Foulure, entorse, déchirure… tout savoir

Aïe, quelle douleur ! Vous vous êtes tordu le pied. Sans doute une petite foulure, vous dites-vous, ou une simple déchirure… espérant qu’il ne s’agit pas d’une entorse, laquelle, vous le savez, vous immobiliserait pendant quelque temps. Déchirure, foulure ou entorse : dans tous les cas, vos tissus ont subi une lésion. Les ligaments ou les muscles sont distendus, voire abîmés. Suivant la gravité de la blessure, une rééducation peut s’avérer nécessaire. Voilà tout ce que vous devez savoir sur les lésions des tissus mous.

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Ligaments, tendons, muscles…. Les tissus mous, qu’est-ce que c’est ?

Qu’on parle de foulure ou d’entorse, il s’agit généralement de la même chose : des fibres ayant subi une déchirure plus ou moins importante. Seuls les tissus mous, c’est-à-dire les ligaments, tendons et muscles, peuvent être concernés par une entorse ou une foulure. Lorsque l’os ou l’articulation sont touchés, on parle de fracture ou de luxation.

Au secours, je me suis tordu la cheville !

Cette expression, qu’on utilise lorsqu’on fait un faux pas et que le pied est brusquement orienté dans un sens qui ne lui est pas naturel, semble impliquer des lésions à l’articulation. Il n’en est rien. Lorsqu’une torsion brutale est imprimée au pied, vers l’intérieur ou vers l’extérieur, ce sont les ligaments qui font les frais de ce traumatisme. Ces derniers ont pour rôle de relier entre eux les différents os composant la cheville. Si le faux mouvement a déchiré l’un d’eux, il ne pourra plus remplir son office et les os de la cheville vont s’avérer mobiles au toucher : c’est l’entorse.

La plupart du temps, il suffit de mettre le pied au repos, en le soutenant éventuellement à l’aide d’une attelle ou d’une orthèse, pour permettre aux tissus déchirés de se réparer. Dans les cas les plus graves, une opération chirurgicale est nécessaire.

Gare au tendon d’Achille !

Plongé alors qu’il était bébé dans le fleuve Léthé, gage d’immortalité, par sa mère qui le tenait par la cheville, Achille était presque invincible au combat. Sauf au talon, naturellement, par lequel il avait été maintenu et qui par conséquent n’avait pas reçu la protection magique ! Chez nous aussi, pauvres humains, le tendon est une partie du corps extrêmement vulnérable. Bien sûr, sa rupture n’est pas mortelle, loin de là, mais elle est douloureuse et invalidante.

En effet, le rôle du tendon consiste à relier les muscles aux os. Si l’un d’eux se rompt ou se déchire, l’articulation ne peut plus se mouvoir correctement. En fonction de la gravité de la blessure (rupture totale ou partielle), un plâtre ou une attelle sont posés. Parfois, il faut intervenir chirurgicalement.

Une déchirure musculaire, c’est grave, docteur ?

Tous les sportifs le savent : une phase d’échauffement est indispensable avant toute activité afin de protéger les muscles contre d’éventuelles lésions. Elles sont au nombre de quatre :

  • la contusion, due à un choc extérieur produit sur le muscle, qui fait saigner les fibres sous la peau : en résulte un hématome.
  • L’élongation, lorsque le muscle est brutalement étiré, entraînant la brisure de certaines fibres.
  • Le claquage, qui correspond à une déchirure plus étendue.
  • La déchirure proprement dite, qui englobe la totalité du tissu musculaire et peut aller jusqu’à la rupture du tendon.

À ne pas confondre avec les crampes ou les courbatures, qui sont les simples conséquences d’un mouvement excessif et sont soulagées par l’hydratation et le repos.

Je me suis fait mal au pied, dois-je consulter un médecin ?

Si vous ressentez une douleur diffuse dans le mollet ou dans le pied suite à un traumatisme, ne vous faites pas d’illusions : une lésion a probablement été causée et elle ne guérira pas seule. Après vous avoir palpé, votre médecin va vous orienter vers des examens d’imagerie pour une identification précise de la blessure (du ligament, du tendon ou des muscles) et le traitement qui en découle. Découvrez les symptômes qui doivent vous inciter à consulter.

Les symptômes d’une entorse ou foulure

Toute entorse ou foulure se manifeste par de la douleur et, le plus souvent, le gonflement de la partie lésée. Essayez de palper votre cheville : si vous continuez à avoir mal, et qu’il vous est impossible de la bouger, filez à l’hôpital.

Une simple chute ou glissade sur le trottoir par exemple peut être la cause d’une foulure. La prise de certains médicaments, comme des corticoïdes, peuvent également vous rendre plus vulnérable aux déchirures ligamentaires.

Les symptômes d’une déchirure musculaire

Blessure typique des sportifs, la déchirure musculaire s’annonce par une douleur fulgurante au niveau du mollet, généralement en plein exercice. Elle s’accompagne parfois d’un bruit caractéristique, comme un claquement. Un hématome apparaît rapidement. Une déchirure de l’ensemble du tissu fibreux est aisément identifiable à la boule qui se forme à l’endroit blessé, correspondant au muscle qui se rétracte. Essayez doucement de poser le pied par terre : si vous n’y parvenez pas, le diagnostic de déchirure est quasi certain. Faites-vous conduire sans attendre à l’hôpital ou chez le médecin.

Pour éviter tout risque de claquage ou de déchirure des fibres musculaires, échauffez-vous correctement et effectuez des efforts progressifs lorsque vous faites du sport. Veillez à bien vous hydrater avant, pendant et après l’activité. Supplémentez-vous en magnésium et en potassium si vous transpirez beaucoup, afin de soutenir l’activité musculaire. En cas d’entraînement intensif, massez-vous après l’effort pour aider vos muscles à se détendre.

Les symptômes d’une rupture de tendon

Par sa manifestation, la rupture du tendon d’Achille, elle aussi fréquente chez les sportifs, peut être confondue avec une déchirure musculaire. En effet, comme cette dernière, elle provoque douleur et meurtrissure du mollet et produit parfois un son semblable à un craquement. Cependant, elle est précédée d’une douleur violente au niveau du tendon, un peu comme si on vous avait frappé.

Tout savoir sur la migraine

Tous les migraineux le savent : rien de plus désagréable, et même de plus douloureux, qu’un mal de tête persistant. Pour la plupart d’entre nous, la migraine est occasionnelle et est due à une fatigue passagère ou une exposition au bruit. Mais pour 10% de la population française, il s’agit d’un véritable fléau, déclenché par de multiples facteurs et affectant la qualité de vie. Découvrons quelles sont les causes de la migraine et comment la combattre.

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Du simple mal de tête à la migraine avec aura : de quoi s’agit-il ?

Commençons par mieux comprendre en quoi consiste le mal de tête en distinguant deux types de migraine : avec ou sans aura.

La migraine classique, ses manifestations et ses symptômes

La crise migraineuse apparaît généralement d’un seul côté de la tête, parfois au-dessus de l’œil. Il s’agit d’une douleur pulsatile, comme sous l’effet d’une vrille, à intensité plus ou moins forte. Monter ou descendre un escalier, tousser ou même faire la conversation… peuvent aggraver la douleur. La migraine s’accompagne parfois d’une difficulté à supporter la lumière ou les odeurs, mais aussi de symptômes digestifs comme des nausées.

Notre conseil : La prise de paracétamol, mais aussi l’isolement dans une pièce sombre sont recommandés pour apaiser la migraine, qui ne passera pas toute seule, même pas pendant le repos nocturne.

La migraine avec aura, un phénomène plus rare

On parle d’aura lorsque le migraineux souffre de troubles neurologiques en plus de la migraine : non seulement il a mal à la tête, mais sa vision est trouble, il peut également éprouver des difficultés de langage et des vertiges.

Notre conseil : Beaucoup moins fréquente que la migraine classique, la migraine avec aura requiert un repos total, allongé dans une pièce sombre et silencieuse.

Gènes, facteurs environnementaux, pathologies : les causes de la migraine

Lorsqu’elle est récurrente, la céphalée est qualifiée de maladie migraineuse. Favorisée par un terrain génétique, elle dépend de différents facteurs. Vous faites partie des sujets concernés par des maux de tête plus fréquents qu’à leur tour ? Mieux connaître les conditions d’apparition de la migraine va vous permettre de mieux la contrôler.

La migraine, une maladie héréditaire

Une personne qui souffre de maux de tête récurrents est toujours l’héritière d’un parent ou d’un grand-parent ayant été affecté de la même pathologie. En effet, les céphalées sont dues à des neurones hyperexcitables, à cause d’une stimulation excessive des nerfs. Les vaisseaux cérébraux situés dans les méninges protégeant les neurones se dilatent, provoquant les douleurs de la migraine. Cette prédisposition des nerfs présents dans les vaisseaux méningés à réagir outre-mesure à une stimulation est d’origine génétique.

Notre conseil : nul test n’est nécessaire pour savoir si vous portez la migraine dans vos gènes. La fréquence à laquelle vous en souffrez est suffisamment évocatrice d’un terrain héréditaire. En revanche, la consultation d’un neurologue est recommandée. Même si aucun traitement définitif n’existe pour la migraine, les conseils d’un praticien spécialisés sont toujours préférables à l’automédication.

Le rôle des hormones dans la migraine

Contrairement aux idées reçues, les hormones féminines ne sont pas la cause directe de la survenue d’une migraine. Cependant, leurs variations au cours du cycle menstruel peuvent provoquer des maux de tête. En particulier, la chute brutale du taux d’œstrogènes, qui détermine l’apparition des règles, peut être un facteur déclenchant. Les céphalées qui se déclarent à la fin du cycle menstruel, appelées migraines cataméniales, ne concernent cependant que 7% des femmes.

Notre conseil : Si vous êtes sujette aux migraines au moment de vos règles, demandez conseil à votre gynécologue. La prise d’une pilule contraceptive adaptée va vous soulager. Dans votre cas, éviter le tabac et les excitants est également recommandé.

Les stimulations sensorielles et les maux de tête

Si vous avez un terrain génétique favorable, vos récepteurs sensoriels sont sans doute plus sensibles que ceux de la moyenne des gens. Une crise migraineuse peut ainsi être déclenchée par :

  • du bruit. De la musique à très haut volume, le vrombissement continu d’une perceuse ou d’une tronçonneuse, des cris d’enfants…
  • Des odeurs, comme les effluves émanant des solvants (peinture, vernis…) peuvent s’avérer incommodantes et stimuler à l’excès vos nerfs neuronaux.
  • Des lumières violentes ou clignotantes, par exemple dans une discothèque.

Notre conseil : : vous avez tout intérêt à éviter l’exposition prolongée aux facteurs sensoriels auxquels vous êtes sensible. Lorsque vous avez une crise migraineuse, essayez de vous souvenir ce que vous avez fait dans les heures précédant son apparition. Vous avez repeint une pièce, été exposé à une lumière en particulier ? Cette analyse vous permettra d’évincer la survenue de la migraine la prochaine fois.

Le stress et la mauvaise hygiène de vie

Étant donné que vos neurones sont hyper réactives au moindre déséquilibre, vous ne serez pas surpris de lire que le stress et une mauvaise hygiène de vie sont probablement à l’origine de vos maux de tête. Par mauvaise hygiène de vie, nous entendons :

  • la consommation régulière ou excessive d’alcool ou de tabac.
  • Une alimentation trop grasse, où la charcuterie et les viandes rouges jouent un rôle prépondérant.
  • Des repas disproportionnés (trop maigres ou trop copieux) ou pris à un rythme irrégulier (par exemple, sauter le déjeuner et « se rattraper » le soir).
  • Trop de tasses de café dans la journée…
  • Du sommeil en excès ou au contraire des nuits hachées, des insomnies.
  • Un rythme de vie trépidant, privé de pauses ou avec des pauses prises à l’improviste, à un rythme irrégulier (vous vous effondrez de fatigue le week-end sans parvenir à sortir de votre lit après une semaine chargée).

Notre conseil : essayez d’éviter le plus possible de bousculer votre organisme par des apports (de nourriture, d’excitants, de sommeil) et des utilisations (d’énergie) disproportionnés. Supprimez les graisses, le tabac et le café, vous ne vous en porterez que mieux.

Comment dire adieu aux verrues et aux mycoses plantaires ?

Au retour des vacances, vous avez remarqué une petite excroissance douloureuse au niveau du pied ? Ou l’apparition de taches blanches entre les orteils ? Après un séjour à la mer ou dans un hôtel avec piscine, il n’est pas rare qu’un hôte indésirable s’invite dans nos pieds, dont la peau a pu être en contact avec des surfaces contaminées. Pourtant, quoi de plus agréable que de marcher pieds nus en été ? Pour pouvoir continuer à profiter l’esprit tranquille de ce petit plaisir, suivez nos conseils ci-dessous pour éviter verrues et mycoses plantaires.

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Qu’est-ce qu’une mycose plantaire et comment l’éviter ?

Le champignon responsable de la mycose plantaire est le trichophyton, une moisissure qui se nourrit de kératine. S’il privilégie la peau et les ongles humains, où cette substance est présente, il survit également en milieu extérieur : carrelages de piscine et de douche, sols en général… si vous en croisez un sur votre passage, même si vous avez une hygiène corporelle impeccable, il y a donc de fortes chances pour qu’une mycose se développe.

Les différents types de mycose du pied

On distingue deux types de mycoses plantaires :

  • l’onychomycose, qui s’installe sous l’ongle. Celui-ci jaunit et se fendille. Un ongle jaune ou particulièrement fragile est le signe qu’un champignon y a élu domicile.
  • Le pied d’athlète, qui concerne la zone entre les orteils. La peau blanchit, puis rougit et se crevasse, parfois au point de saigner. Des démangeaisons apparaissent, parfois une odeur nauséabonde.

L’onychomycose et le pied d’athlète dépendent de deux facteurs, parfois des deux en même temps :

  • l’environnement (poser le pied sur une surface contaminée)
  • la transpiration, les champignons ayant besoin d’humidité pour se développer.

Dans des cas plus rares, des lésions mycosiques peuvent s’installer sur le dessus ou le dessous du pied. Se développent alors des champignons qui y sont naturellement présents, des dermatophytes humains. Ces mycoses cutanées se manifestent sous la forme de taches rouges au contour squameux, parfois avec de petites vésicules. Leur apparition est essentiellement due au stress, mais elles peuvent également provenir d’un foyer contaminé : un pied d’athlète ou une onychomycose non soignés déclenchent à long terme d’autres lésions fongiques, sur le pied ou sur le reste du corps.

Se protéger contre les mycoses plantaires

Si vous fréquentez des collectivités, comme des piscines ou des gymnases, ou que vous êtes sujet à la transpiration, vous avez plus de risques de développer une mycose du pied. Pourtant, il suffit de quelques précautions simples pour vous protéger :

  • ne marchez jamais pieds nus en dehors de chez vous. Pour vous changer dans les vestiaires, prévoyez un petit tapis de sol (en vente dans les magasins d’articles de sport). Portez des tongs à la piscine.
  • Préférez les chaussettes en coton, aux propriétés transpirantes, et changez-les aussi souvent que nécessaire : jusqu’à plusieurs fois par jour si vous transpirez beaucoup.
  • Lavez-vous soigneusement entre les orteils. Demandez conseil à votre médecin traitant pour l’achat d’un savon au pH neutre, qui favorise l’équilibre de la peau et l’aide à se protéger contre les parasitages.
  • À la maison, désinfectez quotidiennement votre plateau de douche ou votre baignoire. Vous évitez ainsi la prolifération d’éventuels intrus.

Malgré toutes vos précautions, vous avez attrapé une mycose plantaire ? Demandez conseil à votre médecin : la plupart du temps, l’application quotidienne d’un gel ou d’une crème antifongique (pendant trois semaines, puis à trois semaines d’intervalle pour prévenir toute récidive) suffit à résoudre le problème.

La verrue plantaire : facteurs et symptômes

La verrue plantaire apparaît généralement sur les zones d’appui du pied, c’est-à-dire le talon ou l’avant-pied. Elle est provoquée par un contact direct avec un papillomavirus humain (HPV de type 1, 2 ou 3, à ne pas confondre avec les papillomavirus de type 16 et 18 responsables du cancer du col de l’utérus).

À quoi ressemble une verrue plantaire ?

On la confond parfois avec un cor au pied, car il s’agit, comme le cor, d’une petite excroissance entourée de corne. Cependant, contrairement à ce dernier, la verrue est douloureuse lorsque vous la pincez entre vos doigts ; de plus, on distingue de petits vaisseaux sanguins en son centre, généralement sous l’aspect de pointillés noirs.

Comment attrape-t-on une verrue plantaire ?

Il est moins fréquent d’attraper des verrues que des mycoses, pour la bonne raison qu’un pied sain est moins vulnérable au papillomavirus. Pour que celui-ci pénètre dans la peau du pied, il faut supposer l’existence préalable d’une petite lésion (coupure, crevasse, irritation…)

On peut également attraper une verrue par auto-contamination, en grattant une verrue déjà existante : les cellules contenues dans cette dernière se répandent sur la peau et créent une nouvelle lésion.

Comment se protéger contre les verrues plantaires ?

Comme pour les mycoses, évitez de marcher pieds nus dans les zones de passage ou à fréquentation collective. Si l’un des membres de la famille est traité pour une verrue plantaire, réservez-lui un tapis de bain à usage personnel et désinfectez la salle de bain après son passage. Vous pouvez également lui demander de prendre sa douche avec une paire de tongs, comme à la piscine. Enfin, si vous avez vous-même une verrue, surtout ne la grattez pas. Rendez-vous chez le médecin, qui vous prescrira un traitement à base d’acide salicylique ou vous conseillera une petite intervention au laser, si la verrue est mal placée et très douloureuse.

Les problèmes circulatoires par grosse chaleur

Quand il fait chaud, les veines se dilatent davantage afin d’aider le corps à garder sa température de 37 degrés. Résultat : la tension baisse, les chevilles gonflent… Vous avez prévu un séjour dans un pays tropical ou la saison s’annonce chaude ? Voilà tout ce que vous devez savoir sur les problèmes liés à la circulation du sang par grosse chaleur.

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Les effets de la déshydratation sur la circulation du sang

Quel est le lien entre des températures élevées et les problèmes circulatoires ? C’est bien simple : quand il fait chaud à l’extérieur, la vitesse de la circulation sanguine s’affaiblit. La responsable de ce ralentissement n’est pas tant la chaleur elle-même que les effets qu’elle produit sur l’organisme, en le déshydratant et en le contraignant à faire davantage d’efforts pour se refroidir.

Le ralentissement de la circulation sanguine

Qui dit chaleur, dit risque accru de se déshydrater. Il ne faut jamais attendre d’avoir soif pour boire en été, car lorsque le corps envoie des signaux de déshydratation, celle-ci est généralement déjà bien avancée. Or, lorsqu’il n’est pas suffisamment hydraté, le sang devient visqueux. Cette perte de fluidité rend sa progression plus laborieuse dans les vaisseaux et les artères. La tension artérielle chute, des vertiges, nausées et migraines peuvent survenir : le coup de chaleur menace. Il faut réagir sans tarder !

Que faire en cas de malaise ? Allongez-vous, les jambes relevées. Réhydratez-vous en douceur mais de façon continue, en buvant de l’eau. S’il fait très chaud, posez un gant ou des compresses fraîches sur votre front.

Les bons gestes à adopter

On ne le dira jamais assez : il faut se désaltérer abondamment toute l’année, et particulièrement quand le baromètre est au beau fixe. Composé à 70% d’eau, le corps a besoin de renouveler ses provisions de liquide au fur et à mesure qu’il transpire, urine, pleure… C’est d’autant plus vrai par grosse chaleur, en raison de la sueur, qui accélère le processus et réclame une hydratation fréquente. Privilégiez l’eau, le lait et le jus d’orange pour redonner à votre organisme les nutriments dont il a besoin et aider votre sang à se fluidifier malgré la canicule.

La dilatation des vaisseaux et ses conséquences

Vous avez facilement les jambes lourdes, surtout en plein été ? La chaleur n’est certainement pas étrangère à ce phénomène, même si d’autres facteurs peuvent en être la cause, comme la prise de corticoïdes, une alimentation trop riche en sodium ou certaines pathologies veineuses.

Chaleur et rétention d’eau

Si vous vous trouvez dans un endroit exposé à la chaleur, vos vaisseaux sanguins vont systématiquement se dilater pour faciliter l’évacuation de la chaleur. En effet, il leur faut empêcher l’organisme de surchauffer. C’est pourquoi on dit que la chaleur a une action vasodilatatrice. Pour suppléer à cette dépense d’énergie, les battements cardiaques s’accélèrent. La dilatation des vaisseaux peut être également la cause de rétention d’eau, d’où les chevilles et les mollets gonflés quand il fait chaud. Une fois dilatés, les vaisseaux deviennent poreux et empêchent l’eau de s’écouler correctement.

Pour éviter les gonflements

Même si vous avez tendance à gonfler comme une outre à cause de la chaleur, ces astuces vont vous permettre de désamorcer le mécanisme afin de pouvoir profiter pleinement des joies de l’été. En effet, si les œdèmes dus à la chaleur ne sont pas dangereux pour la santé, ils sont souvent inconfortables… et peu esthétiques. Malheureusement, à long terme, des varices peuvent apparaître.

  • Ne lésinez pas sur les douches froides à même les mollets, le matin au réveil et le soir au coucher. Si vous en avez la possibilité, marchez au ras des vagues, afin de laisser ces dernières fouetter vos jambes. Cette tactique est très efficace pour stimuler la circulation sanguine.
  • Marchez le plus souvent possible. Actionner les muscles des pieds et des jambes est un excellent moyen de booster la remontée du sang vers le haut. Vous trouverez un bénéfice certain à marcher au moins une heure par jour. Organisez-vous !
  • La nage en mer ou en piscine est également recommandée pour activer la circulation du sang. Sans compter que c’est excellent pour vous rafraîchir : pendant que vous êtes dans l’eau, votre corps fait moins d’efforts pour rester à la bonne température. Les vaisseaux retrouvent leurs dimensions normales, l’humidité en volume réduit s’évacue correctement.
  • Privilégiez les chaussettes en coton et les chaussures transpirantes, afin d’évacuer correctement la sueur par le bas du corps. Évitez absolument chaussettes et chaussures serrées. Vous devez prévoir une certaine marge afin que votre mollet ne soit pas comprimé en cas de gonflements.
  • Offrez-vous un message lymphatique chez un kinésithérapeute professionnel. Cette option s’adresse à ceux qui sont particulièrement sujets à la rétention d’eau, ou qui sont soumis à de fortes chaleurs pendant une longue durée.
  • Misez sur une alimentation à base d’antioxydants (qui luttent contre le vieillissement des cellules) et de vitamine C. Cette dernière est idéale pour renforcer la paroi veineuse, tandis que les flavonoïdes renforcent les vaisseaux sanguins. Vous en trouvez dans le thé noir et vert, les oignons, les myrtilles… En été, sachez que les fruits de mer regorgent de sélénium et de zinc, deux sels minéraux utiles pour freiner l’apparition des varices.

Pourquoi est-on fatigué en automne ?

Les vacances d’été sont loin derrière vous à présent et, à quelques semaines à peine de la rentrée, la fatigue se fait déjà sentir. Somnolences en journée, difficultés à vous lever le matin ou à aller de l’avant… Vous vous demandez ce qui vous arrive. Généralement, la fatigue automnale est tout à fait normale. Elle est la conséquence des nombreux efforts de votre organisme pour s’adapter au changement de saison.

Fatigue automnale : les causes

Même si l’année est divisée en 4 saisons pour les pays situés dans l’hémisphère nord, elle compte en réalité deux grandes périodes : la saison chaude et la saison froide. Dans cette optique, le printemps et l’automne sont surtout des saisons de transition (on parle effectivement de « mi-saisons ». Le printemps nous fait passer de l’hiver à l’été, tandis que l’automne nous amène doucement vers l’hiver.

Pourquoi la transition est-elle pénible ?

C’est simple : qui dit transition, quelle qu’elle soit, dit nécessité de s’adapter. D’autant plus que le fonctionnement de l’organisme dépend en partie du nombre d’heures d’ensoleillement et des températures extérieures. Pour s’habituer à des journées plus courtes et plus froides au sortir de l’été, il a besoin de temps… et de calories. Cette dépense d’énergie supplémentaire est souvent la cause de la fatigue automnale.

Au secours, j’ai sommeil !

Le changement d’heure lors du dernier week-end d’octobre achève de créer une sensation de décalage entre vos habitudes d’avant et le nouveau rythme qu’on vous impose. Pourtant, en reculant d’une heure, vous vous offrez une heure de sommeil supplémentaire cette nuit-là ! Oui, sauf que votre cerveau, habitué à émerger des limbes à sept heures tapantes (ancienne heure) vous tirera fidèlement du lit… à six heures (nouvelle heure). La journée sera donc plus longue et, le soir venu, vous n’aurez peut-être pas forcément envie de vous coucher à l’heure habituelle. Selon le temps que vous mettez à vous accoutumer à ce retour à l’heure solaire, de la fatigue peut s’installer.

Je me sens déprimé, pourquoi ?

Plus on va vers l’hiver, plus le soleil se fait discret, et plus les journées sont courtes. C’est dû à la position de la Terre, qui au fur et à mesure de sa révolution dérobe l’hémisphère nord à la lumière (l’hémisphère sud, lui, entame sa saison estivale). Octobre, novembre, décembre… votre mauvaise humeur va croissant. Certains jours, vous vous sentez même carrément déprimé !

Encore une fois, c’est parfaitement normal. En effet, le soleil ne sert pas seulement à se faire bronzer ou se balader en plein air, il a également un rôle de régulateur hormonal. Sans lui, la sérotonine, ou hormone du bonheur, manque de stimulation. D’où votre morosité devant le ciel gris de novembre, la nuit qui tombe en plein après-midi en décembre. Privé de lumière, vous feriez bien comme les marmottes : vous blottir dans un terrier bien douillet en attendant le printemps !

J’ai tout le temps faim, c’est normal ?

Si vous surveillez votre ligne, vous avez certainement constaté que l’approche de l’hiver ne fait pas du bien à votre régime. Est-ce une impression, ou vous avez faim plus souvent qu’à votre tour ? Probablement pas : comme nous l’écrivions plus haut, pour s’adapter à tous ces changements, votre organisme fait de grosses dépenses d’énergie. Pas étonnant que votre estomac gargouille à longueur de temps, ou que vous ayez des envies de plats riches ou très sucrés : on vous réclame du carburant !

Fatigue automnale : les solutions

Aux grands maux, les grands remèdes ! Découvrez nos solutions pour faire face à la fatigue de l’automne.

Préparez la transition

Plutôt que de vous laisser surprendre par l’automne, préparez-vous à sa venue, et aidez votre organisme à effectuer la transition… en douceur.

Dès la fin de l’été, suppléez aux pertes de sels minéraux liés à la chaleur et à la transpiration, afin de faire le plein de magnésium et potassium avant l’arrivée des premiers froids. En effet, un manque de magnésium peut être une cause de fatigue ou de troubles de l’humeur. Prenez des compléments alimentaires et buvez une eau riche en minéraux.

Vous pouvez aussi remplacer l’action du soleil sur vos os et sur votre humeur en vous supplémentant en vitamine D. La dose quotidienne recommandée est de 20 g. Demandez conseil à votre médecin : des analyses préliminaires peuvent s’imposer afin de vérifier le taux de vitamine D dans votre sang.

Enfin, lorsque les températures se refroidissent, aidez votre corps à se protéger des rhumes et autres petits maux de l’automne en vous supplémentant en vitamine C (pas plus d’un 1 g par jour). Optez pour l’acérola, une solution naturelle. Vous pouvez également faire une cure de gelée royale, qui renforce vos défenses immunitaires avant l’hiver.

Alimentez-vous en conséquence

Les besoins alimentaires de votre corps évoluent en fonction des saisons. Si vous avez des fringales, c’est certainement, en partie, parce que votre alimentation n’est pas adaptée à la nouvelle saison. En vous nourrissant de façon appropriée, vous n’aurez plus faim entre les repas, et cesserez de dévorer comme quatre lorsque vous êtes à table !

Faites le plein d’énergie avec les fruits et les légumes d’automne, riches en vitamines et en nutriments. Raisins, poires et châtaignes regorgent d’oligo-éléments qui vous vont aider à retrouver votre tonus ! Mais aussi d’antioxydants, précieux pour rester en bonne santé. Un bon point aussi pour les champignons, riches en oligo-éléments et en sélénium, excellents pour se protéger contre les virus. Quant au brocoli, il est riche en vitamine C et en calcium. Enfin, les noix, à manger crues ou intégrées à des gâteaux ou des tartes, vous apportent toutes les calories dont vous avez besoin pour ne pas vous laisser abattre cet automne !

Quels sont les vaccins avant de partir à l’étranger ?

Vous avez programmé un voyage à l’étranger ? Vous avez opté pour une destination exotique, en Asie ou en Afrique ? Au moins trois mois avant la date prévue pour le départ, renseignez-vous sur les vaccins à effectuer. Devant les menaces représentées par certaines maladies infectieuses potentiellement mortelles, il s’agit non seulement de vous protéger pendant votre séjour sur place, mais aussi d’éviter des microbes indésirables dans votre pays d’origine à votre retour. Voilà comment procéder.

Les vaccins à mettre à jour pour voyager

Même si personne ne vous le réclamera lors de l’embarquement à l’aéroport, mieux vaut que votre carnet de vaccinations soit à jour pour voyager en Europe, mais aussi sur d’autres continents. En effet, en fonction de votre destination, vous pouvez vous trouver confronté à des virus qui ne circulent plus en France depuis plusieurs des mais sont encore à l’ordre du jour dans votre pays d’accueil. Découvrez lesquels.

Contre la poliomyélite

Cette maladie affectant le système nerveux et pouvant laisser des séquelles irréversibles est très contagieuse. Le poliovirus se transmet essentiellement par voie féco-orale, au contact d’excréments, d’eau ou d’aliments infectés.

Dans la plupart des régions du monde, les campagnes de vaccinations entreprises dans les années 80 se sont révélées efficaces et le virus a été éradiqué. Cependant, il est toujours présent en Afghanistan et au Pakistan. En 2020, sa réapparition a été constatée au Mozambique et au Malawi. Enfin, des variants du virus circulent toujours, en particulier au Yémen, au Nigéria, en République Démocratique du Congo et en Ukraine. Mieux vaut donc rester prudent, et voyager vacciné.

Contre la diphtérie

Même si elle n’est plus présente sur le territoire français, la diphtérie reste une menace réelle dans de nombreux pays du monde. Cette maladie infectieuse provient d’une bactérie sécrétant des toxines. Une fois installée dans la gorge, celle-ci colonise peu à peu tout l’appareil respiratoire. Si elle n’est pas traitée à temps, elle risque d’entraîner la mort par asphyxie. Des complications cardiaques peuvent également survenir.

La transmission s’effectue généralement par voie aérienne, par le biais de la salive (toux ou éternuements). En France, la vaccination contre la diphtérie est obligatoire : vous avez donc nécessairement été immunisé quand vous étiez enfant. Cependant, des rappels sont recommandés à partir de l’âge de 25 ans, puis tous les 20 ans jusqu’à 65 ans (ensuite tous les 10 ans), surtout en cas de déplacements dans des zones infectées. Des cas de diphtérie ont notamment été signalés à Mayotte, à la Réunion et dans les Comores en 2022. La diphtérie circule également en Algérie, en Guinée, au Niger et au Nigéria.

Contre le tétanos

Le tétanos est transmis par une bactérie pouvant rester en sommeil pendant des années sur des surfaces ou dans des sols contaminés. Hautement toxique, la bactérie implique des risques de troubles cardiaques, d’insuffisance respiratoire et de fracture des vertèbres, pouvant aller jusqu’au décès.

Pour que la vaccination que vous avez reçue enfant reste efficace, vous devez en effectuer un rappel tous les 10 ans. Pensez-y si vous vous rendez dans un pays d’Afrique ou d’Asie, en particulier si vous devez séjourner en milieu rural.

Les vaccins recommandés pour partir à l’aventure

Dans les pays à bas niveau d’hygiène, des virus et des bactéries inconnus en Europe peuvent circuler aussi bien en zone rurale qu’en milieu urbain. C’est pourquoi certains vaccins, non obligatoires, sont toutefois recommandés pour voyager en Asie ou en Afrique.

Contre la typhoïde

Transmissible par le biais des aliments ou de personne à personne, le virus de la typhoïde provient d’une bactérie, la salmonelle. Il en résulte une forte fièvre accompagnée de maux de ventre, de tête, puis des éruptions cutanées et de la diarrhée. En l’absence d’un traitement antibiotique, la typhoïde peut être mortelle.

Conseillé pour les voyageurs se rendant en Asie du Sud-Est, en Inde, en Amérique du Sud et en Afrique, le vaccin contre la typhoïde doit être renouvelé tous les 2 à 3 ans. Efficace à 65% seulement, il doit se conjuguer à des précautions d’hygiène très strictes concernant la nourriture.

Contre l’hépatite A

Affectant le foie, le virus de l’hépatite A implique une longue convalescence et des complications parfois sévères. Il se transmet généralement par voie alimentaire. La vaccination reste la meilleure option pour s’en protéger, car il s’avère très résistant à la désinfection.

Aujourd’hui, les zones endémiques concernées par l’hépatite A restent nombreuses : il s’agit de l’Asie (Chine, Cambodge, Inde, Thaïlande), de l’Afrique (Ghana, Kenya, Nigéria) et de l’Amérique du Sud (Brésil, Costa Rica, Pérou, Mexique).

Les vaccins obligatoires pour voyager

Le seul vaccin obligatoire pour voyager à l’étranger est celui contre la fièvre jaune. Vous devez absolument vous vacciner si vous prévoyez de partir en Afrique (où le virus est toujours présent) et en Asie (où il a disparu, mais où le risque de contagion est très contrôlé par les autorités sanitaires). Le vaccin contre la fièvre jaune n’est requis par l’Amérique que dans le cas où vous auriez séjourné récemment dans un pays d’Afrique concerné par le virus.

Selon l’endroit où vous vous rendez et le type de séjour que vous envisagez, d’autres vaccins pourront s’avérer utiles : contre l’encéphalite japonaise (Asie et Océanie), la rage (Amérique du Sud, Afrique, Asie)… Demandez conseil à votre médecin traitant.

Se baigner en toute sécurité

Qui dit vacances, dit généralement baignades. Quoi de plus agréable que de se rafraîchir dans la mer ou la piscine quand on a du temps libre ? Sans compter les sports nautiques : voile, surf, balades en canoë, ou tout simplement le plaisir de nager et de plonger… Seulement, attention : les loisirs aquatiques ne sont pas exempts de dangers. Découvrez nos conseils et recommandations pour profiter de l’eau sans vous mettre en péril, de 0 à 99 ans !

Consignes générales pour vous baigner en toute sécurité

Chaque année, la noyade tue environ 1000 personnes en France. Respecter quelques règles de base serait pourtant suffisant pour réduire ce chiffre à zéro, ou presque.

Surveillez vos enfants

Quels que soient l’âge de vos enfants et leur niveau en natation, ne les laissez jamais se baigner seuls. Surveillez-les attentivement depuis le rivage ou le bord de la piscine s’ils savent nager de manière autonome (sans bouée ni flotteurs) et, si ce n’est pas le cas, baignez-vous avec eux. Encadrez leur baignade de règles précises et clairement exposées : toujours être accompagnés d’un « grand », ne pas aller là où ils n’ont pas pied, ne pas jouer à se faire couler…

Ayez du bon sens

Comme souvent, le bon sens est de mise pour se baigner sans courir de risques. Évitez les plongeons après le déjeuner si vous avez bu quelques verres de rosé à table. D’une manière globale, il est formellement déconseillé de consommer toute boisson alcoolisée avant de se baigner. Prenez garde également aux chocs thermiques : s’il fait très chaud sur la plage (plus de 30 degrés), l’eau va vous sembler très froide. Entrez dans la mer par étapes et assurez-vous que vos enfants en fassent autant.

Vous baigner en sécurité au bord de la mer

Toujours réglementée, sauf dans les criques sauvages, la baignade en mer doit s’effectuer de préférence dans les zones surveillées. Vous les reconnaîtrez facilement : elles sont délimitées par des bouées jaunes et impliquent la présence permanente d’une équipe de sauvetage sur les lieux.

Conformez-vous aux consignes

Observez toujours les drapeaux avant de piquer une tête dans les vagues. Des drapeaux verts vous donnent le feu…. vert : aucun danger n’est en vue, des sauveteurs experts veillent sur vous, vous pouvez y aller ! Un drapeau jaune signale une situation mitigée, mais toujours sous surveillance. Si vous êtes un nageur médiocre, mieux vaut rester tranquillement allongé sur votre serviette. Lorsque le drapeau est rouge, la baignade est strictement interdite.

Les baignades en milieu marin comportent souvent des dangers invisibles : la proximité d’animaux marins, des courants puissants ou encore des baïnes, c’est-à-dire des cuvettes d’eau apparemment calmes qui risquent cependant de se vider à l’improviste, entraînant le nageur vers le large. C’est pourquoi il est impératif de respecter un interdit de baignade même si les vagues vous semblent paisibles et que le ciel est bleu.

Soyez responsable

Même quand tous les indicateurs sont au beau fixe, ne vous baignez pas dans n’importe quelles conditions. Tout d’abord, évitez de batifoler dans les vagues en plein soleil, en particulier entre 12 et 15 heures. Expliquez à vos enfants qu’une petite sieste à l’ombre est indispensable avant de retourner à l’eau ! Dans tous les cas, ne négligez pas la crème solaire (l’indice 30 est de mise), à appliquer toutes les 2 à 3 heures et entre deux baignades, même si le produit est garanti résistant à l’eau.

Pour nager dans la mer ou dans l’océan, vous devez vous sentir en parfaite forme physique. En cas de fatigue, migraine… ou de manque d’entraînement, restez sagement sous votre parasol. Une fois dans l’eau, rappelez-vous que les vagues vous portent vers l’horizon, mais que vous devrez vous mesurer à elles pour regagner le rivage : économisez vos forces. Prévenez vos proches chaque fois que vous allez nager.

Vous baigner en sécurité à la piscine

Dans une piscine publique ou dans une piscine privée, il est important de rester vigilant, en particulier pour vos enfants. Nous vous recommandons de prendre les précautions suivantes pour des baignades sans risques.

Multipliez les dispositifs de sécurité

Avec une piscine privée, dans un jardin où les plus jeunes vont et viennent librement, on n’est jamais trop prudents. Si vous êtes le propriétaire des lieux, l’idéal est d’entourer le périmètre de la piscine d’une barrière avec verrouillage sécurisé. Vous trouverez également dans le commerce des dispositifs sonores, de façon à être alerté si un intrus franchit le périmètre de sécurité en dehors de votre surveillance.

Laissez toujours une perche à proximité du bassin. En cas d’urgence, il est facile de la lancer dans l’eau afin que le petit imprudent puisse s’y agripper. Oui aux bouées et aux brassards, mais assurez-vous toujours qu’ils soient bien gonflés et surtout en excellent état avant de vous en servir. Soyez présent au moment des baignades.

Instruisez vos enfants

Instruisez vos enfants sur les conséquences possibles d’une course-poursuite sur le bord de la piscine : une glissade et un bras cassé, ou un plongeon improvisé là où ils n’ont pas pied. Apprenez-leur à se rechausser dès qu’ils quittent le bassin et à rester calmes dans ses alentours immédiats.

Assurez-vous qu’ils n’introduisent pas de jouets ou d’objets dangereux, aux bords coupants ou pointus, dans la piscine. Ils pourraient se blesser en jouant ou percer les bouées des plus petits.

Une angine ou une otite en été, c’est normal ?

On associe volontiers les angines, otites et autres maladies inflammatoires à l’hiver et au froid. Pourtant, contrairement à cette idée communément répandue, il est très fréquent d’être en proie aux maux de gorge et d’oreilles à la belle saison. Découvrez pourquoi votre enfant a attrapé une otite cet été et, surtout, comment réagir en cas de maladie ORL lorsqu’il fait chaud.

Chaleur, bactéries et otites

Quel que soit l’endroit où vous passez vos vacances, vous avez certainement choisi une destination où le beau temps sera au rendez-vous. Seulement, attention : qui dit chaleur, dit aussi prolifération de bactéries. Alors qu’il est plus facile de se protéger des virus en été, souvent moins actifs quand il fait chaud, c’est exactement l’inverse pour les bactéries. Celles-ci peuvent se développer partout : dans l’eau de la piscine, dans la nourriture ou dans les endroits clos et surchauffés…

Baignades et otites

Au bord de la mer, d’un lac ou dans un hôtel avec piscine, vous avez le plaisir de vous baigner tous les jours ? Ne plongez pas sans quelques précautions préliminaires. Autrement dit, munissez-vous de bouchons d’oreilles ou, tout simplement, d’un bonnet de bain suffisamment couvrant pour protéger vos oreilles. Vous empêchez ainsi l’eau d’y rentrer et de s’y accumuler.

En effet, l’eau stagnante est un véritable vivier à bactéries. Bien au chaud dans l’oreille externe, celles-ci vont s’en donner à cœur joie. Vous sentez une douleur percutante à proximité du tympan et vous avez même de la fièvre ? Ne vous y trompez pas : c’est bien une otite, même (surtout) en plein été !

Soigner une otite

La première chose à faire en sortant de la piscine ou de la mer – surtout si vous avez plongé ou nagé la tête sous l’eau sans protéger vos oreilles – est d’en faire sortir l’eau qui a pu s’y introduire. Pour cela, inclinez la tête sur le côté et imprimez quelques secousses légères au pavillon. Répétez l’opération de l’autre côté. Une fois de retour chez vous, lavez vos oreilles avec un spray d’eau salée. Séchez toujours soigneusement vos oreilles après tout contact avec l’eau.

Si l’otite est déclarée, commencez par prendre du paracétamol pour apaiser l’inflammation, qui peut s’avérer très douloureuse. Consultez un médecin. Les otites externes sont provoquées à 90% par un staphylocoque doré, ce qui impose le recours aux antibiotiques. Celui-ci peut être prescrit sous forme de gouttes pour un traitement local ou sous forme de comprimés classiques. Dans des cas plus rares, c’est un champignon qui est responsable : dans ce cas, le traitement est à base d’antifongiques.

Qui est sujet aux otites aux été ?

Tout le monde n’attrape pas d’otite en nageant et plongeant sous l’eau, même sans protections ni précautions ! Certains sujets sont plus exposés que d’autres au risque d’otite bactérienne en été. Il s’agit des :

  • enfants de moins de cinq ans, dont les défenses immunitaires sont encore fragiles
  • adultes ou enfants porteurs d’un appareil auditif
  • des adultes ou enfants affectés d’eczéma, dont les lésions peuvent se cacher au fond de l’oreille, la rendant plus vulnérable.

Chocs thermiques et angines

Nul besoin d’être en hiver pour prendre un coup de froid ! En été, surtout par grosse chaleur, on est tout autant exposé au choc thermique. Plus il fait chaud, plus on a envie de boire glacé ou de plonger dans l’eau fraîche : guère étonnant qu’on se réveille le lendemain avec un fort mal de gorge…

Les angines en été

Les angines d’été se manifestent exactement comme les angines d’hiver : par une inflammation douloureuse au niveau de la gorge, associée parfois à des poussées de fièvre ou à des vomissements, surtout chez les enfants.

Comme l’otite, l’angine d’été est d’origine bactérienne et non virale. Due les trois quarts du temps à un streptocoque de type A, elle se soigne à l’aide d’antibiotiques et requiert donc une consultation médicale. Le rôle du généraliste est à la fois de vérifier la présence de la bactérie dans la gorge, à l’aide d’un test réalisé avec une simple bandelette, et de prescrire un traitement à base d’amoxicilline. La prise de paracétamol est recommandée pour apaiser la douleur et éventuellement la fièvre.

Les principaux facteurs des angines estivales

En été, votre gorge a un grand ennemi : la climatisation. Même si celle-ci est indispensable par canicule, elle présente un double risque pour votre santé lorsqu’elle est utilisée à outrance ou sans précautions :

  • en évacuant les particules d’humidité de l’air ambiant, elle a une action asséchante sur les muqueuses. Privés de leur voile protecteur, qui se charge habituellement de barrer la route aux microbes, les narines et la gorge deviennent un terrain d’attaque privilégié pour les bactéries.
  • Réglée au maximum ou utilisée trop d’heures d’affilée, elle vous expose à un violent choc lorsque vous passez brusquement d’une pièce climatisée aux 30 ou 35 degrés qui règnent à l’extérieur. Confronté à la chaleur sans avoir eu le temps de s’y préparer, votre corps va en surchauffe. Asséchée, surchauffée, votre gorge est la porte ouverte au premier streptocoque qui passe par là !

Si une utilisation avisée du climatiseur est indispensable pour éviter tout choc thermique et limiter le risque d’angine, il en est de même pour les boissons fraîches. Par exemple, siroter un café glacé sur une terrasse en plein soleil pourrait fragiliser votre gorge et l’exposer aux bactéries ambiantes. Évitez également les batailles d’eau dans le jardin par canicule…

Dangers de la chaleur et prévention

Le réchauffement climatique est non seulement nocif pour la planète, il est aussi dangereux pour la santé. Un peu partout dans le monde, l’été dure plus longtemps, le baromètre se maintient à des températures élevées, voire extrêmes. De la déshydratation au coup de chaleur, en passant par les migraines et les crampes, de nombreux périls vous guettent lorsqu’il fait chaud. Puisez dans nos conseils pour vous protéger contre les effets de la canicule.

Les effets néfastes de la chaleur sur l’organisme

Qui dit vague de chaleur, dit risque sanitaire pour une bonne partie de la population : en particulier les malades, les personnes âgées et les jeunes enfants. Cependant, les adultes en bonne santé ne sont pas épargnés par les effets néfastes de la chaleur sur l’organisme.

Une vague de chaleur, qu’est-ce que c’est ?

On distingue généralement le pic de chaleur de la canicule, en tant que le premier dure moins longtemps (il ne dépasse pas 48 heures, alors que la canicule proprement dite s’installe pour plusieurs jours, voire plusieurs semaines).

Pic de chaleur ou canicule, votre organisme va ressentir très rapidement l’impact des hautes températures. La chaleur est d’actualité dès lors que le thermomètre dépasse 27 degrés.

Comment l’organisme réagit-il quand il fait chaud ?

Dès les premières heures d’une vague de chaleur, l’organisme se mobilise pour réguler sa température interne, qui doit se maintenir autour de 37 degrés. La peau se couvre d’une pellicule de sueur qui aide le corps à se refroidir. Face à la chaleur ambiante, la transpiration augmente, les vaisseaux sanguins se dilatent : ils évacuent ainsi le trop-plein de chaleur vers les extrémités du corps.

Cependant, lorsque la chaleur est extrême (plus de 35 degrés) et s’étend sur une longue durée, la transpiration et la dilatation des vaisseaux sont insuffisantes pour permettre au corps de se thermoréguler.

Corps en surchauffe : que se passe-t-il ?

Le corps entre en surchauffe lorsque, ses réflexes naturels pour évacuer la chaleur s’avérant impuissants, sa température monte en flèche. À partir de 40 degrés, c’est le coup de chaleur. Le système nerveux est affecté, mais aussi le cœur. Tout se met à fonctionner au ralenti pour pomper le moins d’énergie possible : le sang circule plus lentement, le cerveau moins bien oxygéné se met en veille.

En l’absence d’une réponse médicale appropriée, les conséquences du coup de chaleur peuvent aller jusqu’au décès. C’est pourquoi il est essentiel de soutenir l’organisme dans ses efforts pour se réguler lorsque le baromètre est plus qu’au beau fixe.

Les bons réflexes à adopter quand il fait chaud

Quel que soit votre âge et votre état de santé, vous devez vous montrer particulièrement vigilant quand il fait chaud. Si vous avez des enfants en bas âge ou que des adultes fragiles font partie de votre entourage, prenez soin d’eux tant que les températures restent alarmantes. Voilà 5 bons réflexes à adopter pour vous et pour vos proches quand il fait chaud.

Hydratez-vous abondamment

C’est le b.a.ba par canicule. Tous les liquides évacués par votre corps lors du processus de transpiration doivent être immédiatement remplacés. N’attendez pas d’avoir soif, ou qu’on vous réclame à boire, pour abreuver votre organisme d’eau fraîche.

Notez que l’eau est la seule boisson capable de vous réhydrater correctement : les sodas vous donnent l’impression de vous désaltérer et possèdent des sucres qui peuvent vous donner un coup de fouet sur le moment, mais la sensation de soif revient très vite. Évitez absolument les boissons alcoolisées (vin, bière, apéritifs…).

Abritez-vous du soleil

Ne laissez pas la chaleur du dehors prendre possession de vous, surtout aux heures les plus chaudes : restez à la maison ! (Ou au bureau). Laissez volets et fenêtres fermés afin d’empêcher l’air chaud et le rayonnement solaire de s’inviter chez vous. Attendez que la nuit tombe et que le baromètre baisse de quelques crans pour rafraîchir et aérer vos pièces.

À l’extérieur, cantonnez-vous aux zones d’ombre. Ne sortez pas sans chapeau ou casquette afin d’éviter tout risque d’insolation. Misez sur des vêtements amples et de couleur claire, car les blancs et les coloris pastel retiennent moins la chaleur.

Alimentez-vous en conséquence

Par pic de chaleur, cuisiner et s’alimenter devient affaire de bon sens. Tout d’abord, il convient de privilégier les aliments riches en eau, comme les concombres, les tomates, les melons et pastèques… sans négliger pour autant les apports en protéines, indispensables pour aider les muscles à garder leur tonus. Vous les trouvez dans les viandes, les poissons et fruits de mer.

Mieux vaut manger froid, pour deux raisons : la première, pour éviter de surchauffer votre cuisine en allumant le four. La deuxième, pour éviter de surchauffer votre organisme déjà aux prises avec la chaleur ambiante. Si vous le pouvez, faites griller vos brochettes dehors afin de ne pas faire entrer de chaleur supplémentaire dans la maison !

Méfiez-vous des climatiseurs

Si la climatisation s’avère indispensable par canicule, en particulier dans les bureaux pour ceux qui travaillent en été, il importe cependant d’apprendre à se servir intelligemment du climatiseur.

Tout d’abord, en le réglant de façon raisonnable, de préférence au-dessus de 20 degrés, surtout s’il fait 35 dehors. Ensuite, en faisant des pauses régulières : éteignez le climatiseur, attendez que la chaleur se réinstalle, n’hésitez pas à ouvrir un peu la fenêtre pour faire entrer l’air du dehors, puis rallumez. Lorsque vous sortez du bureau ou éteignez le moteur de votre voiture, ne passez pas brusquement du dedans au dehors, le contraste serait trop violent. Ménagez-vous un sas de transition, en éteignant la clim au moins un quart d’heure avant de quitter les lieux.

Les bienfaits de la vie en plein air

Ce n’est pas un hasard si l’on envoyait autrefois certains malades faire leur convalescence à la montagne. Après une grippe, une angine, une pneumonie… il était d’usage d’aller respirer un peu de bon air pour achever de se rétablir. Ce qui était vrai autrefois l’est toujours aujourd’hui. À une différence près : on n’attend pas forcément de tomber malade pour aller se ressourcer au contact de la nature… Découvrons ensemble les nombreux bienfaits de la vie en plein air.

Respirer, c’est indispensable… mais de l’air frais, c’est mieux !

15 000 litres : c’est la quantité d’air que nous inspirons et expirons chaque jour pour faire battre notre cœur, fonctionner nos muscles et notre cerveau, et assurer le renouvellement des cellules de tout notre organisme. Autant dire que ce n’est pas anodin. De l’air, il y en a à peu près partout, mais le bon air est une denrée rare !

Inutile de préciser qu’entre une rame de métro saturée de poumons à remplir et les allées d’une forêt, le calcul est vite fait. C’est en forêt qu’on respire le mieux, d’autant plus que nos amis les arbres sont là pour produire l’oxygène dont nous avons un besoin vital. À l’extérieur, les microbes et virus vivent moins longtemps qu’à l’intérieur, et sont moins concentrés. Nous avons donc beaucoup moins de chance d’attraper un rhume si nous marchons sur un trottoir que si nous prenons le bus. Enfin, pour éviter les polluants qui saturent l’atmosphère des villes, le contact avec la nature est incontournable. Offrez-vous des bouffées de bon oxygène au moins une heure par semaine : votre organisme vous en sera reconnaissant.

Le plein air est souverain contre le stress

Rien que pour lutter contre le stress, une bonne marche à l’air libre devrait être prescrite tous les jours par votre médecin ! En effet, le plein air est souverain contre le stress. Équilibre mental et activités à l’extérieur font bon ménage ! Apaisé par l’exercice physique et vivifié par l’air ambiant, votre organisme gagne à fréquenter la nature. Les soucis s’envolent, vous faites le plein d’énergie et ce qui vous apparaissait comme une montagne à franchir quelques minutes plus tôt n’est plus qu’une vulgaire taupinière.

Notre conseil : sauf si vous habitez à des kilomètres, rendez-vous à votre travail à pied. Vous évacuerez ainsi les tensions à l’aller et au retour. Rouler à vélo, jardiner sur votre balcon ou participer à des séances de yoga ou de méditation en plein air sont autant d’activités bénéfiques pour votre système nerveux. Non seulement vous serez d’humeur plus sereine au quotidien, mais votre sommeil sera de bien meilleure qualité.

Le plein air est une source importante de vitamine D

Complétez vos apports alimentaires en vitamine D (poissons gras, champignons, jaune d’œuf, chocolat noir) en passant le plus de temps possible à l’extérieur. Un quart d’heure d’exposition aux rayons solaires sont suffisants pour satisfaire vos besoins journaliers en vitamine D ! Et nul besoin d’attendre l’été pour cela. Le soleil d’hiver est également très bénéfique.

Bon à savoir : la vitamine D est essentielle pour assurer l’absorption du calcium et du phosphore. Elle aide ainsi à la minéralisation des tissus et à la bonne santé osseuse et musculaire. Elle est également la clé de la régulation hormonale. Des douleurs diffuses, des crampes, un manque tonus peuvent être le signe d’une carence en vitamine D.

De meilleures défenses immunitaires grâce au plein air

Rendez-vous à l’extérieur pour booster vos défenses immunitaires ! En effet, il est scientifiquement prouvé qu’une activité physique pratiquée au grand air permet à l’organisme de se renforcer contre les virus. Le grand air :

  • évite aux muqueuses du nez et de la gorge de se dessécher. Et plus c’est humide à l’intérieur, moins les microbes ont une chance de s’y installer !
  • Active la circulation sanguine. Et mieux ça circule, mieux l’oxygène est véhiculé dans nos cellules, et mieux se portent nos organes… sans compter le système cardio-vasculaire !

Bon à savoir : bouger au grand air stimule également la production de cellules immunitaires. Le vélo, la marche, le trekking… de nombreuses options de sport en extérieur s’offrent à vous, que vous habitiez en ville ou à la campagne.

Vivre au grand air : plus d’appétit, mais un poids plus équilibré

Besoin de perdre du poids ? Au lieu de vous lancer dans un régime alimentaire drastique, sortez donc plus souvent de chez vous. Vivre au grand air va chatouiller votre appétit, mais aussi vous persuader de manger plus sainement. Comment ? C’est bien simple.

En vivant davantage à l’extérieur, la perception de votre corps va changer. Petit à petit, vous en viendrez à privilégier la sensation de bien-être que vous éprouvez lors de la petite marche digestive d’après le déjeuner. À force de bouger en plein air – en vous promenant, en jardinant, en allant chercher vos enfants à l’école à pied – vous allez faire le plein de tonus et d’énergie, et vos envies vont s’y adapter : vous mettrez spontanément des plats énergétiques au menu, au détriment des aliments plus gras, afin de continuer à vous sentir en forme.

Et en plus : vous déplacer à pied, vous balader plus souvent, faire le choix d’une activité à l’extérieur plutôt de vous enfermer dans une salle de sport… sont autant d’options qui vont vous permettre de muscler votre corps en douceur. Non seulement vous vous alimenterez mieux, mais aurez une silhouette beaucoup plus tonique.