Le mal de dos

Une très grande majorité de la population devra, un jour ou l’autre, affronter un mal de dos. Affection généralement bénigne, le mal de dos peut toutefois devenir handicapant dès lors qu’il devient chronique. D’origines multiples, le mal de dos se doit avant tout d’être bien diagnostiqué pour trouver une résolution rapide.

Les formes que peuvent prendre le mal de dos

Les douleurs cervicales

Les douleurs cervicales s’étendent du bas du crâne jusqu’aux omoplates. Elles apparaissent généralement lors d’un faux mouvement (torticolis) ou d’une migraine. Un travail répété devant un ordinateur, des tensions oculaires ainsi qu’un mauvais soutient de la nuque durant la nuit peuvent être à l’origine de douleurs cervicales.

Les douleurs dorsales

Les douleurs dorsales occupent tout le milieu du dos ainsi qu’une partie des omoplates. C’est cette partie du dos qui supporte les charges lourdes portées par les bras et qui est le plus mobilisée lorsque l’on se baisse en avant. C’est au niveau de cette partie de dos que les vertèbres sont les plus épaisses et donc les plus résistantes aux chocs.

Les douleurs lombaires

Les douleurs lombaires sont les plus fréquentes. La colonne se courbe légèrement à leur niveau ce qui les rend plus fragiles et donc plus sujettes aux hernies discales ainsi qu’aux tassements. C’est au niveau les lombaires que repose tout le poids du corps d’où la nécessité d’en prendre soin et de traiter au plus tôt les scolioses diagnostiquées durant l’enfance.

Les causes du mal de dos

Les mauvaises postures : première cause du mal de dos

La colonne vertébrale est le pilier central du corps. Sans elle, aucun être humain ne pourrait se tenir debout et porter des charges à bout de bras. Il est pourtant parfois difficile de garder un dos bien droit et une posture optimale au quotidien. La rapidité d’exécution demandée aux travailleurs ainsi que des réflexes de posture mal appris durant l’enfance seront les principales causes des pathologies dorsales d’origine mécanique. Se tenir droit lorsque l’on est assis, plié les genoux au lieu de se baisser en avant jambes tendues sont autant de conseils que les médecins répètent mais qui peinent à être mis en place par chacun au quotidien.

Le mal de dos comme symptôme d’une autre pathologie

Parfois, le mal de dos s’avère n’être qu’un symptôme d’une autre pathologie ou d’une inflammation.

  • Au niveau lombaire : les cycles menstruels ainsi que les maladies inflammatoires intestinales y provoquent fréquemment des douleurs;
  • Au niveau thoracique : les personnes souffrant de gastrites, d’ulcères ou de bronchites peuvent exprimer des gênes au niveau des vertèbres thoraciques;
  • Au niveau cervical : les problèmes de vue ont tendance à tirer sur les vertèbres cervicales y provoquant tensions et douleurs.

Comment remédier au mal de dos

Le médecin généraliste comme premier intervenant

Devant tout mal de dos qui perdurerait dans le temps, le médecin généraliste doit être consulté en premier lieu. C’est lui qui pourra diagnostiquer l’origine du mal de dos et savoir si la douleur est d’origine mécanique ou d’origine inflammatoire. Il pourra également, par le biais d’un interrogatoire, établir si le mal de dos est provoquée par une pathologie sous-jacente n’étant pas en lien direct avec la colonne vertébrale. Seul le médecin généraliste est habilité à établir le meilleur traitement qui conviendra à son patient pour traiter efficacement ses douleurs.

Le recours aux praticiens paramédicaux

Dans la très grande majorité des cas, le mal de dos s’avère être d’origine mécanique. La douleur peut céder rapidement mais peut également passer à l’état chronique. Toute pathologie annexe étant écartée, le recours à un ostéopathe ou à un kinésithérapeute est parfois nécessaire pour faire céder la douleur et rétablir le bon positionnement des muscles et des vertèbres. Un suivi de 5 à 10 séances, selon l’importance de la douleur, apporte généralement un grand soulagement au patient et assure son rétablissement total.

Apprendre à bien se tenir

Il est désormais reconnu que les postes de bureau tout comme les emplois plus manuels engendrent des douleurs dorsales faute de bon positionnement de la part des travailleurs. Les entreprises sont donc de plus en plus nombreuses à faire appel à des intervenants en ergonomie afin d’apprendre à leurs salariés à bien se positionner sur le lieu de travail. Cette prévention s’est notamment mise en place suite à la reconnaissance de l’existence des « troubles musculo-squelettiques » dont les diagnostics sont en constante augmentation. Pour les salariés portant des charges lourdes à répétition, des ceintures de maintien peuvent être prescrites devant toute apparition d’un mal de dos afin d’éviter que celui-ci ne passe à la chronicité.

Les MOOCs

Les MOOCs ou Massive Open Online Course font de plus en plus parler d’eux dans les médias et auprès du grand public. Entre nouvelle forme d’apprentissage et liberté d’accès au savoir, ces cours en ligne séduisent de nombreux internautes grâce leur gratuité et leur facilité d’accès : une approche en résonance avec la philosophie de l’Economie Sociale et Solidaire, au coeur des valeurs de notre mutuelle.

Qu’est-ce qu’un MOOC ?

Généralités sur le MOOC

Un MOOC est un cours en ligne gratuit et visible par tous ceux qui le souhaitent sous condition d’inscription via des plateformes spécialisées. Cette inscription est gratuite et indépendante de connaissances préalables sur le sujet. Le MOOC peut se faire via une vidéo explicative ou sous la forme d’un cours écrit magistral. Il est généralement délivré par un professeur mais peut se faire sous forme participative en cumulant les savoirs de tous les étudiants inscrits.

Les MOOCs traitent de nombreux sujets mais ne couvrent pas encore toutes les matières enseignées à l’université. Apparus récemment en France, les MOOCs se développent progressivement et tendent à élargir les sujets abordés ainsi que les publics visés. Les matières les plus fréquemment retrouvées dans les MOOCs sont le management, l’économie ou encore les sciences.

Qui est à l’origine d’un MOOC ?

Les MOOCs sont apparus sous l’impulsion des professeurs de grandes écoles américaines qui souhaitaient mettre à la disposition de tous, une partie des cours qu’ils délivraient. Cette nouvelle méthode d’apprentissage a été reprise par de nombreuses universités dans le monde. Les MOOCs sont donc l’œuvre de professeurs d’écoles ou d’université. La grande majorité des MOOCs internationaux sont ainsi publiés en anglais bien que ceux développés en France restent disponibles en langue française.

De quoi est constitué un MOOC ?

Un MOOC est constitué d’un cours magistral écrit ou expliqué en vidéo. Un forum attenant au cours permet aux étudiants de poser leurs questions. Chaque étudiant est alors libre de répondre aux questions des autres étudiants, le professeur ne pouvant traiter toutes les demandes. A la fin du cours, qui peut se dérouler sur plusieurs mois, des questionnaires sont généralement mis à la disposition des étudiants afin d’évaluer les connaissances apprises et de souligner les éventuels points à revoir. Ce questionnaire est lui aussi corrigé par d’autres étudiants grâce à un barème donné par le professeur. Le professeur du MOOC donne généralement des références de livres, de vidéos ou d’études venant compléter le cours.

A quoi servent les MOOCs ?

Les MOOCS pour les jeunes étudiants

Bien que de nombreuses écoles aient désormais recours à des plateformes en ligne pour délivrer leurs cours dans le cadre d’une formation bien précise, un MOOC ne permet pas encore d’obtenir un diplôme. En France, un diplôme ne peut être obtenu que via l’inscription à une école ou à un organisme de formation habilité à fournir les enseignements permettant son obtention. Suivre un MOOC sur un sujet proche d’un diplôme existant ne permet donc en aucun cas de décrocher le diplôme en question et ne saurait suffire à sa préparation.

Le MOOC est donc avant tout un support complémentaire pour faciliter l’apprentissage des étudiants en école ou à l’université mais ne suffit pas à un cursus scolaire complet.

Les MOOCs sur le marché du travail

Là encore, suivre un MOOC ne permet pas d’obtenir une qualification qui ouvrirait les portes d’un nouveau poste ou d’une promotion. Il peut toutefois être intéressant d’insérer le MOOC dans son CV afin de signaler qu’un apprentissage a été fait. A chaque fin de MOOC, une attestation de suivi sera délivrée à l’étudiant qui aura validé son questionnaire de fin. Il n’est donc pas vain de fournir cette attestation en complément de ses autres diplômes afin d’attester d’une certaine forme de formation continue autonome de la part du salarié.

Les MOOCs et la culture générale

Les MOOCs ont pour principale vocation de permettre un libre accès au savoir pour chaque individu. Ils favorisent donc l’enrichissement de la culture générale puisque l’étudiant n’a pas besoin de justifier d’une expérience dans le domaine qu’il souhaite aborder pour y avoir accès. De nombreux étudiants suivent un MOOC sur un sujet qui les intéressent mais dont ils ne feront jamais leur métier. Via les forums, les MOOCs permettent également des échanges riches avec les autres étudiants sur les sujets traités. Les MOOCs participatifs ou collaboratifs favorisent d’autant plus le partage de savoir entre individus puisque chaque étudiant peut participer librement à l’écriture du cours en fonction des informations qu’il détient.

Les MOOCs : vers une nouvelle forme d’éducation ?

Comme vu précédemment, les MOOCs ne permettent pas, à l’heure actuelle, d’obtenir un quelconque diplôme ou attestation qualifiante. Leur développement rapide dans les pays développés laisse pourtant supposer qu’ils peuvent être une solution future d’enseignement, notamment pour les actifs qui souhaiteraient reprendre leurs études sans avoir à s’arrêter de travailler. Le MOOC trouve toutefois sa limite dans l’absence de suivi individuel du fait de sa dématérialisation et du grand nombre d’étudiants qui suivent le cours.

Cure thermale : quels bénéfices

Cures thermales : quels bénéfices

La cure thermale souffre, à tort, d’une image démodée. Elle est pourtant encore plébiscitée par un petit nombre de médecins dans le cadre du rétablissement de certaines pathologies et n’est pas l’apanage des personnes âgées. Très efficace dans de nombreux domaines, elle reste prescrite en dernier recours étant donné le coût de prise en charge qu’elle engendre aussi bien pour la Sécurité Sociale que pour le patient.

La cure thermale : un remède ancestral

Comment agit la cure thermale ?

L’Homme a recours à la cure thermale depuis des centaines d’années. Ses bienfaits sur certaines affections ne sont plus à prouver même si les recherches peinent encore à expliquer ce qui favorise le rétablissement des pathologies traitées.

La cure thermale se constitue exclusivement de soins pratiqués dans l’eau de source. Cette eau de source, très riche en oligo-éléments, a un impact non négligeable sur le corps humain et participe au rétablissement des tissus ainsi qu’au soulagement d’un grand nombre de douleurs. En pénétrant dans les tissus, les minéraux et oligo-éléments de l’eau de source viennent apaiser tout type d’inflammation et participent à la guérison du corps.

Quelles pathologies sont concernées par la cure thermale ?

L’Assurance maladie accepte le recours à la cure thermale pour de nombreuses affections réparties en 12 grandes catégories de pathologies (affection des muqueuses bucco-linguales, affections digestives, affections psychosomatiques, affections urinaires, affections dermatologiques, affections gynécologiques, maladies cardio-artérielles, maladies neurologiques, maladies rhumatismales, troubles du développement chez l’enfant et troubles des voies respiratoires).

La cure thermale est reconnue depuis de nombreuses années pour ses résultats sur les maladies de peau chronique telles que le psoriasis, l’eczéma ou encore les prurits. Elle est également plébiscitée par les personnes âgées pour toutes les pathologies affectant les articulations (arthrite, arthrose). Sa réputation dans ces domaines n’est plus à refaire. Toutefois, depuis quelques années, elle a démontré une certaine efficacité dans le traitement de nombreuses affections à caractère chronique ou inflammatoire. Depuis peu, un nombre croissant de personnes en état de surpoids y ont recours pour faciliter ou engendrer une perte de poids.

Globalement, la cure thermale permet de soulager la vivacité des pathologies chroniques, voire d’y remédier complètement et assure un meilleur rétablissement pour toute pathologie ayant laissé des séquelles gênantes pour le patient. Son efficacité sur les troubles du comportement reste à prouver mais l’apaisement qu’elle procure ne peut que faciliter une potentielle guérison.

Qui sont les patients éligibles à la cure thermale

Tous les patients peuvent profiter des bienfaits de la cure thermale, quel que soit leur âge ou l’ancienneté de leur pathologie, à condition que leur médecin ait estimé que la cure s’avérait nécessaire. Les enfants mineurs peuvent être amenés à pratiquer une cure thermale, encadrés de leurs parents, notamment pour les troubles du développement ou les obésités juvéniles. La cure thermale est donc ouverte à tous. Des patients sans prescription d’un médecin peuvent également décider d’aller en cure thermale mais ils ne seront pas remboursés par la Sécurité Sociale.

Cure thermale et Sécurité Sociale

Eligibilité au remboursement de la cure thermale

Pour que la cure thermale puisse ouvrir droit à un quelconque remboursement de la part de la Sécurité Sociale, elle doit avant tout faire partie de la liste des pathologies éligibles à la cure selon la Sécurité Sociale. Elle doit également être prescrite par un médecin dans le cadre d’un protocole de soin. Ce médecin devra justifier le recours à la cure thermale pour son patient via une feuille à adresser au Médecin Conseil pour accord préalable. C’est le médecin prescripteur qui choisira le lieu de la cure thermale selon ce qui lui semble être le plus adapté pour la pathologie de son patient.

La cure thermale devra être d’une durée minimale de 18 jours. Toute interruption non justifiée de la cure invalidera la demande de remboursement (excepté une interruption pour raison médicale).

Quels sont les taux de remboursement de la Sécurité Sociale

La prise en charge d’une cure thermale se décompose en deux types de forfaits :

  • Le forfait de surveillance médicale : il tient compte des soins pratiqués pendant la cure qui sont remboursés sur un base de 70% du tarif conventionnel. Les éventuelles soins ou pratiques complémentaires sont remboursés sur le même taux.
  • Le forfait thermal : il s’agit de l’hébergement ainsi que du transport. Les revenus du foyer sont pris en compte pour le calcul de la base de remboursement auquel aura droit le curiste. Des plafonds peuvent être appliqués. Sur les montants de base définis, seulement 65% du tarif sera effectivement remboursé par la Sécurité Sociale.

Et la mutuelle dans tout ça ?

Les mutuelles proposant une prise en charge des cures thermales restent peu nombreuses notamment pour les contrats des étudiants et des actifs. Il est plus commun de retrouver un forfait curiste dans les contrats proposés aux seniors. Il est donc nécessaire de bien se renseigner au préalable sur ce que peut apporter sa mutuelle car, dans la majorité des cas, ce qui ne sera pas remboursé par la Sécurité Sociale restera à la charge du patient.