comptes bancaires et leurs données personnelles. Vous pouvez venir en aide aux seniors en évaluant leurs emails, lettres et appels.

Aide aux seniors : les appeler régulièrement

Le fait de vivre seul n’entraîne pas inévitablement l’isolement social, mais celui-ci est un facteur plus important pendant cette période difficile. Déjà très susceptibles à la solitude, les seniors ont parfois été privés de contact social suite au changement de leur routine habituelle pendant le confinement. N’hésitez donc pas à contacter votre famille, vos amis, vos voisins ou vos connaissances qui peuvent avoir besoin de quelqu’un à qui parler. Un appel téléphonique, un appel vidéo, une lettre ou même un e-mail leur permettront de s’assurer qu’ils peuvent discuter et demander de l’aide s’ils en ont besoin. En outre, c’est une excellente façon de proposer de l’aide aux seniors qui apprécient les appels et qui seront heureux de discuter avec vous !

Initiez-les à la technologie interactive

Si votre grand-mère ou proche âgé n’a pas encore de tablette, procurez-vous en une et apprenez-lui à l’utiliser. Ce n’est peut-être pas facile, mais c’est faisable. Ainsi, votre proche aura un accès en ligne pour écouter des conférences, un concert ou assister à des webinaires ou conférences en ligne sur des sujets qui l’intéressent. Vous pouvez également prévoir des réunions de famille sur Skype ou FaceTime, ou encore synchroniser Netflix pour regarder un film ensemble, même en étant séparés.

Aide aux seniors : leur proposer des jeux et divertissements

Les seniors confinés pendant cette période peuvent être anxieux ou nerveux à l’idée de sortir de leur cocon, ce qui est tout à fait normal. Leur apporter des puzzles ou des jeux vidéo pour jouer en ligne. En plus de solliciter les fonctions cognitives et motrices, certains jeux permettent de jouer en ligne. Ainsi, il est plus simple pour les seniors de passer du temps avec leur famille et leurs amis et de garder un lien social. Vous pouvez également leur proposer des petits challenges et des projets manuels à faire ensemble, mais séparément. Cela peut être l’organisation d’un album photo, la création d’une playlist ou d’une liste de films à voir ou la réalisation d’une peinture. A la fin, vous pouvez comparer vos résultats !

Encouragez-les à être actifs chez eux

Même si leur temps à l’extérieur est réduit, les seniors peuvent être actifs physiquement à l’intérieur. Vous pouvez les encourager à faire des étirements pour rester souple pendant une période propice à une vie sédentaire. Les exercices assis ou les exercices de gym douce pour les seniors sont également une excellente activité. En outre, le fait de bouger régulièrement permet d’avoir un meilleur moral et de fortifier ses défenses immunitaires. Il est également important de prendre un peu de soleil quotidiennement, même par sa fenêtre.

L’asthme : les symptômes, les causes et les traitements

L’asthme est une maladie chronique qui affecte les voies respiratoires. Elle fait gonfler et enflammer les parois internes des voies respiratoires ou des bronches. Quels sont donc les symptômes, les causes et le traitement ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur l’asthme.

L’asthme : définition

L’asthme est une maladie pulmonaire chronique. Elle provoque une inflammation et un rétrécissement des voies respiratoires et rend la respiration difficile. Dans les cas les plus sévères, elle peut causer des difficultés à parler ou à être actif. Lors d’une crise d’asthme, les voies respiratoires gonflent, les muscles qui les entourent se resserrent et il devient difficile pour l’air d’entrer et de sortir des poumons. Cette maladie, considérée grave, peut affecter la vie quotidienne des personnes asthmatiques. Cependant, il est possible de bien vivre en suivant un traitement spécifique.

Les symptômes de l’asthme

Il existe trois principaux signes d’asthme :
  • L’obstruction des voies respiratoires. Chez les personnes non asthmatiques, les voies respiratoires sont détendues et l’air se déplace librement. Toutefois, lorsqu’une personne souffre d’asthme, les muscles sont contractés et il est plus difficile de respirer.
  • L’inflammation. L’asthme provoque des bronches rouges et gonflées dans les poumons. Il est important de traiter ce problème afin de gérer l’asthme sur le long terme.
  • Irritabilité des voies respiratoires. Les personnes asthmatiques ont des voies respiratoires sensibles. En effet, elles peuvent rétrécir lorsqu’elles entrent en contact avec des déclencheurs, même légers.
L’asthme peut provoquer des symptômes tels qu’une toux, particulièrement la nuit ou le matin, ce qui peut générer des difficultés à dormir. Les personnes asthmatiques ont en général une respiration sifflante et peuvent s’essouffler rapidement. En outre, elles peuvent ressentir une douleur ou une pression dans la poitrine. Toutes les personnes asthmatiques ne présentent pas les mêmes symptômes. En outre, ils peuvent être moins évidents, comme avoir moins d’énergie. Ils peuvent également varier entre une crise d’asthme et une autre.

Les types d’asthme

L’asthme peut survenir de différentes manières et pour de nombreuses raisons différentes, mais les déclencheurs sont souvent les mêmes. Il existe plusieurs types d’asthme.

L’asthme de l’enfant

L’asthme est la maladie chronique la plus courante chez les enfants. Il peut se développer à tout âge, mais il est légèrement plus fréquent chez les enfants que chez les adultes. Les déclencheurs les plus courants incluent les infections respiratoires et les rhumes, les allergènes et les polluants atmosphériques. Les changements soudains de température, l’exposition à l’air froid, ainsi que le stress et l’excitation sont également des déclencheurs. En outre, la fumée de cigarette, y compris la fumée de tabac secondaire, est considérée comme facteur de risque. Dans certains cas, l’asthme peut s’améliorer lorsque l’enfant atteint l’âge adulte. Pour de nombreuses personnes, cependant, c’est une condition permanente.

L’asthme de l’adulte et l’asthme professionnel

Certains facteurs qui affectent le risque de développer de l’asthme à l’âge adulte comprennent les maladies respiratoires, l’exposition aux allergènes et certains facteurs hormonaux. En outre, l’obésité, le stress et le fait de fumer peuvent être des facteurs de risque. L’asthme professionnel résulte d’une exposition à un allergène ou un irritant présent sur le lieu de travail. Les boulangeries, les établissements de santé, les animaleries, les zoos, ainsi que les fermes et les milieux agricoles sont des lieux de travail qui contiennent des allergènes. Le risque est accrue lorsque la personne fume ou a des antécédents d’asthme ou d’allergies environnementales.

L’asthme difficile à contrôler et sévère

Certaines personnes peuvent souffrir d’asthme sévère. Dans ces cas, l’asthme ne répond pas au traitement, même avec des doses élevées de médicaments. Ce type d’asthme peut toucher environ 4% des personnes atteintes de la maladie.

L’asthme saisonnier

Ce type d’asthme survient en réponse à des allergènes qui se trouvent uniquement dans l’environnement à certaines périodes de l’année. Par exemple, l’air froid en hiver ou le pollen au printemps peuvent déclencher des symptômes d’asthme saisonnier. Les personnes souffrant d’asthme saisonnier en souffrent encore le reste de l’année, mais elles ne présentent généralement pas de symptômes.

Causes et déclencheurs

Les déclencheurs de l’asthme peuvent provoquer des symptômes ou les aggraver. Les causes et déclencheurs les plus courants comprennent :
  • Les infections comme la sinusite, le rhume et la grippe.
  • Les allergènes à l’instar les pollens, les moisissures et les acariens.
  • Les irritants comme les odeurs de parfums ou de solutions de nettoyage.
  • La pollution de l’air, la fumée de tabac et l’exercice.
  • Certaines émotions fortes telles que l’anxiété, le rire, la tristesse ou le stress.
  • L’air froid ou les changements climatiques.
  • Le reflux gastro-œsophagien.
  • Des médicaments tels que l’aspirine.

Diagnostic et traitement de l’asthme

Diagnostic de l’asthme

Si vous pensez souffrir d’asthme, consultez votre médecin. Celui-ci vous dirigera vers un pneumologue. Le diagnostic physique comprend plusieurs tests dont la spirométrie. Ce test respiratoire simple mesure la quantité d’air que vous expirez et à quelle vitesse. Une radiographie pulmonaire et des tests d’allergie peuvent également être demandés.

Les traitements

De nombreux traitements existent pour soulager soulager les symptômes. Ils peuvent inclure les corticostéroïdes inhalés et oraux. Ils sont conçus pour traiter l’asthme à long terme. Les premiers doivent être pris tous les jours sous forme d’un inhalateur. Ils préviennent et atténuent le gonflement à l’intérieur des voies respiratoires et peuvent aider le corps à produire moins de mucus. Les corticostéroïdes oraux soulagent l’enflure et l’inflammation des voies respiratoires. Ils doivent être pris en cas de crise d’asthme.

Surmonter un deuil : comment faire face au deuil ?

La perte d’un être cher est une expérience à laquelle nous serons tous confrontés. Pourtant, le deuil est un processus unique et différent pour chacun. Bien que votre bien-être personnel puisse (ou non) passer au second plan pendant le processus de deuil, il est important de ne pas abandonner complètement vos propres besoins. Voici quelques conseils pour surmonter un deuil.

Quelles sont les étapes du deuil?

Vos sentiments peuvent se manifester par étapes à mesure que vous acceptez votre perte. Même si ce ne plus considéré comme la façon idéale de faire son deuil, vous avez peut-être entendu parler de ces phases :

  • Le déni : Lorsque vous apprenez une perte pour la première fois, il est normal de penser que cela n’est pas vrai. C’est un mécanisme de défense naturel afin de faire face à la montée d’une émotion écrasante.
  • La colère : Quand la réalité s’installe, il est possible d’être confronté à la douleur de la perte. Ces sentiments peuvent ensuite engendrer de la colère. Celle-ci peut être dirigée vers d’autres personnes, une puissance supérieure ou la vie en général. La colère contre un être cher qui est mort est également naturelle.
  • La négociation : La culpabilité accompagne souvent la phase de négociation. En effet, la personne peut penser aux choses qu’elle aurait pu faire pour éviter la perte.
  • La dépression : Celle-ci s’installe lorsque la personne commence à comprendre les effets de la perte sur sa vie. Les signes de dépression comprennent, entre autres, le sentiment de solitude et les problèmes de sommeil. La perte d’appétit et les problèmes alimentaires peuvent également être des signes de dépression.
  • L’acceptation : Dans cette dernière étape, la personne déprimée admet la réalité. Elle retrouve ainsi ses ressources propres et la force de sortir de sa douleur. Ainsi, elle essaie de surmonter un deuil et reprend ses activités.

Chaque personne passe par ces phases à sa manière. Il est ainsi possible de faire des allers-retours entre ces phases ou en sauter une ou plusieurs à la fois.

Comment surmonter un deuil ?

Vivre ses émotions et prendre le temps

Peu importe où vous en êtes dans le processus du deuil, accordez à vos émotions le temps et l’attention dont elles ont besoin. Pour certaines personnes, cela pourrait simplement s’asseoir et à réfléchir à leurs sentiments. Pour d’autres, cela peut impliquer leur extériorisation par l’écriture ou le dessin. Il est même possible d’écrire une lettre à votre être cher pour essayer de surmonter un deuil. Vous pouvez également tenter des méditations guidées avec applications comme Petit Bambou ou Calm. Choisissez la méthode qui fonctionne le mieux pour vous. N’oubliez pas que pleurer est une réaction naturelle et saine. En effet, les larmes nous font du bien.

Garder une routine saine pour surmonter un deuil

Après une expérience traumatisante, plusieurs personnes abandonnent leurs besoins fondamentaux. Il est important de garder une bonne alimentation, de maintenir une activité physique et de se reposer. Toutefois, gardez à l’esprit que votre exercice actuel et vos habitudes alimentaires peuvent sembler différents de quelques jours ou semaines auparavant. Cela est tout à fait normal. L’intention de tous ces choix sains est de vous aider à surmonter un deuil, et non d’éviter de ressentir vos sentiments.

Se connecter avec les autres

S’appuyer sur votre réseau peut vous aider à surmonter un deuil. Toutefois, le soutien social n’est pas une science exacte. Passer du temps avec ses amis et sa famille peut aider certaines personnes à assimiler leurs émotions, tandis que d’autres peuvent avoir envie de passer du temps tranquilles seules. Ainsi, ne vous forcez pas à passer du temps avec d’autres personnes si ce n’est pas ce dont vous avez besoin. Demandez-vous chaque jour ce dont vous avez besoin ce jour-là. Un jour, vous aurez peut-être besoin de passer du temps avec des amis. Tandis que le lendemain, vous voudrez peut-être passer du temps seul.

Aider les autres pour surmonter un deuil

Aider les autres nous aide, notamment lorsque nous sommes face à une perte. Pour certains, faire du bénévolat ou offrir d’autres formes d’assistance après le décès d’un être cher peut être une forme de soins personnels. Prendre du temps pour une activité caritative peut vous aider à surmonter un deuil. Le bénévolat permet ainsi de ne pas se sentir submergé par ses émotions, sans pour autant les ignorer. Demandez-vous si vous êtes prêt à consacrer du temps et de l’énergie à aider les autres. Mais n’ayez pas honte si la réponse honnête est non, cela est normal. Si la réponse est oui, commencez au fur et à mesure. Prenez des mesures réalistes et réalisables pour éviter que ces actions ne deviennent un facteur de stress supplémentaire.

Se diriger vers un professionnel si nécessaire

Il n’y a pas de honte à demander l’aide d’un professionnel pour surmonter un deuil. Comme le deuil est individuel, il peut être difficile de savoir quand il est temps de demander de l’aide. Envisagez de consulter un professionnel si vous avez du mal à prendre soin de vous ou si vous êtes facilement submergé par vos émotions. Un déséquilibre au niveau de l’alimentation, le sommeil ou l’activité physique peut également être un signe. Soyez aussi honnête que possible avec vous-même. Ainsi, si vous avez besoin d’une aide extérieure, parlez-en à un proche ou à votre médecin traitant.

Maladies rares : origines, diagnostic et impact

Une maladie rare, également nommée maladie orpheline, est toute maladie qui affecte un petit pourcentage de la population. La plupart des maladies rares sont génétiques et sont présentes tout au long de la vie d’une personne. Quelles sont leurs origines ? Comment se passe le diagnostic ? Et quel impact ont-elles ? Voici un article pour en savoir plus sur ces pathologies. 

Qu’est ce qu’une maladie rare ?

En Europe, une maladie est considérée rare lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2000. Les maladies rares touchent près de 30 millions de citoyens dans l’Union Européenne, et environ 3 millions de personnes en France, soit 4,5% de la population. A ce jour, les scientifiques identifient environ 7000 maladies rares dans le monde. 72% des maladies rares sont génétiques, tandis que les autres surviennent d’infections bactériennes ou virales, d’allergies et de causes environnementales. En outre, les maladies rares sont souvent chroniques et potentiellement mortelles.

L’origine des maladies rares

Bien que la plupart des maladies rares sont génétiques, elles peuvent aussi être dues à des infections. Certaines maladies auto-immunes et certains cancers sont également considérés rares. En raison de la faible prévalence de chaque maladie, l’expertise médicale reste limitée. Ainsi, les causes et les origines sont difficilement identifiables. En outre, près de 70% des patients développent des symptômes dès la naissance ou dès l’enfance, à l’instar de l’amyotrophie spinale infantile ou le Syndrome de Rett. Toutefois, plusieurs maladies rares n’apparaissent qu’à l’âge adulte, comme la maladie de Charcot-Marie-Tooth ou le cancer de la thyroïde.

Le diagnostic des maladies orphelines

Si vous présentez des symptômes ou si un membre de votre famille est atteint d’une maladie rare d’origine génétique, n’hésitez pas à en parler à votre médecin. Celui-ci vous posera des questions et effectuera un examen physique pour rechercher des signes liés à la maladie. Pour être certain du diagnostic, il pourra également vous prescrire un test génétique et d’autres examens complémentaires, à l’instar d’un scanner ou d’une IRM. Le test génétique permet de mettre en évidence l’existence d’une anomalie ou d’une mutation au niveau d’un gène. Toutefois, le test ne permet pas de prédire les conséquences de cette mutation. En effet, les symptômes et la gravité de la maladie varient d’une personne à l’autre, même si elles font partie de la même famille. Une fois certain du diagnostic, le médecin oriente le patient vers des experts afin de le prendre en charge.

Pourquoi est-il difficile de diagnostiquer une maladie rare ?

L’un des facteurs clés à prendre en compte lors du diagnostic d’une maladie rare est la constitution génétique des différentes ethnies. Si une mutation dans la population caucasienne peut avoir un impact et provoquer une maladie, cette même mutation dans la population mongole pourrait être sans conséquence. Il est donc important de mieux comprendre et analyser les différences de mutations génétiques. En outre, tous les gènes impliqués dans les maladies rares ne sont pas encore identifiés. Toutefois, les progrès scientifiques de ses 20 dernières années ont permis de perfectionner les techniques d’analyse génétique. Ils ont également contribuer à la précision du diagnostic et le raccourcissement du délai d’attente des résultats.

L’impact des maladies rares

Caractérisées par une grande diversité de symptômes, d’une maladie à une autre et d’un patient à l’autre, les maladies rares peuvent être difficilement diagnostiquées. En outre, comme l’expertise médicale est rare, la prise en charge des patients peut être inadéquate. Plusieurs de ces maladies n’ont, malheureusement pas de traitement ni de remède efficace. Les patients souffrant d’une maladie rare peuvent également perdre leur autonomie en raison des aspects chroniques, progressifs, dégénératifs et souvent mortels de la maladie. Ainsi, les maladies rares affectent non seulement la personne diagnostiquée, mais également sa famille et ses proches, ainsi que les soignants et la société dans son ensemble.

Pour en savoir plus sur les maladies rares, vous pouvez visiter le site Orphanet. Créé en France, en 1997, il a pour objectif de rassembler les connaissances disponibles sur les maladies afin d’améliorer la prise en charge des patients. Aujourd’hui, Orphanet est un réseau de 41 pays du monde entier. Il est considéré comme la source d’information de référence sur les maladies rares.

Comment faire face aux difficultés financières ?

Il est important d’anticiper les difficultés financières afin de pouvoir maintenir ses revenus en cas d’arrêt de travail prolongé. Ainsi vous sécurisez votre avenir, ainsi que celui de votre conjoint et de votre famille, tout en évitant de tomber dans le surendettement. Il existe diverses solutions pour vous aider, dont notre solution prévoyance.

Comment maintenir ses revenus et surmonter les difficultés financières ?

La première solution est la prévoyance. Ainsi, vous êtes serein en cas de difficultés financières. Ensuite, n’attendez pas que la situation s’aggrave et réagissez rapidement. Il est également nécessaire d’évaluer votre situation en fonction de la fréquence de vos difficultés : ponctuelles ou durables. Vous pouvez aussi vous tourner vers une association de consommateurs. Celle-ci peut vous accompagner pour réaliser un bilan de votre situation, fixer un budget et monter un dossier pour bénéficier d’aides.

La garantie prévoyance 

Si vous interrompez votre activité suite à une maladie ou à un accident, la sécurité sociale ne verse que 50% du salaire brut en cas d’arrêt de travail (hors accident du travail). Vous pourrez ainsi être sujet à de difficultés financières, notamment pour payer votre loyer et votre consommation énergétique. Nous vous proposons donc une garantie prévoyance. Celle-ci garantit la perte de revenus liée à un arrêt de travail, et ce, quelle que soit sa durée. Le montant de l’indemnisation est calculé en fonction de la perte réelle de revenu afin de pouvoir maintenir votre niveau de vie. 

La pension d’invalidité pour faire face aux difficultés financières

En cas de suspension de votre activité salariale à cause d’un accident ou d’une maladie, vous pouvez demander une pension d’invalidité, sous réserve de certaines conditions. Cela vous permettra de maintenir vos revenus en cas de difficultés financières. Vous pouvez directement faire une demande de pension d’invalidité à la CPAM. Sinon, elle peut directement décider du versement de la pension. Celle-ci est temporaire et peut être révisée, augmentée, suspendue ou supprimée. Ces changements peuvent être dus, entre autres, à l’évolution de l’état de santé de l’assuré ou de la reprise de l’activité professionnelle. Notez bien que la pension de vieillesse remplace la pension d’invalidité à partir de l’âge légal de la retraite.

Les solutions pour payer son logement

Si vous êtes face à des difficultés financières pour payer votre logement, adressez-vous à un service d’assistance sociale. Vous pouvez également contacter une association spécialisée pour vous accompagner dans la gestion du budget et du surendettement. Ils pourront ainsi vous conseiller, vous aider à monter des dossiers et à trouver des solutions durables. En outre, pensez à informer la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) de vos difficultés financières. Vous pouvez aussi la solliciter pour revaloriser votre aide au logement. Prévenez également la CAF des impayés, afin qu’elle ne supprime pas les aides dont vous bénéficiez.

Si vous avez du mal à payer votre loyer, prenez rapidement contact avec votre bailleur. Vous pourrez ainsi négocier un délai de paiement et planifier le remboursement des impayés grâce à un plan d’apurement. En outre, Action Logement propose des dispositifs pour faire face aux impayés. Ils peuvent débloquer un prêt, racheter le logement et accompagner le locataire dans la recherche de solutions.

Si vous avez un prêt immobilier, pensez à demander un délai de paiement à votre organisme de prêt. Si vous êtes face à un refus, vous pouvez demander un délai de grâce auprès du tribunal d’instance. Vous pouvez également déposer un dossier de surendettement ou solliciter votre assurance de crédit immobilier.

Régler ses dépenses énergétiques en cas de difficultés financières

Vous pouvez bénéficier de tarifs sociaux pour payer vos dépenses énergétiques si vous répondez à certaines conditions. Ainsi, si votre revenu fiscal est inférieur ou égal à 2 175 euros ou si vous êtes bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire, elles vous seront accordés. Si vous répondez à ses critères, adressez-vous à votre CPAM ou à l’administration fiscale. Ainsi, ils pourront vérifier votre éligibilité et signaleront votre situation aux fournisseurs d’énergie. 

Symptômes d’un AVC : comment les reconnaître et comment réagir

En France, on dénombre près de 140 000 cas d’AVC par an, soit 1 toutes les 4 minutes. Après l’Alzheimer, c’est la deuxième cause de démence et la deuxième cause de mortalité. En outre, 75% des survivants gardent des séquelles invalidantes, telles que la paralysie et l’handicap. Pour les limiter, une prise en charge immédiate est nécessaire. Comment donc reconnaître les symptômes d’un AVC ? Et comment réagir face à un AVC ?

AVC : définition

L’AVC survient lorsqu’il y a obstruction ou rupture d’un vaisseau sanguin transportant le sang dans le cerveau. Il existe deux types d’AVC :

  • L’accident vasculaire cérébral ischémique : Également appelé infarctus cérébral. Celui-ci est provoqué par l’obstruction total d’une artère cérébrale par un caillot.
  • L’accident vasculaire hémorragique : Celui-ci a lieu lorsqu’un vaisseau sanguin dans le cerveau se rompt.

De nombreux accidents vasculaires cérébraux sont causés par des maladies vasculaires ou cardiaques, telles que l’hypertension artérielle et les maladies cardiaques. Si l’âge moyen de survenue d’un AVC est de 74 ans, celui-ci peut survenir à tout âge. En effet, 25% des patients ont moins de 65 ans et 10% moins de 45 ans. En effet, le nombre d’AVC affectant les 30-45 ans a augmenté de manière significative ces dernières années.

On estime qu’une personne victime d’un accident vasculaire cérébral perd 2 millions de cellules cérébrales par minute, ce qui en fait une condition où chaque seconde compte. En effet, plus les soins sont rapides, meilleures sont les chances du patient d’obtenir des résultats positifs. Reconnaître les symptômes d’un AVC et réagir rapidement face à ce dernier permet d’augmenter les chances de survie et de limiter les séquelles.

Les symptômes d’un AVC : reconnaître les signes avant coureurs

Ressentir ou observer un ou plusieurs de ces symptômes doit alerter sur la possibilité d’un AVC :

  • Faiblesse ou paralysie du bras : La personne sujette à un AVC peut avoir des difficultés à lever un bras ou un jambe.
  • Engourdissement du visage : Vous pouvez demander la personne de sourire. Celui-ci peut sembler irrégulier ou déséquilibré.
  • Difficultés d’élocution et troubles de la parole : La personne peut avoir des difficultés à parler, articuler, à lire et à comprendre.

Il existe d’autres symptômes d’un AVC qui peuvent apparaître très soudainement. Ils incluent les troubles de la vision, la perte d’équilibre, la difficulté de coordination et les vertiges. La personne sujette à un AVC peut également avoir des maux de tête violents sans causes apparentes. Ceci pourrait être lié à une hémorragie interne.

Bien que certains symptômes d’un AVC soient les mêmes chez les femmes et les hommes, certains sont plus fréquents chez les femmes et d’autres chez les hommes.

Les symptômes courants chez les femmes

Les signes avant coureurs qui surviennent plus souvent chez les femmes comprennent les nausées, les vomissements et les hallucinations. Elles peuvent également être essoufflées et avoir des difficultés à respirer. En outre, la confusion et le manque de réactivité sont des signes avant coureurs plus fréquents chez les femmes. Il est important d’identifier les symptômes d’un AVC rapidement, celui-ci étant la première cause de mortalité chez les femmes.

Les symptômes d’un AVC chez les hommes

L’AVC est la deuxième cause de décès chez les hommes. Les signes avant coureurs les plus fréquents chez les hommes incluent l’engourdissement d’un côté du visage et un sourire irrégulier. La faiblesse musculaire, notamment d’un côté du corps est également commune. Les hommes peuvent aussi présenter des troubles de la parole et de la compréhension.

Comment réagir face à un AVC ?

Si vous êtes en compagnie d’un personne qui présente un ou plusieurs symptômes d’un AVC, il est important d’appeler rapidement le SAMU au 15 ou le numéro d’urgence européen au 112. En attendant les secours, vous pouvez rester au téléphone avec l’opérateur et suivre ses instructions. Si la personne est consciente, essayez de la mettre sur le côté, en position latérale de sécurité. Toutefois, si elle est inconsciente, vérifiez son pouls et sa respiration. S’il le faut, vous pouvez commencer la réanimation cardiorespiratoire (RCR). Si vous ne savez pas comment faire, l’opérateur peut vous guider. Un autre bon réflexe est d’enlever tout vêtement qui pourrait gêner la respiration, comme les écharpes, cravates et les cols de chemise. Vous pouvez également laisser la porte déverrouillée afin qu’il n’y ait aucun retard.

L’objectif est de transférer le plus rapidement le patient vers un établissement hospitalier. Cette prise en charge permet de confirmer l’AVC et de réaliser une thrombolyse si c’est le cas.

Il existe certains comportements à éviter. Ainsi, ne conduisez pas vous-même la personne à l’hôpital. A l’arrivée de l’ambulance, les soignants commenceront immédiatement le traitement. En outre, ne donnez rien à manger ou à boire, y compris des médicaments, à la personne.

La finance solidaire : comprendre ce système et y contribuer

La finance solidaire est un système financier qui fait partie de l’économie sociale et solidaire. C’est une alternative éthique à la finance traditionnelle. Quels sont donc ses principes ? Que veut-on dire par épargne solidaire ? Et comment est-il possible de contribuer à ce système financier ?

La finance solidaire : définition

La finance solidaire peut être définie comme un système financier conçu pour contribuer au financement de projets d’utilité sociale et environnementale. Cela peut être des projets liés à la réinsertion par l’emploi, le développement durable ou l’économie verte. Cette contribution se faire par le biais de structures et d’outils spécialisés, à l’instar de l’épargne solidaire. Contrairement à la finance traditionnelle, accusée de privilégier la recherche du profit aux détriments des aspects humains et écologiques, la finance solidaire cherche à allier le financement de l’économie et le développement social.

Plus largement, la finance solidaire fait partie de l’économie sociale et solidaire. Cette dernière regroupe un ensemble d’institutions et de structures qui placent les enjeux sociaux avant la rentabilité. Ces institutions peuvent être des coopératives, des mutuelles, des associations, des fondations et des syndicats. En outre, la finance solidaire permet de financer les sociétés non cotées qui relèvent de l’économie sociale et solidaire. Cela permet également aux particuliers de donner sens à leur argent et de développer une économie plus éthique.

Les piliers de la finance solidaire

La finance solidaire se caractérise par sa vision, sa mission, son identité et ses compétences. Ainsi, la vision à long terme de la finance solidaire est d’augmenter le capital social. Sa mission est de tirer parti de l’outil financier pour un développement équitable et durable. Ses acteurs sont multiples. Même si chacun a des méthodes et des comportements différents, ils contribuent, ensemble, à l’émergence d’une identité spécifique de la finance solidaire.

Le service de la finance solidaire consiste à financer des activités et des personnes, dans un cadre d’intérêt général. Elle tente également de trouver des solutions à trois crises majeures de la société. La première est la crise entre un humain et lui-même, la crise entre les personnes ainsi que la crise entre les personnes et leur environnement.

L’épargne solidaire

Le premier objectif de l’épargne solidaire est de soutenir l’économie sociale et solidaire et de financer des structures à caractère solidaire et éthique. Nous pouvons dire que l’épargne solidaire est un compromis entre une épargne et un don. En effet, en épargnant avec la finance solidaire, vous renoncez à une partie de votre gain. Celui-ci sera reversé à une entreprise solidaire, que ce soit une ONG, une coopérative ou une fondation. Ainsi, vous participez au financement d’activités économiques aux enjeux éthiques et sociétaux.

Comment contribuer à la finance solidaire ?

L’épargne solidaire est aujourd’hui accessible à tous. Vous pouvez ainsi en faire la demande auprès de votre banque ou de votre assurance. Plusieurs produits peuvent être solidaires à l’instar des unités de compte d’un contrat d’assurance-vie ou un livret A ou LDDS. Vous pouvez vous fier aux produits labellisés Finansol, attribuée par l’association du même nom. Ces produits sont sélectionnés selon des critères de solidarité et de transparence, par un comité d’experts indépendants.

Les avantages de l’épargne solidaire

En devenant épargnant solidaire, vous bénéficiez de plusieurs avantages fiscaux. Voici les plus importants :

  • L’avantage Madelin : L’épargne solidaire donne droit à une réduction d’impôts de 25% de l’investissement réalisé. La limite annuelle est de 20 000 € pour un célibataire et de 40 000 € pour un couple sous réserve de conserver les titres au moins 5 ans.
  • La loi Tepa : En souscrivant au capital d’une PME non cotée, vous avez droit à une déduction de 75% sur l’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune). La limite annuelle est de 50 000 € sous réserve que les titres contractés soient bloqués au moins 5 ans.
  • Fiscalité du don : Les épargnants solidaires bénéficient de 66% de réduction d’impôts pour les dons générés par les placements solidaires. Concernant les dons aux associations offrant des aides alimentaires, des soins et des hébergements font l’objet d’une déduction de 75 %.

Prévenir le suicide : quels sont les signes d’alerte et comment prévenir la crise ?

Prévenir le suicide commence par reconnaître les signes avant-coureurs et les prendre au sérieux. Si vous pensez qu’un ami ou un membre de votre famille est dépressif et envisage de se suicider, vous pouvez faire beaucoup pour l’aider.

Comprendre le suicide

L’Organisation Mondiale de la Santé estime qu’environ 1 million de personnes meurent chaque année du suicide. Il peut être parfois difficile de comprendre ce qui pousse tant d’individus à se suicider. Cependant une personne suicidaire souffre tellement qu’elle ne voit aucune autre option. C’est, en effet, une tentative désespérée d’échapper à une souffrance devenue insupportable. Mais malgré ce désir, la plupart des personnes suicidaires sont profondément en conflit pour mettre fin à leurs propres vies.

Prévention du suicide : quels sont les signes d’alerte ?

Prenez au sérieux tout discours ou comportement suicidaire. Ce n’est pas seulement un signe d’avertissement que la personne pense au suicide, c’est un appel à l’aide. La meilleure façon de prévenir le suicide est de reconnaître ces signes avant-coureurs et de savoir comment réagir si vous les repérez.

Les principaux signes avant-coureurs du suicide comprennent le fait de parler de se suicider ou de se faire du mal ou de la mort en général. La personne peut également rechercher des moyens pour se suicider, comme des armes à feu, des pilules, des couteaux, des drogues et d’autres objets mortels. Une personne dépressive ou suicidaire va également ressentir un sentiment d’impuissance, de désespoir ou d’être pris au piège. En outre, elle peut se sentir comme un fardeau et avoir des sentiments d’inutilité, de culpabilité, de honte et de haine de soi. Un comportement autodestructeur est également un signe avant-coureur de suicide. Cela peut être l’augmentation de la consommation d’alcool ou de drogues, une conduite imprudente ou des rapports sexuels non protégés.

Ces signaux sont encore plus dangereux si la personne a un trouble de l’humeur comme la dépression ou le trouble bipolaire, souffre de dépendance à l’alcool ou a déjà tenté de se suicider. Vous aurez plus de chance de prévenir le suicide chez un proche et de l’aider à aller mieux en repérant les signes d’alerte.

Comment prévenir le suicide ?

Prévenir le suicide : parlez-en si vous êtes inquiet

Si vous repérez les signes avant-coureurs du suicide chez un proche, le mieux est d’en parler directement. Ainsi, il aura la possibilité de s’exprimer ouvertement, ce qui peut grandement soulager sa solitude et ses sentiments négatifs refoulés et peut aller jusqu’à prévenir le suicide.

En parlant à une personne suicidaire, il est important d’être soi même. Faites savoir à la personne que vous vous souciez d’elle et qu’elle n’est pas seule. Ecoutez sans jugements votre proche s’exprimer et évacuer ses sentiments. Peu importe à quel point la conversation semble négative, le fait qu’elle ait lieu est un signe positif. Vous pouvez également rassurer votre proche en lui proposant de l’aide. Cependant, en discutant avec une personne suicidaire, il est important de ne pas agir de manière choquée et faire des sermons sur la valeur de la vie. En outre, vous ne pouvez pas réparer la dépression d’une autre personne, et le changement doit venir d’elle-même. Évitez donc de vous blâmer.

Réagissez rapidement en cas de crise

Si un ami ou un membre de la famille vous dit qu’il pense à la mort ou au suicide, il est important d’évaluer le danger immédiat dans lequel se trouve la personne. Les personnes les plus à risque de se suicider dans un proche avenir ont un plan, un moyen ou plusieurs de l’exécuter, une date et une intention. Les questions suivantes peuvent vous aider à évaluer le risque immédiat de suicide :

  • As-tu un plan de suicide ?
  • As-tu ce dont tu as besoin pour le réaliser (pilules, pistolet, etc.) ?
  • Sais-tu quand tu le feras ?
  • As-tu l’intention de te suicider?

Si une tentative de suicide semble imminente, appelez les services d’urgence, le Samu 15 ou le 112, ou SOS Médecin. Vous pouvez également retirer les drogues, les couteaux et les autres objets potentiellement mortels. Toutefois, le plus important n’est de laisser en aucun cas une personne suicidaire seule.

Prévenir le suicide : offrez de l’aide et du soutien

Si un ami ou un membre de la famille est suicidaire, la meilleure façon de l’aider est d’offrir une oreille empathique et attentive. Faites savoir à votre proche qu’il n’est pas seul et que vous vous souciez de lui.

En outre, vous pouvez :

  • Obtenir de l’aide professionnelle. Appelez par exemple le 15 ou le 112 pour obtenir des conseils et des références. Vous pouvez également encourager la personne à consulter en l’aidant à trouver un établissement ou un psychologue. Vous pouvez éventuellement, et si elle accepte, l’accompagner à son rendez-vous. En outre, vous pouvez suivre le traitement et vous assurez que votre proche les prend comme indiqué.
  • Etre proactif. Ceux qui envisagent de se suicider ne croient souvent pas qu’ils peuvent être aidés. Ainsi, il est important d’être proactif pour prévenir le suicide. N’attendez pas que la personne vous appelle ou qu’elle réponde à vos messages. Passez lui rendre visite, renouvelez vos appels ou invitez la à sortir.
  • Encourager les changements de style de vie positifs, comme une alimentation saine, beaucoup de sommeil et sortir au soleil ou dans la nature pendant au moins 30 minutes chaque jour. L’exercice est également extrêmement important car il libère des endorphines, soulage le stress et favorise le bien-être émotionnel.
  • Faire un plan de sécurité. Vous pouvez aider votre proche à identifier tout élément déclencheur pouvant conduire à une crise suicidaire, comme l’alcool ou le stress lié aux relations. Incluez également les numéros de téléphone du médecin ou du thérapeute, ainsi que des amis et des membres de la famille qui vous aideront en cas d’urgence.
  • Continuez votre soutien sur le long terme. Même après la crise suicidaire immédiate, restez en contact avec la personne. Votre soutien est essentiel pour que votre ami ou votre proche reste sur la voie du rétablissement.

Complémentaire santé pour séniors : les avantages

Une complémentaire santé pour séniors est une nécessité, en particulier lorsque vous (ou vos parents) planifiez votre retraite et que vous ne disposez pas d’une autre source de revenu que votre pension ou votre épargne. Nous savons bien qu’une urgence médicale peut rapidement conduire à une crise financière. Pour éviter une situation similaire, il est important de souscrire à une complémentaire santé pour séniors. 

Pourquoi souscrire à une complémentaire santé pour séniors ? 

Vieillir est généralement synonyme d’augmentation des besoins en santé ainsi que des dépenses. Comme l’Assurance Maladie se base sur le tarif de convention pour vous rembourser, une complémentaire santé pour séniors vous aidera à rembourser tout ou une partie des dépassement d’honoraires. En outre, une bonne complémentaire peut également prendre en charge des dépenses non remboursées par la Sécurité Sociale. Souscrire à une complémentaire santé vous permettra de faire face efficacement à vos besoins en santé.

Les besoins particuliers des seniors 

A partir de la cinquantaine, nombreuses pathologies commencent à surgir progressivement. En plus de l’importance du changement de mode de vie, il est nécessaire de faire le point sur ces propres besoins médicaux. Ainsi, vous pourrez choisir une complémentaire santé personnalisée. Vous pouvez, par exemple, être attentif à la prise en charge des cures thermales, des soins optiques et dentaires, des appareils auditifs, des maladies chroniques, de l’hospitalisation, des services d’assistance en cas de dépendance et de la médecine douce. 

En plus des consultations médicales, en particulier chez les spécialistes, qui augmentent, il existe des besoins particuliers des seniors. Par exemple, à partir de 45 ans, il y a plus de risque d’avoir une presbytie et l’acuité visuelle baisse également. En parallèle, l’audition est également sujette à des dégradations et peut parfois nécessiter le port d’un appareil auditif. En outre, les soins dentaires se multiplient. Il est possible d’avoir besoin d’appareils dentaires ou d’implants. Pour pallier aux rhumatismes et maux de dos, les seniors optent souvent pour des cures thermales et privilégient les médecines douces comme l’ostéopathie ou l’acupuncture. Il est également important de ne pas négliger les dépenses pour votre confort personnel lors d’une hospitalisation (non prises en charge par la Sécurité Sociale). 

Qu’est-ce que la complémentaire santé pour séniors ?

Grâce à notre complémentaire santé pour séniors, vous pourrez bénéficier de garanties adaptées à vos besoins. Vous avez aussi le choix entre 3 options : Sécurité, Tranquillité et Sérénité selon votre situation. Ainsi, vous pourrez anticiper les complications médicales susceptibles de survenir. Par exemple, les soins et prothèses dentaires peuvent être remboursés jusqu’à 170% avec l’option Sérénité. Vous pouvez ainsi couvrir du mieux possible des prestations nécessaires selon vos besoins médicaux. 

Quels en sont les avantages ? 

En plus de proposer une complémentaire parfaitement adaptée aux besoins des personnes âgées de 50 ans et plus, nous offrons plusieurs avantages. 

Ainsi, des conseillers spécialisés vous écoutent pour vous proposer des solutions personnalisées. En outre, nous offrons plus de facilités : les conditions de souscription sont simplifiées et les dossiers sont traités en moins de 48 heures. Vous pouvez aussi consulter vos remboursements directement sur internet. Nous vous proposons également plus de services, comme la prise en charge des visites de prévention non remboursées et une assistance à domicile en cas de perte d’autonomie. Mais ce n’est pas tout, nous proposons aussi un pack médecine douce. Celui-ci comprend le remboursement des consultations chez les diététiciens, les ostéopathes, les étiopathes, les naturopathes et les acupunctures. Nous prenons également en charge les cures thermales. 

La complémentaire santé pour séniors de la PMIF est accessible dès 50 ans et convient également aux personnes qui partent à la retraite. Elle vous simplifie la vie et vous permet de rester serein par rapport à votre santé et vos besoins médicaux.