Gérer la colère

Tantôt explosive, tantôt rentrée, la colère pose toujours problème quand elle est mal gérée. Selon la façon dont vous l’exprimez, elle peut se transformer en violence ou vous ronger de l’intérieur. C’est pourquoi il est primordial d’apprendre à maîtriser sa colère, avant tout en faisant sa connaissance. Comme toute émotion, la colère a ses raisons d’être, et ce n’est jamais un hasard si elle se manifeste ! Comprendre les causes de vos colères va vous permettre de mieux les gérer.

Pourquoi se met-on en colère ?

La colère n’est pas l’apanage des enfants ni des adultes caractériels ! Nous nous mettons tous en colère au long de notre vie. Les uns en boudant, les autres en tempêtant. Mais pourquoi ?

La colère due à la peur

Parfois, on se met en colère pour évacuer un sentiment de peur. N’avez-vous jamais éprouvé de colère en vous retrouvant face à une personne dont le retard vous a inquiété ? Vous avez passé des heures à l’attendre en imaginant les pires situations, et voilà qu’au lieu d’être soulagé à sa vue, vous vous fâchez ! Ce faisant, vous vous débarrassez de toutes les idées noires qui vous ont torturé.

Pour gérer une colère née de la peur, procédez ainsi :

  • laissez-la sortir. D’une part, vous avez été tellement inquiet que vous avez besoin de vous libérer. D’autre part, l’autre n’ignore pas que vos reproches sont mérités !
  • Une fois que vous avez déballé vos griefs, respirez un bon coup. Vous étiez dans le passé, en train de récapituler les moments sombres par lesquels vous êtes passé : obligez-vous à revenir dans le présent puis à vous projeter dans le futur. Votre rendez-vous est arrivé, ça y est ! Qu’allez-vous bien pouvoir faire ensemble ?

La colère due aux émotions enfouies

La colère arrive rarement seule. On se met en colère parce qu’on a eu peur, mais aussi parce qu’on a honte, qu’on s’ennuie… Un professeur qui s’en prend brusquement à ses élèves alors qu’ils ne sont pas plus dissipés que d’habitude profite sans doute d’un bavardage de trop pour faire ressortir les sentiments négatifs – et surtout inavoués – qui le rongeaient depuis le matin : chagrin, appréhension, angoisse…

Pour gérer une colère apparemment inexpliquée, procédez ainsi :

  • isolez-vous. Ou du moins, éloignez-vous de ce qui a provoqué votre rage.
  • Posez-vous la question : pourquoi suis-je si en colère ?
  • Accepter le chagrin, l’appréhension ou l’angoisse qui vous habitent est le meilleur moyen de les désamorcer.
  • Après cet exercice, vous sentez un regain d’énergie. Votre colère vous a délivré. Votre réflexion vous a permis de voir clair en vous. Vous êtes désormais de taille à affronter vos problèmes !

La colère due à la perte de contrôle

C’est la colère typique des enfants, impuissants à agir sur un monde dont ils ne comprennent pas tous les mécanismes. Et la frustration qui s’ensuit est insupportable. Ils crient, tapent du pied, mordent… Les adultes, qui ont été des enfants, retrouvent parfois ce sentiment intact de ne pas contrôler une situation qui les dépasse. Un exemple tout simple : vous vous êtes perdu en voiture. Les indications du GPS se contredisent. Vous n’avez pas de réseau téléphonique. Tout d’un coup, votre incapacité à trouver la bonne direction vous submerge. Vous criez, frappez sur le volant…

Pour gérer une colère due à la perte de contrôle, procédez ainsi :

  • interrompez immédiatement l’activité en cours (surtout si vous conduisez !)
  • Imaginez que vous faites part de la situation à une personne de confiance (comme si votre mobile fonctionnait à nouveau !) Mettez-vous en situation. Imaginez les conseils que cette personne vous donnerait.
  • Imaginez un plan B, au cas où les conseils « reçus » seraient insuffisants. Cette parade va vous permettre de reprendre votre activité calmement, en acceptant la possibilité d’un nouvel échec.
  • Votre colère est loin derrière vous, et vous avez à présent toutes les chances de réussir dans votre entreprise !

La colère due au taux de cortisol

À certains âges de la vie, les bouleversements hormonaux s’avèrent perturbants. Les adolescents en savent quelque chose, mais aussi les femmes enceintes, en période prémenstruelle ou aux approches de la ménopause. Pas étonnant qu’on se sente davantage à fleur de peau quand nos hormones font du yoyo. Surtout à cause de l’une d’elles : le cortisol, spécialiste du stress et, par conséquent, des réactions fortes ! Un taux de cortisol élevé porte naturellement à la colère. Des situations de stress chroniques, une hypertension ou un surpoids peuvent également être la cause d’une augmentation de cortisol.

Comment gérer une colère d’origine hormonale ?

  • le cortisol provenant d’une augmentation du taux de glycémie dans le sang, il importe d’éviter les excès de sucre.
  • Aux produits raffinés comme les farines blanches et aux gâteaux industriels, préférez les aliments riches en oméga 3, lesquels stimulent la sécrétion d’endocannabinoïdes, des molécules apaisantes.
  • Faites le plein de magnésium, un puissant anti-stress, en dégustant du chocolat noir à au moins 70% de cacao.
  • Soignez votre sommeil, en évitant les activités physiques et les écrans avant de vous coucher en déposant quelques gouttes d’huile essentielle de lavande sur votre oreiller.

Souvent et quelles que soient ses causes, la colère violemment ressentie vous isole du monde extérieur. Retrouver une harmonie avec ce dernier, par le biais du dialogue avec autrui ou simplement en recouvrant votre bien-être physique, est la meilleure façon de gérer – voire de prévenir – la colère.

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