Dormez-vous suffisamment ?

La vie active ainsi que la vie de famille ne permettent pas toujours de bénéficier d’un nombre d’heures de sommeil adéquat. Il est pourtant primordial d’avoir un sommeil régulier et réparateur pour vivre au mieux ses journées. Alors que 25% des français estiment manquer de sommeil, de nombreuses études continuent de prouver les nombreux effets délétères d’une nuit trop courte. Focus sur les quelques astuces pour mieux dormir et s’assurer d’une quantité suffisante de repos.

Comment savoir si l’on manque de sommeil en quelques chiffres

On parle d’un sommeil équilibré pour les personnes dormant régulièrement 7 heures par nuit. En dessous, les effets du manque de sommeil se font ressentir chez la plupart des gens. Les besoins individuels doivent bien sûr être pris en compte et certains peuvent se contenter de 6 heures de sommeil par nuit sans ressentir d’effets négatifs.

Trop dormir serait également délétère pour l’organisme contrairement aux idées reçues. Dormir plus de 9 heures par nuit rendrait le corps plus fragile au développement de certaines maladies. Il n’est donc pas nécessaire de tomber dans l’extrême inverse sauf en période de récupération.

La régularité du sommeil est également primordiale. Se coucher et se lever à heure fixe est bien plus réparateur que 7 heures de sommeil à des heures différentes. La régularité du sommeil peut effacer en partie les effets du manque de repos pour ceux qui ne dormiraient pas assez.

Les effets du manque de sommeil

Des fonctions cérébrales et cognitives diminuées

Chacun a déjà vécu les effets néfastes d’un manque de sommeil sur la concentration. Mal dormir ne permet pas d’être au mieux de ses capacités intellectuelles et émotives. Un sommeil de mauvaise qualité entraîne également des sautes d’humeur et une fragilité émotionnelle dans les relations aux autres. Un cocktail d’effets secondaires relativement handicapant dans le monde du travail et pour la vie de famille.

La vigilance abaissée suite à un manque de sommeil serait également responsable de plus d’accident de la route ou au travail. Certaines études estiment que le risque d’avoir un accident de la route après une nuit de moins de 6 heures serait multiplié par 3.

Le manque de sommeil et son impact sur l’alimentation

Le sommeil affecte également l’alimentation de chacun. Une personne ne dormant pas suffisamment est sujette à des fringales et à un appétit augmenté. De même, la sensation de satiété se ferait sentir plus tardivement. A la clé, une prise de poids et un risque de développement de diabète non négligeable avec les années.

Le risque de développement de maladies

Bien dormir favorise un système immunitaire efficace. Les personnes en manque de sommeil seraient plus sujettes aux rhumes et angines notamment lors des périodes hivernales. Une mauvaise récupération de l’organisme aurait donc pour conséquence une moins bonne défense envers les agents viraux et bactériens rencontrés au cours d’une journée.

Selon certaines études récentes, un manque de sommeil chronique aurait également un véritable impact dans le développement de maladies cardiovasculaires et de cancers. Ainsi, une personne qui dormirait moins de 6 heures par nuit de façon constante serait 50% plus à risque de développer ce type de pathologies au cours de sa vie.

Comment mieux dormir ?

Un environnement propice au sommeil

La chambre à coucher doit être idéalement préparée pour favoriser un sommeil de qualité. Il est ainsi recommandé de ne pas élever la température de cette pièce au-dessus de 18°C, même en hiver, afin de permettre au corps de mieux récupérer. 18°C est la température idéale pour que l’organisme se mette au repos de façon efficace. En cas de fortes chaleurs, il est préférable de laisser les volets et portes des chambres fermés afin de préserver au maximum la fraîcheur de la pièce.

La télévision n’est pas non plus préconisée dans une chambre. En effet, regarder la télé soumet l’organisme à une lumière bleue qui serait contre-productive au sommeil. En cas de présence d’appareils électro-ménagers dans la chambre, il est nécessaire de ne pas les laisser en veille mais de les éteindre entièrement afin que le cerveau ne puisse pas capter la lumière émise par les indicateurs de veille.

Une alimentation propice au sommeil

Pour un bon sommeil, le repas du soir ne doit pas être trop lourd. Il faudrait idéalement avoir complètement digéré son repas au moment du coucher. Les repas riches en graisses ralentiraient la digestion et ne permettraient pas un sommeil de qualité en début de nuit. Il est donc préconisé de manger de la viande blanche ou du poisson avec des légumes et de garder les féculents pour le déjeuner.

Des horaires adaptés et réguliers

Comme énoncé précédemment, des horaires de sommeil réguliers peuvent considérablement augmenter la qualité du sommeil d’un individu. Avec l’habitude, le cerveau enverra un signal de fatigue au moment de l’heure habituelle du coucher afin de faciliter l’endormissement.

De plus, se coucher avant minuit permet de récupérer de façon beaucoup plus efficace de sa journée. On estime que les heures dormies avant minuit compteraient doubles en termes de récupération pour l’organisme. Un coucher vers 23 heures tous les soirs seraient donc idéal pour un sommeil de qualité.

Zoom sur le co-voiturage

Il faudra attendre l’émergence d’Internet et de ses plateformes d’échange pour que le co-voiturage devienne populaire et accessible au grand public. Promu comme une méthode innovante et économique pour se déplacer, le co-voiturage fait chaque année de nouveaux adeptes dans les villes comme dans les campagnes.

Comment fonctionne le co-voiturage

Les principes du co-voiturage

Le co-voiturage consiste au partage d’une voiture pour tout ou partie d’un trajet entre plusieurs individus. Il permet à un conducteur de prendre en charge des passagers afin de partager les frais de déplacement. Le conducteur peut accepter de prendre des personnes en cours de route pour les emmener à sa destination finale, ou bien les laisser plus tôt s’ils partent initialement du même endroit. Chaque conducteur est libre de fixer les règles qu’il souhaite ainsi que ses tarifs tout en restant dans des limites correctes. Les échanges se font généralement par internet via des plateformes qui facilitent la prise en charge de passagers.

Les trajets concernés par le co-voiturage

Le co-voiturage a d’abord été plébiscité pour les trajets reliant le travail au domicile des travailleurs. Les actifs y ont vu un bon moyen de faire des économies sur leurs trajets en voiture qui sont bien souvent non remboursés, sauf pour les employés qui bénéficient d’une voiture de fonction. Devant cette réussite, le co-voiturage pour les grands trajets du week-end s’est popularisé afin de limiter les coûts des voyages longue-distance. A l’heure actuelle, il est possible de trouver de nombreux co-voiturages, tous les jours de la semaine, et en direction d’un panel important de destinations accessibles par la route.

Le tarif du co-voiturage

Le tarif du co-voiturage est chauffeur-dépendant. Certains chauffeurs divisent seulement les frais d’essence ainsi que les frais de péage par le nombre de voyageurs qu’ils transportent en s’y incluant. D’autres choisissent d’y ajouter un forfait d’usure de la voiture. Ce forfait est généralement appliqué sur les trajets du quotidien pour lesquels la voiture est plus sollicitée. Tout dépendra donc de la politique du chauffeur mais également du trajet. Plus le trajet est long, plus l’essence facturée sera élevée tout comme les péages pour les grands trajets.

Avantages et inconvénients du co-voiturage

Une économie financière réelle avec le co-voiturage

Le co-voiturage tient avant tout sa popularité de l’économie financière qu’il engendre sur le budget des ménages. Les frais de déplacements sont relativement coûteux et restent à la charge du travailleur si ce dernier ne choisit pas les transports en commun. Il est parfois difficile pour des foyers privés d’accès aux transports, comme dans les campagnes, de débourser trop d’argent dans les trajets pour aller travailler. Le co-voiturage constitue donc une réelle solution pour limiter ce type de frais.

Le co-voiturage : lieu d’échange privilégié

Partager ses trajets c’est aussi rencontrer des voisins qu’il aurait parfois été impossible de croiser en dehors du co-voiturage. Cette méthode de déplacement favorise donc l’échange et l’entraide dans la plupart des cas. Toutefois, recevoir des inconnus ou être transporté par quelqu’un que l’on ne connaît pas peut être source de désagréments. Même si l’esprit de bienséance est globalement très partagé au sein de la communauté du co-voiturage, certaines personnes peuvent ne pas se plier aux règles ou manquer de respect. Pour un long trajet, en cas de passager impoli, il faudra être patient. Pour les trajets du quotidien, il est conseillé au chauffeur de se montrer sélectif sur les personnes qu’il choisit de transporter.

La dépendance à autrui : le désavantage du co-voiturage

Le co-voiturage entraîne fatalement une forme de dépendance :

  • Les conducteurs s’avèrent être dépendants des passagers qu’ils reçoivent. En effet, moins ils sont nombreux, moins le co-voiturage est avantageux. Il est donc important de rentabiliser et d’éviter autant que possible les annulations de dernières minutes ou les personnes non fiables ;
  • Les passagers peuvent quant à eux subir des annulations du conducteur. Si ce dernier venait à être malade ou en retard, les passagers seraient dans l’obligation de trouver un moyen de transport à la dernière minute. Les conducteurs sont toutefois généralement prévenants et s’arrangent pour avertir leurs passagers en avance.

Les plateformes de co-voiturage ont la cote

Pour faciliter les échanges et avoir un aperçu rapide des co-voiturages disponibles près de chez soi, de nombreuses plateformes internet ont vu le jour ces dernières années. En voici quelques-unes :

  • BlaBlaCar: c’est la plus célèbre interface de co-voiturage. Elle fonctionne comme un comparateur de trajet et permet de trouver le co-voiturage disponible le plus près de chez soi ;
  • IDVROOM: face à l’ampleur du phénomène, la SNCF a créé son propre site de co-voiturage afin de faciliter les déplacements de ses voyageurs avant ou après le train par exemple ;
  • RoulezMalin: ce site propose également une alternative en transport en commun si aucun co-voiturage n’est possible pour le jour indiqué.

Les conducteurs peuvent poster des annonces sur ces sites gratuitement. Des commissions pour la mise en relation entre passager et conducteur peuvent toutefois être demandées par certains sites.

Protéger ses proches en cas de décès

Préparer sa propre disparition n’a rien de très réjouissant. Il s’avère toutefois très sécurisant de mettre ses proches à l’abri du besoin en cas de décès. Il y a bien sûr l’héritage légal que l’on laisse mais celui-ci est généralement taxé au-delà d’un certain montant, ce qui ne permet pas toujours d’assurer les revenus manquants pour la famille. C’est pourquoi, certains produits ont vu le jour afin de garantir la sécurité financière des familles des défunts.

Que reçoivent légalement les proches lors d’un décès ?

Héritage et succession des biens

Lorsqu’une personne décède, le notaire doit effectuer la répartition des biens entre les ayants droit et les éventuelles personnes désignées comme héritières dans le testament. En règle générale, les ayants droit reconnus par l’Etat sont le conjoint (marié ou PACSE) et les enfants, à défaut les parents ou les frères, sœurs, neveux et nièces. Ces ayants droit ne paieront un impôt qu’à partir de 100 000 euros chacun d’héritage. Toute personne désignée comme héritière par testament et sortant donc de la filiation estimée comme « légitime » devra payer des impôts quel que soit le montant versé.

La Sécurité sociale

La Sécurité Sociale peut verser dans certains cas un capital décès pour aider les proches à faire face aux frais d’obsèques. Ces montants ne sont pas à considérer comme un revenu pouvant aider durablement les finances de la famille puisqu’ils s’avèrent dérisoires :

  • 3449,15€ pour un salarié ;
  • 7946,40€ pour un cotisant de type artisan, industriel ou commercial ;
  • 3178,56€ pour un retraité ;
  • 1986,60€ pour un orphelin.

Ce capital décès est versé uniquement aux ayants droit, par ordre de priorité et sous certaines conditions (salariat du défunt, éligibilité aux allocations chômage…).

Entreprise et salarié décédé

Lors du décès d’un salarié, l’employeur a pour obligation de verser aux ayants droit son solde de tout compte incluant ses congés payés non pris ainsi que ses RTT. Les primes d’intéressement et de participation doivent également être débloquées.

Tout ceci ne permet pas, en général, d’assurer la survivance de la famille et de combler la perte de revenus que peut représenter la disparition d’un proche.

Capitaliser tout en protéger ses proches grâce à une assurance-vie

Comment fonctionne une assurance-vie ?

Une assurance-vie est un produit d’épargne particulier sur lequel le souscripteur effectue des versements pour un ou plusieurs bénéficiaires qui hériteront directement de la somme capitalisée à son décès à condition que l’épargnant n’ait pas retiré l’argent avant sa mort. En souscrivant une assurance-vie, le client assure de verser en une seule fois ou sous la forme de primes, un certain montant qui pourra engendrer des intérêts. Ceux-ci ainsi que les frais de tenue de compte sont directement imputés sur le montant épargné par le client. Les sommes versées sur une assurance-vie peuvent être récupérées par le souscripteur au-delà d’un certain délai. C’est pourquoi l’assurance-vie peut être comparée à un placement de type épargne. Les rentes versées sont généralement bloquées pour une durée de 8 ans.

Les avantages de la souscription à une assurance-vie

Contrairement aux autres placements financiers, l’assurance-vie ne rentre pas dans la succession du défunt. Elle peut donc être touchée par le ou les bénéficiaires indépendamment des actes rédigés par le notaire concernant l’héritage.

L’assurance-vie est également très peu taxée grâce à une fiscalité avantageuse encourageant ce type de placements.

Enfin, le souscripteur peut élire qui il veut en tant que bénéficiaire. Nul besoin que le bénéficiaire soit ayant droit de l’héritage pour pouvoir prétendre à la somme versée sur le contrat d’assurance-vie. Cela permet notamment aux conjoints non pacsés, non mariés ou aux enfants d’une famille recomposée de pouvoir bénéficier d’un certain montant bien que n’étant pas héritiers « légitimes ».

Bien protéger ses proches avec l’assurance décès

Quelles sont les garanties de l’assurance décès

L’assurance décès se comporte comme une assurance accident de la vie. Le client verse « à perte » des cotisations qui permettront à sa famille de toucher une certaine somme à son décès sans qu’aucun impôt ne soit prélevé. Le montant des cotisations dépendra du plafond garanti aux proches mais aussi de l’âge de l’assuré et de sa condition physique. Globalement, les cotisations demandées sont très attractives.

En général, les propriétaires paient déjà une assurance décès ou invalidité dans le cadre de leur emprunt auprès de leur banque. Ainsi, si l’un des deux emprunteurs décède, l’intégralité de l’emprunt est remboursé par l’assurance souscrite. Toutefois, cette assurance signée lors de l’emprunt ne couvre pas les autres aspects de la vie du souscripteur. Il s’avère donc utile de souscrire en complément, sa propre assurance décès pour couvrir ses proches. Il est conseillé de mettre en place un plafond minimum de 100 000 euros qui correspondrait à un an de complément de salaire pour la famille.

Les limites de l’assurance décès

Il est important de prendre en compte le fait que le contrat d’assurance décès ne sera plus valable pour la grande majorité des assurances à partir des 70 ans du souscripteur. Aucune somme ne sera versée à la famille pour un décès postérieur à cette tranche d’âge, même si le client a cotisé pendant 30 ans ! Pour les autres, l’assurance décès reste très abordable, quel que soit l’âge considéré. Bien sûr, plus le client est jeune, moins la cotisation sera élevée. A partir de la quarantaine, certaines assurances réclament toutefois un bilan de santé afin d’ajuster le montant des cotisations en fonction du plafond demandé par le client.

Les allergies alimentaires

Au cours de sa vie, un français sur trois sera concerné par une allergie. Allergies aux pollens, aux acariens ou aux poils d’animaux sont autant de pathologies qui perturbent la sérénité d’un grand nombre de patients. Les allergies alimentaires sont plus rares mais plus violentes par leurs symptômes. Focus sur les allergies alimentaires, leurs causes et leurs conséquences.

Qu’est-ce qu’une allergie alimentaire ?

L’allergie alimentaire en chiffres

Selon l’INSERM, 2% des adultes et 5% des enfants seraient touchés par une allergie alimentaire. Des chiffres bien inférieurs à ceux estimés par la population. Une famille sur trois considérerait, à tort, que l’un des leurs serait sujet à ce type de réaction. En cause : des symptômes mal interprétés et des idées préconçues sur le caractère exclusivement génétique des allergies alimentaires.

Les processus biologiques mis en cause

Ce type d’allergie consiste en une réaction immunitaire visant les protéines libérées par certains aliments lors de la digestion. L’organisme va assimiler l’ingestion de ces protéines à une attaque de l’organisme, comme si ce dernier devait faire face à un agresseur de type virus ou bactérie. Pour se défendre, le système immunitaire va libérer des anticorps spécifiques appelés Immunoglobulines E qui vont engendrer un certain de nombre de symptômes plus ou moins préjudiciables.

Allergie ou intolérance alimentaire ?

Les deux termes sont à ne pas confondre puisqu’une intolérance alimentaire ne fait pas appel aux mêmes processus biologiques que ceux de l’allergie alimentaire. L’intolérance ne relève pas du système immunitaire mais d’une incapacité du corps à produire certaines enzymes qui auraient dû détruire les particules alimentaires. L’absence de ces enzymes entraîne une mauvaise digestion ainsi que des symptômes inconfortables au niveau de tout le système digestif.

Les aliments concernés par ces allergies

Les aliments allergisants chez l’enfant

Les enfants sont plus sensibles aux allergies alimentaires, leur système digestif n’étant pas encore complètement développé. Les aliments majoritairement retrouvés dans les cas d’allergie chez l’enfant sont les protéines de lait de vache, les oeufs, le poisson, les fruits à coque, le gluten et l’arachide. Les allergies de l’enfant ont tendance à naturellement disparaître avec l’âge. 80% d’entre eux ne seront plus atteints à l’âge adulte.

Aliments et allergies de l’adulte

Contrairement aux allergies juvéniles, les allergies de l’adulte ont tendance à être beaucoup plus persistantes. Les poissons, crustacés et mollusques, certains fruits et fruits exotiques ainsi que le gluten et le soja sont autant de denrées qui peuvent provoquer des réactions allergiques chez l’adulte.

Le cas des allergies alimentaires croisées

Certains aliments, bien que n’ayant rien en commun, présentent une composition similaire. Ainsi, les protéines allergisantes d’un aliment peuvent se retrouver dans d’autres denrées : ce sont les allergies croisées. A titre d’exemples, une allergie à un fruit de mer présenterait un risque d’allergie croisée de 75% avec un autre fruit de mer tandis que des réactions déclarées au kiwi, à la banane ou à l’avocat seraient concomitantes, dans 11% des cas, à une allergie au latex !

Que faire face à une allergie alimentaire ?

Les symptômes : première alerte de l’allergie alimentaire

Les symptômes d’une allergie alimentaire sont multiples et variés :

  • Eruptions cutanées, rougeurs, gonflement ;
  • Respiration sifflante, sensation d’étouffement ;
  • Ballonnements, vomissements, diarrhées ;
  • Etourdissement, chute de tension, bradycardie ;

Plus le nombre de symptômes est grand, plus le risque de faire un choc anaphylactique est élevé. Le choc anaphylactique est une réaction grave qui est considérée comme une urgence vitale, le risque de décès étant alors imminent.

Le diagnostic de l’allergie alimentaire

Face à des symptômes allergiques, le patient doit avant tout prendre avis auprès d’un médecin. Tout doute devant des symptômes importants devront amener les proches ou le patient à appeler les urgences.

Un médecin allergologue sera le plus à même de diagnostiquer une allergie et d’en déterminer l’origine. Trois types de tests sont utilisés pour s’assurer de la présence d’une allergie alimentaire : les tests cutanés qui feront apparaître une réaction sur la peau en cas d’allergie, des prélèvements sanguins qui auront pour but de détecter les fameuses Immunoglobulines E en cause dans la réaction immunitaire et des tests d’ingestion qui mettent directement le patient au contact de l’allergène suspecté. Ce dernier test devra être pratiqué au sein d’un hôpital étant donné les réactions qui pourraient survenir lors de ce dépistage.

Traitement de l’allergie alimentaire

Les allergiques diagnostiqués se voit généralement prescrire des antihistaminiques à prendre en cas de « crise » ou d’ingestion accidentelle d’un aliment allergisant. Plus globalement, aucun traitement n’existe à l’heure actuelle pour guérir définitivement un patient de son allergie. La principale mesure à mettre en place est l’éviction. La désensibilisation qui marche très bien pour certaines allergies, semble peu efficace face aux réactions alimentaires. La question de la désensibilisation doit néanmoins être abordée lors du diagnostic.

Enfin, certaines allergies disparaissent spontanément. Cette rémission est beaucoup plus rare chez l’adulte que chez l’enfant mais n’en reste pas moins impossible.

Les bienfaits de la lumière en hiver

En plein hiver, la population française ne bénéficie que de 8 petites heures de soleil dans la journée contre 16 heures d’ensoleillement journalier au moment du solstice d’été. L’organisme subit ainsi d’amples variations d’exposition au soleil puisqu’en quelques mois seulement, le corps se retrouve deux fois moins exposé aux rayonnements lumineux. Alors quels sont les effets de ce phénomène sur le corps et comment pallier au manque de luminosité en hiver ?

Le manque de luminosité en hiver : un problème récurrent

Chaque année c’est la même rengaine : manque d’entrain, fatigue et irritabilité affectent une partie de la population. La déprime hivernale toucherait 15% de la population française. Entre 1% et 5% du pays seraient même en proie à la dépression saisonnière, véritable fléau dû au manque de luminosité. Dans certains pays du Nord de l’Europe, ces chiffres sont bien plus importants et poussent les autorités à s’interroger sur les solutions à adopter pour rendre la saison hivernale plus confortable. A l’origine de ce coup de mou commun : un temps d’exposition lumineux largement diminué en hiver et un système hormonal perturbé par la nuit omniprésente.

Les effets du manque de luminosité en hiver

Les effets psychiques liés au manque d’exposition lumineuse

La faible durée d’ensoleillement fait décroître la production de mélatonine, une hormone du corps humain dépendante des rayonnements lumineux. C’est cette hormone qui favorise un sommeil équilibré et qui participe à une humeur stable et joyeuse. La baisse de production de mélatonine par le corps en hiver peut donc entraîner des troubles du sommeil ainsi que des phases de déprime voire de dépression pour les cas les plus graves. L’humeur des personnes très sensibles aux changements d’intensité lumineuse peut devenir instable au cours de l’hiver.

Fatigue et luminosité en hiver

La fatigue est inhérente au manque de luminosité. La mélatonine est l’hormone du sommeil par excellence. C’est elle qui régule la sensation de fatigue ainsi que les heures d’endormissement. La mélatonine est généralement produite dès le début de la nuit, deux heures avant que les sensations de fatigue ne se fassent sentir. Les soirées semblent donc plus fatigantes en hiver pour un grand nombre de personnes qui vont commencer à sécréter de la mélatonine à partir de 16h contre 21h en été.

Des vitamines et des hormones en berne

Outre la mélatonine, la production de nombreuses hormones et vitamines est mise à mal en hiver. Des vitamines telles que la vitamine D, dépendante des rayonnements lumineux pour assurer sa synthèse, vont voir leur concentration sanguine radicalement diminuer. La vitamine D assure la protection des os mais également une bonne immunité. Une carence en vitamine D va donc fatalement se répercuter sur la capacité du corps à se défendre. De même, des hormones telles que les endorphines et la sérotonine, indispensables à l’équilibre de l’humeur, seront impactées par ce phénomène.

Retrouver tous les bienfaits de la lumière en hiver

Une exposition régulière à la lumière du jour

On a tendance à penser que l’exposition aux rayons lumineux ne peut se faire que les jours de beau temps. Et pourtant, il a été démontré que les rayons du soleil passent à travers les nuages, et que même par mauvais temps, il est indispensable de sortir pour assurer une dose d’exposition quotidienne de deux heures par jour. Il ne faut donc pas hésiter à se balader bien couvert même en hiver.

La luminothérapie pour prévenir la déprime hivernale

La luminothérapie, tout droit venue des pays scandinaves, est de plus en plus réputée pour ses bienfaits sur les personnes sensibles à la baisse de luminosité en hiver. Il s’agit de lampes qui vont émettre des rayonnements proches de ceux du soleil et qui auront donc une action palliative jusqu’à ce que les journées d’ensoleillement se fassent plus longues. De nombreuses études ont prouvé leur action bénéfique, notamment sur les troubles de l’humeur et les dépressions saisonnières dont les symptômes sont grandement diminués par ce type de traitement. Une exposition de deux heures par jour à une lampe de luminothérapie est recommandée. Certaines enseignes développent même des ampoules à mettre directement dans les appartements afin de reproduire une luminosité optimale.

Médicaments et supplémentation pour apaiser le manque de luminosité

Les médecins sont nombreux à prescrire des doses de vitamine D en hiver, notamment aux femmes et aux enfants qui sont plus susceptibles de développer des carences au cours de l’hiver. Pour les troubles de l’humeur, dans les cas extrêmes de dépressions saisonnières, le recours aux antidépresseurs après diverses consultations médicales peut s’avérer nécessaire. Les antidépresseurs auront alors pour fonction de venir pallier la baisse de production de sérotonine. Des plantes plus douces telles que le millepertuis s’avèrent être une bonne alternative pour booster la production d’hormones participant au bien-être sans passer par la case médicament. Se supplémenter et adapter son alimentation semblent être des attitudes très efficaces pour réduire les petits maux de l’hiver et les déprimes passagères.

Le mal de dos

Une très grande majorité de la population devra, un jour ou l’autre, affronter un mal de dos. Affection généralement bénigne, le mal de dos peut toutefois devenir handicapant dès lors qu’il devient chronique. D’origines multiples, le mal de dos se doit avant tout d’être bien diagnostiqué pour trouver une résolution rapide.

Les formes que peuvent prendre le mal de dos

Les douleurs cervicales

Les douleurs cervicales s’étendent du bas du crâne jusqu’aux omoplates. Elles apparaissent généralement lors d’un faux mouvement (torticolis) ou d’une migraine. Un travail répété devant un ordinateur, des tensions oculaires ainsi qu’un mauvais soutient de la nuque durant la nuit peuvent être à l’origine de douleurs cervicales.

Les douleurs dorsales

Les douleurs dorsales occupent tout le milieu du dos ainsi qu’une partie des omoplates. C’est cette partie du dos qui supporte les charges lourdes portées par les bras et qui est le plus mobilisée lorsque l’on se baisse en avant. C’est au niveau de cette partie de dos que les vertèbres sont les plus épaisses et donc les plus résistantes aux chocs.

Les douleurs lombaires

Les douleurs lombaires sont les plus fréquentes. La colonne se courbe légèrement à leur niveau ce qui les rend plus fragiles et donc plus sujettes aux hernies discales ainsi qu’aux tassements. C’est au niveau les lombaires que repose tout le poids du corps d’où la nécessité d’en prendre soin et de traiter au plus tôt les scolioses diagnostiquées durant l’enfance.

Les causes du mal de dos

Les mauvaises postures : première cause du mal de dos

La colonne vertébrale est le pilier central du corps. Sans elle, aucun être humain ne pourrait se tenir debout et porter des charges à bout de bras. Il est pourtant parfois difficile de garder un dos bien droit et une posture optimale au quotidien. La rapidité d’exécution demandée aux travailleurs ainsi que des réflexes de posture mal appris durant l’enfance seront les principales causes des pathologies dorsales d’origine mécanique. Se tenir droit lorsque l’on est assis, plié les genoux au lieu de se baisser en avant jambes tendues sont autant de conseils que les médecins répètent mais qui peinent à être mis en place par chacun au quotidien.

Le mal de dos comme symptôme d’une autre pathologie

Parfois, le mal de dos s’avère n’être qu’un symptôme d’une autre pathologie ou d’une inflammation.

  • Au niveau lombaire : les cycles menstruels ainsi que les maladies inflammatoires intestinales y provoquent fréquemment des douleurs;
  • Au niveau thoracique : les personnes souffrant de gastrites, d’ulcères ou de bronchites peuvent exprimer des gênes au niveau des vertèbres thoraciques;
  • Au niveau cervical : les problèmes de vue ont tendance à tirer sur les vertèbres cervicales y provoquant tensions et douleurs.

Comment remédier au mal de dos

Le médecin généraliste comme premier intervenant

Devant tout mal de dos qui perdurerait dans le temps, le médecin généraliste doit être consulté en premier lieu. C’est lui qui pourra diagnostiquer l’origine du mal de dos et savoir si la douleur est d’origine mécanique ou d’origine inflammatoire. Il pourra également, par le biais d’un interrogatoire, établir si le mal de dos est provoquée par une pathologie sous-jacente n’étant pas en lien direct avec la colonne vertébrale. Seul le médecin généraliste est habilité à établir le meilleur traitement qui conviendra à son patient pour traiter efficacement ses douleurs.

Le recours aux praticiens paramédicaux

Dans la très grande majorité des cas, le mal de dos s’avère être d’origine mécanique. La douleur peut céder rapidement mais peut également passer à l’état chronique. Toute pathologie annexe étant écartée, le recours à un ostéopathe ou à un kinésithérapeute est parfois nécessaire pour faire céder la douleur et rétablir le bon positionnement des muscles et des vertèbres. Un suivi de 5 à 10 séances, selon l’importance de la douleur, apporte généralement un grand soulagement au patient et assure son rétablissement total.

Apprendre à bien se tenir

Il est désormais reconnu que les postes de bureau tout comme les emplois plus manuels engendrent des douleurs dorsales faute de bon positionnement de la part des travailleurs. Les entreprises sont donc de plus en plus nombreuses à faire appel à des intervenants en ergonomie afin d’apprendre à leurs salariés à bien se positionner sur le lieu de travail. Cette prévention s’est notamment mise en place suite à la reconnaissance de l’existence des « troubles musculo-squelettiques » dont les diagnostics sont en constante augmentation. Pour les salariés portant des charges lourdes à répétition, des ceintures de maintien peuvent être prescrites devant toute apparition d’un mal de dos afin d’éviter que celui-ci ne passe à la chronicité.

Les MOOCs

Les MOOCs ou Massive Open Online Course font de plus en plus parler d’eux dans les médias et auprès du grand public. Entre nouvelle forme d’apprentissage et liberté d’accès au savoir, ces cours en ligne séduisent de nombreux internautes grâce leur gratuité et leur facilité d’accès : une approche en résonance avec la philosophie de l’Economie Sociale et Solidaire, au coeur des valeurs de notre mutuelle.

Qu’est-ce qu’un MOOC ?

Généralités sur le MOOC

Un MOOC est un cours en ligne gratuit et visible par tous ceux qui le souhaitent sous condition d’inscription via des plateformes spécialisées. Cette inscription est gratuite et indépendante de connaissances préalables sur le sujet. Le MOOC peut se faire via une vidéo explicative ou sous la forme d’un cours écrit magistral. Il est généralement délivré par un professeur mais peut se faire sous forme participative en cumulant les savoirs de tous les étudiants inscrits.

Les MOOCs traitent de nombreux sujets mais ne couvrent pas encore toutes les matières enseignées à l’université. Apparus récemment en France, les MOOCs se développent progressivement et tendent à élargir les sujets abordés ainsi que les publics visés. Les matières les plus fréquemment retrouvées dans les MOOCs sont le management, l’économie ou encore les sciences.

Qui est à l’origine d’un MOOC ?

Les MOOCs sont apparus sous l’impulsion des professeurs de grandes écoles américaines qui souhaitaient mettre à la disposition de tous, une partie des cours qu’ils délivraient. Cette nouvelle méthode d’apprentissage a été reprise par de nombreuses universités dans le monde. Les MOOCs sont donc l’œuvre de professeurs d’écoles ou d’université. La grande majorité des MOOCs internationaux sont ainsi publiés en anglais bien que ceux développés en France restent disponibles en langue française.

De quoi est constitué un MOOC ?

Un MOOC est constitué d’un cours magistral écrit ou expliqué en vidéo. Un forum attenant au cours permet aux étudiants de poser leurs questions. Chaque étudiant est alors libre de répondre aux questions des autres étudiants, le professeur ne pouvant traiter toutes les demandes. A la fin du cours, qui peut se dérouler sur plusieurs mois, des questionnaires sont généralement mis à la disposition des étudiants afin d’évaluer les connaissances apprises et de souligner les éventuels points à revoir. Ce questionnaire est lui aussi corrigé par d’autres étudiants grâce à un barème donné par le professeur. Le professeur du MOOC donne généralement des références de livres, de vidéos ou d’études venant compléter le cours.

A quoi servent les MOOCs ?

Les MOOCS pour les jeunes étudiants

Bien que de nombreuses écoles aient désormais recours à des plateformes en ligne pour délivrer leurs cours dans le cadre d’une formation bien précise, un MOOC ne permet pas encore d’obtenir un diplôme. En France, un diplôme ne peut être obtenu que via l’inscription à une école ou à un organisme de formation habilité à fournir les enseignements permettant son obtention. Suivre un MOOC sur un sujet proche d’un diplôme existant ne permet donc en aucun cas de décrocher le diplôme en question et ne saurait suffire à sa préparation.

Le MOOC est donc avant tout un support complémentaire pour faciliter l’apprentissage des étudiants en école ou à l’université mais ne suffit pas à un cursus scolaire complet.

Les MOOCs sur le marché du travail

Là encore, suivre un MOOC ne permet pas d’obtenir une qualification qui ouvrirait les portes d’un nouveau poste ou d’une promotion. Il peut toutefois être intéressant d’insérer le MOOC dans son CV afin de signaler qu’un apprentissage a été fait. A chaque fin de MOOC, une attestation de suivi sera délivrée à l’étudiant qui aura validé son questionnaire de fin. Il n’est donc pas vain de fournir cette attestation en complément de ses autres diplômes afin d’attester d’une certaine forme de formation continue autonome de la part du salarié.

Les MOOCs et la culture générale

Les MOOCs ont pour principale vocation de permettre un libre accès au savoir pour chaque individu. Ils favorisent donc l’enrichissement de la culture générale puisque l’étudiant n’a pas besoin de justifier d’une expérience dans le domaine qu’il souhaite aborder pour y avoir accès. De nombreux étudiants suivent un MOOC sur un sujet qui les intéressent mais dont ils ne feront jamais leur métier. Via les forums, les MOOCs permettent également des échanges riches avec les autres étudiants sur les sujets traités. Les MOOCs participatifs ou collaboratifs favorisent d’autant plus le partage de savoir entre individus puisque chaque étudiant peut participer librement à l’écriture du cours en fonction des informations qu’il détient.

Les MOOCs : vers une nouvelle forme d’éducation ?

Comme vu précédemment, les MOOCs ne permettent pas, à l’heure actuelle, d’obtenir un quelconque diplôme ou attestation qualifiante. Leur développement rapide dans les pays développés laisse pourtant supposer qu’ils peuvent être une solution future d’enseignement, notamment pour les actifs qui souhaiteraient reprendre leurs études sans avoir à s’arrêter de travailler. Le MOOC trouve toutefois sa limite dans l’absence de suivi individuel du fait de sa dématérialisation et du grand nombre d’étudiants qui suivent le cours.

Cure thermale : quels bénéfices

Cures thermales : quels bénéfices

La cure thermale souffre, à tort, d’une image démodée. Elle est pourtant encore plébiscitée par un petit nombre de médecins dans le cadre du rétablissement de certaines pathologies et n’est pas l’apanage des personnes âgées. Très efficace dans de nombreux domaines, elle reste prescrite en dernier recours étant donné le coût de prise en charge qu’elle engendre aussi bien pour la Sécurité Sociale que pour le patient.

La cure thermale : un remède ancestral

Comment agit la cure thermale ?

L’Homme a recours à la cure thermale depuis des centaines d’années. Ses bienfaits sur certaines affections ne sont plus à prouver même si les recherches peinent encore à expliquer ce qui favorise le rétablissement des pathologies traitées.

La cure thermale se constitue exclusivement de soins pratiqués dans l’eau de source. Cette eau de source, très riche en oligo-éléments, a un impact non négligeable sur le corps humain et participe au rétablissement des tissus ainsi qu’au soulagement d’un grand nombre de douleurs. En pénétrant dans les tissus, les minéraux et oligo-éléments de l’eau de source viennent apaiser tout type d’inflammation et participent à la guérison du corps.

Quelles pathologies sont concernées par la cure thermale ?

L’Assurance maladie accepte le recours à la cure thermale pour de nombreuses affections réparties en 12 grandes catégories de pathologies (affection des muqueuses bucco-linguales, affections digestives, affections psychosomatiques, affections urinaires, affections dermatologiques, affections gynécologiques, maladies cardio-artérielles, maladies neurologiques, maladies rhumatismales, troubles du développement chez l’enfant et troubles des voies respiratoires).

La cure thermale est reconnue depuis de nombreuses années pour ses résultats sur les maladies de peau chronique telles que le psoriasis, l’eczéma ou encore les prurits. Elle est également plébiscitée par les personnes âgées pour toutes les pathologies affectant les articulations (arthrite, arthrose). Sa réputation dans ces domaines n’est plus à refaire. Toutefois, depuis quelques années, elle a démontré une certaine efficacité dans le traitement de nombreuses affections à caractère chronique ou inflammatoire. Depuis peu, un nombre croissant de personnes en état de surpoids y ont recours pour faciliter ou engendrer une perte de poids.

Globalement, la cure thermale permet de soulager la vivacité des pathologies chroniques, voire d’y remédier complètement et assure un meilleur rétablissement pour toute pathologie ayant laissé des séquelles gênantes pour le patient. Son efficacité sur les troubles du comportement reste à prouver mais l’apaisement qu’elle procure ne peut que faciliter une potentielle guérison.

Qui sont les patients éligibles à la cure thermale

Tous les patients peuvent profiter des bienfaits de la cure thermale, quel que soit leur âge ou l’ancienneté de leur pathologie, à condition que leur médecin ait estimé que la cure s’avérait nécessaire. Les enfants mineurs peuvent être amenés à pratiquer une cure thermale, encadrés de leurs parents, notamment pour les troubles du développement ou les obésités juvéniles. La cure thermale est donc ouverte à tous. Des patients sans prescription d’un médecin peuvent également décider d’aller en cure thermale mais ils ne seront pas remboursés par la Sécurité Sociale.

Cure thermale et Sécurité Sociale

Eligibilité au remboursement de la cure thermale

Pour que la cure thermale puisse ouvrir droit à un quelconque remboursement de la part de la Sécurité Sociale, elle doit avant tout faire partie de la liste des pathologies éligibles à la cure selon la Sécurité Sociale. Elle doit également être prescrite par un médecin dans le cadre d’un protocole de soin. Ce médecin devra justifier le recours à la cure thermale pour son patient via une feuille à adresser au Médecin Conseil pour accord préalable. C’est le médecin prescripteur qui choisira le lieu de la cure thermale selon ce qui lui semble être le plus adapté pour la pathologie de son patient.

La cure thermale devra être d’une durée minimale de 18 jours. Toute interruption non justifiée de la cure invalidera la demande de remboursement (excepté une interruption pour raison médicale).

Quels sont les taux de remboursement de la Sécurité Sociale

La prise en charge d’une cure thermale se décompose en deux types de forfaits :

  • Le forfait de surveillance médicale : il tient compte des soins pratiqués pendant la cure qui sont remboursés sur un base de 70% du tarif conventionnel. Les éventuelles soins ou pratiques complémentaires sont remboursés sur le même taux.
  • Le forfait thermal : il s’agit de l’hébergement ainsi que du transport. Les revenus du foyer sont pris en compte pour le calcul de la base de remboursement auquel aura droit le curiste. Des plafonds peuvent être appliqués. Sur les montants de base définis, seulement 65% du tarif sera effectivement remboursé par la Sécurité Sociale.

Et la mutuelle dans tout ça ?

Les mutuelles proposant une prise en charge des cures thermales restent peu nombreuses notamment pour les contrats des étudiants et des actifs. Il est plus commun de retrouver un forfait curiste dans les contrats proposés aux seniors. Il est donc nécessaire de bien se renseigner au préalable sur ce que peut apporter sa mutuelle car, dans la majorité des cas, ce qui ne sera pas remboursé par la Sécurité Sociale restera à la charge du patient.

Prendre soin de sa mémoire

La mémoire est une fonction du cerveau qui permet de stocker et de restituer diverses informations captées dans l’environnement grâce aux cinq sens d’un individu. Les informations recueillies sont retenues selon leur ordre d’importance grâce à tout un réseau de connexions neuronales complexes et fragiles. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, à l’heure actuelle, les dégénérescences de la mémoire ne sont plus une fatalité et peuvent être prévenue par une bonne hygiène de vie.

L’hygiène de vie et la mémoire

De quelle façon l’hygiène de vie impacte les capacités cérébrales

Au même titre que les muscles du corps humain, les tissus cérébraux ont besoin d’un certain nombre d’éléments en quantité suffisante pour fonctionner de façon optimale. Cela passe par un apport minimum en énergie (acides aminés, protéines, acides gras, oligo-éléments…) mais aussi en oxygène.

A l’inverse, certaines substances telles que l’alcool ou les drogues sont en capacité d’altérer le fonctionnement de la mémoire sur un plus ou moins long terme.

Les aliments à privilégier pour prendre soin de sa mémoire

L’alimentation est à l’origine de toute l’énergie qu’un être humain peut déployer au cours d’une journée. Le cerveau est un organe particulièrement sollicité puisqu’il guide tous nos mouvements de façon inconsciente. Le système cérébral est particulièrement sensible aux carences en vitamines et oligo-éléments. Toute nourriture riche en zinc, magnésium, vitamine B ou vitamine C est une source indéniable d’énergie pour le cerveau. Les fruits secs par exemple sont très riches oligo-éléments tout comme les abats qui assurent également un apport en fer et en vitamines du groupe B. Les bons acides gras comme les omégas 3 et 6 sont eux aussi vitaux au fonctionnement du cerveau. Ils se retrouvent en très grande quantité dans les poissons gras et les huiles végétales telles que l’huile de lin. Les fruits et légumes restent une source sûre de vitamines.

Un train de vie équilibré pour préserver une bonne mémoire

Le rythme de vie imposé aux actifs ne leur permet plus de dormir assez et de récupérer entre leurs activités. Et pourtant, un bon sommeil est grandement favorable pour une mémoire vivace. Bien dormir permet une meilleure collecte des informations reçues par le cerveau dans la journée et favorise donc une meilleure restitution des souvenirs dans le futur. Faire du sport a également un impact sur les fonctions neuronales du cerveau. Le sport permet un meilleur apport en oxygène dans tout le corps, élément vital au bon fonctionnement des organes. Au contraire, le stress et l’anxiété ou encore une vie sédentaire ont tendance à faire décroître le fonctionnement de la mémoire sur le long terme.

Le développement de la mémoire

Entraîner sa mémoire : c’est possible !

Le cerveau est fait de tissus extensibles qui peuvent se travailler tout au long de la vie. Il a d’ailleurs été démontré que des individus peuvent aussi bien perdre des neurones qu’en gagner (en apprenant de nouvelles choses par exemple). Chaque nouvelle information reçue va permettre de stimuler les réseaux neuronaux et de ce fait, favoriser leur prolifération. La mémoire peut donc se renforcer voir augmenter grâce à un entretien intellectuel régulier.

Les exercices pour le maintien d’une bonne mémoire

Les jeux de logique ainsi que les passe-temps tels que les mots croisés, les sudokus ou encore le scrabble sont d’excellents moyens de faire travailler sa mémoire sans y penser. De nombreuses applications sur Smartphone sont d’ailleurs disponibles et proposent des exercices simples et ludiques pour tous ceux qui souhaiteraient entretenir leur mémoire.

Des exercices plus poussés tels qu’apprendre à retenir des numéros de téléphone par cœur ou faire de véritables exercices de mémorisation permettent de développer tout un pan de la mémoire afin que cette dernière soit plus performante lors de la collecte future d’informations.

Quand la mémoire devient défaillante

Signaux d’alertes

L’augmentation du nombre de diagnostic de la maladie d’Alzheimer inquiète de nombreux français sur la possibilité qu’ils soient eux-mêmes sujets à cette pathologie. Et pourtant, oublier des informations telles qu’un prénom ou chercher ses mots arrive à tout le monde de façon plus ou moins fréquente. Ces petits oublis peuvent aussi bien être dus à la fatigue qu’à des troubles de l’attention qui n’ont rien d’alarmant. Au contraire, ne pas retrouver son chemin dans la rue, ne pas être capable de retracer son emploi du temps des derniers jours peuvent être des signaux plus alarmants. Il devient alors nécessaire de consulter pour se rassurer auprès d’un neurologue.

Les recherches sur la mémoire

Les recherches sur les maladies affectant la mémoire avancent rapidement. Elles permettent aujourd’hui d’établir qu’une certaine forme de prévention peut avoir un effet positif sur le développement de ces pathologies. Des chercheurs ont également trouvé des marqueurs sanguins favorisants le développement de telles pathologies ce qui permettrait un diagnostic fiable et plus précoce. Les recherches sur le cerveau restent longue car il s’agit d’un organe que l’on connaît peu et pourtant, les espoirs sont permis pour les années à venir.

Mutuelle d’entreprise : décryptage

Mutuelle d’entreprise ou assurance collective ? Derrière ces deux termes se cache une seule et même protection qui s’impose désormais aussi bien aux entreprises qu’aux salariés.

Caractéristiques de la mutuelle d’entreprise

Une protection obligatoire récente

Ce n’est qu’à partir du 1er janvier 2016 que la mutuelle collective est devenue obligatoire pour toutes les entreprises du secteur privé. Elle était jusqu’à alors facultative et était considérée comme un avantage en nature dont pouvait bénéficier les salariés chanceux. Depuis 3 ans, elle est l’apanage de la quasi-totalité des salariés du secteur privé. A noter toutefois que les employés de maison ou personnes au service des particuliers ne peuvent pas bénéficier de ce statut.

Les garanties minimales des mutuelles d’entreprise

Afin de limiter les différences de protection entre les salariés, l’Etat a imposé aux entreprises de souscrire des contrats comprenant au minimum les garanties suivantes :

  • Remboursement de l’intégralité du ticket modérateur que l’assurance maladie ne prend pas en charge ;
  • Remboursement sur une base de 125% de la prise en charge par la sécurité sociale concernant les prestations dentaires ;
  • Un forfait minimum de 100 euros pour les frais optiques tous les deux ans ;
  • Remboursement de la totalité des frais journaliers d’hospitalisation.

Les cotisations des mutuelles d’entreprise

Les entreprises sont libres de choisir l’organisme d’assurance qu’elles souhaitent tant que ce dernier respecte le panier de soins minimums imposés. Les différences de cotisations sont donc en partie expliquées par la grande variété d’assureurs proposant des contrats de protection collective. Les employeurs peuvent également choisir d’augmenter les garanties de protection pour leurs salariés ce qui entraînera inévitablement une augmentation des cotisations. Les employés n’ont pas de droit de regard sur les contrats négociés par leur entreprise. Ces augmentations de garantie sont toutefois limitées par le fait que l’entreprise participe à 50% aux cotisations de leurs salariés. Ces derniers ne paient donc que 50% de la cotisation réelle de leur mutuelle.

Quels sont les bénéficiaires de la mutuelle d’entreprise ?

Qui sont les salariés concernés par la mutuelle de leur entreprise

Tous les salariés en contrat à durée indéterminée peuvent bénéficier de la mutuelle collective de leur entreprise. Pour les salariés en contrat à durée déterminée, un délai de mission supérieur à 3 mois est généralement requis pour pouvoir prétendre à la mutuelle collective. Les intérimaires quant à eux sont généralement rattachés à la mutuelle d’entreprise de leur agence qui les met à disposition.

Les ayant-droits de la mutuelle collective

La plupart des mutuelles d’entreprise acceptent de couvrir les ayants-droits des salariés moyennant des cotisations plus élevées. Cette adhésion ne se fera que sur demande du salarié qui devra accepter un échéancier plus élevé. La mutuelle d’entreprise ne pourra couvrir le conjoint qu’à la condition que ce dernier se trouve dans l’impossibilité de bénéficier lui-même d’une mutuelle collective.

Peut-on refuser la mutuelle de son entreprise ?

La mutuelle collective est certes une obligation pour les entreprises, elle n’en reste pas moins également imposée aux salariés. Elle est donc théoriquement obligatoire pour tous les salariés du secteur privé puisqu’elle a pour but de leur assurer un égal accès aux divers remboursements de santé. Toutefois, certaines dérogations sont accordées dans des cas bien précis :

  • Pour les contrats à durée déterminée de moins de 3 mois ainsi que les temps partiels inférieurs à 15 heures par semaine, quel que soit le type de contrat considéré. Les salariés concernés gardent la possibilité de demander une adhésion à la mutuelle collective mais son caractère obligatoire ne leur est pas appliqué ;
  • Pour les salariés intégrant l’entreprise qui bénéficie déjà d’un contrat de protection individuelle ;
  • Pour les salariés bénéficiant de la mutuelle collective d’une autre activité qu’ils pratiquent parallèlement au poste qu’ils occupent dans l’entreprise.

Mutuelle collective ou mutuelle individuelle ?

Rares sont les salariés qui peuvent se targuer de pouvoir choisir entre une mutuelle collective ou une mutuelle individuel. Seuls ceux qui sont à la recherche d’un emploi ou en reprise d’activité peuvent se poser la question du réel avantage d’une mutuelle collective par rapport à une mutuelle individuelle. Globalement, la mutuelle d’entreprise, bien que contraignante par rapport aux garanties imposées, reste plus avantageuse qu’une protection individuelle. En effet, du fait des nombreux contrats qu’elles apportent, les entreprises ont une réelle force de négociation sur les montants des cotisations réclamées par les assurances. Pour des garanties minimales identiques, les cotisations sont moins élevées pour une mutuelle d’entreprise que dans le cadre d’un contrat individuel. La mutuelle individuelle ne reste à envisager que pour ceux qui souhaiteraient des garanties bien spécifiques que l’entreprise ne pourrait prendre en compte.