Surmonter un deuil : comment faire face au deuil ?

La perte d’un être cher est une expérience à laquelle nous serons tous confrontés. Pourtant, le deuil est un processus unique et différent pour chacun. Bien que votre bien-être personnel puisse (ou non) passer au second plan pendant le processus de deuil, il est important de ne pas abandonner complètement vos propres besoins. Voici quelques conseils pour surmonter un deuil.

Quelles sont les étapes du deuil?

Vos sentiments peuvent se manifester par étapes à mesure que vous acceptez votre perte. Même si ce ne plus considéré comme la façon idéale de faire son deuil, vous avez peut-être entendu parler de ces phases :

  • Le déni : Lorsque vous apprenez une perte pour la première fois, il est normal de penser que cela n’est pas vrai. C’est un mécanisme de défense naturel afin de faire face à la montée d’une émotion écrasante.
  • La colère : Quand la réalité s’installe, il est possible d’être confronté à la douleur de la perte. Ces sentiments peuvent ensuite engendrer de la colère. Celle-ci peut être dirigée vers d’autres personnes, une puissance supérieure ou la vie en général. La colère contre un être cher qui est mort est également naturelle.
  • La négociation : La culpabilité accompagne souvent la phase de négociation. En effet, la personne peut penser aux choses qu’elle aurait pu faire pour éviter la perte.
  • La dépression : Celle-ci s’installe lorsque la personne commence à comprendre les effets de la perte sur sa vie. Les signes de dépression comprennent, entre autres, le sentiment de solitude et les problèmes de sommeil. La perte d’appétit et les problèmes alimentaires peuvent également être des signes de dépression.
  • L’acceptation : Dans cette dernière étape, la personne déprimée admet la réalité. Elle retrouve ainsi ses ressources propres et la force de sortir de sa douleur. Ainsi, elle essaie de surmonter un deuil et reprend ses activités.

Chaque personne passe par ces phases à sa manière. Il est ainsi possible de faire des allers-retours entre ces phases ou en sauter une ou plusieurs à la fois.

Comment surmonter un deuil ?

Vivre ses émotions et prendre le temps

Peu importe où vous en êtes dans le processus du deuil, accordez à vos émotions le temps et l’attention dont elles ont besoin. Pour certaines personnes, cela pourrait simplement s’asseoir et à réfléchir à leurs sentiments. Pour d’autres, cela peut impliquer leur extériorisation par l’écriture ou le dessin. Il est même possible d’écrire une lettre à votre être cher pour essayer de surmonter un deuil. Vous pouvez également tenter des méditations guidées avec applications comme Petit Bambou ou Calm. Choisissez la méthode qui fonctionne le mieux pour vous. N’oubliez pas que pleurer est une réaction naturelle et saine. En effet, les larmes nous font du bien.

Garder une routine saine pour surmonter un deuil

Après une expérience traumatisante, plusieurs personnes abandonnent leurs besoins fondamentaux. Il est important de garder une bonne alimentation, de maintenir une activité physique et de se reposer. Toutefois, gardez à l’esprit que votre exercice actuel et vos habitudes alimentaires peuvent sembler différents de quelques jours ou semaines auparavant. Cela est tout à fait normal. L’intention de tous ces choix sains est de vous aider à surmonter un deuil, et non d’éviter de ressentir vos sentiments.

Se connecter avec les autres

S’appuyer sur votre réseau peut vous aider à surmonter un deuil. Toutefois, le soutien social n’est pas une science exacte. Passer du temps avec ses amis et sa famille peut aider certaines personnes à assimiler leurs émotions, tandis que d’autres peuvent avoir envie de passer du temps tranquilles seules. Ainsi, ne vous forcez pas à passer du temps avec d’autres personnes si ce n’est pas ce dont vous avez besoin. Demandez-vous chaque jour ce dont vous avez besoin ce jour-là. Un jour, vous aurez peut-être besoin de passer du temps avec des amis. Tandis que le lendemain, vous voudrez peut-être passer du temps seul.

Aider les autres pour surmonter un deuil

Aider les autres nous aide, notamment lorsque nous sommes face à une perte. Pour certains, faire du bénévolat ou offrir d’autres formes d’assistance après le décès d’un être cher peut être une forme de soins personnels. Prendre du temps pour une activité caritative peut vous aider à surmonter un deuil. Le bénévolat permet ainsi de ne pas se sentir submergé par ses émotions, sans pour autant les ignorer. Demandez-vous si vous êtes prêt à consacrer du temps et de l’énergie à aider les autres. Mais n’ayez pas honte si la réponse honnête est non, cela est normal. Si la réponse est oui, commencez au fur et à mesure. Prenez des mesures réalistes et réalisables pour éviter que ces actions ne deviennent un facteur de stress supplémentaire.

Se diriger vers un professionnel si nécessaire

Il n’y a pas de honte à demander l’aide d’un professionnel pour surmonter un deuil. Comme le deuil est individuel, il peut être difficile de savoir quand il est temps de demander de l’aide. Envisagez de consulter un professionnel si vous avez du mal à prendre soin de vous ou si vous êtes facilement submergé par vos émotions. Un déséquilibre au niveau de l’alimentation, le sommeil ou l’activité physique peut également être un signe. Soyez aussi honnête que possible avec vous-même. Ainsi, si vous avez besoin d’une aide extérieure, parlez-en à un proche ou à votre médecin traitant.

Maladies rares : origines, diagnostic et impact

Une maladie rare, également nommée maladie orpheline, est toute maladie qui affecte un petit pourcentage de la population. La plupart des maladies rares sont génétiques et sont présentes tout au long de la vie d’une personne. Quelles sont leurs origines ? Comment se passe le diagnostic ? Et quel impact ont-elles ? Voici un article pour en savoir plus sur ces pathologies. 

Qu’est ce qu’une maladie rare ?

En Europe, une maladie est considérée rare lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2000. Les maladies rares touchent près de 30 millions de citoyens dans l’Union Européenne, et environ 3 millions de personnes en France, soit 4,5% de la population. A ce jour, les scientifiques identifient environ 7000 maladies rares dans le monde. 72% des maladies rares sont génétiques, tandis que les autres surviennent d’infections bactériennes ou virales, d’allergies et de causes environnementales. En outre, les maladies rares sont souvent chroniques et potentiellement mortelles.

L’origine des maladies rares

Bien que la plupart des maladies rares sont génétiques, elles peuvent aussi être dues à des infections. Certaines maladies auto-immunes et certains cancers sont également considérés rares. En raison de la faible prévalence de chaque maladie, l’expertise médicale reste limitée. Ainsi, les causes et les origines sont difficilement identifiables. En outre, près de 70% des patients développent des symptômes dès la naissance ou dès l’enfance, à l’instar de l’amyotrophie spinale infantile ou le Syndrome de Rett. Toutefois, plusieurs maladies rares n’apparaissent qu’à l’âge adulte, comme la maladie de Charcot-Marie-Tooth ou le cancer de la thyroïde.

Le diagnostic des maladies orphelines

Si vous présentez des symptômes ou si un membre de votre famille est atteint d’une maladie rare d’origine génétique, n’hésitez pas à en parler à votre médecin. Celui-ci vous posera des questions et effectuera un examen physique pour rechercher des signes liés à la maladie. Pour être certain du diagnostic, il pourra également vous prescrire un test génétique et d’autres examens complémentaires, à l’instar d’un scanner ou d’une IRM. Le test génétique permet de mettre en évidence l’existence d’une anomalie ou d’une mutation au niveau d’un gène. Toutefois, le test ne permet pas de prédire les conséquences de cette mutation. En effet, les symptômes et la gravité de la maladie varient d’une personne à l’autre, même si elles font partie de la même famille. Une fois certain du diagnostic, le médecin oriente le patient vers des experts afin de le prendre en charge.

Pourquoi est-il difficile de diagnostiquer une maladie rare ?

L’un des facteurs clés à prendre en compte lors du diagnostic d’une maladie rare est la constitution génétique des différentes ethnies. Si une mutation dans la population caucasienne peut avoir un impact et provoquer une maladie, cette même mutation dans la population mongole pourrait être sans conséquence. Il est donc important de mieux comprendre et analyser les différences de mutations génétiques. En outre, tous les gènes impliqués dans les maladies rares ne sont pas encore identifiés. Toutefois, les progrès scientifiques de ses 20 dernières années ont permis de perfectionner les techniques d’analyse génétique. Ils ont également contribuer à la précision du diagnostic et le raccourcissement du délai d’attente des résultats.

L’impact des maladies rares

Caractérisées par une grande diversité de symptômes, d’une maladie à une autre et d’un patient à l’autre, les maladies rares peuvent être difficilement diagnostiquées. En outre, comme l’expertise médicale est rare, la prise en charge des patients peut être inadéquate. Plusieurs de ces maladies n’ont, malheureusement pas de traitement ni de remède efficace. Les patients souffrant d’une maladie rare peuvent également perdre leur autonomie en raison des aspects chroniques, progressifs, dégénératifs et souvent mortels de la maladie. Ainsi, les maladies rares affectent non seulement la personne diagnostiquée, mais également sa famille et ses proches, ainsi que les soignants et la société dans son ensemble.

Pour en savoir plus sur les maladies rares, vous pouvez visiter le site Orphanet. Créé en France, en 1997, il a pour objectif de rassembler les connaissances disponibles sur les maladies afin d’améliorer la prise en charge des patients. Aujourd’hui, Orphanet est un réseau de 41 pays du monde entier. Il est considéré comme la source d’information de référence sur les maladies rares.

Comment faire face aux difficultés financières ?

Il est important d’anticiper les difficultés financières afin de pouvoir maintenir ses revenus en cas d’arrêt de travail prolongé. Ainsi vous sécurisez votre avenir, ainsi que celui de votre conjoint et de votre famille, tout en évitant de tomber dans le surendettement. Il existe diverses solutions pour vous aider, dont notre solution prévoyance.

Comment maintenir ses revenus et surmonter les difficultés financières ?

La première solution est la prévoyance. Ainsi, vous êtes serein en cas de difficultés financières. Ensuite, n’attendez pas que la situation s’aggrave et réagissez rapidement. Il est également nécessaire d’évaluer votre situation en fonction de la fréquence de vos difficultés : ponctuelles ou durables. Vous pouvez aussi vous tourner vers une association de consommateurs. Celle-ci peut vous accompagner pour réaliser un bilan de votre situation, fixer un budget et monter un dossier pour bénéficier d’aides.

La garantie prévoyance 

Si vous interrompez votre activité suite à une maladie ou à un accident, la sécurité sociale ne verse que 50% du salaire brut en cas d’arrêt de travail (hors accident du travail). Vous pourrez ainsi être sujet à de difficultés financières, notamment pour payer votre loyer et votre consommation énergétique. Nous vous proposons donc une garantie prévoyance. Celle-ci garantit la perte de revenus liée à un arrêt de travail, et ce, quelle que soit sa durée. Le montant de l’indemnisation est calculé en fonction de la perte réelle de revenu afin de pouvoir maintenir votre niveau de vie. 

La pension d’invalidité pour faire face aux difficultés financières

En cas de suspension de votre activité salariale à cause d’un accident ou d’une maladie, vous pouvez demander une pension d’invalidité, sous réserve de certaines conditions. Cela vous permettra de maintenir vos revenus en cas de difficultés financières. Vous pouvez directement faire une demande de pension d’invalidité à la CPAM. Sinon, elle peut directement décider du versement de la pension. Celle-ci est temporaire et peut être révisée, augmentée, suspendue ou supprimée. Ces changements peuvent être dus, entre autres, à l’évolution de l’état de santé de l’assuré ou de la reprise de l’activité professionnelle. Notez bien que la pension de vieillesse remplace la pension d’invalidité à partir de l’âge légal de la retraite.

Les solutions pour payer son logement

Si vous êtes face à des difficultés financières pour payer votre logement, adressez-vous à un service d’assistance sociale. Vous pouvez également contacter une association spécialisée pour vous accompagner dans la gestion du budget et du surendettement. Ils pourront ainsi vous conseiller, vous aider à monter des dossiers et à trouver des solutions durables. En outre, pensez à informer la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) de vos difficultés financières. Vous pouvez aussi la solliciter pour revaloriser votre aide au logement. Prévenez également la CAF des impayés, afin qu’elle ne supprime pas les aides dont vous bénéficiez.

Si vous avez du mal à payer votre loyer, prenez rapidement contact avec votre bailleur. Vous pourrez ainsi négocier un délai de paiement et planifier le remboursement des impayés grâce à un plan d’apurement. En outre, Action Logement propose des dispositifs pour faire face aux impayés. Ils peuvent débloquer un prêt, racheter le logement et accompagner le locataire dans la recherche de solutions.

Si vous avez un prêt immobilier, pensez à demander un délai de paiement à votre organisme de prêt. Si vous êtes face à un refus, vous pouvez demander un délai de grâce auprès du tribunal d’instance. Vous pouvez également déposer un dossier de surendettement ou solliciter votre assurance de crédit immobilier.

Régler ses dépenses énergétiques en cas de difficultés financières

Vous pouvez bénéficier de tarifs sociaux pour payer vos dépenses énergétiques si vous répondez à certaines conditions. Ainsi, si votre revenu fiscal est inférieur ou égal à 2 175 euros ou si vous êtes bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire, elles vous seront accordés. Si vous répondez à ses critères, adressez-vous à votre CPAM ou à l’administration fiscale. Ainsi, ils pourront vérifier votre éligibilité et signaleront votre situation aux fournisseurs d’énergie.