Assurance dépendance – Se protéger contre la perte d’autonomie

A l’heure actuelle, l’espérance de vie d’une femme est de 85 ans contre 79 ans pour un homme. Cette faculté à pouvoir vivre plus longtemps est certes une bonne nouvelle pour la population mais soulève également le problème de la perte d’autonomie et de la dépendance chez les personnes âgées. Comment prévenir efficacement ce type de besoin et anticiper sa propre dépendance ? Réponses à ces questions légitimes pour mieux gérer ses vieux jours ainsi que ceux de ses proches.

La dépendance : de quoi s’agit-il réellement ?

Définition de la dépendance par les pouvoirs publics

Elle correspond à une perte d’autonomie empêchant de pratiquer sereinement les activités de la vie quotidienne (cuisine, hygiène, divertissements…). La dépendance survient généralement suite à un accident ou à l’apparition d’une maladie (Parkinson, sclérose en plaque, Alzheimer…).

La dépendance peut être partielle, n’empêchant qu’une partie des activités habituelles du malade, ou totale nécessitant alors le recours à un tiers pour subvenir à ses besoins primaires.

Le degré de dépendance est mesuré par la grille AGGIR qui permet d’établir une cotation de la perte d’autonomie. Dans le cas des demandes d’aides financières, elle sera consultée pour calculer l’étendue des droits du bénéficiaire.

Le principal problème de la dépendance : son coût

La perte d’autonomie coûte très cher car le besoin d’assistance, qu’il soit matériel ou humain, engendre de grandes dépenses. Le recours à une aide à domicile est généralement onéreux tandis que l’équipement du domicile des personnes à mobilité réduite n’est pas à la portée de toutes les bourses.

Certains membres de la famille d’une personne dépendante se voient alors contraints de cesser leur activité professionnelle pour se consacrer à leur proche dépendant et ainsi éviter de payer une aide à domicile.

On estime en moyenne le coût de la dépendance pour une personne maintenue à domicile autour de 1800€ par mois. Une personne dépendante placée en établissement devra débourser quant à elle près de 2200€ par mois pour sa prise en charge.

Les aides financières pour faire face à la dépendance

Ce que garantit l’Etat

Pour ne pas laisser la population vieillissante sans ressources en cas d’accident grave, les pouvoirs publics garantissent certaines prestations financières afin de pourvoir aux besoins des personnes en perte d’autonomie.

A titre d’exemple, l’APA (allocations personnalisées d’autonomie) est versée au personnes de plus de 60 ans dont la cotation GIR relève des rangs 1 à 4 (soit les pertes d’autonomie les plus graves). Cette aide peut aussi bien être versée pour des personnes souhaitant rester à domicile que pour celles qui décideraient de rejoindre un établissement de santé. Les versements de l’APA sont réduits si la personne dépendante bénéficie d’autres aides financières de l’Etat dans le cadre de la lutte contre la perte d’autonomie telles que la PCH.

Cette PCH (prestation de compensation du handicap) est une des autres aides financières visant à garantir un équipement et une prise en charge des personnes à mobilité réduite. Son octroi dépend à la fois de l’âge, du degré d’autonomie, des ressources de la personne affectée mais également de son lieu de résidence.

L’assurance dépendance : un complément confortable

Cette couverture étant souscrite à titre personnel, elle peut parfaitement se cumuler aux diverses aides financières apportées par l’Etat. Elle intervient ainsi comme un complément de revenu confortable permettant à la personne dépendante de pouvoir être à l’aise au quotidien.

Cette assurance dépendance consiste généralement au versement d’un capital d’équipement mais également à la mise en place de rentes mensuelles permettant de soulager les dépenses quotidiennes d’aide à la perte d’autonomie.

Le montant des rentes ainsi que le capital d’équipement ne sont pas dépendants du nombre de cotisations déjà versées et ne nécessitent donc pas de temps minimal d’affiliation.

L’accession à cette assurance dépendance est généralement refusée aux personnes de plus de 75 ans.

Notre garantie prévoyance pour pallier à la perte d’autonomie

Conditions d’accès à notre garantie prévoyance

Pour pouvoir souscrire à la protection dépendance, il faut être âgé de 45 ans à 75 ans. Un questionnaire médicale à l’entrée est obligatoire et permettra d’établir le montant des cotisations.

En cas de perte d’autonomie, le délai d’attente pour le versement des rentes sera d’une année suite à une maladie et de trois années après l’apparition d’une maladie invalidante. Durant cette période, les cotisations de l’affilié lui seront remboursées.

Les garanties de l’assurance dépendance

Les cotisations seront fixes dans le temps et n’augmenteront donc pas avec l’âge de l’assuré. Elles seront à la fois fonction de l’état médical de l’affilié mais également des rentes mensuelles qu’il souhaite obtenir en cas de perte d’autonomie. Ces rentes peuvent aller de 304€ à 1829€ par mois.

Contrairement aux rentes, le capital d’équipement permettant d’aménager le domicile de l’assuré dépendant ne subira pas de délai d’attente et sera immédiatement versé.

En cas d’accident, le délai d’attente ne s’appliquera pas et un service d’assistance permettra d’aiguiller sereinement les assurés dans les choix qui s’imposeront à eux (recours à une aide à domicile, choix d’un établissement spécialisé, équipement nécessaire pour pallier à la perte d’autonomie…).

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