Tout savoir sur les intoxications alimentaires

Cet article est écrit à titre informatif et ne saurait engager la responsabilité de la Prévoyance Mutualiste. Pour toute question médicale, veuillez consulter votre médecin.

Cuisiner un produit sans vérifier sa date de péremption, recongeler par mégarde un aliment décongelé ou consommer des fruits et légumes mal lavés… autant de petites distractions qui favorisent l’entrée de germes indésirables dans notre organisme. Lequel réagit par des nausées, des vomissements et de la diarrhée. Tandis que les cas les plus bénignes d’intoxication alimentaire se résolvent en l’espace de quelques heures, d’autres, plus graves, exigent une surveillance médicale. Causes, symptômes, personnes à risque… voilà tout ce que vous devez savoir sur les intoxications alimentaires.

Une intoxication alimentaire, qu’est-ce que c’est ?

Comme son nom l’indique, une intoxication alimentaire est l’ingestion d’aliments porteurs de bactéries, parasites ou virus, plus rarement de produits chimiques mal tolérés par l’organisme. Le corps intoxiqué réagit par des tentatives de se débarrasser de l’intrus, en expulsant le contenu de l’estomac par des vomissements. Généralement, les nausées s’accompagnent de diarrhées. Les symptômes d’une intoxication alimentaire sont très similaires à ceux d’une gastroentérite. Ils sont parfois associés à des maux de tête, des crampes et à une sensation de vertige.

Quels aliments peuvent-ils s’avérer toxiques ?

Sauf si vous mangez des champignons vénéneux, la plupart du temps, ce n’est pas l’aliment en lui-même qui est toxique : on dit plutôt qu’il a été contaminé. Différentes causes peuvent expliquer qu’un aliment au départ parfaitement sain soit devenu un nid à bactéries :

  • il a été manipulé par des mains sales
  • il n’a pas été stérilisé ou pasteurisé (dans le cas de certains produits laitiers)
  • il n’a pas été nettoyé convenablement, ou avec de l’eau elle-même contaminée (pour les fruits et légumes)
  • il a été mal conservé ou exposé trop longtemps à la chaleur
  • il n’a pas été suffisamment cuit (c’est surtout le cas de la viande).

Le contact avec des surfaces infectées et de mauvaises conditions de conservation sont la cause la plus fréquente de la contamination des aliments. Il est fondamental de respecter la chaîne du froid et de prendre toutes les mesures d’hygiène qui s’imposent quand on fait la cuisine.

Comment reconnaître un aliment contaminé ?

Malheureusement, il n’est pas toujours possible d’identifier un aliment potentiellement toxique, surtout une fois qu’il a été préparé pour être consommé, c’est-à-dire transformé et mélangé à d’autres ingrédients. Cependant, certains indices peuvent vous alerter.

Lorsque vous cuisinez

En plus des gestes de bon sens, comme de désinfecter le plan de travail avant et après l’avoir utilisé, vous laver soigneusement les mains et ne pas réutiliser un récipient ayant contenu de la viande crue, soyez attentif à l’aspect des aliments. Jetez les légumes flétris, la viande plutôt marron que rouge, les œufs fendillés…

Fiez-vous également aux odeurs pour vérifier la fraîcheur des aliments. Attention, sentir fort n’est pas sentir mauvais. Par exemple, vous ne trouverez pas de poisson dont l’odeur soit agréable ! En revanche, des filets de merlan avariés vont sentir plus fort que d’habitude, au point parfois de vous incommoder.

Lorsque vous mangez

Mieux vaut laisser sur le rebord de votre assiette un aliment auquel vous trouvez mauvais goût, ou un goût inhabituel. Et même jeter le contenu du plat sans hésitation, même si vous détestez gaspiller… Une seule petite bactérie peut faire des ravages dans votre estomac !

Quelles sont les différents types d’intoxications alimentaires ?

Le type d’intoxication alimentaire dépend de la toxine qui a été ingérée. Les principaux types d’intoxications sont les suivants :

  • le botulisme, due à un agent bactérien potentiellement présent dans les conserves mal stérilisées ou conservées : le clostridium botulinum. Rare mais extrêmement toxique, cette bactérie peut atteindre le système nerveux central, jusqu’à causer une paralysie des muscles respiratoires.
  • La listériose, due à la bactérie listeria, particulièrement dangereuse pour les femmes enceintes en raison de sa prédilection pour le placenta. On la trouve dans les produits non pasteurisés, mais aussi dans les fruits de mer et la charcuterie.
  • La salmonella, une entérobactérie présente dans le tube digestif des volailles, qu’on retrouve aussi dans les œufs ou dans des végétaux issus de sols contaminés. Les salmonelles sont à l’origine de la plupart des gastro-entérites de type alimentaire, mais aussi de la fièvre typhoïde.
  • Les infections par staphylocoque, dont les toxines se glissent dans les pâtisseries et les mayonnaises à base d’ingrédients contaminés.

Comment réagir en cas d’intoxication ?

La gravité d’une intoxication alimentaire dépend de deux facteurs :

  • le type de toxine ingéré
  • l’âge et la santé de la victime : les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes fragiles ou immunodéprimées peuvent être sujets à des complications.

Comment soigner une intoxication alimentaire ?

La plupart du temps, sauf si vous appartenez à la catégorie des personnes à risque indiquées ci-dessus, vous pouvez soigner votre intoxication alimentaire à la maison. Laissez votre corps faire son travail, c’est-à-dire vomir tout son saoul, tout en veillant à vous réhydrater entre deux nausées.

Ne prenez pas de médicament anti-diarrhéique ou anti-vomitif tant que vous n’avez pas expulsé tous les aliments ingérés : non seulement ce serait inutile (vous rejetteriez rapidement le comprimé ou la substance) mais ce serait aussi contreproductif (votre organisme doit pouvoir se débarrasser entièrement de la toxine ingérée).

Dans quels cas faut-il consulter ?

Appelez la médecine d’urgence ou rendez-vous à l’hôpital si vous-même ou un proche (adulte ou enfant) :

  • associe fièvre de plus de 38 et diarrhées : c’est le signe d’une forte infection
  • revient d’un voyage à l’étranger
  • vomit depuis plus de 24h, sans amélioration notable
  • a du sang dans ses selles (selles sanguinolentes ou très noires
  • est somnolent ou confus.

Quelles bonnes habitudes alimentaires adopter en été ?

En hiver, vous avez privilégié les plats chauds et reconstituants ? En été, votre régime alimentaire doit s’adapter aux conditions climatiques, tout en vous aidant à rester en forme. Des recettes riches en eau, sels minéraux et protéines s’invitent à votre table ! Découvrez les bonnes habitudes à adopter pour manger sain et équilibré à la belle saison.

Faites le plein d’eau et de sels minéraux

Quand il fait chaud, l’organisme doit s’adapter. Et pour s’adapter, c’est-à-dire réguler sa température interne, il n’a qu’un recours : la transpiration. Or qui dit transpiration, dit pertes importantes d’eau. Et qui dit pertes importantes d’eau, dit aussi pertes de sels minéraux… Vous nous suivez ? La conclusion s’impose : les menus estivaux doivent être riches en eau et en sels minéraux, deux éléments essentiels à notre équilibre organique.

Les aliments riches en eau

Le melon et la pastèque ont deux avantages : ils peuvent être servis aussi bien en salade qu’en dessert et ils contiennent plus de 90% d’eau ! Omniprésents au rayon fruits et légumes dès le mois de juin, ils sont de tous les repas. En guise de hors-d’œuvre, misez sur des salades à base de concombre, tomates ou courgettes, tous gorgés d’eau. Et une belle assiette de fraises pour terminer, afin de vous hydrater en vous faisant plaisir.

Les aliments riches en sels minéraux

À savourer crus, sous forme de tartes ou de gelées, les fruits rouges sont riches en potassium, un oligo-élément favorisant la bonne santé cardiaque, mais aussi en vitamine C, qui aide l’organisme à bien fixer les contenus en fer. Cerises, groseilles, framboises… en été, vous avez l’embarras du choix !

Présent dans les céréales complètes, le lait et les eaux minérales (en particulier celle d’Hépar), le magnésium régule le stress et préserve les os et les cellules. En été, misez sur des salades de riz ou de blé complet, mais aussi sur les fruits de mer : bigorneaux, bulots, huîtres, moules… Grignotez du chocolat noir pour le goûter.

L’iode et le phosphore sont également importants pour rester en bonne santé l’été. Profitez de vos vacances au bord de mer pour vous régaler de poissons et d’algues, où ces minéraux se trouvent en grandes quantités.

Choisissez le bon mode de cuisson

Privilégier les aliments riches en eau et en sels minéraux, c’est bien. Les faire cuire de façon à conserver leurs apports nutritionnels, c’est encore mieux. Pour les poissons et les viandes, misez sur une cuisson en papillote ou à la vapeur. Vous conservez ainsi le contenu en eau des aliments. La cuisson à l’étouffée est idéale pour préserver un maximum de vitamines. Évitez de faire bouillir vos légumes dans de grandes quantités d’eau. Consommez-les crus ou à la vapeur.

Arrêtez d’éplucher vos fruits et vos légumes

Le saviez-vous ? C’est dans la peau que se concentrent la plupart des sels minéraux contenus par un légume ou un fruit. En les épluchant, vous éliminez donc une grosse partie des apports en potassium, magnésium ou vitamines de vos concombres, aubergines et courgettes ! Il est bien plus intéressant – et souvent délicieux – de les manger avec leur peau.

Cependant, vous ne l’ignorez pas : la peau des fruits est également leur enveloppe, qui absorbe toutes les toxines contenues dans les engrais chimiques ou simplement dans l’air… Pour contourner cet écueil, misez sur des produits bio ou cultivés localement et de saison. Les marchés estivaux regorgent de propositions alléchantes ! Une fois chez vous, lavez soigneusement votre moisson dans un mélange d’eau tiède et de vinaigre blanc. Rincez-les. Vos fruits et légumes sont prêts à être consommés avec leur peau : en plus, vous vous épargnez la corvée d’épluchage !

Allégez vos plats pour mieux les digérer

S’il est essentiel de continuer à s’alimenter correctement en été, avec des apports non seulement en eau et en sels minéraux, mais aussi en protéines et en bonnes graisses, mieux vaut éviter les repas lourds et trop riches en gras. En effet, la chaleur ralentit le processus de la digestion, qu’il rend plus laborieuse. Inutile de surcharger votre organisme (qui a déjà fort à faire pour réguler votre température interne) avec des plats indigestes !

Oui aux féculents, mais de préférence froids, sous forme de salades : les haricots secs, les lentilles et les pommes de terre sont très savoureux lorsqu’ils sont assaisonnés d’huile d’olive et mélangés à des herbes fines, des filets d’anchois… Les salades de pâtes, au thon, à la tomate, aux olives… sont délicieuses et beaucoup plus clémentes pour l’estomac en été qu’un plat de spaghettis à la carbonara !

Dans la mesure du possible, limitez votre consommation d’alcool en été. Même si le rosé du coin est absolument irrésistible, mieux vaut se contenter d’un verre et, si possible, au dîner plutôt qu’au déjeuner, lorsque les températures fraîchissent à l’arrivée de la nuit. Enfin, ne vous faites pas d’illusions sur les propriétés hydratantes de la bière et des sodas : si en boire est toujours agréable, et vous désaltère sur le moment, aucune de ces boissons ne vous apportent l’eau et les sels minéraux dont vous avez besoin pour vous réhydrater. Préférez l’eau, le lait de coco et les smoothies.

Au secours, j’ai été piqué par une tique !

Bien qu’indolore, la piqûre de tique fait peur. En effet, ce petit animal, qui appartient comme les araignées et les acariens à la famille des arachnides, ne se contente pas toujours de sucer notre sang. Il peut aussi nous transmettre la borrelia, une bactérie à l’origine de la maladie de Lyme. Voilà comment reconnaître une piqûre de tique et comment réagir en cas de symptômes d’infection.

Piqûre de tique : comment l’identifier ?

S’il est parfois difficile de savoir quel insecte vous a piqué (devant un bouton qui pourrait aussi bien être de moustique que de taon…), la piqûre de tique offre l’avantage d’être aisément identifiable… sauf si l’arachnide s’est niché dans un petit recoin de votre corps.

Reconnaître une piqûre de tique

Avant de s’implanter dans votre peau, la tique commence par vous anesthésier. Sa piqûre ne vous cause donc aucune douleur. Par contre, vous pouvez être alerté par une petite excroissance palpable à la surface de votre épiderme. Après une balade en forêt ou une séance de désherbage dans votre jardin, passez vos mains à la surface de votre corps.

Vous sentez quelque chose d’inhabituel, comme une tête d’épingle, dans votre cuisse ou sur votre bras ? C’est peut-être une tique. Pour vous en assurer, essayez de l’ôter, sans forcer. Si la boule noire semble profondément enfoncée dans votre peau, il y a de fortes chances pour qu’il s’agisse d’une tique…

Les zones du corps à contrôler

Techniquement, les tiques peuvent vous piquer sur tout le corps. Elles privilégient cependant les zones humides ou pileuses, où la peau est fine, et très vascularisée. Chez un enfant ou un adulte, contrôlez :

  • les plis : le coude, le genou, l’aine, le cou
  • les creux : les oreilles, le nombril
  • le pubis, les aisselles et la limite des cheveux, tout autour de la tête.

Il n’est pas rare non plus d’observer une piqûre de tique sur le pourtour de l’œil, là où les vaisseaux sanguins sont particulièrement faciles d’accès.

Le comportement de la tique

Contrairement au moustique et autres bestioles hématophages (qui se nourrissent de notre sang), la tique n’effectue pas de brefs prélèvements. Elle s’enfonce dans la peau, la tête la première, de sorte que seul son abdomen et ses 6 pattes arrière ressortent à la perpendiculaire. Et elle demeure dans cette position aussi longtemps que dure son repas, c’est-à-dire entre 3 et 7 jours.

Pour ressortir, elle attend d’être gorgée de sang… À ce stade, elle passe plus difficilement inaperçue, puisqu’elle a au moins triplé de volume. Rassurez-vous : vous vous apercevrez forcément de la présence de ce parasite, même si c’est au dernier moment.

J’ai été piqué par une tique : comment réagir ?

Vous avez remarqué une tique plantée dans votre corps ? Commencez par l’ôter, en suivant les instructions ci-dessous, puis observez attentivement l’évolution de la piqûre.

Extraction de la tique

L’extraction de la tique s’effectue à l’aide d’un tire-tique. Si vous n’en avez pas, une pince à épiler peut faire l’affaire, à condition de ne pas trop la serrer lors du retrait de l’animal. Il ne s’agit pas de le couper en deux, au risque que sa tête demeure enfouie dans votre peau ! En revanche, si vous n’avez pas réussi à récupérer le rostre (l’aiguillon de la tique), ne vous inquiétez pas. Votre corps le rejettera de lui-même lors du processus de cicatrisation.

Pour faciliter l’extraction de l’arachnide, badigeonnez la zone concernée d’huile d’olive. Évitez toute substance antiseptique ou alcoolisée dont l’odeur pourrait inciter la tique à régurgiter, vous infectant ainsi de la bactérie tant redoutée. Puis saisissez l’abdomen de la tique avec la pince et tirez doucement. Continuez à tamponner la peau avec de l’huile si besoin.

Placez la tique dans un petit récipient (dans l’idéal, un flacon pour prélèvement d’urine, dont vous vous percez le couvercle si l’animal est vivant). Désinfectez soigneusement la piqûre avec une solution appropriée.

Observation de la piqûre

Jusqu’à 30 jours après le retrait de la tique, surveillez la zone qui a été piquée. Une simple piqûre, sans transmission de bactérie, va cicatriser rapidement. Deux symptômes doivent vous alerter :

  • l’apparition de fièvre, signe qu’une infection est en cours
  • l’apparition de rougeurs ou de gonflements dans la zone de la piqûre. Le symptôme le plus fréquent en cas de transmission de la maladie de Lyme est un érythème migrant, c’est-à-dire une lésion indolore très étendue (jusqu’à 5 cm de diamètre autour de la piqûre).

Attention, la contamination par bactérie Borrelia ne se manifeste pas toujours de façon apparente. Parfois, les symptômes se limitent à une légère fatigue, quelques douleurs articulaires

Que faire en cas de piqûre de tique infectieuse ?

Dès l’apparition des premiers symptômes, contactez votre médecin traitant. Si vous avez conservé la tique après l’avoir extraite, elle sera adressée à un laboratoire spécialisé, accompagnée d’une photo de la morsure et d’une description des symptômes. Autrement, un échantillon cutané sera prélevé à l’endroit de la morsure. Une troisième option consiste à effectuer un prélèvement sanguin.

Quelle que soit la méthode d’examen adoptée – la tique elle-même, un relevé cutané ou des analyses sanguines – l’obtention du résultat peut requérir plusieurs jours. En attendant, un traitement antibiotique est mis en place afin de prévenir le développement potentiel de la maladie.

Quelle que soit l’issue des analyses, dormez sur vos deux oreilles : soignée à temps, la maladie de Lyme n’aura pas de conséquence sur votre organisme.

Quelles activités sportives pratiquer par grosse chaleur ?

La canicule s’est installée, vous contraignant à changer vos habitudes quotidiennes. Transpiration excessive, baisse de tension, vertiges… grosse chaleur et mouvement ne font pas bon ménage ! Dès que vous bougez, votre corps proteste à sa façon. Comment pratiquer une activité sportive dans ces conditions ? Quels sont les sports à privilégier lorsque le baromètre est au (très) beau fixe ?

Continuer le sport en été, c’est possible ?

Pratiquer un sport par grosse chaleur reste possible et même recommandé… à condition de prendre certaines précautions, températures extérieures obligent. Suivez nos conseils ci-dessous, et tout ira bien !

Choisissez votre activité

La première chose à faire est bien entendu de vous adapter aux circonstances dans le choix de votre activité. Privilégiez les sports en salle avec climatisation si vous passez l’été en ville et les activités aquatiques pendant vos vacances. Nous vous proposons plus bas une liste de sports pouvant être pratiqués quand il fait chaud. L’été est le moment idéal pour découvrir un nouveau sport, comme la plongée, le snorkelling, le surf…

Choisissez votre moment

Même si c’est une évidence, disons-le clairement : jouer au tennis ou aller nager quand le soleil est à son zénith est une très mauvaise idée. Vous risquez fort de le payer d’un coup de soleil dans le meilleur cas, d’une insolation dans le pire. Oui aux sports en plein air en été, mais pas à n’importe quel moment de la journée ! Entre 10h et 17h, abandonnez tout projet de footing ou de partie de basket. Programmez votre activité sportive en début ou en fin de journée.

Surveillez la météo

Avant de réserver une séance de ski nautique ou de partir en randonnée, assurez-vous que les conditions météo sont avec vous. Tenez compte des pics de chaleur prévus au cours de la journée mais aussi des perturbations comme les orages, surtout si vos activités sportives vous amènent à vous aventurer en pleine mer ou en haute montagne.

Équipez-vous en conséquence

Troquez votre survêtement fétiche contre une tenue appropriée aux températures de la saison. Évitez absolument le noir et les couleurs foncées, qui retiennent la chaleur. Misez sur du blanc, du jaune, du rose pâle… Préférez les shorts et les débardeurs fluides aux vêtements moulants, afin de laisser votre peau respirer. Associez baskets en cuir et chaussettes blanches pour un maximum de confort. Et quelle que soit l’heure à laquelle vous faites du sport, badigeonnez-vous de crème solaire d’un indice de 30 et coiffez-vous d’un chapeau ou d’une casquette.

Hydratez-vous en abondance

C’est le b.a.ba quand il fait chaud, et tout particulièrement quand on fait du sport. N’attendez pas d’avoir commencé à vous échauffer pour vous hydrater. Buvez abondamment dès votre réveil, avant même de vous rendre sur le terrain de sport. Prévoyez une boisson riche en électrolytes pour compenser les pertes de liquide : du lait de coco ou du jus de fruits côté nature, une solution orale en sachet pour les plus pressés.

Quels sont les sports compatibles avec la chaleur ?

Découvrons à présent les activités sportives à pratiquer quand la canicule règne. Sur la plage, à la campagne, en salle… peu importe le lieu où vous passez l’été, vous trouverez un sport à tester pendant les mois les plus chauds !

La natation où que vous soyez

Numéro un dans la liste des sports à privilégier l’été, la natation offre l’avantage de pouvoir être pratiquée à peu près partout. Que vous soyez coincé à votre bureau pendant un mois de juillet torride ou que vous soyez en vacances, vous trouverez forcément un plan d’eau où aller nager. S’il fait très chaud, n’hésitez pas à vous inscrire à une piscine couverte. Oui aux plongeons en plein air, mais en dehors des heures les plus chaudes, et toujours avec de la crème solaire, histoire de contourner le phénomène de réverbération du soleil dans l’eau.

Le surf et le kite-surf au bord de la mer

Ramer avec ses bras allongé sur la planche, bander ses abdominaux et ses muscles pour garder l’équilibre, filer au vent… le surf est un sport complet et, en plus, il donne une impression de liberté unique au monde. Vous pouvez aussi opter pour l’une de ses variantes, comme le kite-surf, c’est-à-dire une planche de surf reliée à une voile qui augmente la vitesse.

Le beach-volley pour profiter de la plage

Plutôt que la houle, vous préférez le plancher des vaches ? Le beach-volley est le sport qu’il vous faut. Vous le pratiquez sur la plage et en groupe. Vous vous amusez, vous bronzez et vous cultivez votre forme physique, tout cela au ras des flots : que demander de mieux ? Une variante : le beach tennis, ou tennis de plage.

Le rafting pour partir à l’aventure

Plus qu’un sport, le rafting est une véritable aventure ! À bord d’un canot pneumatique, seul ou en duo, vous descendez un cours d’eau vive en ramant ou pagayant vigoureusement. Vous découvrez des paysages magnifiques tout en bénéficiant de la fraîcheur de l’eau, et vous faites travailler tout votre corps, des mollets aux muscles dorsaux en passant par les abdominaux.

La plongée sous-marine pour cultiver son endurance

L’été et la proximité de la mer vous offrent une autre option que le footing pour cultiver votre endurance : la plongée. Ce sport tonifiant est aussi bénéfique à vos muscles qu’à votre système cardio-vasculaire. Que vous soyez débutant ou confirmé, vous êtes guidé par un moniteur tout au long de la plongée. Et une fois au fond de l’eau, il n’est pas question de souffrir de la chaleur, bien au contraire : les profondeurs des lacs et des mers sont plutôt froides !

Piqûre de méduse, de guêpe, de vipère… quels risques et comment la soigner ?

Qui dit vacances d’été, dit activités en plein air. Et qui dit plein air, dit risque de trouver un insecte ou un serpent au détour du chemin, sans compter les méduses quand on part au bord de la mer. Souvent bénignes, les piqûres et morsures d’origine animale sont pourtant douloureuses et, dans de très rares cas, dangereuses pour la santé. Enfants, adultes, découvrez comment réagir si vous vous faites piquer ou mordre par un insecte, un reptile ou un animal marin.

Piqûre et morsure, quelles différences ?

Dans le langage courant, on tend à confondre piqûre et morsure. La première est causée par un dard, qui perfore l’épiderme pour y injecter le venin de l’animal – généralement un insecte – tandis que la seconde est causée par les organes buccaux, autrement dit les mandibules, les crochets… (araignées, serpents…) Observez bien votre bouton : deux trous dans la peau au lieu d’un seul signalent que vous avez été mordu, non piqué. Quant à la méduse, elle provoque une brûlure par simple contact.

Cette nuance n’a guère d’importance en soi, mais elle vous permet d’identifier plus aisément le type d’animal qui vous a agressé au cas où vous n’auriez pas eu le temps de l’apercevoir, ou en cas d’agression nocturne. Une identification qui s’avère essentielle pour soigner la blessure avec des gestes et des remèdes appropriés.

En effet, quelle que soit la méthode employée par l’animal pour piquer, mordre ou brûler, une lésion cutanée en résulte, avec des effets et des degrés de dangerosité divers. À l’origine, le venin sert à paralyser les proies, voire à les digérer. Les venins animaux contiennent donc des enzymes puissants mais aussi des substances neurotoxiques pouvant affecter le système nerveux. C’est pourquoi il importe de réagir rapidement en cas de morsure ou de piqûre.

Guêpes, frelons, moustiques, tiques… les insectes de l’été et leurs piqûres

Sauf si vous êtes allergique, les piqûres de frelons et de guêpes sont douloureuses mais sans conséquence. Ces insectes, comme les abeilles et les frelons, piquent pour se défendre. À l’inverse, la piqûre des tiques ou moustiques est indolore, mais peut être porteuse de virus ou de bactéries. Faisons le point.

Soigner une piqûre de guêpe

Vous avez par mégarde posé votre pied nu sur une guêpe occupée à butiner, et celle-ci vous a piqué ? Très vite, votre peau se met à brûler, mais tant qu’elle ne gonfle pas, c’est que tout va bien. Servez-vous d’une pince à épiler pour ôter le dard qui y est resté fiché. Désinfectez la piqûre à l’aide d’un spray antiseptique et calmez la douleur à l’aide d’un glaçon. Si la douleur est persistante ou difficilement supportable, prenez un comprimé de paracétamol. En cas de gonflement ou de fièvre, consultez un médecin.

Se protéger des moustiques

Rares sont en Europe les moustiques vecteurs de maladies comme la dengue ou le chikungunya, mieux vaut cependant vous protéger autant que possible contre ces minuscules suceurs de sang. Posez des moustiquaires aux fenêtres, faites brûler des bougies à la citronnelle, investissez dans un spray répulsif… Un moustique vous a piqué ? Appliquez quelques gouttes d’huile essentielle de lavande (cicatrisante et apaisante) sur le bouton.

Se débarrasser d’une tique

Après une promenade en forêt, il n’est pas impossible de se retrouver avec une tique fichée dans la peau. Ce parasite ne fait pas mal, mais peut être porteur de la maladie de Lyme, transmissible à l’homme. Pour vous en débarrasser, imprégnez le pourtour de la morsure d’huile d’olive. Puis saisissez l’insecte à la racine, en tirant doucement. Méfiez-vous, car si la tique se casse en deux, vous aurez ensuite des difficultés à récupérer sa tête, qu’il est indispensable de bien extraire. Lubrifiante, l’huile d’olive devrait faciliter l’opération ! Désinfectez ensuite soigneusement la piqûre.

Au secours, j’ai été piqué par une méduse !

En France, les piqûres de méduse ne sont pas mortelles. En revanche, elles sont extrêmement douloureuses. Les tentacules et parfois la peau de la méduse projettent un liquide urticant, dont l’effet immédiat est semblable à une décharge électrique. Ensuite, la peau brûle et se hérisse de petites cloques.

Si vous avez été piqué par une méduse, sortez de l’eau. Nettoyez la blessure avec de l’eau salée (l’eau douce ferait éclater les vésicules et aggraverait les symptômes au lieu de les atténuer). Frottez légèrement avec du sable sec pour ôter les éventuels résidus de filaments. Une solution naturelle et efficace pour éliminer rapidement le venin de la méduse est de vous rapprocher d’une source de chaleur : la flamme d’un briquet, une terrasse ensoleillée…

Morsures de vipère : les bons réflexes

Seul serpent vraiment dangereux vivant sur le territoire français en liberté, la vipère sort d’hibernation entre avril et septembre. Aimant se chauffer au soleil, elle croise parfois notre route sur les chemins de campagne, les rochers… Son venin extrêmement toxique a des effets néfastes sur le système digestif, cardiaque et respiratoire.

En cas de morsure, il est primordial de garder son calme pour éviter au poison de se répandre trop vite dans le sang. Sachez qu’il faut attendre plusieurs heures pour que l’effet du venin soit réellement dangereux : le temps pour les secours d’arriver et de vous prendre en charge, avec l’injection d’un sérum anti-venin. En attendant, immobilisez la partie du corps qui a été mordue, ôtez chaussures, montres ou bracelets qui pourraient aggraver l’œdème et désinfectez la plaie. Appelez le 15 ou le 112.

Que mettre dans ma trousse de secours pour les vacances ?

Vous commencez à faire vos listes de bagages pour les vacances ? N’oubliez pas de glisser une trousse à pharmacie dans votre valise. Médicaments de base, pansements, gel anti-moustique… s’avéreront bien utiles en cas de besoin, surtout si vous séjournez à l’étranger ou dans un contexte d’urgence. Découvrez que mettre dans votre trousse de secours pour les vacances, en fonction de votre destination et de vos projets sur place : randonnée, plongée ou simple bronzage…

Votre trousse de secours pour partir au bord de la mer

Qui dit mer, dit bains de soleil et d’eau salée. Mais aussi coup de chaleur, morsure de méduse, chute dans les rochers… Bref, sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, mieux vaut prévoir large ! Emportez :

  • une crème solaire pour toute la famille. Un indice de 50 est recommandé pour les enfants et les adultes à la peau claire, de 30 pour ceux qui ont la peau naturellement foncée.
  • Une crème après-soleil, à appliquer de retour à la maison pour aider la peau à bien s’hydrater.
  • Un remède contre les coups de soleil : de la Biafine ou du Bepanthen pour les brûlures superficielles et des pansements hydrocolloïdes en présence de cloques, à appliquer après avoir soigneusement désinfecté la peau.
  • Des flacons de sérum physiologique pour nettoyer la peau après une piqûre de méduse (l’eau de mer est également efficace, mais l’eau douce est à éviter, car elle ferait éclater les petites vésicules consécutives à la piqûre).
  • Un spray antiseptique pour soigner les égratignures dans les rochers ou pour désinfecter une piqûre…
  • Un collyre homéopathique pour soulager les yeux irrités par le sable, le sel… en fin de journée.

Bon à savoir : vous partez pour une mini-croisière qui vous emportera à plus de 6 miles de la côte ? La loi vous oblige à emporter une trousse de secours incluant pansements, compresses, désinfectant et gel hydro-alcoolique, ainsi qu’un coussin hémostatique et une couverture de survie.

Votre trousse de secours pour des vacances sportives

Au programme de cette année : trekking, escalade, VTT, canoë… en un mot, sensations fortes ! Équipez-vous en conséquence, car un petit bobo est vite arrivé.

La trousse de secours pour les plaies

Prévoyez le nécessaire pour soigner écorchures, coupures et autres contusions bénignes. Emportez :

  • des pansements de dimensions variées, si possible résistants à l’eau pour une meilleure adhérence. Investissez également dans des pansements pour ampoules, plus épais, afin de protéger efficacement vos talons.
  • Des compresses stériles, à appliquer sur la plaie en cas de saignement prolongé ou à utiliser pour désinfecter une blessure.
  • Un spray désinfectant à emporter partout avec soi.

La trousse de secours pour les bosses

Il suffit d’une chute bénigne de vélo ou d’une séance prolongée de kayak pour se réveiller perclus de douleurs le lendemain matin. Préparez-vous à vaincre les douleurs musculaires ou articulaires en vous munissant de :

  • un baume à l’arnica, souverain contre les bosses et les bleus, à masser 3 à 4 fois par jour sur l’endroit concerné.
  • Un gel de massage décontractant pour les muscles, à utiliser notamment en cas de crampes.
  • Une crème anti-inflammatoire (à l’ibuprofène) afin de soulager une entorse ou une douleur consécutive à une chute.
  • Une bande élastique, en cas d’entorse ou de foulure.

Votre trousse de secours pour voyager à l’étranger

En fonction du pays dans lequel vous vous rendez, renseignez-vous sur le site de l’ambassade de France pour connaître les prescriptions relatives à la santé. Vous y trouverez non seulement les éventuels vaccins à effectuer avant le départ, mais aussi les principaux risques sanitaires présents sur le territoire et une liste de médicaments à emporter. D’une façon générale, prévoyez :

  • un remède contre la diarrhée, à savoir de l’imodium, afin d’être paré en cas de turista. Pour éviter cette dernière, pensez également à ne boire que de l’eau en bouteille, à ne pas consommer de fruits et de légumes non lavés et à privilégier viandes, poissons et fruits de mer cuits.
  • Un antihistaminique, en cas de réaction allergique inattendue à un aliment ou à des pollens. Procurez-vous des comprimés mais aussi un gel pour la peau et une solution oculaire.
  • Du paracétamol, pour soigner migraines, maux de gorge et petits maux en tout genre.
  • Un kit anti-piqûres et anti-morsures en cas d’attaque d’insecte, de scorpion, de serpent…
  • Un spray répulsif anti-moustiques ainsi qu’un flacon d’huile essentielle de lavande, à masser sur les piqûres.

Bon à savoir : vous êtes traité pour une maladie chronique et ne pouvez vous déplacer sans vos médicaments ? Attention, leur transport est réglementé : renseignez-vous sur les conditions d’entrée de vos remèdes dans le territoire où vous vous rendez. Conservez toujours l’ordonnance correspondante et, si vous êtes parti pour une durée supérieure à 6 mois, la dérogation qui vous a permis de vous procurer vos médicaments pour un aussi long laps de temps.

Enfin, où que vous passiez vos vacances, n’oubliez pas de garnir votre trousse de secours des indispensables, utiles en toutes circonstances : une pince à épiler pour ôter dards, épines et tiques, un antiémétique pour le mal des transports, un thermomètre pour prendre votre température en cas de besoin…

Comment concilier mal des transports et départ en vacances ?

Très répandu parmi les jeunes enfants, le mal des transports, ou cinétose, se traduit par des nausées lors d’un trajet en voiture, en avion, en bateau ou même en train. Généralement bénin, il s’atténue au fil du temps pour ne plus rester qu’un mauvais souvenir. Ce qui n’empêche pas la cinétose de poser quelques problèmes au moment des grands départs en vacances…

Comment faire voyager les plus jeunes membres de la famille en évitant le fameux « mal au cœur » ? Quels remèdes adopter contre le mal des transports ? Cinq conseils pour partir en vacances l’esprit – et l’estomac – léger.

Trouvez la bonne position

On le sait, le mal des transports est causé par un décalage entre la perception visuelle et l’oreille interne. Tandis que les yeux voient la route défiler, le vestibule (l’organe du cerveau relié à l’oreille interne) a exactement l’impression contraire, c’est-à-dire que le paysage est immobile ! Face à cette contradiction, le corps est dans l’incapacité de s’adapter au déplacement. D’où la sensation de vertige et d’estomac retourné, qui peut aller jusqu’aux vomissements.

Pour éviter de mettre l’organisme en porte-à-faux entre l’organe de la vue et celui de l’équilibre, il faut donc trouver une position appropriée pour voyager !

En train

Dans le train, installez-vous toujours dans le sens de la marche. Vous ne résolvez pas le problème dans son intégrité, mais vous évitez de trop brouiller les cartes ! En effet, la sensation de reculer peut s’avérer doublement perturbante pour l’organisme déjà mis à mal par son oreille interne déséquilibrée… Et surtout, ni livre ni écran ! Mieux vaut se focaliser sur un point imaginaire devant soi…

En voiture

Votre enfant de 10 ans ou plus peut s’assoir sur le siège avant. Directement face au pare-brise, il aura moins la sensation de flotter et les dégâts seront limités. À l’avant ou à l’arrière, recommandez-lui de bien fixer la route au lieu de regarder par la vitre, sur les côtés. Se concentrer sur un point fixe va réduire le décalage entre les deux messages contradictoires que lui transmettent ses organes.

En avion

Dans les airs, surtout en cas de turbulences, la double sensation de mouvement d’une part, d’immobilité de l’autre, est renforcée par le fait que l’avion ne touche pas terre… L’organisme a ainsi l’impression d’être en suspension parmi les nuages, tout en ressentant les secousses imprimées sur la carlingue de l’appareil.

En avion, vous ne pouvez rien faire contre les turbulences. En revanche, si la durée du vol le permet, vous pouvez éviter de vous lever, pour aller aux toilettes par exemple. Prenez vos précautions avant ! Marcher dans un avion en plein vol peut être la cause de vertiges si vous souffrez du mal des transports.

De même, assurez-vous que vos enfants restent bien assis à leur place, la ceinture attachée, pendant toute la durée du vol. Prévoyez de quoi les occuper !

En bateau

Voguant en pleine mer, soumis au rythme des vagues et du vent, le bateau est souvent la source de mal des transports, pour les petits comme pour les grands. Si vous souffrez du mal de mer, ne vous embarquez pas en croisière ! Par contre, vous pouvez très bien faire face à une traversée de quelques heures, en adoptant les précautions suivantes :

  • évitez toute position qui pourrait accentuer votre sensation de flotter au milieu de nulle part, en particulier la position couchée.
  • Gardez un contact visuel avec les éléments (dans l’idéal, la terre si le bateau vogue à proximité de la côte) en évitant de vous enfermer à l’intérieur de votre cabine.
  • Placez-vous au niveau de la proue, en position debout, et fixez l’horizon. Cette posture a un autre avantage : elle vous fait profiter des bénéfices du grand air, toujours agréable quand on se sent nauséeux !

Quels remèdes adopter contre le mal des transports ?

S’il est essentiel de voyager dans une position appropriée quand on souffre du mal des transports, cela suffit rarement à résoudre le problème sur de longs trajets. Heureusement, il existe différents remèdes, la plupart d’origine naturelle, à adopter pour un départ en vacances en toute sérénité.

Les bracelets anti-nausée

Vendus en pharmacie, les bracelets anti-nausée incluent une petite bille qui appuie sur le point P6 de l’enfant. Ce point d’acupuncture, qui bloque le reflux gastrique, permet d’éviter nausées et vomissements pendant le trajet. Il est placé à trois doigts du pli du poignet.

Pour trouver son emplacement exact, demandez à votre enfant de placer son index, son majeur et son annulaire réunis dans le creux du poignet, et positionnez-y le bracelet.

Le gingembre

Validé par l’Organisation Mondiale de la Santé pour les enfants à partir de 6 ans, le gingembre est un excellent anti-vomitif. Les gélules de gingembre sont à prendre une vingtaine de minutes avant le départ, selon les indications figurant sur la notice. Elles sont également efficaces après coup, pour faire face à une crise de vomissements. Leur efficacité est de 4 heures environ.

Les huiles essentielles

Respirer des huiles essentielles peut s’avérer d’une grande aide pour lutter contre le mal des transports. L’huile essentielle de citron en particulier a des propriétés apaisantes, aussi bien sur les nerfs que sur l’estomac ! Il suffit d’en déposer quelques gouttes sur un mouchoir et de les respirer pour calmer les spasmes gastriques. Vous pouvez aussi déposer quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée sur vos poignets.

Comment bien s’hydrater quand il fait chaud ?

Au même titre que le sang ou les os, l’eau est un composant essentiel du corps humain : elle constitue jusqu’à 75% de notre masse corporelle. Contenue en majeure partie dans les cellules, l’eau assure le bon fonctionnement des organes, permet l’élimination des déchets et aide le corps à réguler sa température interne.

Seulement, voilà : non seulement l’organisme est incapable de stocker l’eau sans laquelle il ne peut se maintenir en vie, mais il en perd chaque jour jusqu’à 2 litres. En été, quand la transpiration cause des pertes d’eau importantes, il est d’autant plus nécessaire de bien s’hydrater. Suivez nos conseils pour réapprovisionner efficacement votre corps en eau quand il fait chaud !

Calculez vos besoins en eau par grosse chaleur

Plutôt que d’attendre d’avoir soif pour boire, pensez à calculer vos besoins en eau à l’avance. En effet, par grosse chaleur, la soif est un signal tardif. Lorsque vous l’éprouvez, c’est que votre corps suant à grosses gouttes est déjà en état de déshydratation. Mieux vaut prévenir que guérir afin d’éviter vertiges, troubles visuels ou difficultés à respirer, qui sont les conséquences d’un manque d’eau dans l’organisme !

Une bonne stratégie consiste à prévoir à l’avance le nombre de litres d’eau à boire dans la journée, en fonction du baromètre. À partir de 38 degrés, comptez un demi-litre d’eau par degré supplémentaire, que vous ajoutez aux 2,5 litres couvrant vos besoins quotidiens habituels. Par exemple, si la température extérieure est de 40 degrés, le calcul à effectuer est le suivant : 2,5 l + (2 x 0,5 l) : prévoyez d’absorber 3,5 litres d’eau au total dans la journée !

Multipliez les sources d’hydratation en été

Même si l’eau est la principale source d’hydratation, elle n’est pas la seule. Pour bien vous hydrater quand il fait chaud, vous pouvez également miser sur les boissons et les aliments suivants :

  • le lait : selon les scientifiques, son contenu en matières grasses, en lactose, en sodium et en protéines en fait la championne des boissons hydratantes. Privilégiez le lait écrémé en raison de sa faible teneur en calories.
  • Le thé : composé d’eau à 99,9%, il est sans surprise l’une des boissons les plus hydratantes, qu’on le consomme chaud ou froid. En été, optez pour un thé glacé maison, enrichi en fleurs ou en plantes rafraîchissantes comme le jasmin ou la menthe poivrée.
  • L’eau de coco : 94% d’eau, une teneur élevée en sels minéraux et peu de calories, cette boisson naturelle a tout bon en été ! On la recommande particulièrement aux sportifs, comme reconstituant après l’effort.
  • Le jus de fruits : à condition de le préparer maison avec des fruits riches en eau, comme la pastèque (96%), les fraises (91%) ou encore les pêches (89%), il est une excellente source d’hydratation… et de vitamines.
  • Les légumes hydratants : une salade à base d’ingrédients composés d’eau à 95%, comme la laitue, le concombre et le céleri, est incontournable au menu quand il fait chaud.

Bien s’hydrater en été : les 3 erreurs à éviter

Boire abondamment quand il fait chaud, c’est bien. Éviter ces 3 erreurs, c’est encore mieux !

Se désaltérer avec des bières et des sodas : une fausse bonne idée

Même si vous avez l’impression d’étancher votre soif en vidant la moitié de votre canette de Coca, ce n’est qu’une illusion. Très sucrés, les sodas vous redonnent du tonus aussitôt avalés, mais cet effet bénéfique est éphémère. Très vite, vous aurez à nouveau soif !

Il en est de même pour les boissons alcoolisées, à éviter absolument par grosse chaleur. Non seulement bières, vin et cocktails ne vous réhydratent pas, mais ils accélèrent la déshydratation de l’organisme ! Causes de coups de chaleur, de digestion difficile et de somnolence, ils achèvent de détraquer votre corps déjà mis à mal par la canicule.

Boire exclusivement au moment des repas : gare aux ballonnements !

Même s’il est logique de profiter des repas pour s’hydrater, il ne faut pas se contenter de boire quand on est à table, pour au moins deux raisons :

  • quand il fait chaud, il est plus stratégique d’hydrater les cellules en continu, avec des apports d’eau fréquents. Notre conseil : ne vous déplacez pas sans votre bouteille isotherme, où vous gardez votre réserve au frais tout au long de la journée.
  • L’absorption de grosses quantités d’eau au cours d’un repas est souvent source d’inconfort digestif. Lorsque l’estomac est rempli d’eau, le processus de digestion est ralenti et les ballonnements sont au rendez-vous. Que cela ne vous empêche pas de boire à table, mais dans des proportions raisonnables !

Ne pas être à l’écoute de son corps

Par grosse chaleur, vous devez être particulièrement à l’écoute de votre corps afin d’analyser précisément ses besoins en eau. Ceux-ci varient en fonction de votre âge, de votre poids, de votre activité physique… Votre organisme vous envoie des signaux : écoutez-les afin d’y répondre par une hydratation sur mesure !

  • Vous avez des crampes : faites le plein de sels minéraux ! Consommez une boisson reconstituante riche en sodium, en potassium et en magnésium. N’oubliez pas de vous supplémenter si vous faites du sport en été.
  • Votre respiration s’accélère : comme les chiens lorsqu’ils se mettent à haleter, la gueule ouverte, vous vous vous efforcez de réguler votre température interne malmenée par la grosse chaleur ambiante. Faites le plein d’eau sans attendre pour permettre à votre corps de retrouver son équilibre thermique.
  • Votre vue s’obscurcit, vos jambes se mettent à flageoler, vous avez mal à la tête : allongez-vous les jambes relevées et buvez. Votre corps manque d’eau, vous risquez de perdre connaissance si vous ne réagissez pas rapidement.

Piqûres de moustiques : quels risques et comment les éviter ?

Même si les piqûres de moustiques sont bénignes la plupart du temps, ces minuscules insectes suceurs de sang peuvent néanmoins transmettre certaines maladies. À ce risque s’ajoute celui d’une réaction allergique de la personne qui a été piquée. Or dès la fin du printemps, les moustiques sont partout… Dans quels cas constituent-ils un danger ? Et comment se protéger contre leurs piqûres ?

Pourquoi et comment les moustiques nous piquent-ils ?

Contrairement à une idée communément répandue, les moustiques ne se nourrissent pas de sang. Seules les femelles le ponctionnent, à l’intention de leurs larves. C’est pourquoi tous les moustiques ne piquent pas et c’est aussi pourquoi l’été, qui est la saison où les œufs de moustiques éclosent, est principalement la saison des piqûres en Europe. Vous ne risquez pas de vous faire piquer par un moustique en plein hiver, alors que la ponte n’a pas encore eu lieu !

Théoriquement, une seule piqûre est suffisante pour que la femelle moustique fasse le plein de sang, mais si elle est dérangée pendant la ponction, elle va devoir s’y reprendre à plusieurs reprises. C’est ce qui explique qu’un seul moustique puisse être à l’origine de plusieurs piqûres.

En ce qui nous concerne, peu importe la quantité de sang prélevée : chaque piqûre se conclut par une inflammation de la peau. Celle-ci n’est pas due à l’insertion de la trompe dans le vaisseau sanguin, mais à l’injection d’une substance anticoagulante qui garantit au moustique la réussite de l’entreprise. Grâce à sa salive, pas de danger que des caillots bouchent sa trompe ! Quant à nous, nous en sommes quittes pour nous gratter pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours…

Quelles sont les différentes typologies de moustiques ?

Pour connaître les dangers présentés par les moustiques, il faut distinguer entre 3 grandes familles. Chacune d’elles représente un risque spécifique pour la santé.

  • Les Aedes, qui incluent les moustiques tigres et les aegypti. Les premiers sont indentifiables grâce à leurs rayures blanches et noires. Les seconds arborent un motif de lyre sur la poitrine. Tous deux sont présents en France et dans les DOM-TOM et véhiculent la dengue, le chikungunya, la fièvre jaune et le virus Zika.
  • Les Culex, qui sont les plus communément répandus en Europe et, dans des cas très rares, peuvent transmettre la fièvre du Nil ou encore l’encéphalite japonaise. La plupart du temps, cependant, tout au plus leurs piqûres peuvent-elles provoquer des réactions allergiques.
  • Les anophèles, à qui l’on doit la transmission du paludisme, et qui sont présents sur tous les continents.

Dengue, fièvre jaune, paludisme… pourquoi les moustiques sont-ils dangereux ?

La possibilité d’être infecté par un virus suite à une piqûre de moustique dépend de plusieurs facteurs. D’abord, vous devez vous faire piquer par un moustique vecteur d’infections. Ensuite, ce moustique doit avoir lui-même été infecté pour pouvoir vous contaminer. Enfin, le risque viral concerne particulièrement – mais pas uniquement – certaines zones de la planète à climat tropical ou humide.

Vous avez de la fièvre, des courbatures, des douleurs articulaires après avoir été piqué par un moustique ? Il peut s’agir :

  • De la dengue. La maladie se déclare entre 4 et 10 jours après l’inoculation, par une température corporelle élevée accompagnée de maux de tête, de vomissements, de douleurs au niveau des yeux. Les formes graves se caractérisent par des hémorragies au niveau de l’appareil digestif et des gencives.
  • Du chikungunya. Les symptômes se manifestent jusqu’à 12 jours après la piqûre et consistent dans de la fièvre et des douleurs articulaires qui contraignent le patient à se voûter. Des éruptions cutanées peuvent avoir lieu.
  • Du virus Zika, principalement un syndrome grippal qui s’accompagne de conjonctivite et d’œdème des extrémités. Attention, des complications ou des malformations fœtales sont à redouter pour les femmes enceintes.
  • De la fièvre jaune, qui circule sur les continents africain et asiatique. Il en existe une forme bénigne de courte durée, avec fièvre, nausée, douleurs abdominales, et une variante sévère, provoquant un ictère, des saignements des muqueuses et des lésions rénales.
  • De la fièvre du Nil, un virus d’origine aviaire responsable de troubles neurologiques, qui se manifestent par une raideur de la nuque, des céphalées, une forte fièvre.
  • De l’encéphalite japonaise, la plupart du temps bénigne mais pouvant, dans les cas les plus graves, provoquer des convulsions ou paralysies fatales.
  • Du paludisme, qui se traduit par de la fièvre, des diarrhées, des vomissements.

Maladies infectieuses transmises par les moustiques : comment s’en protéger ?

Pour la plupart des maladies infectieuses énumérées ci-dessus, le meilleur traitement demeure la prévention. C’est-à-dire :

  • les vaccins, lorsque disponibles. C’est le cas pour la fièvre jaune, l’encéphalite japonaise et le paludisme. Il est fortement recommandé – voire obligatoire – pour les voyageurs se rendant dans les pays à haut risque endémique, de se faire vacciner.
  • Les mesures d’assainissement à la maison, qui consistent à éliminer toute présence d’eau stagnante dès le retour des beaux jours : arrosoirs pleins d’eau de pluie, piscines gonflables non vidées, etc., mais aussi à protéger les fenêtres avec des moustiquaires.
  • Des mesures de précaution, comme le port d’un bracelet anti-moustiques pour les jeunes enfants, l’utilisation de prises diffusant un répulsif (préférez les produits bio ou à base d’huiles essentielles), les bougies à la citronelle…
  • Le port de vêtements de couleur claire, moins attractive pour les moustiques qui paraissent attirés par le rouge et le bleu, éventuellement un spray répulsif sur la peau si vous vous rendez dans une zone infestée de moustiques.

En cas de piqûre, évitez de vous gratter afin que le bouton ne se surinfecte pas. Appliquez une crème à la cortisone ou anti-histaminique en cas de besoin.

Vitamines d’été : comment se supplémenter ?

Se supplémenter en été, pour quoi faire ? Quand le baromètre se met au beau, on a tendance à se croire à l’abri des microbes et virus qui justifient la prise de compléments alimentaires en hiver. Pourtant, les vitamines continuent à jouer un rôle important pour notre organisme ! Pour lutter contre les allergies, les coups de soleil ou les baisses de tension. Pour avoir une belle peau, de beaux cheveux, pour éviter le gros coup de fatigue de la rentrée… Voilà sur quels compléments vitaminés miser en été.

La vitamine E pour s’épanouir au soleil

Le soleil est bon pour la peau. Le soleil est mauvais pour la peau. Apparemment contradictoires, ces affirmations sont pourtant vraies toutes les deux ! Le soleil fait du bien à la peau… à condition que celle-ci soit armée contre ses effets néfastes. Et c’est ici qu’intervient la vitamine E !

  • Pour bronzer sans rougir : réparatrice, cicatrisante, la vitamine E prépare la peau à s’exposer au soleil. Et en cas de brûlure, elle aide l’épiderme à se régénérer.
  • Pour bronzer sans se dessécher : avec la vitamine E, la peau est plus souple, plus hydratée. Non seulement elle bronze mieux, de façon plus uniforme, mais les effets du bronzage durent plus longtemps. Bien hydraté, l’épiderme ne se dessèche pas et aucune ride ne se forme. La peau est plus belle et plus lisse, en plus d’être toute dorée !
  • Pour bronzer sans éternuer : en neutralisant les radicaux libres, la vitamine E réduit les toxines et a des propriétés antihistaminiques. Elle vous aide à vous défendre contre les allergènes issus de l’environnement, mais aussi contre l’action néfaste de la pollution.

Où trouver la vitamine E ? Dans les huiles végétales et les fruits secs, comme les amandes et les noisettes. Servez-la à l’apéritif, en remplaçant les petits fours par des amandes (dont une poignée équivaut à 70% de nos besoins quotidiens en vitamine E) !

La vitamine C pour rester en pleine forme

L’été, c’est bien. Mais la canicule, c’est plutôt désagréable. Pour garder votre tonus par grosse chaleur, misez sur des aliments ou des compléments riches en vitamine C. Ses bienfaits sont multiples :

  • elle permet au corps de mieux assimiler les apports en fer, essentiels pour juguler la fatigue ;
  • elle offre une aide précieuse à l’organisme en cas de coup de chaleur, en l’aidant à réguler sa température interne ;
  • elle booste la production de collagène, améliorant l’élasticité et l’éclat de la peau : bonne mine garantie !

Où trouver la vitamine C ? En été, c’est bien simple : elle est de tous les fruits et les légumes, ou presque ! Faites le plein de kiwis, de poivrons, mais aussi de litchis et de fruits rouges. Parmi les agrumes, la palme de la teneur en vitamine C est remportée par le citron : n’hésitez pas à en arroser vos salades et vos cocktails !

La vitamine D pour en finir avec le stress

Bonne nouvelle : le soleil et la vitamine D font bon ménage ! Sont même indissociables : sans soleil, pas d’assimilation correcte de la vitamine D. Or celle-ci est essentielle toute l’année, car elle est une alliée précieuse dans la lutte contre le stress. Profitez de l’été pour éviter le spectre de la dépression hivernale, du burn-out au bureau ou encore du blues de la rentrée ! Le principe est simple :

  • vous introduisez un maximum d’aliments riches en vitamine D dans vos menus
  • Vous vous exposez au soleil pour permettre à votre corps d’en absorber tous les bienfaits !

Où trouver la vitamine D ? Dans les poissons gras comme le saumon, le maquereau, les sardines, l’espadon… Mais aussi dans les jaunes d’œufs, dans les champignons et le chocolat noir. Attention : avant de vous supplémenter en vitamine D, faites une analyse de sang : le taux normal se situe entre 40 et 90 ng/ml. N’optez pour un complément alimentaire qu’en cas de carence. Si vous êtes dans la norme, contentez-vous de privilégier les aliments cités ci-dessus dans votre assiette !

Les sels minéraux pour compenser la transpiration

En été, une transpiration fréquente ou excessive peut être la cause de pertes importantes en sels minéraux. Or, ceux-ci sont essentiels à l’équilibre du système nerveux, à la régulation de la circulation sanguine et de la pression artérielle, à la beauté des cheveux et de la peau… Il s’agit principalement :

  • du fer, responsable de la correcte oxygénation des cellules et du tonus musculaire, ainsi que de l’efficacité des défenses immunitaires ;
  • du magnésium, essentiel dans la gestion du stress et la qualité du sommeil ;
  • du potassium, indispensable à l’équlibre de la pression sanguine et du système nerveux ;
  • du calcium, élément-clé pour la solidité et la bonne santé des os et du squelette.

Une petite tension, des cheveux ternes, une nervosité sous-jacente ? S’il fait très chaud cet été, vous êtes peut-être en manque de sels minéraux. N’hésitez pas à vous supplémenter en magnésium et en potassium par le biais de compléments alimentaires. Pour le fer et le calcium, mieux vaut procéder à des analyses de sang préliminaires et miser sur l’alimentation si votre taux est normal.

Où trouver des sels minéraux ? Tout d’abord, dans l’eau minérale. Examinez sa teneur en magnésium, potassium, fer et calcium, et optez pour la marque qui en présente la concentration la plus efficace en fonction de vos besoins. Ensuite, consommez du foie de volaille et des crustacés pour le fer, des légumes verts et des céréales pour le magnésium, des bananes pour le potassium et des produits laitiers pour le calcium.