Comprendre la maladie de Parkinson, ses symptômes, causes et traitements

La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui affecte le mouvement. Elle se caractérise par la destruction des neurones à dopamine qui sont impliqués dans le contrôle des mouvements. Bien que la maladie de Parkinson ne puisse pas être guérie, les médicaments peuvent considérablement atténuer les symptômes. Voici tout ce qu’il faut savoir sur la maladie de Parkinson. 

Comprendre la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une maladie du système nerveux qui affecte le mouvement. Elle apparaît le plus souvent vers 50 ans à 70 ans. Les personnes touchées développent progressivement des anomalies du mouvement comme des tremblements, des mouvements lents et difficiles, ainsi qu’une raideur au niveau de tout le corps. La lésion fondamentale est la dégénérescence des neurones dopaminergiques. Ces neurones produisent de la dopamine, qui est notamment responsable du contrôle des mouvements du corps.

Quelles en sont les causes ?

La cause de la perte progressive des neurones dopaminergiques dans la maladie de Parkinson reste inconnue dans la plupart des cas. La majorité des experts pensent qu’une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux est responsable. En effet, les facteurs génétiques ne seraient prédominants que lorsque la maladie apparaît avant l’âge de 50 ans. Parmi les facteurs environnementaux mis en cause, nous retrouvons :

  • Une exposition précoce ou prolongée à des toxines, des polluants chimiques, à des métaux (plomb, cuivre,…) ou à des pesticides. Le rôle des pesticides dans l’apparition de la maladie de Parkinson est aujourd’hui bien établi.
  • L’intoxication au monoxyde de carbone ou au manganèse.
  • Certaines infections virales, le diabète et la constipation.

Les chercheurs ont également noté que de nombreux changements se produisent dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, comme la présence de corps de Lewy. Ces substances pourraient jouer un rôle toxique.

Maladie de Parkinson : les symptômes

La maladie de Parkinson présente quatre symptômes principaux:

  • Les tremblements, notamment dans les mains, les bras, les jambes, la mâchoire ou la tête,
  • La raideur des membres et du tronc,
  • La lenteur de mouvement,
  • Les troubles de l’équilibre et de la coordination, entraînant parfois des chutes.

D’autres symptômes peuvent inclure la dépression, ainsi que la difficulté à avaler, à mâcher et à parler. Les problèmes urinaires, la constipation, et les perturbations du sommeil peuvent également être des signes de la maladie.

Les premiers symptômes de la maladie de Parkinson sont subtils et apparaissent progressivement. Par exemple, les personnes touchées peuvent ressentir de légers tremblements ou avoir de la difficulté à se lever. Les proches peuvent être les premiers à remarquer des changements chez une personne atteinte de la maladie de Parkinson au stade précoce. Ils peuvent, par exemple, voir que le visage de la personne manque d’expression, ou que la personne ne bouge pas normalement.

Au stade précoce, les symptômes concernent souvent un seul côté du corps, ou encore un membre particulier. À mesure que la maladie progresse, elle affecte les deux côtés, avec, souvent, des degrés de sévérité différents.

Diagnostic de la maladie de Parkinson

Plusieurs troubles peuvent provoquer des symptômes similaires à ceux de la maladie de Parkinson. Il est donc important de poser un diagnostic exact le plus tôt possible car chaque trouble nécessite un traitement différent. Le diagnostic est basé sur les antécédents médicaux de la personne et sur un examen neurologique. L’amélioration après le début du traitement est une autre caractéristique importante de la maladie de Parkinson. En outre, les médecins pratiquent également des examens complémentaires comme un scanner cérébral ou une IRM, afin de rechercher d’autres maladies.

Quels sont les traitements disponibles ?

Bien qu’il n’y ait pas de remède contre la maladie de Parkinson, les médicaments, les traitements chirurgicaux et d’autres thérapies peuvent souvent soulager certains symptômes.

Médicaments contre la maladie de Parkinson

Le traitement le plus courant de la maladie de Parkinson est la lévodopa, également appelée L-dopa. Elle est transformée en dopamine dans le cerveau et agit principalement sur les symptômes moteurs (lenteur, rigidité, tremblements). Elle peut rester efficace tout au long de la maladie en augmentant les doses au fur et à mesure de l’évolution. En outre, la plupart des patients prennent de la lévodopa avec un autre médicament, la carbidopa. Celui-ci permet de prévenir ou de réduire certains effets secondaires dus à la lévodopa.

Il existe d’autres médicaments utilisés pour traiter les symptômes de la maladie, à l’instar des médicaments qui miment l’effet de la dopamine et des médicaments qui inhibent les enzymes dégradant la dopamine. Il existe également des médicaments pour aider à contrôler les symptômes moteurs et ainsi, réduire les mouvements involontaires et la rigidité musculaire.

La stimulation cérébrale profonde

La stimulation cérébrale profonde, ou SCP, est un traitement des symptômes de la maladie de Parkinson, notamment les tremblements, la raideur et la difficulté à marcher. Il peut également traiter les effets secondaires des médicaments contre la maladie de Parkinson. Ce traitement n’est envisagé qu’en cas de symptômes invalidants malgré une pharmacothérapie optimale. La SCP est réservée aux patients capables de supporter l’intervention et qui ont moins de 70 ans.

Thérapies complémentaires

D’autres thérapies peuvent être utilisées pour soulager les symptômes de la maladie de Parkinson. Elles comprennent de la kinésithérapie et la rééducation orthophonique, qui aident à améliorer la marche et les troubles de la déglutition et de la parole. D’autres thérapies de soutien comprennent une alimentation saine et des exercices afin de renforcer les muscles et améliorer l’équilibre de la personne.

Les accidents de la vie courante : prévention et protection

En France, on dénombre un accident de la vie courante toutes les 3 minutes, soit environ 12 millions par an. Ils sont également à l’origine de 40 000 décès par an. Une grande proportion de ces accidents est cependant évitable. Quels sont donc les accidents de la vie courante et comment les prévenir ? Parce qu’un accident peut toujours arriver, et ce, peu importe notre vigilance, nous vous proposons une garantie prévoyance pour vous et votre famille.

Quels sont les accidents de la vie courante ?

Les accidents de la vie courante (AcVC) sont des traumatismes non intentionnels. Ils comprennent les accidents domestiques (à la maison ou dans les abords immédiats) ou à l’extérieur (magasin, trottoir, etc.). Les accidents qui surviennent dans un cadre scolaire, lors d’une pratique sportive ou d’un loisir, ou pendant les vacances sont également considérés comme des accidents de la vie courante. Les accidents de la circulation, les accidents du travail et les effets secondaires des médicaments sont exclus. Les principales causes des accidents de la vie courante sont les chutes, les étouffements, les brûlures, les intoxications et les morsures. 

Les chutes : la première cause des accidents de la vie courante

Les chutes représentent trois quarts des accidents de la vie courante et touchent les personnes de tout âge. Cependant, elles sont plus fréquentes chez les enfants et les seniors. 95% des décès sont des personnes de plus de 65 ans. Souvent, quelques mots suffisent à apaiser un enfant après sa chute. Mais si la personne vomit ou perd connaissance, il est important de consulter un médecin. Vous pouvez éviter les chutes en installant des barrières de sécurité dans les escaliers et un système de sécurité pour bloquer les fenêtres.

Les enfants et les adolescents courent également le plus grand risque de se blesser en cas de chute d’objets. Les tout-petits sont connus pour tirer des livres, des accessoires lourds ou des petits appareils électroménagers. Les plus âgés et les adultes qui utilisent des échelles et des escabeaux risquent également d’être blessés en tentant d’atteindre un objet. Pour s’assurer de votre sécurité et celle de vos proches, placez les objets lourds hors de portée des jeunes enfants. En outre, n’hésitez pas à demander de l’aide lorsque vous essayez d’atteindre des objets lourds situés en hauteur. 

Les étouffements

L’étouffement par suffocation est la première cause de mort chez les enfants de moins de 5 ans et cause près de 3000 morts par an. Ces derniers jouent avec tout ce qu’ils trouvent et peuvent rapidement avaler des objets du quotidien. Cela signifie que l’étouffement est un risque courant. Cependant, vous pouvez éviter cet accident de la vie courante en plaçant tout produit ou objet à risque hors de portée des enfants.

La noyade

La noyade est également l’un des accidents de la vie courante qui survient le plus souvent. Les jeunes enfants peuvent se noyer dans des eaux très peu profondes, soit dans 20 centimètre d’eau. Surveillez donc les enfants tout temps lorsqu’ils se trouvent à proximité. Cela comprend les étangs de jardin ornemental, les jeux d’eau et même les bains. 

Les brûlures

Les boissons chaudes causent la plupart des brûlures chez les enfants de moins de cinq ans. Veuillez à ce que les enfants soient toujours à une distance de sécurité des feux ouverts, des cuisinières, des fers à repasser et des allumettes, entre autres. Nous vous conseillons également de régler l’eau chaude à 40° maximum. Il faut savoir qu’une brûlure au troisième degré chez un enfant peut être provoquée en seulement trois secondes dans une eau de 60 degrés. La peau de l’enfant est en effet très fragile. En cas de brûlure, retirez rapidement les vêtements brûlés et maintenez la zone pendant 10 à 15 minutes sous l’eau froide. Ensuite, évaluez la brûlure et contactez un médecin en cas de doutes. 

L’intoxication

La plupart des accidents de la vie courante qui concernent une intoxication impliquent les médicaments, le monoxyde de carbone, les produits ménagers et les cosmétiques. Gardez donc tout ce qui pourrait être dangereux s’il est avalé hors de portée des enfants, y compris certaines plantes. En effet, ces dernières peuvent contenir des produits actifs responsables d’allergies et de troubles digestifs ou cardio-vasculaires. En outre, gardez en tête les symptômes de l’intoxication par le monoxyde de carbone. Celle-ci peut provoquer des maux de tête, des vertiges, des nausées, des vomissements, une fatigue importante ainsi que des convulsions. 

Les morsures

Les morsures animales graves peuvent causer des infections rarement graves quand le traitement est rapide. Cependant, elles peuvent parfois se propager dans le sang ou dans d’autres parties du corps. Il est important de nettoyer toute plaie, même minime, avec un produit désinfectant ou au savon. Vérifiez également si la vaccination contre le tétanos est toujours valable. La morsure est considérée grave lorsque celle-ci paraît profonde, est proche d’une articulation ou est souillée par des corps étrangers. En outre, si vous remarquez des rougeurs, douleurs ou des écoulements dans les premières 24h, si l’animal est errant ou si la victime est immunodéprimée, il est nécessaire d’aller aux urgences ou de consulter un médecin rapidement. 

Pour éviter les morsures, ne laissez jamais un enfant seul avec un animal, même quand celui-ci paraît inoffensif. Apprenez également aux enfants à ne pas caresser un animal inconnu et de respecter son territoire. Restez également vigilant sur les signaux d’alerte émis par l’animal.

Les entorses

Une entorse se produit lorsqu’un ligament est étiré, tordu ou déchiré. Les parties du corps les plus fréquemment touchées sont les genoux, les chevilles et les poignets. Si cela se produit, appliquez une poche à glace et laissez à la zone touchée le temps de guérir.

Arrêt du tabac : toutes les méthodes pour arrêter

Nous connaissons tous les risques du tabagisme pour la santé, mais cela ne facilite pas l’arrêt du tabac. Une fois la décision d’arrêter de fumer est prise, une bonne partie du travail est déjà effectuée. Toutefois, le pouvoir de la nicotine se montre parfois très persistant. Nous faisons le point sur les méthodes d’arrêt du tabac, adaptées aux routines et aux habitudes de chacun.

Pourquoi est-il dur d’arrêter le tabac ?

Fumer du tabac est à la fois une dépendance physique et une habitude psychologique. La nicotine fournit un effet temporaire et addictif. En effet, l’élimination de cette substance entraîne des symptômes de sevrage physique et une envie de fumer. En outre, et en raison de l’effet “bien-être” que procure la nicotine, la cigarette est un moyen rapide pour soulager le stress et se détendre. C’est également un moyen de faire face à la dépression, à l’anxiété, et même à l’ennui. Ainsi, l’arrêt du tabac signifie trouver des alternatives saines pour faire face à ces sentiments.

La thérapie de remplacement de la nicotine

La thérapie de remplacement de la nicotine (TNR) est un traitement destiné à aider les gens à arrêter de fumer. Elle utilise des produits qui fournissent de faibles doses de nicotine et beaucoup moins de toxines présentes dans la fumée. Le but de la thérapie est de réduire l’envie de fumer et d’atténuer les symptômes du sevrage nicotinique. En outre, ces produits sont disponibles en vente libre en pharmacie.

  • Patch ou timbre transdermique : Placé directement sur votre peau, celui-ci libère une faible quantité de nicotine de manière constante. Il existe 3 dosages différents afin de s’adapter au niveau de la dépendance de chaque personne. Il est également préférable de changer le site d’application tous les jours afin de diminuer le risque de réaction locale.
  • Gomme à la nicotine : Disponible en concentrations de 2 mg et 4 mg, la gomme à mâcher est le premier substitut nicotinique proposé au grand public. Vous obtenez directement de la nicotine à travers les muqueuses de votre bouche en mâchant la gomme.
  • Pastilles sublinguales ou à sucer : Comme la gomme, vous obtenez de la nicotine directement à travers les muqueuses en suçant les pastilles de nicotine. Elles sont destinées à se dissoudre comme des bonbons durs.

Les médicaments pour l’arrêt du tabac

Bien que le recours aux médicaments pour arrêter de fumer est limité, il est parfois recommandé au fumeur lorsque le sevrage tabagique par d’autres moyens n’a pas fonctionné. Toutefois, il nécessite un suivi médical strict et n’est proposé qu’aux adultes très dépendants. Les médicaments utilisés sont le Bupropion, commercialisé sous le nom de Zyban et la Varénicline, commercialisée sous le nom de Champix. Ces derniers soulagent les symptômes du sevrage et diminuent l’envie de fumer.

La cigarette électronique : une alternative à la cigarette ?

Très controversée, l’OMS n’approuve pas l’utilisation de la e-cigarette pour l’arrêt du tabac. Toutefois, et selon Santé Publique France, en 7 ans, environ 700 000 fumeurs auraient réussi à arrêter de fumer grâce à la cigarette électronique. Il est possible d’expliquer cela par la présence de nicotine dans certains e-liquides et par le geste effectué pour vapoter. Avant de se tourner vers la e-cigarette, nous vous recommandons d’en parler à votre médecin. Celui-ci saura vous guider et déterminer les meilleures stratégies pour dire adieu au tabac une fois pour toutes.

Les méthodes alternatives pour l’arrêt du tabac

Il existe des méthodes alternatives efficaces pour l’arrêt du tabac et qui n’impliquent pas de thérapie de remplacement de la nicotine ou de médicaments sur ordonnance.

L’hypnose pour l’arrêt du tabac

Cette méthode d’arrêt du tabac est populaire et produit de bons résultats chez de nombreux fumeurs qui essaient d’arrêter de fumer. L’hypnose fonctionne en vous mettant dans un état profondément détendu. Le praticien va ensuite utiliser des suggestions qui renforcent votre résolution d’arrêter de fumer et augmentent vos sentiments négatifs envers la cigarette.

L’acupuncture pour atténuer les symptômes de sevrage tabagique

L’une des techniques médicales les plus anciennes connues, l’acupuncture agit en déclenchant la libération d’endorphines qui permettent au corps de se détendre. En tant qu’aide au sevrage tabagique, l’acupuncture peut être utile pour gérer les symptômes de sevrage tabagique.

Penser à la thérapie comportementale et cognitive

La dépendance à la nicotine est liée aux comportements ou rituels impliqués dans le tabagisme. Il est possible de fumer automatiquement une cigarette avec le café du matin, pendant votre pause ou lors de certains de vos trajets. La thérapie comportementale et cognitive est particulièrement efficace afin de changer ces rituels et habitudes ancrées. En effet, elle se concentre sur l’acquisition de nouvelles habitudes saines afin de rompre avec les anciens rituels.

Combiner les méthodes

Pour plus d’efficacité, vous pouvez combiner plusieurs de ces méthodes d’arrêt tabac. Par exemple, vous pouvez utiliser des patchs ou de la gomme tout en suivant une thérapie comportementale et cognitive. En outre, il est possible d’accompagner votre sevrage nicotinique avec des méthodes complémentaires comme l’activité physique, la relaxation et la plein conscience.

Don d’organes : les points essentiels à connaître

La France a rejoint la liste des pays qui ont rendu obligatoire le don d’organes après le décès d’une personne. La nouvelle loi sur le «consentement présumé» suppose que la personne décédée accepte de faire don de ses organes. Si 63 000 personnes ont été sauvées grâce au don d’organes, les donneurs manquent encore. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le processus du don d’organes.

Comment fonctionne le processus du don d’organes ?

Le processus de don d’organes peut impliquer le prélèvement des poumons, des reins, du cœur, du foie, du pancréas et des intestins pour les greffer à des patients inscrits sur la liste d’attente. Les médecins peuvent également greffer des tissus tels que des os, des artères, des cornées, de la peau, des valves cardiaques, des veines, des tendons ou des ligaments. Le rein est l’organe le plus couramment greffé. Suivent le foie, le cœur, les poumons, le pancréas et des parties de l’intestin.

Chacun a le choix de devenir, ou non, donneur d’organes après sa mort. Si vous choisissez de faire un don, vous pouvez choisir de donner tout ou une partie de vos organes. En outre, un donneur permet souvent de greffer plusieurs personnes et peut sauver ou améliorer jusqu’à 9 vies. Les médecins jugent également au cas par cas pour le prélèvement de chaque organe. En effet, lorsqu’une personne décède, les médecins évaluent ses antécédents médicaux, son âge et l’état de l’organe à prélever avant d’intervenir.

Les principes encadrant le don d’organes post-mortem.

Le don d’organes en France repose sur trois règles établies par la loi du 22 décembre 1976 :

  • Le consentement présumé : toute personne peut devenir donneur d’organes à moins qu’elle n’ait exprimé son refus de son vivant.
  • La gratuité : il est interdit d’offrir toute rémunération ou avantage en contrepartie du don d’organes.
  • L’anonymat : il n’est pas possible de communiqué le nom du donneur au receveur et réciproquement. L’équipe médicale peut cependant informer la famille du donneur des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes.

Peut-on donner un organe de son vivant ?

Une personne majeure vivante peut donner essentiellement un rein ou un lobe de foie. Les conditions médicales sont strictes et le candidat doit se soumettre à un bilan médical complet, comprenant des radios et des examens biologiques. Il faut également s’assurer de la compatibilité donneur/receveur et de l’absence de risques pour les deux personnes. Depuis 2011, les membres d’une même famille peuvent désormais donner un rein à un des leurs. Pour les personnes extérieures à la famille, il faut pouvoir prouver un lien d’au moins 2 ans avec le receveur.

Comment puis-je devenir donneur d’organes ?

Depuis l’adoption de la loi Caillavet en 1976, tout adulte en France est donneur d’organes. Ainsi, tout le monde est un donneur d’organes à l’exception des personnes qui ont explicitement refusé, les mineurs, et les personnes sous la tutelle de quelqu’un d’autre (comme les handicapés mentaux). À noter que lorsqu’un enfant décède, ses parents peuvent autoriser le prélèvement de ses organes. De tels dons permettent de greffer un autre enfant. L’équipe médicale prend toutefois en compte la volonté personnelle de l’enfant sur le don d’organes. En effet, dès l’âge de 13 ans, les enfants ont accès au registre national des refus.

Comment s’opposer au don d’organes ?

Cependant, toute personne peut s’opposer au don de ses organes ou de ses tissus. Le refus n’est pas obligatoirement total : il est ainsi possible de s’opposer seulement au don de certains organes et tissus. Si vous souhaitez refuser de devenir donneur d’organes, il est nécessaire de s’inscrire sur le Registre National des Refus, en ligne ou par courrier et de fournir une pièce d’identité officielle. Sinon, vous pouvez également faire valoir votre refus par écrit et confier ce document daté et signé à un proche. Vous pouvez aussi communiquer oralement votre opposition à vos proches qui pourront attester auprès de l’équipe médicale.

Comment aborder le sujet avec ses proches ?

Prenez le temps de discuter de votre décision – quelle qu’elle soit – avec vos proches. Vous pouvez utiliser une actualité, une émission de télévision, une publication sur les réseaux sociaux ou encore un film qui aborde le don d’organes pour engager la discussion avec vos proches. Commencez par expliquer comment le don d’organes et de tissus améliorera, voire sauvera des vies et dites-leur comment vous en êtes arrivé à la décision de donner vos organes. N’hésitez pas à leur demander leur avis sur la question afin de créer un climat propice à la réflexion et aux échanges, sans tabou ni pudeur. En outre, vous pourrez également leur parler du don de sang, de plaquettes et de plasma.