Pourquoi vaut-il mieux éviter les boissons sucrées ?
C’est un fait avéré : les boissons sucrées ont des effets désastreux sur l’organisme. Consommées régulièrement, elles peuvent non seulement devenir une cause de surpoids mais aussi être à l’origine de nombreuses pathologies. Et, contrairement à ce qu’on pense souvent, le sucre n’est pas le seul coupable. Bien au contraire, la plupart des éléments entrant dans la composition des sodas se caractérisent par leur nocivité. Examinons-les un à un pour comprendre pourquoi il est préférable d’éviter les boissons sucrées.
Le sucre
Si le sucre suffit en grande partie à justifier les dangers liés à une consommation élevée de sodas, c’est non seulement parce qu’il s’agit d’un aliment potentiellement toxique, mais surtout parce qu’une seule canette de Coca-Cola contient 7 morceaux de sucre. Une quantité qui équivaut déjà, pour l’organisme, à une surdose, surtout si l’on considère que pour pouvoir circuler dans le sang, le glucose doit d’abord être transformé en graisse par le pancréas. Dix minutes à peine après l’absorption du soda, il en résulte un pic d’insuline dont la fréquence peut conduire, à long terme, à un diabète. Mais pas seulement, puisqu’un excès d’activité du pancréas serait également cause de cancer. De plus, devenu de la graisse se logeant un peu partout dans le corps, c’est-à-dire aussi bien dans les artères que dans les organes vitaux, le sucre accumulé finit par compromettre le bon fonctionnement de ces derniers. À la clé, des problèmes d’obésité plus ou moins graves qui conduisent, à leur tour, à un risque accru de développer des pathologies cardio-vasculaires. Enfin, le sucre est d’autant plus dangereux qu’on lui reconnaît également des effets addictifs. Autrement dit, plus vous boirez de sodas, plus vous aurez envie d’en boire… et plus votre organisme risque d’en pâtir !
L’acide phosphorique
Ce que vous préférez, lorsque vous sirotez un Coca, c’est sentir cette petite pointe d’acidité qui crée un contraste rafraîchissant avec le goût sucré de la boisson ? Malheureusement, l’acide phosphorique ne se contente pas de donner du piquant à la recette, il s’en prend également à votre dentition et à vos reins. En effet, avec un pH de 2,5 en moyenne, la plupart des sodas présentent un taux d’acidité proche de celui du vinaigre blanc, habituellement de 2,15. Or, même s’il ne comporte aucun danger immédiat pour l’organisme, l’acide contenu dans les boissons sucrées agit sur l’émail des dents comme un véritable décapant. Et plus les dents deviennent poreuses, dépouillées de leur enveloppe protectrice, plus elles constituent une proie de choix pour le sucre… Non seulement la consommation régulière de sodas vous vaudra donc, à long terme, des séances prolongées chez le dentiste mais elle pourrait également déboucher sur la formation de calculs rénaux, issus d’une trop grande concentration d’acide dans les urines, et aller jusqu’à induire une insuffisance rénale chronique.
Le benzoate de sodium
C’est le troisième grand danger représenté par les boissons sucrées. Conservateur chimique ordinairement utilisé pour la fabrication des sodas, le benzoate de sodium serait lié à de nombreux troubles respiratoires, dont il aggraverait l’ampleur ou provoquerait l’apparition. Les personnes asthmatiques sont les premières concernées par cette menace puisque, même absorbé en petites quantités, le benzoate de sodium est susceptible de réveiller l’inflammation des bronches et donc de conduire à une crise. Mais ce n’est pas tout : d’après certaines études récentes, l’acide benzoïque est également suspecté de jouer un rôle dans le syndrome de l’hyperactivité. Si vous avez un enfant hyperactif, il est donc particulièrement déconseillé de lui faire consommer des boissons sucrées, notamment le Coca-Cola, en raison de son contenu en caféine. L’association de cette dernière avec le benzoate de sodium constituerait effectivement un puissant facteur d’agitation pour un enfant hypersensible aux stimulants en tout genre. Et même si vos enfants ne sont pas concernés par le syndrome d’hyperactivité, vous avez tout intérêt à les protéger contre tout problème futur de surpoids ou même de diabète en supprimant les sodas du réfrigérateur familial !
Les perturbateurs endocriniens
Que vous optiez pour une bouteille en plastique ou pour une canette lorsque vous achetez une boisson sucrée, vous vous exposez dans tous les cas à l’absorption de Bisphénol A, un agent non seulement cancérigène mais aussi susceptible de perturber votre fertilité. Très proche des œstrogènes de synthèse, cette substance induit en erreur leurs récepteurs naturels liés aux organes reproducteurs et ouvre ainsi la porte à des troubles plus ou moins graves. Dans ce sens, la consommation fréquente de sodas vous expose à un risque accru de développer un cancer hormono-dépendant ou encore de voir votre production de spermatozoïdes se réduire considérablement. Dans le cadre d’une grossesse, elle peut également s’avérer dangereuse pour le fœtus.
Troubles du métabolisme, de la fécondation, des cellules, du cœur, des reins… Alors qu’aucune fonction ni aucun organe ne semblent épargnés par les effets toxiques des boissons sucrés, on peine à énumérer les bienfaits de ces dernières ! Leur pouvoir désaltérant et rafraîchissant par grosse chaleur, peut-être ? Mais de toute évidence, le jeu n’en vaut pas chandelle. Mieux vaut leur préférer un grand verre d’eau…