Pollution sonore : comment la réduire ?

Du bruit de la circulation aux concerts de rock, les sons forts ou inévitables peuvent entraîner une perte auditive, du stress et une hypertension artérielle. Les nuisances sonores peuvent également entraîner des problèmes de santé pour les personnes et la faune terrestre et maritime. Nous faisons le point sur les effets de la pollution sonore et des solutions pour la réduire. 

Qu’est-ce que la pollution sonore ?

La pollution sonore est tout ce qui nous empêche d’entendre ce que nous devrions ou voudrions entendre autour de nous. En temps normal, nous entendons les sons externes à des niveaux sûrs qui n’affectent pas l’audition. Cependant, une exposition à un bruit excessif peut affecter la santé et endommager l’audition. 

Pourquoi les nuisances sonores sont-elles préoccupantes ? 

Une pollution sonore excessive peut avoir des effets néfastes sur les humains, les animaux, les arbres, les plantes et la vie maritime, qui y sont constamment exposés. Le bruit fort perturbe aussi les conversations, les communications ainsi que le sommeil. Les nuisances sonores peuvent également endommager les structures de l’oreille interne et entraîner une perte auditive. En outre, plusieurs problèmes de santé sont liés aux nuisances sonores, tels que le stress, l’anxiété, la dépression, l’hypertension artérielle et les maladies cardiaques.

La perte auditive peut résulter de l’écoute d’un seul son fort près de votre oreille, mais pas que. L’exposition à des nuisances sonores à plusieurs reprises au fil de temps peut également contribuer à une perte auditive. Certaines sources de pollution sonore auxquelles vous pourriez être exposé comprennent le trafic, les sirènes d’urgence, les feux d’artifice, les tondeuses à gazon à essence, les tracteurs, les sèches-cheveux ou encore les lecteurs de musique et les machines à laver.

Prévenir et diminuer les effets la pollution sonore

Vous pouvez adopter quelques bons réflexes pour prévenir et réduire les effets néfastes de la pollution sonore. 

Réduire le son dans votre espace 

Afin d’éviter les effets néfastes de la pollution sonore, il est essentiel de réduire le son dans vos espaces de vie et de travail. Vous pouvez commencer par réduire le bruit de vos téléphones ou des appareils que vous utilisez. Si vous travaillez dans un bureau, assurez-vous de pouvoir minimiser le bruit autour de vous. Ainsi, vous pourrez garantir atmosphère calme pour travailler efficacement. Si vous travaillez dans des emplois qui vous exposent quotidiennement à des bruits forts, comme la construction, il est essentiel de porter des bouchons d’oreille ou un casque

Éteindre les appareils électroniques 

Cela peut inclure votre smartphone ou d’autres appareils électroniques comme votre ordinateur ou votre téléviseur. Au lieu de cela, vous pouvez jouer à des jeux de société avec votre famille. Vous pouvez également créer un espace silencieux chez vous (qui peut être une petite pièce), afin de vous isoler des bruits autour de vous. 

Installer des fenêtres à double vitrage 

Une autre mesure évidente contre la pollution sonore consiste à installer des fenêtres à double vitrage pour réduire les bruits externes. Ceci est particulièrement efficace pour les personnes vivant à proximité de grands axes routiers ou d’autoroutes. 

Construire une clôture ou planter des arbres

Si vous êtes propriétaire d’une maison et habitez dans une zone bruyante, vous pouvez construire une clôture. Comme les clôtures sont des écrans antibruit, leur installation permet de créer un espace de vie plus silencieux et d’atténuer la pollution sonore. Vous pouvez également planter des arbres, qui sont des barrières acoustiques naturelles. 

Utiliser des boules quies contre la pollution sonore

Si vous êtes exposé à des bruits forts lors de concerts ou d’événements bruyants, pensez à mettre des boules quies. Vous pouvez également utilisé des caches oreilles ou investir dans un casque antibruit. En outre, l’utilisation des bouchons d’oreille favorise un sommeil de bonne qualité. 

Remplacer votre voiture

Les anciennes voitures sont une source importante de pollution sonore. En remplaçant votre ancienne voiture par un nouveau véhicule ou par une voiture électrique (moins bruyante), vous contribuez à réduire les nuisances sonores mais également les émissions de CO2 et d’autres substances toxiques.   

Le féminisme aujourd’hui : quelles luttes ?

Le féminisme, ou le mouvement féministe, qui vise l’égalité politique, économique et culturelle entre les femmes et les hommes, puise ses racines dans les premières civilisations humaines. De la Grèce antique à la lutte pour le suffrage des femmes en passant par les marches des femmes, le féminisme est ancré dans l’histoire. Cependant, l’égalité des sexes n’est pas encore acquise et les féministes luttent toujours. Quels sont les combats menés par le féminisme aujourd’hui ?

Le féminisme pour l’égalité homme-femme

Aujourd’hui, le salaire mensuel moyen des femmes en France est inférieur d’environ 20% à celui de leurs collègues masculins. Ces inégalités salariales liées au sexe peuvent s’expliquer par deux facteurs principaux, à savoir les heures de travail et la ségrégation professionnelle.

L’équilibre travail-vie

Beaucoup plus de femmes que d’hommes choisissent de prendre un congé parental. Ceci est souvent lié au manque de structures d’accueil pour les enfants. En effet, seulement 65,8% des femmes ayant de jeunes enfants dans l’Union Européenne travaillent, contre 89,1% des hommes. Dans toute l’Europe, environ 32% des femmes travaillent à temps partiel, contre seulement environ 8% des hommes. Le féminisme lutte pour aménager les structures essentielles afin que les femmes puissent s’épanouir au travail.

La ségrégation professionnelle

La ségrégation sur le marché du travail renforce également l’écart de rémunération entre les sexes et favorise la montée du mouvement féministe. Les femmes et les hommes ont encore tendance à occuper des emplois différents. La ségrégation est souvent liée aux stéréotypes, que le féminisme s’efforce d’effacer. Alors qu’environ 60% des nouveaux diplômés universitaires sont des femmes, elles constituent une minorité dans des domaines comme les mathématiques, l’informatique et l’ingénierie. Par conséquent, moins de femmes occupent des emplois scientifiques et techniques. Elles travaillent souvent dans des secteurs économiques moins valorisés et moins rémunérés.

La répartition des tâches dans les foyers

Au cours du dernier demi-siècle, et à la suite des luttes féministes, nous pouvons remarquer plusieurs changements. De plus en plus de femmes intègrent le monde du travail, l’écart de rémunération se réduit progressivement et les pères passent de plus en plus de temps avec leurs enfants. Mais les tâches ménagères sont toujours réparties de manière inégale. En général, les femmes consacrent en moyenne 38 heures par semaine pour s’occuper des enfant, contre 23 heures pour les hommes. Elles consacrent également plus de temps aux tâches ménagères (20 h pour les femmes contre 11 pour les hommes). En outre, la plupart des hommes continuent de s’impliquer pleinement dans leur travail car leur compagne assume la responsabilité de s’occuper de leurs enfants.

La lutte contre le harcèlement au travail, dans la rue et les transports

Le harcèlement et l’intimidation sont monnaie courante de nos jours. Cela peut se produire sur le lieu du travail, dans la rue ou dans les transports. En cas de harcèlement sur le lieu de travail, il est important de le signaler directement à l’employeur. Celui-ci se charge de porter plainte auprès des autorités policières. La victime peut également se diriger vers la médecine du travail. Aujourd’hui, le Code pénal puni le harcèlement au travail, qu’il soit moral ou sexuel. Le harcèlement moral est puni jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Le harcèlement sexuel est punissable d’une peine de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

Si le harcèlement se produit ailleurs qu’au travail, dans la rue ou dans les transports, la victime doit immédiatement informer les autorités policières. En France, près de 87% des femmes ont été la cible d’un harcèlement ou d’une agression sexuelle dans les transports. Le harcèlement dans les transports et dans la rue est un délit. En effet, il peut être verbalisé par une amende allant jusqu’à 1500 €.

Consommation d’alcool : la prévenir et la réduire

Aujourd’hui en France, l’alcool est responsable de 41 000 décès par an.*  Étant donné la prévalence de l’abus d’alcool dans la population adulte, il est logique que la première étape soit la prévention de la consommation d’alcool chez les jeunes. En outre, plusieurs personnes adultes ont conscience de la gravité de leur consommation et souhaitent la réduire. Voici donc quelques bons réflexes afin de prévenir et de réduire la consommation d’alcool chez les jeunes et les adultes. 

Prévenir la consommation d’alcool chez les jeunes

Aujourd’hui, les enfants sont soumis à un certain nombre de pressions sociétales. Nous pouvons citer la publicité et la représentation de la consommation d’alcool dans la culture populaire, ainsi que le besoin de s’intégrer à des groupes sociaux. En effet, de nombreux adolescents considèrent la pression des pairs comme une motivation potentielle pour la consommation d’alcool. Comment se passe la prévention de l’alcoolisme chez les jeunes ?

Fournir le bon message

Généralement, les adolescents se tournent vers leurs parents et les figures d’autorité pour modéliser leurs propres comportements. En énonçant des directives claires dès le plus jeune âge, les parents font le premier pas pour prévenir la consommation d’alcool. En outre, il est important que l’enfant ou l’adolescent puisse poser ses questions sans crainte de représailles. Il existe de nombreuses idées reçues par rapport à la consommation d’alcool chez les jeunes. Les parents peuvent ainsi contribuer énormément à éviter qu’un problème d’alcool ne survienne en fournissant simplement des réponses honnêtes à ces questions. Vous pouvez par exemple parler à votre enfant des effets de cette consommation. 

Être ouvert avec les enfants et adolescents  

Les questions peuvent simplement provenir de la curiosité. Toutefois, elles pourraient également indiquer un problème plus profond. L’enfant pourrait par exemple être confronté à des pressions par ses pairs. Ainsi, le plus judicieux n’est pas d’éviter ces questionnements mais d’y être ouvert. N’hésitez pas à raconter vos propres expériences ou même les problèmes d’alcool que vous avez rencontrer lorsque vous aviez leur âge. Cela permettra à l’enfant d’avoir des outils pour lutter contre la pression de boire et de trouver des moyens pour réagir aux situations où la consommation d’alcool est présente. La communication est la pierre angulaire de la prévention de l’alcoolisme. 

Comment arrêter ou réduire sa consommation d’alcool ? 

Fixer un objectif réaliste

La première étape est de noter le nombre de boissons que vous consommez actuellement pendant une durée limitée (une semaine par exemple), ainsi que l’environnement de cette consommation (les lieux, les personnes, etc) et les déclencheurs. Ensuite, vous pouvez écrire vos objectifs avec le nombre précis de boissons que vous souhaitez consommer par semaine ou par mois.

Boire lentement et espacer ses boissons 

Pour veiller à atteindre votre objectif, vous pouvez par exemple boire lentement et vous assurer que vous ne prenez qu’un verre pendant une durée limitée (1 heure par exemple). Par ailleurs, les personnes qui boivent rapidement sont plus à risque de développer une dépendance à l’alcool. Une autre astuce pour réduire la consommation d’alcool consiste à consommer une boisson non alcoolisée entre deux boissons alcoolisées. En outre, il est préconisé de boire un verre d’eau pour chaque boisson alcoolisée.

Éviter les déclencheurs

Que vous essayiez de réduire ou d’arrêter complètement de boire, éviter les situations où vous avez l’habitude de boire est toujours une bonne idée. Des personnes, des lieux, ainsi que certaines émotions et activités peuvent être des déclencheurs. 

S’adonner à d’autres activités

Si la consommation d’alcool est devenue une partie importante de votre vie, essayez de trouver d’autres activités pendant les périodes où vous buvez habituellement. Vous pouvez par exemple vous inscrire à des cours d’arts plastiques, faire du sport, ou passer plus de temps avec votre famille et vos amis. 

Récompenser les progrès 

Il est important de reconnaître qu’il est difficile d’apporter des changements à votre style de vie. Ainsi, vous pouvez vous récompenser à chaque objectif atteint. Il est également important de ne pas être dur avec vous-même lorsque vous commettez une erreur.

Voir un conseiller ou un thérapeute

Lorsqu’un trouble lié à la consommation d’alcool est présent, contrôler cette consommation n’est qu’une partie de la réponse. Il est également important d’acquérir de nouvelles compétences à utiliser dans la vie de tous les jours. Les psychologues, ou les conseillers en alcoolisme peuvent vous apprendre à:

  • Changer les comportements qui vous donnent envie de boire
  • Gérer le stress et autres déclencheurs
  • Construire un système de soutien solide
  • Fixer des objectifs et les atteindre

Certaines personnes ont juste besoin d’une courte séance de conseil ciblée. D’autres peuvent souhaiter une thérapie individuelle pendant plus longtemps pour faire face à des problèmes tels que l’anxiété ou la dépression

Assurance vie : les points essentiels à retenir

Souvent confondue avec l’assurance décès, l’assurance vie est à la fois un outil d’épargne et d’investissement. Elle est par ailleurs la formule privilégiée en France, grâce à sa souplesse et ses avantages. Quelles sont les caractéristiques de ce contrat, et quels sont les points essentiels à retenir ?

Qu’est ce que l’assurance vie ? 

L’assurance vie est considéré comme un outil d’épargne et d’investissement. C’est un placement financier qui permet à la fois de valoriser une épargne et de bénéficier d’avantages fiscaux. L’assurance vie permet par exemple de bénéficier d’abattements fiscaux après 8 ans. Après l’ouverture du contrat, il est possible d’effectuer des versements réguliers ou ponctuels, sans limite de montant. Comme le contrat est flexible, vous pouvez effectuer des retraits ou le clôturer à tout moment. En cas de décès du souscripteur, le contrat sera dénoué et le capital ainsi que les intérêts seront transmis aux bénéficiaires déclarés. 

Les caractéristiques de l’assurance vie

La flexibilité et la souplesse du contrat 

Vous pouvez épargner à votre rythme en contrôlant vos versements, qui peuvent être ponctuels ou programmés. En effet, ce contrat prend en considération la variation des revenus, mais également des rentrées d’argent exceptionnelles. Ainsi, vous complétez votre capital au fur et à mesure, en fonction de votre besoin et de vos capacités

Une épargne disponible à tout moment 

Votre capital de l’assurance vie est disponible, en partie ou complet, à tout moment. Comme la fiscalité est avantageuse, ces retraits pourront être faiblement, voire non imposable, en particulier après la barre des 8 ans dépassée. 

La transmission de capital 

L’assurance vie vous permet de transmettre votre patrimoine. Vous pouvez, en effet, désigner un ou plusieurs bénéficiaires de votre contrat. En outre, s’il s’agit de votre conjoint, les sommes seront exonérées de droit de succession. 

Un placement pour une retraite complémentaire

Il est possible de transformer votre capital en rente viagère. Ainsi, vous pourrez recevoir des revenus réguliers jusqu’à la fin de votre vie.  

Pourquoi utiliser une assurance vie ? 

Grâce à la souplesse et à la flexibilité de l’assurance vie, elle est adaptée à différents objectifs. Il est possible donc de l’utiliser pour financer un projet, comme l’achat d’un véhicule. Vous pouvez également utiliser ce capital pour rémunérer une épargne de précaution et anticiper votre retraite. Chez PMIF, vous pouvez souscrire à une garantie épargne Mut’Epargne.

Les types de contrat 

L’assurance vie propose deux types de contrat : 

Les contrats monosupport en euros. Sans risque, ce contrat est le plus courant. Votre capital est investi sur des produits sans risque, il est donc garantit à tout moment et ne peut qu’augmenter

Les contrats multisupports en unités de compte. Ce contrat peut-être composé de différents fonds. Votre capital est investi sur des produits sans risques, mais également des produits liés à la bourse, appelés unités de compte (UC). Ces unités peuvent être, entre autres, des fonds d’actions, des trackers, ou des produits structurés. Ainsi, seul le nombre de ces unités est garantit et non pas leur valeur, qui change au fur et à mesure. Bien qu’il soit plus risqué qu’un contrat monosupport, le contrat multisupport peut être plus rémunérateur. 

Comment gérer son assurance vie ? 

Vous pouvez choisir entre deux modes de gestion : 

La gestion libre 

C’est à vous de répartir votre épargne entre les différents supports disponibles. Ce mode de gestion est plutôt recommandé aux initiés qui préfèrent choisir les unités de compte, ou encore aux personnes qui placent leur capital 100% en euros. Ainsi, vous gérez votre contrat d’assurance vie en toute liberté.

La gestion pilotée

Vous donnez un mandat à un professionnel ou à une société de gestion qui se charge de gérer votre contrat d’assurance vie. Celui-ci pourra sélectionner les meilleurs investissements par rapport à vos objectifs. Ce mode de gestion est aujourd’hui démocratisé et éligible à un plus grand nombre de personnes. 

Handicap : comment changer les choses ?

En France, 12 millions de personnes sont touchées par un handicap. Au travail et dans la communauté, l’estime de soi et l’humeur touchées par un handicap sont particulièrement influencées par l’attitude des collègues et de leur entourage. Le Gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre 22 améliorations concrètes en 2020 afin de faciliter le quotidien des personnes handicapées. Au delà des réformes, vous pouvez adopter quelques gestes pour changer les choses et créer une société plus inclusive.

S’informer : le handicap et ses formes

Un handicap est une condition ou une fonction jugée significativement altérée par rapport au standard habituel d’un individu ou d’un groupe. Le terme désigne le fonctionnement individuel, y compris la déficience physique, la déficience sensorielle, la déficience cognitive, la déficience intellectuelle, la maladie mentale, ainsi que divers types de maladies chroniques. Il existe 6 formes d’handicap :

  • Handicap physique, ou invalidité physique ou motrice. Cet handicap concerne les limitations générées par la diminution ou l’élimination des capacités physiques motrices. Cela peut-être la perte d’un membre ou la présence de problèmes au niveau de la colonne vertébrale.
  • Handicap sensoriel ou invalidité sensorielle. Cet handicap concerne les déficiences de certains sens. Tous les sens peuvent être altérés, mais les handicaps sensoriels les plus connus sont les déficiences visuelles et auditives.
  • Déficience intellectuelle. Celle ci est définie comme toute limitation du fonctionnement intellectuel. Cet handicap peut entraver la participation sociale ou l’autonomie. Il existe différents degrés de déficience intellectuelle.
  • Handicap psychique ou mental. Cet handicap concerne les altérations de type comportemental qui découlent en général d’un trouble mental.
  • Invalidité viscérale. Cet handicap concerne les personnes touchées par une déficience de l’un de leurs organes. C’est le cas du diabète ou des maladies cardiaques.
  • Handicap multiple. Ce type d’incapacité résulte d’une combinaison de limitations découlant des formes d’handicap précédentes. Par exemple, un sujet sourd ayant une invalidité viscérale ou une personne paraplégique touchée par une déficience intellectuelle.

Poser des questions

N’hésitez pas à demander aux personnes souffrant d’un handicap de quoi elles ont besoin afin de rendre le processus plus facile pour eux. Elles seules pourront vous renseigner sur leurs besoins et la meilleure façon de les satisfaire. Si elles demandent de l’aide, demandez des instructions spécifiques sur la façon dont vous pouvez aider.

Adopter un discours clair et une écoute active

Si vous travaillez avec une personne qui a une déficience intellectuelle ou d’autres problèmes cognitifs, utilisez des phrases claires, des mots simples et des concepts concrets. Évaluez le rythme, la complexité et le vocabulaire de votre discours pour correspondre au leur. À moins que vous ne soyez informé du contraire, n’oubliez pas qu’ils peuvent prendre leurs propres décisions. En outre, permettez aux personnes ayant des troubles de la parole de terminer leurs propres phrases. Ne parlez pas à leur place et ne les interrompez pas.

Engager la discussion directe

Établissez un contact visuel et parlez directement aux gens, même si leur interprète est avec eux. Par exemple, une personne sourde regardera l’interprète pendant que vous parlez. Cependant, maintenez le contact visuel avec la personne sourde. En outre, si vous parlez avec une personne en fauteuil roulant, pensez à vous asseoir. Évitez également de vous pencher sur une personne en fauteuil roulant.

Être conscient de l’espace personnel

Certaines personnes qui utilisent une aide à la mobilité, comme un fauteuil roulant ou une canne, considèrent ces aides comme faisant partie de leur espace personnel. De même, ne poussez jamais le fauteuil roulant d’une personne sans demander au préalable la permission de l’occupant. Ne touchez pas, ne bougez pas et ne vous appuyez pas sur les aides à la mobilité. Ceci est également important pour la sécurité.

Vérifier l’accessibilité des lieux de rendez-vous

Vérifiez que le lieu de rendez-vous est bien accessible pour les personnes handicapées avant la réunion et envoyez des instructions détaillées pour y accéder. N’hésitez pas à demander si vous pouvez faire quelque chose pour préparer la réunion et assurez-vous que tout le monde est en mesure de participer pleinement.

 

Comprendre la maladie de Parkinson, ses symptômes, causes et traitements

La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui affecte le mouvement. Elle se caractérise par la destruction des neurones à dopamine qui sont impliqués dans le contrôle des mouvements. Bien que la maladie de Parkinson ne puisse pas être guérie, les médicaments peuvent considérablement atténuer les symptômes. Voici tout ce qu’il faut savoir sur la maladie de Parkinson. 

Comprendre la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une maladie du système nerveux qui affecte le mouvement. Elle apparaît le plus souvent vers 50 ans à 70 ans. Les personnes touchées développent progressivement des anomalies du mouvement comme des tremblements, des mouvements lents et difficiles, ainsi qu’une raideur au niveau de tout le corps. La lésion fondamentale est la dégénérescence des neurones dopaminergiques. Ces neurones produisent de la dopamine, qui est notamment responsable du contrôle des mouvements du corps.

Quelles en sont les causes ?

La cause de la perte progressive des neurones dopaminergiques dans la maladie de Parkinson reste inconnue dans la plupart des cas. La majorité des experts pensent qu’une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux est responsable. En effet, les facteurs génétiques ne seraient prédominants que lorsque la maladie apparaît avant l’âge de 50 ans. Parmi les facteurs environnementaux mis en cause, nous retrouvons :

  • Une exposition précoce ou prolongée à des toxines, des polluants chimiques, à des métaux (plomb, cuivre,…) ou à des pesticides. Le rôle des pesticides dans l’apparition de la maladie de Parkinson est aujourd’hui bien établi.
  • L’intoxication au monoxyde de carbone ou au manganèse.
  • Certaines infections virales, le diabète et la constipation.

Les chercheurs ont également noté que de nombreux changements se produisent dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, comme la présence de corps de Lewy. Ces substances pourraient jouer un rôle toxique.

Maladie de Parkinson : les symptômes

La maladie de Parkinson présente quatre symptômes principaux:

  • Les tremblements, notamment dans les mains, les bras, les jambes, la mâchoire ou la tête,
  • La raideur des membres et du tronc,
  • La lenteur de mouvement,
  • Les troubles de l’équilibre et de la coordination, entraînant parfois des chutes.

D’autres symptômes peuvent inclure la dépression, ainsi que la difficulté à avaler, à mâcher et à parler. Les problèmes urinaires, la constipation, et les perturbations du sommeil peuvent également être des signes de la maladie.

Les premiers symptômes de la maladie de Parkinson sont subtils et apparaissent progressivement. Par exemple, les personnes touchées peuvent ressentir de légers tremblements ou avoir de la difficulté à se lever. Les proches peuvent être les premiers à remarquer des changements chez une personne atteinte de la maladie de Parkinson au stade précoce. Ils peuvent, par exemple, voir que le visage de la personne manque d’expression, ou que la personne ne bouge pas normalement.

Au stade précoce, les symptômes concernent souvent un seul côté du corps, ou encore un membre particulier. À mesure que la maladie progresse, elle affecte les deux côtés, avec, souvent, des degrés de sévérité différents.

Diagnostic de la maladie de Parkinson

Plusieurs troubles peuvent provoquer des symptômes similaires à ceux de la maladie de Parkinson. Il est donc important de poser un diagnostic exact le plus tôt possible car chaque trouble nécessite un traitement différent. Le diagnostic est basé sur les antécédents médicaux de la personne et sur un examen neurologique. L’amélioration après le début du traitement est une autre caractéristique importante de la maladie de Parkinson. En outre, les médecins pratiquent également des examens complémentaires comme un scanner cérébral ou une IRM, afin de rechercher d’autres maladies.

Quels sont les traitements disponibles ?

Bien qu’il n’y ait pas de remède contre la maladie de Parkinson, les médicaments, les traitements chirurgicaux et d’autres thérapies peuvent souvent soulager certains symptômes.

Médicaments contre la maladie de Parkinson

Le traitement le plus courant de la maladie de Parkinson est la lévodopa, également appelée L-dopa. Elle est transformée en dopamine dans le cerveau et agit principalement sur les symptômes moteurs (lenteur, rigidité, tremblements). Elle peut rester efficace tout au long de la maladie en augmentant les doses au fur et à mesure de l’évolution. En outre, la plupart des patients prennent de la lévodopa avec un autre médicament, la carbidopa. Celui-ci permet de prévenir ou de réduire certains effets secondaires dus à la lévodopa.

Il existe d’autres médicaments utilisés pour traiter les symptômes de la maladie, à l’instar des médicaments qui miment l’effet de la dopamine et des médicaments qui inhibent les enzymes dégradant la dopamine. Il existe également des médicaments pour aider à contrôler les symptômes moteurs et ainsi, réduire les mouvements involontaires et la rigidité musculaire.

La stimulation cérébrale profonde

La stimulation cérébrale profonde, ou SCP, est un traitement des symptômes de la maladie de Parkinson, notamment les tremblements, la raideur et la difficulté à marcher. Il peut également traiter les effets secondaires des médicaments contre la maladie de Parkinson. Ce traitement n’est envisagé qu’en cas de symptômes invalidants malgré une pharmacothérapie optimale. La SCP est réservée aux patients capables de supporter l’intervention et qui ont moins de 70 ans.

Thérapies complémentaires

D’autres thérapies peuvent être utilisées pour soulager les symptômes de la maladie de Parkinson. Elles comprennent de la kinésithérapie et la rééducation orthophonique, qui aident à améliorer la marche et les troubles de la déglutition et de la parole. D’autres thérapies de soutien comprennent une alimentation saine et des exercices afin de renforcer les muscles et améliorer l’équilibre de la personne.

Les accidents de la vie courante : prévention et protection

En France, on dénombre un accident de la vie courante toutes les 3 minutes, soit environ 12 millions par an. Ils sont également à l’origine de 40 000 décès par an. Une grande proportion de ces accidents est cependant évitable. Quels sont donc les accidents de la vie courante et comment les prévenir ? Parce qu’un accident peut toujours arriver, et ce, peu importe notre vigilance, nous vous proposons une garantie prévoyance pour vous et votre famille.

Quels sont les accidents de la vie courante ?

Les accidents de la vie courante (AcVC) sont des traumatismes non intentionnels. Ils comprennent les accidents domestiques (à la maison ou dans les abords immédiats) ou à l’extérieur (magasin, trottoir, etc.). Les accidents qui surviennent dans un cadre scolaire, lors d’une pratique sportive ou d’un loisir, ou pendant les vacances sont également considérés comme des accidents de la vie courante. Les accidents de la circulation, les accidents du travail et les effets secondaires des médicaments sont exclus. Les principales causes des accidents de la vie courante sont les chutes, les étouffements, les brûlures, les intoxications et les morsures. 

Les chutes : la première cause des accidents de la vie courante

Les chutes représentent trois quarts des accidents de la vie courante et touchent les personnes de tout âge. Cependant, elles sont plus fréquentes chez les enfants et les seniors. 95% des décès sont des personnes de plus de 65 ans. Souvent, quelques mots suffisent à apaiser un enfant après sa chute. Mais si la personne vomit ou perd connaissance, il est important de consulter un médecin. Vous pouvez éviter les chutes en installant des barrières de sécurité dans les escaliers et un système de sécurité pour bloquer les fenêtres.

Les enfants et les adolescents courent également le plus grand risque de se blesser en cas de chute d’objets. Les tout-petits sont connus pour tirer des livres, des accessoires lourds ou des petits appareils électroménagers. Les plus âgés et les adultes qui utilisent des échelles et des escabeaux risquent également d’être blessés en tentant d’atteindre un objet. Pour s’assurer de votre sécurité et celle de vos proches, placez les objets lourds hors de portée des jeunes enfants. En outre, n’hésitez pas à demander de l’aide lorsque vous essayez d’atteindre des objets lourds situés en hauteur. 

Les étouffements

L’étouffement par suffocation est la première cause de mort chez les enfants de moins de 5 ans et cause près de 3000 morts par an. Ces derniers jouent avec tout ce qu’ils trouvent et peuvent rapidement avaler des objets du quotidien. Cela signifie que l’étouffement est un risque courant. Cependant, vous pouvez éviter cet accident de la vie courante en plaçant tout produit ou objet à risque hors de portée des enfants.

La noyade

La noyade est également l’un des accidents de la vie courante qui survient le plus souvent. Les jeunes enfants peuvent se noyer dans des eaux très peu profondes, soit dans 20 centimètre d’eau. Surveillez donc les enfants tout temps lorsqu’ils se trouvent à proximité. Cela comprend les étangs de jardin ornemental, les jeux d’eau et même les bains. 

Les brûlures

Les boissons chaudes causent la plupart des brûlures chez les enfants de moins de cinq ans. Veuillez à ce que les enfants soient toujours à une distance de sécurité des feux ouverts, des cuisinières, des fers à repasser et des allumettes, entre autres. Nous vous conseillons également de régler l’eau chaude à 40° maximum. Il faut savoir qu’une brûlure au troisième degré chez un enfant peut être provoquée en seulement trois secondes dans une eau de 60 degrés. La peau de l’enfant est en effet très fragile. En cas de brûlure, retirez rapidement les vêtements brûlés et maintenez la zone pendant 10 à 15 minutes sous l’eau froide. Ensuite, évaluez la brûlure et contactez un médecin en cas de doutes. 

L’intoxication

La plupart des accidents de la vie courante qui concernent une intoxication impliquent les médicaments, le monoxyde de carbone, les produits ménagers et les cosmétiques. Gardez donc tout ce qui pourrait être dangereux s’il est avalé hors de portée des enfants, y compris certaines plantes. En effet, ces dernières peuvent contenir des produits actifs responsables d’allergies et de troubles digestifs ou cardio-vasculaires. En outre, gardez en tête les symptômes de l’intoxication par le monoxyde de carbone. Celle-ci peut provoquer des maux de tête, des vertiges, des nausées, des vomissements, une fatigue importante ainsi que des convulsions. 

Les morsures

Les morsures animales graves peuvent causer des infections rarement graves quand le traitement est rapide. Cependant, elles peuvent parfois se propager dans le sang ou dans d’autres parties du corps. Il est important de nettoyer toute plaie, même minime, avec un produit désinfectant ou au savon. Vérifiez également si la vaccination contre le tétanos est toujours valable. La morsure est considérée grave lorsque celle-ci paraît profonde, est proche d’une articulation ou est souillée par des corps étrangers. En outre, si vous remarquez des rougeurs, douleurs ou des écoulements dans les premières 24h, si l’animal est errant ou si la victime est immunodéprimée, il est nécessaire d’aller aux urgences ou de consulter un médecin rapidement. 

Pour éviter les morsures, ne laissez jamais un enfant seul avec un animal, même quand celui-ci paraît inoffensif. Apprenez également aux enfants à ne pas caresser un animal inconnu et de respecter son territoire. Restez également vigilant sur les signaux d’alerte émis par l’animal.

Les entorses

Une entorse se produit lorsqu’un ligament est étiré, tordu ou déchiré. Les parties du corps les plus fréquemment touchées sont les genoux, les chevilles et les poignets. Si cela se produit, appliquez une poche à glace et laissez à la zone touchée le temps de guérir.

Arrêt du tabac : toutes les méthodes pour arrêter

Nous connaissons tous les risques du tabagisme pour la santé, mais cela ne facilite pas l’arrêt du tabac. Une fois la décision d’arrêter de fumer est prise, une bonne partie du travail est déjà effectuée. Toutefois, le pouvoir de la nicotine se montre parfois très persistant. Nous faisons le point sur les méthodes d’arrêt du tabac, adaptées aux routines et aux habitudes de chacun.

Pourquoi est-il dur d’arrêter le tabac ?

Fumer du tabac est à la fois une dépendance physique et une habitude psychologique. La nicotine fournit un effet temporaire et addictif. En effet, l’élimination de cette substance entraîne des symptômes de sevrage physique et une envie de fumer. En outre, et en raison de l’effet “bien-être” que procure la nicotine, la cigarette est un moyen rapide pour soulager le stress et se détendre. C’est également un moyen de faire face à la dépression, à l’anxiété, et même à l’ennui. Ainsi, l’arrêt du tabac signifie trouver des alternatives saines pour faire face à ces sentiments.

La thérapie de remplacement de la nicotine

La thérapie de remplacement de la nicotine (TNR) est un traitement destiné à aider les gens à arrêter de fumer. Elle utilise des produits qui fournissent de faibles doses de nicotine et beaucoup moins de toxines présentes dans la fumée. Le but de la thérapie est de réduire l’envie de fumer et d’atténuer les symptômes du sevrage nicotinique. En outre, ces produits sont disponibles en vente libre en pharmacie.

  • Patch ou timbre transdermique : Placé directement sur votre peau, celui-ci libère une faible quantité de nicotine de manière constante. Il existe 3 dosages différents afin de s’adapter au niveau de la dépendance de chaque personne. Il est également préférable de changer le site d’application tous les jours afin de diminuer le risque de réaction locale.
  • Gomme à la nicotine : Disponible en concentrations de 2 mg et 4 mg, la gomme à mâcher est le premier substitut nicotinique proposé au grand public. Vous obtenez directement de la nicotine à travers les muqueuses de votre bouche en mâchant la gomme.
  • Pastilles sublinguales ou à sucer : Comme la gomme, vous obtenez de la nicotine directement à travers les muqueuses en suçant les pastilles de nicotine. Elles sont destinées à se dissoudre comme des bonbons durs.

Les médicaments pour l’arrêt du tabac

Bien que le recours aux médicaments pour arrêter de fumer est limité, il est parfois recommandé au fumeur lorsque le sevrage tabagique par d’autres moyens n’a pas fonctionné. Toutefois, il nécessite un suivi médical strict et n’est proposé qu’aux adultes très dépendants. Les médicaments utilisés sont le Bupropion, commercialisé sous le nom de Zyban et la Varénicline, commercialisée sous le nom de Champix. Ces derniers soulagent les symptômes du sevrage et diminuent l’envie de fumer.

La cigarette électronique : une alternative à la cigarette ?

Très controversée, l’OMS n’approuve pas l’utilisation de la e-cigarette pour l’arrêt du tabac. Toutefois, et selon Santé Publique France, en 7 ans, environ 700 000 fumeurs auraient réussi à arrêter de fumer grâce à la cigarette électronique. Il est possible d’expliquer cela par la présence de nicotine dans certains e-liquides et par le geste effectué pour vapoter. Avant de se tourner vers la e-cigarette, nous vous recommandons d’en parler à votre médecin. Celui-ci saura vous guider et déterminer les meilleures stratégies pour dire adieu au tabac une fois pour toutes.

Les méthodes alternatives pour l’arrêt du tabac

Il existe des méthodes alternatives efficaces pour l’arrêt du tabac et qui n’impliquent pas de thérapie de remplacement de la nicotine ou de médicaments sur ordonnance.

L’hypnose pour l’arrêt du tabac

Cette méthode d’arrêt du tabac est populaire et produit de bons résultats chez de nombreux fumeurs qui essaient d’arrêter de fumer. L’hypnose fonctionne en vous mettant dans un état profondément détendu. Le praticien va ensuite utiliser des suggestions qui renforcent votre résolution d’arrêter de fumer et augmentent vos sentiments négatifs envers la cigarette.

L’acupuncture pour atténuer les symptômes de sevrage tabagique

L’une des techniques médicales les plus anciennes connues, l’acupuncture agit en déclenchant la libération d’endorphines qui permettent au corps de se détendre. En tant qu’aide au sevrage tabagique, l’acupuncture peut être utile pour gérer les symptômes de sevrage tabagique.

Penser à la thérapie comportementale et cognitive

La dépendance à la nicotine est liée aux comportements ou rituels impliqués dans le tabagisme. Il est possible de fumer automatiquement une cigarette avec le café du matin, pendant votre pause ou lors de certains de vos trajets. La thérapie comportementale et cognitive est particulièrement efficace afin de changer ces rituels et habitudes ancrées. En effet, elle se concentre sur l’acquisition de nouvelles habitudes saines afin de rompre avec les anciens rituels.

Combiner les méthodes

Pour plus d’efficacité, vous pouvez combiner plusieurs de ces méthodes d’arrêt tabac. Par exemple, vous pouvez utiliser des patchs ou de la gomme tout en suivant une thérapie comportementale et cognitive. En outre, il est possible d’accompagner votre sevrage nicotinique avec des méthodes complémentaires comme l’activité physique, la relaxation et la plein conscience.

Don d’organes : les points essentiels à connaître

La France a rejoint la liste des pays qui ont rendu obligatoire le don d’organes après le décès d’une personne. La nouvelle loi sur le «consentement présumé» suppose que la personne décédée accepte de faire don de ses organes. Si 63 000 personnes ont été sauvées grâce au don d’organes, les donneurs manquent encore. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le processus du don d’organes.

Comment fonctionne le processus du don d’organes ?

Le processus de don d’organes peut impliquer le prélèvement des poumons, des reins, du cœur, du foie, du pancréas et des intestins pour les greffer à des patients inscrits sur la liste d’attente. Les médecins peuvent également greffer des tissus tels que des os, des artères, des cornées, de la peau, des valves cardiaques, des veines, des tendons ou des ligaments. Le rein est l’organe le plus couramment greffé. Suivent le foie, le cœur, les poumons, le pancréas et des parties de l’intestin.

Chacun a le choix de devenir, ou non, donneur d’organes après sa mort. Si vous choisissez de faire un don, vous pouvez choisir de donner tout ou une partie de vos organes. En outre, un donneur permet souvent de greffer plusieurs personnes et peut sauver ou améliorer jusqu’à 9 vies. Les médecins jugent également au cas par cas pour le prélèvement de chaque organe. En effet, lorsqu’une personne décède, les médecins évaluent ses antécédents médicaux, son âge et l’état de l’organe à prélever avant d’intervenir.

Les principes encadrant le don d’organes post-mortem.

Le don d’organes en France repose sur trois règles établies par la loi du 22 décembre 1976 :

  • Le consentement présumé : toute personne peut devenir donneur d’organes à moins qu’elle n’ait exprimé son refus de son vivant.
  • La gratuité : il est interdit d’offrir toute rémunération ou avantage en contrepartie du don d’organes.
  • L’anonymat : il n’est pas possible de communiqué le nom du donneur au receveur et réciproquement. L’équipe médicale peut cependant informer la famille du donneur des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes.

Peut-on donner un organe de son vivant ?

Une personne majeure vivante peut donner essentiellement un rein ou un lobe de foie. Les conditions médicales sont strictes et le candidat doit se soumettre à un bilan médical complet, comprenant des radios et des examens biologiques. Il faut également s’assurer de la compatibilité donneur/receveur et de l’absence de risques pour les deux personnes. Depuis 2011, les membres d’une même famille peuvent désormais donner un rein à un des leurs. Pour les personnes extérieures à la famille, il faut pouvoir prouver un lien d’au moins 2 ans avec le receveur.

Comment puis-je devenir donneur d’organes ?

Depuis l’adoption de la loi Caillavet en 1976, tout adulte en France est donneur d’organes. Ainsi, tout le monde est un donneur d’organes à l’exception des personnes qui ont explicitement refusé, les mineurs, et les personnes sous la tutelle de quelqu’un d’autre (comme les handicapés mentaux). À noter que lorsqu’un enfant décède, ses parents peuvent autoriser le prélèvement de ses organes. De tels dons permettent de greffer un autre enfant. L’équipe médicale prend toutefois en compte la volonté personnelle de l’enfant sur le don d’organes. En effet, dès l’âge de 13 ans, les enfants ont accès au registre national des refus.

Comment s’opposer au don d’organes ?

Cependant, toute personne peut s’opposer au don de ses organes ou de ses tissus. Le refus n’est pas obligatoirement total : il est ainsi possible de s’opposer seulement au don de certains organes et tissus. Si vous souhaitez refuser de devenir donneur d’organes, il est nécessaire de s’inscrire sur le Registre National des Refus, en ligne ou par courrier et de fournir une pièce d’identité officielle. Sinon, vous pouvez également faire valoir votre refus par écrit et confier ce document daté et signé à un proche. Vous pouvez aussi communiquer oralement votre opposition à vos proches qui pourront attester auprès de l’équipe médicale.

Comment aborder le sujet avec ses proches ?

Prenez le temps de discuter de votre décision – quelle qu’elle soit – avec vos proches. Vous pouvez utiliser une actualité, une émission de télévision, une publication sur les réseaux sociaux ou encore un film qui aborde le don d’organes pour engager la discussion avec vos proches. Commencez par expliquer comment le don d’organes et de tissus améliorera, voire sauvera des vies et dites-leur comment vous en êtes arrivé à la décision de donner vos organes. N’hésitez pas à leur demander leur avis sur la question afin de créer un climat propice à la réflexion et aux échanges, sans tabou ni pudeur. En outre, vous pourrez également leur parler du don de sang, de plaquettes et de plasma.

Comment lutter contre la chaleur en été ?

La chaleur ardente de l’été est dure pour notre corps. Si vous n’avez pas le luxe de rester à l’intérieur où votre climatisation est en plein essor, vous savez à quel point il peut être difficile de rester au frais pendant les mois d’été. Il faut s’adapter, ce qui peut être un défi. Heureusement, il existe des astuces simples pour lutter contre la chaleur en été et rester au frais : suivez le guide !

S’hydrater suffisamment !

Le premier bon réflexe à avoir est celui de boire régulièrement, bien entendu ! Bien que cela puisse sembler une évidence, vous serez surpris de voir combien de personnes ne boivent pas suffisamment d’eau pendant la journée. La perte d’eau causée par la déshydratation entraîne une hausse de la température corporelle. Ainsi, pour remplacer l’eau perdue par la transpiration, il est important de s’hydrater ! Les médecins conseillent de boire minimum huit verres d’eau de 250 ml par jour. Mais n’hésitez pas à en boire plus, surtout si vous êtes sportif. Privilégiez également l’eau à température ambiante, afin de ne pas générer un effet de choc sur certaines parties corporelles, à l’instar du tube digestif. Évitez toutefois les boissons contenant de l’alcool, de la caféine ou beaucoup de sucre, qui peuvent agir comme des diurétiques et favoriser la déshydratation.

Les meilleurs aliments pour lutter contre la chaleur en été

En parallèle à une bonne hydratation, il est important de privilégier des aliments riches en eau et en sels minéraux. Idéalement, ces derniers devraient également être plus faciles à digérer car plus la digestion est difficile, plus elle consomme de l’énergie et épuise votre organisme. Par ailleurs, pendant les fortes chaleurs, pensez à réduire vos portions. Il est plus sain de manger de petites quantités plusieurs fois dans la journée. Évitez également les repas copieux et riches en protéines qui peuvent augmenter la chaleur métabolique et réchauffer le corps. Au lieu de cela, optez pour les fruits et légumes, qui contiennent beaucoup d’eau et vous aident à rester hydraté et plus frais. Pour vous aider, voici quelques aliments à ajouter à votre assiette pour lutter contre la chaleur de l’été.

Les fruits de l’été

Laissez-vous tenter par des salades d’agrumes ou des limonades (sans sucre si possible) pendant la canicule ! Avec une teneur en eau de près de 90%, le pamplemousse, le citron et la pastèque sont vos alliés pour lutter contre la chaleur en été. Ces fruits sont également riches en vitamines, en sels minéraux et en antioxydants, et vous aideront à renforcer votre santé immunitaire.

Le menthol

Le menthol, qui est l’ingrédient principal du thé à la menthe poivrée, aide le corps à se refroidir et à lutter contre la chaleur en été. Selon des études, le menthol active une protéine réceptrice du cerveau qui joue un rôle dans la chute de la température corporelle.

L’aloe Vera

L’utilisation de l’aloe vera est courante pour soulager les coups de soleil, mais vous pouvez également l’utiliser pour rester au frais. Vous pouvez, par exemple, vous en faire un spray pour revitaliser votre peau déshydratée. Pour un effet maximal, nous vous conseillons d’ajouter de l’huile de menthe poivrée.

Le poisson

La plupart des espèces de poissons se digèrent très facilement et vous procurent les protéines dont vous avez besoin. Optez pour des poissons maigres, comme du cabillaud, des sardines et d’autres poissons gras pour leur teneur en oméga-3. Évitez autant que possible les viandes rouges pour lutter contre la chaleur en été car elles sont difficiles à digérer.

Faire du sport pour lutter contre la chaleur en été

Lorsque vous faites de l’exercice, votre température augmente et le corps s’acclimate à la chaleur. Ainsi, lorsque les jours chauds arrivent, le corps met plus de temps à atteindre une température élevée. Nous vous conseillons d’opter pour la natation. En effet, le corps perd de la chaleur dans l’eau beaucoup plus rapidement qu’il ne perd de la chaleur dans l’air. N’hésitez donc pas à vous baigner de temps en temps ! Si vous souhaitez pratiquer une autre activité physique, essayez de décaler vos entraînements au soir, lorsqu’il fait plus frais.

Garder sa maison et son environnement au frais

Gardez les fenêtres et les stores fermés pendant la journée. Cela gardera la chaleur à l’extérieur et l’empêchera de rentrer. Pour une protection supplémentaire, accrochez une serviette humide devant la fenêtre pour refroidir l’air qui finit par entrer. La nuit, lorsqu’il fait plus frais, ouvrez les fenêtres pour créer un courant d’air agréable et refroidir votre maison. Vous pouvez également brancher le ventilateur et poser un bac de glaçons ou une serviette mouillée juste devant. Enfin, pensez également aux plantes vertes pour lutter contre la chaleur en été ! Celles-ci absorbent la chaleur grâce à un mécanisme d’évapotranspiration.

Adapter son rythme de vie et bien s’équiper contre la chaleur en été

Pendant les chaleurs estivales, il est important d’éviter les sorties aux heures les plus chaudes, soit entre 11h et 17h/18h. Si vous êtes dehors, réfugiez-vous dans des endroits frais. Optez également pour des vêtements amples, légers et de couleur claire afin de limiter la transpiration. Les fibres naturelles comme le coton, le lin et le chanvre seront vos alliées ! Elles laissent la peau respirer, ce qui vous permet de mieux lutter contre la chaleur en été. N’hésitez pas à prendre un brumisateur avec vous, spécialement pendant vos trajets et n’oubliez jamais votre bouteille d’eau et votre chapeau !