Les indemnités journalières : une assurance pour maintenir son salaire

Freelances, salariés, patrons… aucun de nous n’est à l’abri d’une longue maladie, d’un accident ou d’une pathologie nerveuse nous empêchant d’exercer notre profession – et donc nous privant, totalement ou en partie, de nos revenus. En contractant une assurance maintien de salaire, non seulement vous êtes certain que, quoi qu’il vous arrive, vous pourrez toujours compter sur les mêmes rentrées d’argent, mais vous mettez également vos proches à l’abri. Voilà tout ce que vous devez savoir sur les indemnités journalières en cas d’arrêt de travail prolongé.

Les indemnités journalières, pour quoi faire ?

L’arrêt temporaire de votre activité professionnelle met vos finances en péril, même avec l’aide versée par la sécurité sociale. Ce soutien consiste dans des indemnités journalières à la hauteur de 50% de votre salaire habituel, à certaines conditions cependant. Tout d’abord, pour les percevoir, vous devez être salarié ou toucher des allocations chômage. Ensuite, selon que la durée de votre arrêt de travail est inférieure ou supérieure à 6 mois, vous devez avoir travaillé au moins de 150 à 600 heures dans les 3 mois ayant précédé l’interruption de vos activités professionnelles, pour une rémunération égalant entre 1015 et 2030 le montant horaire du SMIC. Si vous êtes saisonnier, ce même calcul est effectué sur une durée de 12 mois. Enfin, la période maximale pendant laquelle vous pourrez percevoir des indemnités de salaire est de 360 jours, répartis sur une période de 3 ans. Il est donc aisé d’en conclure que si cette compensation représente assurément une aide précieuse, elle sera loin de suffire à couvrir vos besoins le cas échéant… Que vous y ayez droit ou non, la souscription d’une assurance maintien de salaire s’avère, par conséquent, une précaution indispensable.

A qui s’adresse cette assurance de maintien de salaire ?

L’assurance maintien de salaire s’adresse donc à tous les travailleurs, qu’ils soient concernés ou non par les indemnités journalières versées par la caisse d’assurance maladie. Les travailleurs indépendants et en particulier les micro-entrepreneurs ont tout intérêt, eux aussi, à s’entourer de précautions supplémentaires en cas d’incapacité temporaire d’assurer leur activité. En effet, en-dessous d’un seuil annuel de revenus de 3862,80 euros pendant les trois dernières années d’exercice, aucune indemnité journalière ne leur sera reconnue par la sécurité sociale. Si votre micro-entreprise, créée il y a plus de 3 ans, commence tout juste à porter ses fruits, vous risquez donc de ne plus percevoir aucun revenu pendant votre période d’arrêt… Commerçant ou artisan, en revanche, le montant de votre indemnité journalière sera calculé en fonction de votre revenu annuel, divisé par 365 jours, puis par 2, ce qui correspond environ à la moitié de ce que vous touchiez lorsque vous étiez actif. Enfin, fonctionnaire en arrêt de travail, vous continuez à percevoir l’intégralité de votre salaire pendant 3 mois et sa moitié pendant les 9 mois suivants. Quelle que soit votre situation, donc, il sera assurément précieux de pouvoir compter sur une aide supplémentaire.

Les indemnités journalières, comment ça marche ?

Les contrats d’assurance de maintien de salaire proposent des conditions d’indemnisation variables : à vous donc, de choisir la formule la mieux adaptée à votre situation. Généralement, il s’agit, comme pour la sécurité sociale, d’indemnités journalières versées en complément de celles que vous recevez – ou non – de votre caisse primaire d’assurance maladie. Elles sont calculées non seulement en fonction de vos revenus mais aussi, bien sûr, de vos cotisations. C’est ainsi qu’avec la garantie offerte par une assurance de maintien de salaire, vous pouvez préserver votre niveau de vie et celui de vos proches. Certains contrats incluent également un capital décès, qui sera versé à votre conjoint ou vos enfants sous forme de rente dans le cas où vous viendriez à disparaître (dans ce cas de figure précis, votre famille ne toucherait qu’un montant de 3450 euros de la part de la sécurité sociale). Contracter une assurance maintien de salaire vous permet donc de parer à toutes les éventualités.

Bon à savoir

Toutefois, pour être sûr d’avoir opté pour les meilleures garanties concernant la perte ou diminution de votre salaire en cas d’arrêt maladie, examinez bien toutes les garanties prévues par le contrat avant de le signer. En effet, bien souvent, ce dernier ne prendra en compte que certaines éventualités, des maladies déterminées par exemple. Par exemple, si vos maux de dos sont devenus tels qu’ils vous empêchent de vous rendre à votre travail, mais que votre médecin vous déconseille d’opérer, vérifiez que vous souscrivez bien aux conditions prescrites par votre assurance maintien de salaire. Celle-ci vous indemnisera-t-elle en cas de repos forcé, ou simplement dans la perspective d’une opération chirurgicale ? Si vous souffrez d’une maladie d’origine psychiatrique, ce cas de figure est-il envisagé dans votre contrat ? Certes, au moment de la signature de ce dernier, il vous sera difficile de prévoir le genre de maladie auxquelles vous pourriez être sujet. La meilleure formule est sans doute celle qui se rapproche le plus des conditions actuelles dans lesquelles vous exercez votre profession. Si celle-ci implique des risques physiques ou est particulièrement stressante, vous devez en tenir compte.

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