Comment concilier mal des transports et départ en vacances ?

Très répandu parmi les jeunes enfants, le mal des transports, ou cinétose, se traduit par des nausées lors d’un trajet en voiture, en avion, en bateau ou même en train. Généralement bénin, il s’atténue au fil du temps pour ne plus rester qu’un mauvais souvenir. Ce qui n’empêche pas la cinétose de poser quelques problèmes au moment des grands départs en vacances…

Comment faire voyager les plus jeunes membres de la famille en évitant le fameux « mal au cœur » ? Quels remèdes adopter contre le mal des transports ? Cinq conseils pour partir en vacances l’esprit – et l’estomac – léger.

Trouvez la bonne position

On le sait, le mal des transports est causé par un décalage entre la perception visuelle et l’oreille interne. Tandis que les yeux voient la route défiler, le vestibule (l’organe du cerveau relié à l’oreille interne) a exactement l’impression contraire, c’est-à-dire que le paysage est immobile ! Face à cette contradiction, le corps est dans l’incapacité de s’adapter au déplacement. D’où la sensation de vertige et d’estomac retourné, qui peut aller jusqu’aux vomissements.

Pour éviter de mettre l’organisme en porte-à-faux entre l’organe de la vue et celui de l’équilibre, il faut donc trouver une position appropriée pour voyager !

En train

Dans le train, installez-vous toujours dans le sens de la marche. Vous ne résolvez pas le problème dans son intégrité, mais vous évitez de trop brouiller les cartes ! En effet, la sensation de reculer peut s’avérer doublement perturbante pour l’organisme déjà mis à mal par son oreille interne déséquilibrée… Et surtout, ni livre ni écran ! Mieux vaut se focaliser sur un point imaginaire devant soi…

En voiture

Votre enfant de 10 ans ou plus peut s’assoir sur le siège avant. Directement face au pare-brise, il aura moins la sensation de flotter et les dégâts seront limités. À l’avant ou à l’arrière, recommandez-lui de bien fixer la route au lieu de regarder par la vitre, sur les côtés. Se concentrer sur un point fixe va réduire le décalage entre les deux messages contradictoires que lui transmettent ses organes.

En avion

Dans les airs, surtout en cas de turbulences, la double sensation de mouvement d’une part, d’immobilité de l’autre, est renforcée par le fait que l’avion ne touche pas terre… L’organisme a ainsi l’impression d’être en suspension parmi les nuages, tout en ressentant les secousses imprimées sur la carlingue de l’appareil.

En avion, vous ne pouvez rien faire contre les turbulences. En revanche, si la durée du vol le permet, vous pouvez éviter de vous lever, pour aller aux toilettes par exemple. Prenez vos précautions avant ! Marcher dans un avion en plein vol peut être la cause de vertiges si vous souffrez du mal des transports.

De même, assurez-vous que vos enfants restent bien assis à leur place, la ceinture attachée, pendant toute la durée du vol. Prévoyez de quoi les occuper !

En bateau

Voguant en pleine mer, soumis au rythme des vagues et du vent, le bateau est souvent la source de mal des transports, pour les petits comme pour les grands. Si vous souffrez du mal de mer, ne vous embarquez pas en croisière ! Par contre, vous pouvez très bien faire face à une traversée de quelques heures, en adoptant les précautions suivantes :

  • évitez toute position qui pourrait accentuer votre sensation de flotter au milieu de nulle part, en particulier la position couchée.
  • Gardez un contact visuel avec les éléments (dans l’idéal, la terre si le bateau vogue à proximité de la côte) en évitant de vous enfermer à l’intérieur de votre cabine.
  • Placez-vous au niveau de la proue, en position debout, et fixez l’horizon. Cette posture a un autre avantage : elle vous fait profiter des bénéfices du grand air, toujours agréable quand on se sent nauséeux !

Quels remèdes adopter contre le mal des transports ?

S’il est essentiel de voyager dans une position appropriée quand on souffre du mal des transports, cela suffit rarement à résoudre le problème sur de longs trajets. Heureusement, il existe différents remèdes, la plupart d’origine naturelle, à adopter pour un départ en vacances en toute sérénité.

Les bracelets anti-nausée

Vendus en pharmacie, les bracelets anti-nausée incluent une petite bille qui appuie sur le point P6 de l’enfant. Ce point d’acupuncture, qui bloque le reflux gastrique, permet d’éviter nausées et vomissements pendant le trajet. Il est placé à trois doigts du pli du poignet.

Pour trouver son emplacement exact, demandez à votre enfant de placer son index, son majeur et son annulaire réunis dans le creux du poignet, et positionnez-y le bracelet.

Le gingembre

Validé par l’Organisation Mondiale de la Santé pour les enfants à partir de 6 ans, le gingembre est un excellent anti-vomitif. Les gélules de gingembre sont à prendre une vingtaine de minutes avant le départ, selon les indications figurant sur la notice. Elles sont également efficaces après coup, pour faire face à une crise de vomissements. Leur efficacité est de 4 heures environ.

Les huiles essentielles

Respirer des huiles essentielles peut s’avérer d’une grande aide pour lutter contre le mal des transports. L’huile essentielle de citron en particulier a des propriétés apaisantes, aussi bien sur les nerfs que sur l’estomac ! Il suffit d’en déposer quelques gouttes sur un mouchoir et de les respirer pour calmer les spasmes gastriques. Vous pouvez aussi déposer quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée sur vos poignets.

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