Le point sur les médicaments génériques

Souvent décriés, les médicaments génériques ont longtemps été considérés à tort comme moins efficaces que les médicaments originaux dont ils sont issus. Bien qu’ils aient fait l’objet de nombreuses campagnes de sensibilisation, les fausses idées continuent à circuler à leur sujet. Mise au point sur les médicaments génériques.

Comment se déroule la vie d’un médicament

Produire et commercialiser un médicament est un parcours fastidieux qui demande aux laboratoires pharmaceutiques patience et précision. Avant qu’un médicament ne puisse être commercialisé, il doit suivre un parcours en 5 grandes étapes :

  • La recherche : elle est initiée par la découverte de nouvelles molécules, de nouveaux procédés ou encore par l’émergence de maladie ou de besoins médicaux exprimés sur le territoire. Cette phase comprend le choix du médicament à développer ainsi que des tests évaluant la faisabilité du projet;
  • Les essais pré-cliniques : ils permettent de définir avec plus de précision quelles molécules pourront être utilisées pour le développement du médicament. Ils permettent de s’assurer que le laboratoire possède les moyens techniques nécessaires. Ils incluent des tests sur les animaux pour garantir l’absence de toxicité des molécules choisies;
  • Les essais cliniques : des tests sur l’homme vont alors être réalisés afin d’évaluer la tolérance au médicament mais aussi son efficacité sur la pathologie ciblée. A la fin des essais cliniques, il se sera écoulé en moyenne 10 ans depuis le début des recherches;
  • Les autorisations légales : une fois le médicament développé et tous les essais validés, le laboratoire doit obtenir des autorisations de commercialisation de la part des autorités nationales et européennes compétentes en la matière. Les autorisations enfin accordées, le laboratoire pourra déposer un brevet afin de protéger son nouveau médicament;
  • La Commission de Transparence : elle validera définitivement l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) après évaluation du Service Médical Rendu pour la population. Cette commission fixera le prix du médicament ainsi que son taux de remboursement.

Le laboratoire aura 20 ans à compter du dépôt du brevet pour profiter pleinement des bénéfices engendrés par le médicament. Au-delà de ce délai, la molécule développée tombera dans le domaine public et pourra être déclinée en générique par des laboratoires concurrents.

Les médicaments génériques

Caractéristiques des génériques

Un générique peut donc être créé par n’importe quel laboratoire dès lors que le brevet du médicament d’origine est arrivé à expiration. En principe, un générique doit faire état d’une composition quantitativement et qualitativement identique en principe actif que celle du médicament d’origine. La forme du médicament doit également être la même et charge au laboratoire de prouver que le générique fait preuve de la même efficacité thérapeutique. Lorsque le générique fabriqué est parfaitement identique à son médicament d’origine on parle de copie. Certains laboratoires peuvent toutefois choisir de modifier des aspects du médicament d’origine tels que :

  • Les excipients : composants du médicament qui n’ont pas de vertus thérapeutiques mais qui participent à sa distribution au sein de l’organisme. La forme du médicament ainsi que le principe actif sont totalement conservés. On parle alors de médicaments essentiellement similaires;
  • La forme galénique : il s’agit de transformer une gélule en comprimé par exemple. Les excipients et le principe actif ne changent pas. Ces génériques sont appelés médicaments assimilables;
  • La forme chimiques du principe actif : le principe actif (molécule agissant contre la pathologie) est repris mais sa forme chimique diffère légèrement. Ce générique entre dans la catégorie des médicaments assimilables. Il revient au laboratoire de prouver que la modification du principe actif n’intervient en rien dans l’efficacité thérapeutique du générique. A défaut, le produit ne pourra pas être commercialisé.

L’efficacité des médicaments génériques

Les laboratoires développant un générique doivent prouver d’une efficacité thérapeutique (bioéquivalence) identique à celle du médicament original. Il est donc impossible qu’un générique puisse être mis sur le marché s’il s’avérait être moins efficace. Les seules différences qui pourraient être observées sont les effets secondaires qui peuvent varier pour les médicaments essentiellement similaires dont les excipients ont été modifiés. Les médicaments assimilables, bien que changeant de forme, ne peuvent être commercialisés que s’il a été prouvé que le changement de forme n’affecte en rien l’efficacité thérapeutique.

Prix et remboursement des médicaments génériques

Lorsque la Commission de Transparence doit attribuer un prix à un médicament, elle tient compte des coûts de recherche et développement ainsi que des coûts de fabrication. La phase de recherche et développement étant absente de la fabrication des génériques, leur prix de commercialisation est de ce fait beaucoup moins élevé. En moyenne, les génériques sont 60% moins chers que les médicaments dont ils sont issus.

Leur remboursement est identique à ceux des médicaments d’origine. Les génériques sont donc à la fois moins chers pour la Sécurité Sociale et pour le consommateur. Il est toutefois important de souligner que le refus de la part d’un patient de la substitution d’un médicament prescrit par son générique pourra entraîner une diminution des taux de remboursement initialement prévus.

Le tourisme social : des vacances qui ont du sens

Le tourisme social est un système gagnant-gagnant qui permet d’offrir des vacances à une partie de la population qui ne pourrait en bénéficier sans aides tout en assurant le dynamisme économique de régions habituellement délaissées par les visiteurs.

Le tourisme social : des vacances pour tous

Le but du tourisme social

L’un des objectifs du tourisme social est de permettre à chacun de s’offrir des vacances et d’accéder à la culture et au patrimoine. Il s’agit donc de faciliter l’accès au tourisme pour les personnes ayant de faibles revenus ainsi que pour celles en situation de handicap.

Les aides financières

Les aides financières passent par le financement d’une partie des frais de tourisme par le biais de chèques vacances ou de chèques restaurant. Ces avantages sont généralement proposés aux salariés d’entreprises privées qui souhaitent faciliter l’accès aux loisirs de leurs employés. Par ailleurs, il existe des organismes proposant des séjours à des tarifs avantageux. Ces offrent sont mises à la disposition des collectivités ainsi que de certaines entreprises afin de s’assurer que le plus grand nombre y ait accès.

Des infrastructures adaptées

Pour que le tourisme social puisse être le plus égalitaire possible, il est nécessaire de favoriser la construction d’infrastructures adaptées en fonction du public visé :

  • Les personnes à mobilité réduite sont souvent freinées dans leurs envies de découverte par le manque de logements adaptés. Afin de favoriser leur découverte des lieux de tourisme, il est nécessaire de promouvoir la construction d’infrastructures spécifiquement dédiées aux personnes en fauteuil roulant.
  • Pour les familles nombreuses ou les familles monoparentales, la mise en place de structures incluant des halte-garderies ainsi que des activités de loisirs spécifiquement dédiées aux enfants peut être un plus pour les parents qui ne s’octroient que trop rarement des vacances en famille
  • Les étudiants et jeunes actifs qui n’ont pas toujours les moyens de s’offrir des vacances apprécient les auberges de jeunesse leur permettant de se retrouver à des budgets avantageux.

Le tourisme social : promouvoir des régions délaissées

Faciliter l’accès au tourisme à toute une partie de la population permet de faire venir un plus grand nombre de visiteurs dans les diverses régions françaises. Cet afflux a pour principal avantage de dynamiser l’économie locale et de faire vivre les commerçants ainsi que les habitants des communes avoisinantes. Grâce à cet accroissement d’activité, les locaux eux-mêmes peuvent alors s’offrir des vacances et jouir des activités liées au tourisme.

Les zones rurales aidées par le tourisme social

Les zones rurales sont particulièrement touchées par l’absence de tourisme. Les bords de mer sont très prisés des visiteurs au détriment de régions plus éloignées et moins connues. Ces régions ont pourtant une offre de logement à des prix plus avantageux et bénéficient de subventions pour la création de structures spécifiquement adaptées au tourisme social. Elles s’avèrent donc être des terres d’accueil confortables et calmes pour les touristes. Promouvoir le tourisme social dans ces régions, c’est à la fois s’assurer des vacances à des prix réduits tout en boostant l’économie locale.

Les régions montagneuses accessibles à tous

Malgré ce que l’on peut croire, les régions montagneuses pâtissent également d’un manque d’attractivité pour le tourisme. Outre les stations bien connues des Alpes et des Pyrénées, nombreuses sont les régions montagneuses délaissées par les touristes car trop peu connues. Au même titre que les zones rurales, ces régions bénéficient elles aussi de plus en plus d’aides de l’Etat pour garantir la construction d’infrastructures leur permettant d’accueillir chaleureusement un grand nombre de touristes.

Le tourisme social pour un accès égal au patrimoine

La France est dotée d’un immense patrimoine disséminé au sein de ses régions. Favoriser le tourisme social revient à assurer à chacun le droit de pouvoir découvrir les régions qu’il désire. Cela permet un libre accès au patrimoine français et favorise aussi bien l’enrichissement intellectuel que culturel. Le tourisme et la culture ne sont donc plus réservés à une certaine catégorie de la population mais sont bels et bien ouverts à tous, sans conditions de revenus et sans discriminations liées au handicap.

Un tourisme social et durable

Le développement durable a une place de choix au sein du tourisme social. Conscientes des enjeux pour leur régions, les collectivités mises de plus en plus sur des infrastructures qui respectent la nature. Les valeurs écologiques ont donc pleinement leur place dans le développement du tourisme social. Cet aspect permet à la fois de développer les aspects touristiques d’une région tout en respectant l’environnement mais aussi d’attirer les visiteurs en recherche d’authenticité à un prix respectable.

Le boom de la méditation

La méditation : une pratique tendance

Qu’est-ce que la méditation

La méditation est une technique de relaxation à base d’exercices visant à ramener le calme et la sérénité chez le pratiquant. Cette discipline se base sur des techniques de respiration ou de visualisation afin d’amener le méditant à un état de calme intérieur difficilement accessible dans la vie quotidienne. Il s’agit avant tout d’amener l’esprit à se focaliser sur un fait précis (par la respiration) ou à l’inverse, à l’empêcher de se focaliser sur tout ce qui pourrait le distraire (bruits, images…). Contrairement à certaines idées reçues, la méditation n’est pas une pratique religieuse et sa pratique n’impose aucune appartenance à une quelconque communauté. Elle s’assimile à une technique de détente similaire à celle utilisée lors de séances de sophrologie ou de relaxation.

L’histoire de la méditation

La méditation se définit comme une pratique ancestrale puisqu’elle serait exercée depuis près de 4000 ans en Asie. Sa pratique a persisté grâce au taoïsme ainsi qu’au bouddhisme, deux mouvements de pensée qui ont choisi de perpétuer ces méthodes bénéfiques à leurs pratiquants. La méditation est restée longtemps méconnue des pays occidentaux, très attachés à leurs religions monothéistes, qui ne permettaient pas l’intégration de rituels d’autres mouvements de pensée. Ce n’est qu’à partir des années 1980 que la méditation se fait connaître en France. Il faudra toutefois attendre les années 2000 pour que la méditation bénéficie d’un coup de projecteur auprès du grand public et devienne une activité tendance. Sa grande médiatisation ainsi qu’un besoin pressent des populations à une forme de retour au source a permis à cette pratique de voir le nombre de ses licenciés augmenter de façon exponentielle.

Comment expliquer le boom de la médiation

Les bienfaits de la méditation

De nombreuses études ont été menées ces dernières années pour mesurer l’ampleur des bienfaits qu’a la méditation sur l’organisme. A l’heure actuelle, il est avéré que la méditation a un effet bénéfique sur les douleurs chroniques en permettant de les atténuer ainsi que sur la pression artérielle. Ses vertus relaxantes facilitent également l’endormissement, améliorent le sommeil et permettent un meilleur éveil ainsi qu’une concentration plus efficace au cours de la journée. Une méditation quotidienne sur plusieurs années ralentirait le vieillissement du cerveau et protègerait de certaines maladies chroniques. Enfin, la méditation serait un merveilleux booster d’immunité puisqu’il a été démontré que les pratiquants assidus tomberaient moins malades que les autres.

Une pratique qui permet de se retrouver

Outre les effets positifs sur la santé, la méditation est également une excellente méthode pour apprendre à se connaître en profondeur et découvrir ses aspirations ainsi que ses limites. Bien qu’étant pratiquée avant tout pour le calme qu’elle instaure, la méditation est également un mode de pensée qui amène le pratiquant à s’éveiller au monde qui l’entoure et à en tirer les meilleurs bénéfices. Elle permettrait donc à l’individu de se reconnecter à ce qu’il est réellement sans se laisser dépasser par le stress du quotidien. Elle prône également une certaine forme d’ouverture d’esprit et d’altruisme envers son prochain.

Une méthode qui permet de ralentir

Face aux rythmes de vie soutenus dans les pays occidentaux, nombreux sont ceux qui ont trouvé en la méditation un outil pour lutter contre le stress du quotidien. Le burn out, l’anxiété et les angoisses sont autant de réponses à un surmenage constant des individus sur leur lieu de travail mais également dans leur vie personnelle. Pratiquer la méditation permet ainsi de prévenir les effets néfastes du stress mais facilite également la guérison lorsque les symptômes d’un syndrome d’anxiété est déjà installé. La méditation est donc une aide pour ramener le calme en soi lorsque tout va trop vite dehors.

La méditation : une pratique ancestrale, une évolution constante

Une activité conviviale et accessible à tous

La demande croissante des pratiquants a permis à la méditation de s’inscrire comme une activité commune et reconnue. Il est devenu très facile de trouver une association près de chez soi qui propose des séances de méditation à un prix relativement abordable. Les mairies sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses à proposer à leurs habitants des cours de méditation au sein de leur communauté associative. Cette expansion est d’autant plus facilitée du fait que la méditation n’impose aucune limite d’âge et est ouverte aux novices comme aux plus expérimentés.

Le développement de la méditation au travail

Face aux bienfaits physiques et psychiques de la méditation, de plus en plus d’entreprises se tournent vers cette pratique pour améliorer le quotidien de leurs salariés sur le lieu de travail. Tandis que certaines font appel à des professeurs extérieurs pour venir dispenser ponctuellement des cours à leurs employés afin de booster leurs performances, d’autres ont intégré cette pratique au sein même de l’entreprise en proposant des cours hebdomadaires et des espaces de repos permettant l’application des exercices dispenser lors des séances.

La méditation 2.0

Avec un peu d’expérience, la méditation a l’immense avantage de pouvoir se pratiquer presque partout (transport, domicile, lieu de travail…). Les développeurs l’ont bien compris et de nombreuses applications sont désormais disponibles sur smartphone. Ces applications proposent des séances complètes mais également des exercices de quelques minutes à utiliser en cas d’urgence, lors d’une montée de stress. Grâce à ces applications il est désormais possible de se détendre partout et de s’assurer une pratique quotidienne.

A quoi sert l’assurance scolaire ?

A l’heure de la rentrée, l’éternelle question de l’assurance scolaire se pose dans tous les foyers. Est-elle réellement utile et à quoi sert-elle ? Est-elle obligatoire et combien coûte-t-elle ? Autant de questions pour lesquelles il est parfois difficile d’obtenir des réponses concrètes auprès des parents d’élèves et du corps professoral.

Qu’est-ce qu’une assurance scolaire ?

Une assurance scolaire est un contrat de protection spécifiquement dédié aux enfants, qui les couvre de la maternelle jusqu’au lycée, voire jusqu’à 25 ans pour certains organismes. Elle assure une garantie pour tout enfant qui serait victime d’un dommage causé par un tiers non identifié. Elle se distingue de la responsabilité civile (incluse dans tous les contrats d’assurance d’habitation) qui n’intervient que lorsque l’enfant est responsable d’un dommage corporel ou matériel.

A l’heure actuelle, la plupart des organismes d’assurance proposent à leurs clients des assurances scolaires.

Quelles couvertures apporte l’assurance scolaire ?

La couverture minimale proposée par les assureurs

Trois cas de figure sont à considérer lorsque l’on parle d’assurance scolaire :

  • Le cas cité plus haut où l’enfant serait à l’origine d’un dommage causé à un tiers : c’est la responsabilité civile de l’assurance habitation ou la responsabilité civile incluse dans le contrat d’assurance scolaire (qui fait alors doublon) qui prendra en charge les coûts liés à l’accident ;
  • Le cas où l’enfant aurait subi un dommage par un tiers identifié : c’est alors la responsabilité civile de la personne mise en cause qui prendra en charge les dépenses liées à l’incident ;
  • Le cas où l’enfant aurait subi un dommage de la part d’un tiers non identifié ou qu’il serait victime d’un accident sans intervention extérieure : c’est alors l’assurance scolaire qui intervient et qui vient couvrir les frais de soins ou de réparations imposés par ce type d’accident.

L’assurance scolaire trouve donc toute son utilité pour les accidents de type chute dans la cours de récréation, chute ou accident sur le trajet menant à l’école… Pour tout ce qui est de l’ordre du dommage corporel, la Sécurité Sociale ainsi que la mutuelle de l’enfant prendront en charge les frais médicaux. L’assurance scolaire viendra quant à elle pallier au reste à charge (transport en ambulance, dépassements d’honoraires, jours d’absence au travail pour garder un enfant immobilisé, assistance à domicile…). A noter qu’une assurance scolaire de base couvre les enfants lors de leurs activités scolaires (en cours ou lors de sorties imposées par le programme scolaire) mais aussi sur le trajet qui relie l’école à leur domicile.

Quid de l’assurance extra-scolaire

L’assurance extra-scolaire couvre l’enfant toute l’année sans interruption que ce dernier soit en cours, en colonie ou lors de ces activités sportives. Nul besoin dès lors que le dommage subi ait eu lieu au sein de l’école ou sur le trajet qui l’y emmène pour que la garantie de protection s’applique. L’assurance extra-scolaire est donc une étendue de garantie qui peut toutefois doublonner avec une assurance accident de la vie que les parents auraient pu souscrire pour leur foyer.

Les diverses options et suppléments

En supplément de la couverture de base, nombreux sont les organismes d’assurance scolaire qui proposent à leurs clients des garanties étendues et optionnelles afin de couvrir les enfants contre le vol, le racket ou encore la casse de leurs instruments de musique. Ainsi, en contrepartie de cotisations plus élevées, les enfants peuvent bénéficier d’un suivi psychologique, en partie ou totalement remboursé, en cas d’agression, de harcèlement ou de cyberharcèlement mais aussi d’une assistance scolaire prolongée si l’enfant venait à être déscolarisé. Les manuels, instruments de musique ou vélos peuvent également être couverts par ces étendues de garantie.

L’assurance scolaire est-elle obligatoire et combien coûte-t-elle ?

Dans quels cas l’assurance scolaire est-elle obligatoire ?

Pour les activités quotidiennes qui se produisent dans le cadre de leur scolarité, les enfants n’ont pas pour obligation d’être couverts par une assurance scolaire. Toutefois, pour les activités suivantes, une attestation d’assurance scolaire sera demandée au parent et devient donc de ce fait obligatoire :

  • Prise des repas à la cantine ;
  • Classe de neige ou classe découverte (considérée comme une activité scolaire facultative et ne rentrant donc pas dans le cadre des activités scolaires obligatoires pour lesquelles l’assurance n’est pas requise) ;
  • Centre de loisirs ou garderie ;
  • Activités de loisirs ou de divertissement organisées par la ville en dehors des heures scolaires.

Bien que théoriquement facultative, l’assurance scolaire s’avère indispensable pour les parents qui ne souhaitent pas priver leur enfant de certaines activités.

Quels sont les coûts d’une assurance scolaire ?

Pour les parents qui ne souhaiteraient souscrire qu’à la couverture de base, il faudra compter en moyenne 10€ par an et par enfant. A noter que pour les familles nombreuses des ristournes peuvent être obtenues sur le montant total du contrat à condition que tous les enfants soient inscrits en même temps, et dans le même organisme.

Les assurances extra-scolaires sont accessibles à partir de 35€ et peuvent aller jusqu’à 45€ à l’année (montants auxquels doit venir s’ajouter l’assurance scolaire de base). Pour les meilleures d’entre elle, une garantie du matériel ainsi que des prestations juridiques et psychologiques sont assurées au besoin.

Enfin pour les parents qui souhaiteraient bénéficier de certaines options sans avoir à souscrire l’intégralité de l’assurance extra-scolaire, des étendues de garantie pour le matériel scolaire sont proposées par certains organismes pour une vingtaine d’euros supplémentaires par an, en plus de la couverture du base.

Qu’est-ce qu’une ALD (affection longue durée) ?

Avec l’allongement de la durée de vie des populations et l’émergence des maladies chroniques, il s’est avéré nécessaire de réformer la prise en charge de certaines pathologies lourdes et coûteuses. Depuis 1945, l’Assurance Maladie a progressivement réformé ses statuts pour faire émerger le concept d’affection longue durée.

L’affection longue durée : qu’est-ce que c’est ?

Définition de l’affection longue durée

La maladie longue durée est établie pour toute maladie grave, chronique et/ou invalidante dont la durée des traitements est estimée supérieure ou égale à 6 mois et qui fait partie de la liste ALD30 établie par la Haute Autorité de Santé. On retrouve dans cette liste des pathologies telles que l’accident vasculaire cérébral, les accidents cardiaques, les cancers, la mucoviscidose ou encore la sclérose en plaque. La liste exhaustive des pathologies concernées est consultable sur le site de l’Assurance maladie.

Comment obtenir le statut d’affection longue durée ?

L’affection longue durée est déclarée par le médecin traitant, en accord avec les autres spécialistes participant aux soins. Le protocole de soin doit alors avoir été établi pour toute la durée du traitement. Une demande d’accord préalable est envoyée à l’Assurance maladie par le patient afin d’obtenir l’accord de prise en charge auprès du Médecin Conseil. Le statut d’affection longue durée est accordé pour une durée définie qui peut être renouvelée après réévaluation de l’état du patient.

Les deux types de prises en charge des affections longue durée

Les affections longues durée exonérantes

Elles regroupent toutes les pathologies listées dans l’ALD30 et permettent une exonération totale du ticket modérateur pour toute la durée du protocole de soin. S’y ajoute les pathologies hors liste ALD31, affections graves et invalidantes particulièrement coûteuses telles que les ulcères chroniques récidivants. Le patient atteint d’une de ces pathologies sera donc non seulement remboursé à 100% de ses frais mais n’aura pas d’avance de soins à faire.

Les affections longue durée non exonérantes

Ces pathologies ne permettent pas aux patients d’être exonérés du ticket modérateur. Ils seront donc remboursés au taux habituel de la Sécurité sociale tout au long de leur traitement. Cela concerne des pathologies nécessitant un arrêt de travail ou des traitements supérieures à 6 mois dont le taux de gravité ainsi que le coût du traitement sont limités.

Les remboursements tout au long du protocole de soin

Les remboursements de base d’une affection longue durée

Le protocole de soin est établi lors de la déclaration de l’affection longue durée. Ce protocole devra être présenté à chaque consultation médicale tout au long du traitement. Il permet non seulement un remboursement à 100% des soins mais également une exonération du ticket modérateur si les conditions sont remplies. Il assure également un meilleur suivi du traitement et une évaluation des progrès constatés. La transmission à l’Assurance Maladie ou la feuille de soin feront état du fait qu’il s’agit d’une consultation entrant dans un protocole d’affection longue durée.

Les exceptions n’ouvrant pas droit aux remboursements

Les dépassements d’honoraires des divers spécialistes, la participation forfaitaire, la franchise médicale ainsi que les forfaits hospitaliers font exception dans le cadre d’une maladie longue durée. Ils n’ouvrent pas droit au remboursement ou sont automatiquement déduits des versements faits au patient.

Le remboursement des affections n’étant pas en lien avec le protocole

Un patient en maladie longue durée peut être amené à subir d’autres affections plus ou bénignes tout au long de son traitement. Ces pathologies ainsi que leurs médications seront remboursées au même taux que pour une personne bien portante. Le médecin consulté devra donc remplir une ordonnance spécifique, appelée ordonnance bizone, en précisant que la consultation ne concerne pas le protocole lié à l’affection longue durée mais une pathologie bien différenciée.

L’économie circulaire : de quoi s’agit-il ?

L’économie circulaire est une économie en boucle dont l’objectif est de favoriser la réutilisation des déchets afin de minimiser l’impact de la consommation humaine sur l’environnement. Elle cherche à limiter l’épuisement des matières premières ainsi que le gaspillage des produits finis.

Qu’est-ce que l’économie circulaire

Histoire de l’économie circulaire

Le concept d’économie circulaire est apparu en France vers la fin des années 2000. Suite aux alertes des divers écologistes mondiaux sur l’épuisement de plus en plus précoce des ressources naturelles, les pouvoirs publics prennent progressivement conscience qu’une action politique doit être menée dans ce sens. En France, il faudra attendre la loi du 18 Août 2015 en faveur de la transition écologique pour que les termes d’économie circulaire apparaissent enfin dans les textes de loi.

Les grands principes de l’économie circulaire

  • Réduire l’impact négatif de l’activité humaine sur l’environnement et la santé : la consommation de masse entraîne un épuisement accéléré des ressources naturelles. Bien que renouvelables pour la plupart, ces ressources naturelles peuvent mettre des dizaines d’années avant de revenir à un niveau « normal ». Il est donc primordial de réduire l’impact que la consommation humaine a sur l’écosystème et le développement des ressources.
  • Favoriser un impact positif par des produits apportant une plus-value écologique : le compost est un engrais très bénéfique pour la nature. Ce mélange créé par l’être humain est un exemple de recyclage ayant un impact bénéfique pour l’écologie. A la fois riche et naturel, il convient très bien à tout type de plantation tout en favorisant leur croissance. Les industriels s’évertuent également à chercher des composants à intégrer à leurs produits manufacturés qui, une fois recyclés, pourrait assainir les terres, les eaux ou même servir de carburant.

Application de l’économie circulaire

Les concepts de l’économie circulaire ne peuvent s’appliquer de la même façon selon les biens considérés. C’est pourquoi l’on considère deux grandes catégories de produits.

Bâtiment et produits manufacturés

Les gravats issus du bâtiment constituent la très grande majorité des déchets produits par l’activité humaine. Il s’agit donc de prévoir en amont une éventuelle réutilisation de ces gravats ou du moins de s’assurer de leur recyclage s’ils ne sont plus réutilisables. Leur collecte doit se faire de façon écologique tout comme leur traitement.

La production de masse notamment dans le domaine de la technologie a engendré une accumulation massive de déchets parfois toxiques. Il faut donc inciter les entreprises à concevoir des pièces et matériaux réutilisables pour la conception de produits neufs et de s’assurer de la non-toxicité des pièces qui devront être jetées.

Produits biologiques

Les produits biologiques tels que les aliments ne sont pas toxiques et peuvent donc être très facilement réutilisés en tant qu’engrais par exemple. Est ainsi né le compostage, recyclage de matière alimentaire pour créer un engrais naturel tout en limitant la consommation de détritus au sein des foyers.

L’éducation au recyclage

Depuis une vingtaine d’années, on a vu l’émergence d’une prise de conscience collective autour du recyclage. Les pouvoirs publics enseignent désormais dès le plus jeune âge les méthodes de recyclage appropriées tout en incitant, par l’éducation, à limiter le gaspillage. Sensibiliser la population aux difficultés de traitement des déchets est une priorité pour favoriser la croissance de l’économie circulaire.

Economie circulaire et consommation collaborative

La consommation collaborative, dont l’un des principes est la réutilisation d’un bien par un autre consommateur via la vente, l’échange ou le troc, a un impact direct sur l’économie circulaire. En prêtant ou en revendant un bien qui a encore les capacités d’être réutilisé au lieu de le jeter, les acteurs de la consommation collaborative limitent leur production de déchets. De ce fait, ils font diminuer la demande en production et donc l’utilisation des ressources naturelles nécessaires. La consommation collaborative vient donc freiner en amont de la chaîne l’émission de produits dont le recyclage pourrait faire défaut. En allongeant la durée d’usage des produits, la consommation collaborative contribue donc activement une boucle vertueuse pour l’écologie.

Les moins de 30 ans attirés par l’Economie Sociale et Solidaire

L’Economie Sociale et Solidaire est un mouvement qui fait de plus en plus parler de lui. De part son idéologie dynamique et solidaire, l’ESS semble particulièrement plaire aux moins de 30 ans qui s’y investissent massivement.

Qu’est-ce que l’Economie sociale et solidaire ?

L’Economie Sociale et Solidaire regroupe des entreprises du secteur privé dont l’utilité sociale et la répartition des bénéfices prônent sur les profits personnels. Il s’agit de structures qui vont mutualiser les fonds pour les répartir de façon la plus équitable possible et favoriser la croissance collective. Les coopératives, les associations, les fondations ou encore les mutuelles constituent les principaux acteurs de l’ESS.

L’accès à ce secteur est très règlementé et était jusqu’alors totalement interdit à toute entreprise de type commercial. Depuis peu, les structures pratiquant un commerce équitable et respectant strictement les règles propres à l’ESS (non lucrativité, gouvernance démocratique, utilité collective, indépendance politique) peuvent intégrer ce secteur.

L’Economie Sociale et Solidaire : un mouvement générationnel ?

Une idéologie vieille de plus de 200 ans

On a vu apparaître les premiers regroupements de type mutualiste sous l’impulsion de la Révolution Française. Tout paraissait alors possible aux ouvriers trop longtemps mis de côté. Pour éviter tout regroupement pouvant nuire aux patrons, la Loi Chapelier fut vite mise en place dans les années qui suivirent, interdisant les réunions prônant des idéologies mutualistes. Il faudra attendre 1884 pour obtenir l’abrogation de cette loi. Malgré l’autorisation de libre association promulguée au début du 20ème siècle, la population s’intéresse peu à ce type de mouvement. La condition ouvrière semble être une fatalité et rares sont ceux qui envisagent une économie plus équitable.

Un nouvel élan dans les années 1990

Avec l’arrivée d’Internet, la possibilité des échanges devient infinie. Il est dès lors plus simple de créer des liens, de faire parvenir des informations ou de trouver des associés. Cette évolution a grandement favorisé l’émergence de l’ESS dont les objectifs semblaient inatteignables. Les ouvriers agricoles ont été les premiers à en bénéficier. Rechercher des associés pour mutualiser leurs charges devient une tâche plus aisée et les créations de coopératives se font plus nombreuses. Face à ce nouvel élan, les sociétés de mutuelles décident d’impliquer leurs assurés dans la croissance de leurs entreprises et de garantir à chacun une voix pour les sensibiliser au mouvement mutualiste.

Les causes de l’implication des moins de 30 ans

Une évolution commune

A leur insu, les moins de 30 ans ont grandi en suivant l’évolution de l’Economie Sociale et Solidaire. Les publicités, l’Internet et la promulgation de nouvelles lois ont progressivement fait la promotion d’un commerce équitable et plus juste. La rapidité des échanges liée aux avancées technologiques leur a également permis de baigner dans une culture du partage que les générations précédentes n’ont pas connue. Le commerce équitable est devenu un véritable effet de mode auquel les jeunes de moins de 30 ans sont particulièrement sensibles. Tous ces facteurs leur ont permis de s’imprégner de l’idéologie que prône l’Economie Sociale et solidaire.

Quand le profit individuel est montré du doigt

Depuis quelques années, de nombreuses enquêtes ont permis de dénoncer les profits dégagés par les distributeurs et les grandes marques occidentales au détriment des petits producteurs des pays en voie de développement. L’intérêt financier des actionnaires a été largement souligné ce qui a favorisé l’émergence d’une volonté marqué pour un profit collectif. Les moins de 30 ans y voit non pas une fatalité mais une occasion de montrer plus de solidarité en s’investissant massivement dans des entreprises participant à l’Economie Sociale et Solidaire.

Des mouvements politiques en faveur de l’ESS

Quel que soit les mouvements politiques en place, l’Economie Sociale et Solidaire est grandement mise en avant. La loi de juillet 2014 a d’ailleurs été instaurée pour dynamiser le secteur et favoriser les financements. Une ouverture aux entreprises commerciales s’est progressivement mise en place pour faciliter l’auto-entreprenariat au sein de l’ESS. Pour les jeunes entrepreneurs il est désormais possible de s’investir dans un projet équitable tout en étant soutenu financièrement.

Les moins de 30 ans ont donc vu grandir l’Economie Sociale et Solidaire et ont pu observer les raisons de son succès. Plus à même d’en comprendre les enjeux, ils en seront très probablement les acteurs principaux dans les années à venir.

A quoi sert une surcomplémentaire ?

A leur création, les mutuelles furent une vraie révolution pour le budget des foyers. Dès le début des années 2000, le déremboursement progressif mis en place par la Sécurité Sociale est rapidement venu tempérer cet engouement. Désormais les mutuelles ne peuvent plus couvrir tout ce qui reste à la charge de l’assuré. Pour pallier à ce manque, une couverture supplémentaire a été créée : la surcomplémentaire.

Qu’est-ce qu’une surcomplémentaire ?

Il s’agit d’un troisième niveau d’assurance santé indépendant de la couverture garantie par la Sécurité sociale et la mutuelle. La surcomplémentaire n’est pas une simple extension de la mutuelle mais un véritable contrat d’assurance santé que l’on peut souscrire de façon individuelle.

Lorsque les prestations proposées par sa mutuelle deviennent insuffisantes, il peut être judicieux d’opter pour la surcomplémentaire. Les salariés sont particulièrement touchés par ce phénomène puisqu’ils ne peuvent pas, sauf dérogations autorisées par l’Etat, refuser la complémentaire collective que leur impose leur entreprise.

Tout assuré ne pouvant négocier librement les termes de son contrat de mutuelle a tout intérêt à opter pour la surcomplémentaire si ses remboursements de santé lui semblent insuffisants.

Les points forts d’une surcomplémentaire

Une couverture plus efficace sur les soins dentaires

Les soins dentaires sont particulièrement mal remboursés par la Sécurité Sociale. Les taux conventionnels servant de base à ces remboursements sont relativement bas par rapport aux coûts réels des consultations et actes chirurgicaux. La prise en charge par la Sécurité Sociale d’une simple consultation chez le dentiste est de seulement 16,10€ alors qu’elle est en général facturée au patient entre 50€ et 70€. La pose d’une prothèse dentaire peut s’avérer encore plus problématique puisqu’il faut compter entre 400€ et 900€ pour ce type de soins.

Exemple de remboursement d’une prothèse dentaire de 600€ :

  • Remboursement de la Sécurité Sociale : 70% du taux conventionnel soit 75,25€ au total
  • Remboursement de la mutuelle : les mutuelles remboursent entre 100% et 300% de la base de remboursement de la Sécurité Sociale. Une mutuelle standard pratiquera un taux de 200% soit, dans le cas présent, un remboursement de 150,50€;
  • Reste à charge du patient : 600€ – 75,25€ – 150,50€ = 374,25€.

Dans le cadre de la pose d’une prothèse dentaire, la surcomplémentaire verse entre 100€ et 200€ supplémentaire. Le reste à charge du patient ne sera alors plus que de 174,25€.

Une meilleure prise en charge des frais d’optique

Outre les soins dentaires, l’achat de lunettes fait partie des dépenses les plus lourdes dans le budget santé d’un français. Du côté de la Sécurité Sociale, la base de remboursement d’un verre est d’en moyenne 10€ seulement. Les mutuelles sont globalement plus généreuses puisqu’elles proposent un remboursement verre + monture entre 200€ et 400€. Une surcomplémentaire viendra grossir ce montant de 100€.

Le cas des prothèses et appareillages

Les prothèses auditives sont généralement plus prescrites chez les seniors mais peuvent être posées à n’importe quel âge pour toute déficience diagnostiquée par un spécialiste. Une prothèse coûte entre 700€ et 2000€ et ne sera remboursée qu’à hauteur de 119,83€ par la Sécurité Sociale. Les mutuelles adaptées pour ce type de soins proposent un remboursement de 200% à 300% de la base de remboursement soit jusqu’à 359€. Faut-il encore avoir une mutuelle proposant de telles prestations puisque ces interventions médicales sont globalement moins fréquentes. Dans le cas des appareillages, une surcomplémentaire proposera une compensation moyenne de 200€.

A qui profite une surcomplémentaire ?

Les ayants-droit

Le contrat d’une surcomplémentaire se met en place dès la signature et peut parfaitement inclure des ayants-droit tels que les enfants ou les personnes à la charge de l’assuré. A noter que plus il y aura de personnes à charge, plus les cotisations seront élevées.

Pour les actifs

Avec l’apparition des mutuelles collectives, une majeure partie des salariés ne peut plus choisir librement sa complémentaire. Ne souhaitant pas léser les employés sur leur rémunération, nombreux sont les dirigeants qui optent pour des mutuelles à faibles cotisations mais dont les garanties sont minimes. La surcomplémentaire est donc une option à envisager pour ces actifs qui ont généralement des enfants à charge et donc des dépenses de santé globalement plus élevées.

Pour les seniors

Les seniors peuvent aisément négocier leur contrat de mutuelle. Toutefois, ce dernier ne répond pas nécessairement à toutes leurs attentes en termes d’appareillage ou de prise en charge en soins spécialisés. Un contrat de mutuelle demande souvent de choisir entre une couverture plus avantageuse pour les soins d’optique, d’hospitalisation ou de divers appareillages, mais il est parfois difficile d’obtenir des taux de remboursement élevés sur toutes ces spécialités à la fois. Une surcomplémentaire peut alors venir pallier aux manque d’une complémentaire dans certaines spécialités délaissées.

Le tarif des couronnes dentaires

Tout le monde peut être un jour concerné par la pose d’une couronne dentaire au cours de sa vie. Certains ont une dentition qui s’y prête particulièrement mais l’on peut également avoir à subir ce type de soin suite à une fracture non réparable d’une dent. Que ce remplacement soit prévu ou non, à quoi faut-il s’attendre en termes de budget lors d’une pose de couronne dentaire.

Qu’est-ce qu’une couronne dentaire

La couronne dentaire est une prothèse qui ne se pose que lorsque les traitements entamés pour sauver une dent ont échoué. Elle a donc pour but de remplacer une dent trop abîmée et se pose sur un inlay-core qui doit préalablement être fixé dans la racine. Selon la composition de la couronne dentaire, des essayages avec un prothésiste peuvent être nécessaires afin de s’assurer des dimensions et de l’apparence esthétique qu’elle confère.

Les composantes du tarif des couronnes dentaires

Matériaux et composition

Il existe 4 grands types de couronnes dentaires :

  • La couronne dentaire en métal : il s’agit de la couronne la plus utilisée actuellement par les chirurgiens-dentistes. Elle est soit composée de nickel et de chrome, soit de métaux semi-précieux ou précieux pour les patients intolérants au nickel. Elle est économique et permet une pose rapide. Peu esthétique, cette couronne se pose d’avantage pour le remplacement de molaires ou prémolaires.
  • La couronne à incrustation vestibulaire : elle est économique et plus esthétique que la couronne en métal. Elle est préférentiellement posée sur les dents du haut de la mâchoire car sa forme ne permet pas le plus grand esthétisme sur les dents visibles du bas.
  • La couronne en céramique : son prix peut aller jusqu’à 1500 euros. Ce tarif se justifie par le fait que la couronne en céramique est beaucoup plus esthétique que les couronnes citées plus haut. Elle reste toutefois plus fragile que le métal.
  • La couronne en céramo-métal : elle est esthétique et plus solide que la couronne en céramique. Elle s’avère donc être un excellent compromis pour les dents de l’avant de la mâchoire. Son prix peut aller jusqu’à 1200 euros et sa pose est relativement longue puisque cette couronne nécessite de nombreux essayages chez un prothésiste.

Le choix du praticien

Aucune réglementation n’est imposée concernant le tarif des couronnes dentaires. Les chirurgiens-dentistes peuvent donc appliquer les prix qu’ils désirent pour la pose et la préparation des couronnes.

Afin de se prémunir d’un éventuel surcoût lors de la pose de sa couronne dentaire, il convient de bien choisir son praticien et de se renseigner sur les dépassements d’honoraires éventuellement pratiqués par ce dernier.

La pose d’une couronne dentaire avec son inlay-core coûte entre 400 et 900 euros. Les tarifs proposés sont donc très variables. On observe également une hausse des tarifs dans les grandes villes où les demandes sont plus nombreuses.

Le remboursements des couronnes dentaires

Le remboursement de base par la Sécurité Sociale

Il est communément reconnu que les remboursements de la Sécurité Sociale sont insuffisants pour de nombreux soins dentaires. La pose de prothèses dentaires est particulièrement concernée puisque la base de remboursement d’une couronne dentaire est de 107,50€. Sur cette base, la Sécurité Sociale ne remboursera que 70% soit 75,25€. Une très grande partie du prix de la couronne reste donc à la charge du patient. Pour se prémunir du tarif élevé de ces soins, avoir une bonne mutuelle s’avère être un atout non négligeable, notamment lorsque les soins dentaires sont récurrents chez le patient.

Mutuelle et remboursement des couronnes dentaires

Toutes les mutuelles ne proposent pas les même taux de remboursement pour les actes chirurgicaux dentaires. Certains contrats proposent des remboursements à hauteur de 100% de la base imposée par la Sécurité Sociale tandis que d’autres iront jusqu’à 200% ou 300%. De plus, certaines mutuelles, plus avantageuses, proposent des taux appliqués sur le tarif conventionnel de la pose et non sur le remboursement de base de la Sécurité Sociale (soit 70% du tarif conventionnel). Retrouvez ici les barèmes de remboursement de notre mutuelle.

Démarches administratives

La pose d’une couronne dentaire doit obligatoirement faire l’objet d’un devis auprès du praticien. Cela permet non seulement au patient d’anticiper les coûts de la pose mais également de pouvoir comparer les tarifs de plusieurs chirurgiens-dentistes.

Pour les patients équipés d’une mutuelle, une demande d’accord préalable doit être établie. Il convient également de s’assurer des délais de remboursement de la part de sa mutuelle. Pour les actes dentaires relativement coûteux, certaines mutuelles peuvent se réserver le droit de rembourser plusieurs mois après la pose de la prothèse.

Zoom sur la consommation collaborative

La consommation de masse inhérente à tout pays industrialisé peut s’avérer pesante sur le long terme. De nos jours, nombreux sont les particuliers qui cherchent à allier une consommation juste et équitable tout en s’assurant un meilleur pouvoir d’achat. La consommation collaborative s’avère être une alternative satisfaisante pour les acteurs de cette économie parallèle.

Qu’est-ce que la consommation collaborative ?

Définition

La consommation collaborative repose sur le partage par la vente, la location, le prêt, le troc ou encore le financement afin d’optimiser l’usage d’un bien. Il s’agit d’un modèle économique s’effectuant de consommateur à consommateur sans l’intervention d’un quelconque fournisseur professionnel. Cette méthode de consommation met en avant l’utilisation du bien plutôt que l’aspect de propriété. L’aspect de rentabilité d’un bien, d’un savoir ou encore d’une donnée prime sur la notion de possession pure.

Le développement de la consommation collaborative

La consommation collaborative a connu une croissance exponentielle grâce à l’arrivée d’Internet et l’émergence de nombreuses plateformes d’échange. Les sites de partage ont permis aux particuliers, qu’ils soient vendeurs ou acheteurs, de se trouver plus facilement sans avoir recours à un intermédiaire professionnel. Ces plateformes se sont d’abord créées pour l’échange et l’achat de biens mobiliers ou immobiliers avant de s’élargir aux échanges de financements, de prêts ou encore de données intellectuelles et des savoir-faire.

Les raisons de l’émergence de la consommation collaborative

Le pouvoir face aux fournisseurs

La consommation collaborative a fait naître un commerce parallèle qui oblige les fournisseurs de biens et services à s’adapter. Alors qu’ils avaient auparavant le monopole, ils doivent désormais faire avec une concurrence qui provient des consommateurs eux-mêmes. Ce phénomène donne ainsi aux particuliers un pouvoir certain notamment lorsqu’il s’agit de faire diminuer les prix. Nombreuses sont les entreprises qui proposent désormais de racheter des biens à leurs clients afin de les fidéliser. Des plateformes d’échange entre clients d’une même enseigne ont même vu le jour sur le site de certaines entreprises désireuses de ne pas perdre leur clientèle.

Economies et pouvoir d’achat

Grâce à la consommation collaborative, les particuliers ont donc le choix en ce qui concerne l’approvisionnement de biens ou de services. Ils vont naturellement aller au moins coûteux même si cela les amène à s’adresser à d’autres particuliers. Le pouvoir d’achat des consommateurs s’en voit ainsi augmenté ce qui génère un cercle vertueux pour la consommation. Plus les consommateurs achètent à d’autres particuliers plus ils font des économies tandis que d’autres s’enrichissent pour pouvoir eux-mêmes épargner ou consommer.

Une consommation responsable

La limite du bien consommable et jetable s’est vite fait ressentir au sein des économies des pays occidentaux. Las de devoir sans cesse jeter des biens qui pourraient être réutilisés ou revendus, les consommateurs ont adopté une stratégie de recyclage de leurs biens. Mieux réutiliser pour moins consommer face à des entreprises peu conciliantes, tel est l’enjeu de la consommation collaborative. Il s’agit donc de se tourner vers des entreprises qui participent à ce mouvement en favorisant la croissance collective au juste prix.

Les formes de consommation collaborative

La valorisation par l’échange

La consommation collaborative trouve ses origines dans l’échange de bien, de savoir ou encore de financement. Elle fait donc appel à la vente entre particuliers pour obtenir des prix plus avantageux ou au troc. De nombreuses plateformes se sont ainsi créées avec parfois des thématiques bien précises (aide scolaire, mobilier de maison, entre-aide entre voisins…). L’échange de bien se faisant le plus souvent de main à main, ces plateforme favorisent les échanges locaux et incitent à une croissance économique sur une zone géographique restreinte.

Les mouvements de regroupement

Grâce à des débuts encourageants, la consommation collaborative s’est vite développée sous une autre forme qui est celle du regroupement. Ainsi, plusieurs particuliers peuvent s’associer à des fins de financement ou de diminution des prix. C’est ainsi que l’on a vu s’ouvrir des plateformes de financements collaboratifs. Chaque particulier investit ce qu’il souhaite dans le projet de son choix et en retirera un bénéfice équivalent à sa participation si ce projet venait à aboutir. Il s’agit d’une forme d’entre-aide par le financement qui prône le gagnant-gagnant. Le regroupement permet également aux particuliers d’acheter en masse et ainsi de faire diminuer les coûts comme un grossiste le ferait face à un fournisseur.

La consommation collaborative répond donc à la fois un besoin de pouvoir d’achat grandissant mais aussi à l’envie d’une consommation plus responsable. L’union fait la force au sein de cette économie qui prône l’entre-aide et les échanges.