Lire les étiquettes alimentaires

Selon certaines études, les consommateurs qui prennent le temps de lire les étiquettes alimentaires seraient plus minces que la moyenne de la population. Que vous fassiez ou non attention à votre poids, connaître le contenu des produits que vous achetez est essentiel pour vous nourrir sainement. Suivez notre guide, et les étiquettes alimentaires n’auront plus de secrets pour vous !

D’où vient le produit alimentaire ?

Commencez par vous renseigner sur l’origine du produit que vous vous apprêtez à mettre dans votre assiette. En achetant des pommes de Normandie plutôt que des mûres du Mexique, non seulement vous réduisez votre empreinte carbone, mais vous misez sur un aliment plus frais.

L’origine des aliments non transformés

Son indication est obligatoire. La viande, le poisson, les fruits, les légumes et l’huile d’olive vierge sont des aliments non transformés, c’est-à-dire qu’ils sont pas été modifiés par des procédés industriels. Plus naturels, ils doivent constituer la base de l’alimentation.

L’origine des aliments transformés

Savoir d’où provient tel ou tel aliment transformé peut s’avérer plus compliqué. Qui dit aliment transformé, dit une multiplicité d’ingrédients. De plus, la loi n’oblige pas les fabricants à indiquer l’origine du produit ni de ses ingrédients, en dehors de deux exceptions :

  • pour les aliments labellisés bio : l’étiquette doit préciser « origine UE » ou « non UE »
  • pour les aliments labellisés « made in France » mais composés d’ingrédients produits à l’étranger. Par exemple, un beurre fabriqué en France avec du lait belge ou espagnol.

Quels sont les ingrédients inclus dans la préparation ?

Dans le cas d’ingrédients transformés, voire ultra-transformés, lire la liste des composants figurant sur l’étiquette alimentaire vous permet notamment d’identifier :

  • les additifs : il en existe 24 catégories, dont les principales sont les édulcorants, les conservateurs et les colorants. Les additifs sont tantôt indiqués par la lettre E, tantôt reportés en toutes lettres. Au moins 75% des produits transformés en contiennent : ouvrez l’œil !
  • Les allergènes : ils sont imprimés en caractères gras afin d’être facilement repérables.
  • Les ingrédients : ils apparaissent par ordre décroissant, selon leur pourcentage impliqué dans la préparation.

Lire l’étiquette d’un produit alimentaire est le seul moyen de vous assurer que vous achetez bien un « yaourt aux fraises » et non un yaourt aromatisé et coloré artificiellement !

Quelle est la valeur nutritionnelle du produit ?

Connaître les ingrédients d’un produit, c’est bien. Mais savoir quelle est leur valeur nutritionnelle, c’est mieux.

Valeurs nutritionnelles et Nutriscore

Cinq valeurs nutritionnelles sont indiquées sur l’étiquette, généralement sous forme de tableau : les graisses, les calories, les glucides et les protéines. Leur lecture vous permet de choisir, entre deux produits équivalents, celui qui contient le moins de graisses ou de sucre.

Le Nutriscore est un indicateur volontairement reporté par le fabricant. Il consiste à appliquer un score de A à E au produit, en fonction de ce qui est bon et ce qui est mauvais parmi ses composants. Attention cependant, le Nutriscore ne tient pas compte des additifs !

Les effets sur la santé

Certaines allégations de santé sont dûment reportées sur les étiquettes alimentaires. Même si elles ont pour objectif d’inciter les consommateurs à acheter le produit, en les convaincant qu’il est bon pour leur santé, elles se conforment à des critères encadrés par la loi. Leur contenu n’est donc pas mensonger !

Par exemple, un fromage est étiqueté « light » s’il contient au moins 30% de gras en moins que son équivalent non allégé. Un pain est « riche en fibres » et peut donc être déclaré comme « favorisant le transit intestinal » s’il est complet ou se compose de fibres comme le seigle, etc.

À quoi correspondent les labels alimentaires ?

Les labels apportent un complément d’informations sur les conditions de fabrication et la provenance du produit. Les principaux sont les suivants :

  • le label bio européen : indique que le produit a été fabriqué en Europe et se compose à 95% d’ingrédients biologiques, c’est-à-dire cultivés sans pesticides et engrais de synthèse. Mieux encore s’il est combiné avec un label d’agriculture équitable.
  • Les labels de pêche durable : ils certifient que le thon que vous consommez a été pêché dans des zones encadrées par les lois anti-surpêche.
  • Les labels de commerce équitable : pour soutenir les petits producteurs et manger local.

Comment lire les dates sur l’étiquette ?

Trois types de dates peuvent être reportés sur une étiquette alimentaire, en fonction de la nature du produit :

  • la date de fabrication ou de production : elle est révélatrice de la fraîcheur du produit par rapport au moment où vous le glissez dans votre panier.
  • La date de péremption ( « à consommer avant le »), sur les produits frais. Cette indication est à prendre à la lettre !
  • La date de durabilité ( « à consommer de préférence avant le »), sur les produits secs comme les farines, les biscottes… signifie que l’aliment reste bon au-delà de cette date : il risque simplement d’être un peu moins riche en goût.

Bien comprendre les dates alimentaires vous permet non seulement d’éviter la consommation d’aliments périmés, mais aussi d’éviter le gaspillage.

Pour manger sain, savoureux et équilibré : soyez attentifs à certaines indications figurant sur les étiquettes, comme « produit décongelé » (traduire : « à ne pas recongeler »), ou encore la mention « apports journaliers recommandé », qui fournit une donnée précise sur l’apport nutritionnel de tel ou tel produit.

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