Quelles sont les conséquences du manque de sommeil ?

Le soir, au moment du coucher, vous avez du mal à trouver le sommeil ? La nuit, vous vous réveillez et mettez des heures à vous rendormir ? L’insomnie chronique ne rend pas seulement votre quotidien plus pénible, elle peut avoir des répercussions nocives sur votre santé. Sept heures de sommeil par nuit en moyenne sont nécessaires à un adulte afin de remédier à la fatigue du jour écoulé et de donner du tonus pour celle qui vient. Découvrez quelles sont les conséquences du manque de sommeil et comment vous pouvez tenter d’y remédier.

Le sommeil, à quoi ça sert ?

Afin de bien comprendre en quoi un nombre d’heures de sommeil insuffisant peut être la cause de problèmes d’ordre cardiovasculaire, musculaire ou psychologique, commençons par examiner quelles sont les principales fonctions du sommeil. En effet, ce n’est pas un hasard si les êtres vivants ont tous sans exception besoin de dormir. Ces heures de repos sont fondamentales pour permettre à l’organisme de bien faire son travail. Il s’en passe des choses dans notre corps pendant qu’on dort !

Les cellules immunitaires se renforcent

La nuit, les globules blancs, qui jouent un rôle fondamental pour nous protéger contre virus et bactéries, profitent du calme pour se renforcer et surtout se reproduire. Si vous dormez mal, leur activité est elle aussi hachée, donc moins efficace. Ce qui explique que vous tombiez plus souvent malade si vous êtes insomniaque : vous ne laissez pas suffisamment de temps à vos lymphocytes pour se préparer efficacement au combat. Des défenses immunitaires en baisse peuvent aussi être liées à un nombre trop faible de globules blancs, que le stress lié au manque de sommeil empêche de se multiplier.

La production d’hormones est régulée

Le saviez-vous ? Lorsque vous dormez correctement, la production d’hormones est proportionnée à vos besoins. Mais que votre sommeil commence à dérailler, et ce sera également le cas de vos hormones ! En effet, un manque de sommeil provoque dans l’organisme un excès de ghréline, l’hormone de la faim. Ce qui veut dire que vous allez soit grignoter toute la journée, soit vous tourner vers des aliments plus riches et donc plus gras. Comme par ailleurs la fatigue vous dissuade de faire de l’exercice physique… la menace de surpoids, voire d’obésité, est à votre porte !

Ce n’est pas tout : lorsque votre corps produit trop d’hormones, la tension artérielle tend à augmenter, tandis que le métabolisme du glucose est perturbé. C’est ainsi que le manque de sommeil peut aussi expliquer la survenue de troubles cardiovasculaires ou de diabète de type 2.

Enfin, les hormones du bien-être, la sérotonine et les endorphines, sont sécrétées pendant la nuit. Inutile de vous dire que si vous êtes incapable de fermer l’œil, vous risquez d’être de très mauvaise humeur – voire triste ou excessivement anxieux – le lendemain !

Les toxines sont évacuées

En sept heures, le temps d’une bonne nuit de sommeil chez un adulte, des toxines sont évacuées du tissu cérébral. Un peu comme si le cerveau se nettoyait, se purifiait, pour être au maximum de ses performances le lendemain matin. Vous comprenez donc que si vous ne dormez pas la nuit ou que votre sommeil est de mauvaise qualité, non seulement ce nettoyage n’aura pas lieu, mais d’autres toxines vont s’accumuler, qui seront la cause de somnolences ou de manques de concentration pendant la journée. Par ailleurs, des nuits incomplètes empêchent votre cerveau de mémoriser correctement les informations diurnes ou encore de renforcer vos compétences : c’est surtout vrai pour les enfants mais aussi chez les adultes. Mal dormir, c’est inévitablement être moins performant au travail et faire preuve de distraction dans son quotidien, sans compter le risque de s’endormir au volant.

Je dors mal, pourquoi ?

Pour éviter tout risque d’obésité, de troubles cardiaques, hormonaux ou encore psychologiques, il importe de remédier rapidement à vos problèmes d’insomnie. Pour cela, essayons d’abord de comprendre pourquoi vous dormez si mal. Parfois, le manque de sommeil est simplement dû à un surmenage : dans ce cas, il vous suffit de ralentir vos activités ou de vous organiser différemment pour mieux profiter de vos nuits. Dans d’autres cas, les insomnies peuvent provenir :

  • d’une apnée du sommeil, qui consiste à retenir inconsciemment son souffle pendant qu’on dort. Pouvant s’avérer dangereux à long terme, ce trouble provoque par ailleurs des micro-réveils qui compromettent la qualité du sommeil. Pour en venir à bout, commencez par supprimer les excitants avant d’aller dormir (alcool, tabac, sports, écrans…). Un traitement par pression positive, qui envoie de l’air dans vos poumons par le biais d’un masque et empêche ainsi le processus d’aspiration de se bloquer, peut être prescrit dans les cas les plus sévères.
  • D’un travail de nuit. Si votre activité professionnelle a lieu des horaires variables, les sessions diurnes alternant avec les nocturnes, votre rythme circadien va être perturbé et la qualité de votre sommeil risque de s’en ressentir. Pour mieux vous adapter, exposez-vous aux lumières les nuits où vous travaillez et arrangez-vous au contraire pour dormir dans l’obscurité lorsque vous rentrez chez vous. Vous rendez ainsi à votre cerveau les points de repère dont il a besoin pour se mettre en veille ou en éveil.

À l’inverse, même si vous êtes un gros dormeur, méfiez-vous de l’excès de sommeil : celui-ci peut également avoir des conséquences néfastes sur votre santé ! L’idéal est de vous coucher et de vous réveiller à des horaires réguliers, y compris le week-end, et de n’abuser ni des excitants ni, au contraire, des somnifères : ces derniers vous aideront certes à mieux dormir, mais une fois que votre cerveau s’y sera accoutumé, ils feront moins d’effet. Le mieux est de guérir le mal à la racine en vous attaquant directement à la cause de vos insomnies, comme décrit ci-dessus.

Quels aliments faut-il privilégier quand il fait froid ?

Cet hiver, vous avez tout le temps froid ? Et si vos menus manquaient d’aliments favorisant la thermogenèse, c’est-à-dire la capacité de votre corps à produire de la chaleur pour se réchauffer ? Penchons-nous ensemble sur votre assiette afin de concocter des petits plats réconfortants, sains et énergisants, à savourer de novembre à mars, lorsque l’hiver bat son plein.

Aliments et chaleur corporelle, quel rapport ?

S’il est important de ne jamais sortir l’estomac vide quand le baromètre fait grise mine, il est tout aussi essentiel de le remplir avec des aliments expressément choisis pour leurs qualités nutritives. Bien manger, voilà le secret pour avoir moins froid en hiver ! En effet, alimentation et chaleur corporelle sont étroitement liées. L’acte même de manger permet de faire des provisions de chaleur. En prenant vos repas, non seulement vous vous nourrissez, mais vous vous réchauffez… pour au moins trois raisons :

  • parce que, s’il fait froid dehors, il est logique de s’installer à l’intérieur, dans un endroit bien chauffé, pour prendre ses repas ! La saison ne se prête ni aux pique-niques, ni aux sandwichs grignotés en plein air… mais plutôt aux gueuletons au coin du feu ou, en tout cas, non loin du radiateur.
  • Deuxièmement, parce que, en hiver, on privilégie généralement les plats chauds, qui contrebalancent les températures extérieures : soupes, plats mijotés, quiches… En introduisant des aliments chauds dans votre corps, vous l’aidez à faire face au gel, au vent et à la neige, et à maintenir sa température moyenne de 37 degrés.
  • Enfin, parce que le processus de digestion en lui-même est générateur de chaleur pour le corps humain. Ce n’est pas un hasard si les scientifiques du XVIe siècle, dans leurs traités de médecine écrits en latin, la langue savante de l’époque, utilisaient le terme de « coction » pour désigner la digestion. L’organisme, d’une certaine façon, « cuit » les aliments en les chauffant, afin d’en prélever les nutriments dont il a besoin pour rester en pleine santé. C’est ce qui explique que notre température corporelle soit toujours légèrement plus élevée après les repas !

Que mettre dans son assiette pour lutter contre le froid ?

Pour vous réchauffer naturellement en hiver, mangez chaud et à bien à l’abri des frimas, mais veillez également à remplir votre assiette de protéines, d’omégas trois et de vitamine C… avec une petite pincée d’épices, ce sera parfait !

Votre meilleur allié anti-froid : les protéines

Pour aider votre corps à produire de la chaleur, prévoyez des apports de protéines à chaque repas. Celles-ci peuvent être d’origine animale (on les trouve dans la viande, le poisson et les œufs) ou végétales (dans les légumineuses, comme les lentilles, les pois chiches, les haricots blancs…) Privilégiez-les pour le repas du midi, moment où vous avez besoin de mobiliser toute votre énergie pour affronter le reste de la journée. Viandes blanches et poisson peuvent être consommés tous les jours sans risque pour la santé, tandis qu’il est conseillé de ne pas manger d’œufs plus de 2 à 3 fois par semaine. Les légumineuses se déclinent dans de nombreuses variantes : soupes, salades, ou plats cuisinés.

Des omégas trois pour activer la thermogenèse

Par temps glacial, votre corps a besoin de beaucoup plus d’énergie que d’habitude pour se maintenir à sa température réglementaire de 37 degrés environ. C’est pourquoi vous devez absolument le fournir en omégas trois, les acides gras indispensables à votre tonus quotidien ! Les omégas trois, qui appartiennent à la famille des acides gras polyinsaturés, vous apportent les calories nécessaires à ce combat quotidien, tout en prenant soin de votre santé (parallèlement, ils vous protègent contre les maladies cardiovasculaires). Ils se cachent dans les poissons gras (sardine, saumon, maquereau…) et dans les oléagineux (noix, huile de colza) ainsi que dans le germe de blé (que vous pouvez consommer seul, en guise de complément alimentaire, ou saupoudré sur vos salades).

De la vitamine C pour augmenter vos performances

Si la vitamine C ne permet pas à propre parler à votre corps de produire de la chaleur, elle va toutefois l’aider à mieux résister contre le froid, en le préservant des rhumes et autres petites infections de l’hiver. La nature, qui fait bien les choses, assure l’éclosion de nombreux agrumes entre décembre et mars : à vous les pamplemousses, clémentines, oranges et autres mandarines, à savourer sous forme de jus, de smoothies ou par quartiers. Les agrumes accompagnent également très bien les plats salés : le fameux canard à l’orange mais aussi le poulet au citron confit, les spaghettis au citron…

Des épices pour stimuler le système nerveux

Arrosez généreusement vos plats d’épices, et vous cracherez des flammes, comme un personnage de bande dessinée ! De la cannelle dans le vin chaud, du piment dans le chili con carne, du poivre dans la poêlée de légumes… n’hésitez pas : non seulement ces épices donneront du goût à vos recettes, mais elles stimuleront la production d’adrénaline, activant la circulation du sang et, donc, la chaleur de l’organisme. En hiver, les épices s’invitent également dans les biscuits de Noël, les cakes sucrés, le chocolat chaud…

Douleurs menstruelles : quelles solutions ?

Aïe aïe aïe, j’ai mal au ventre ! Les douleurs abdominales sont fréquentes au moment des règles. Elles se présentent généralement sous la forme de crampes plus ou moins supportables et peuvent irradier jusque dans le dos et dans les cuisses. Il arrive même qu’elles soient accompagnées de migraines, de nausées… Comment faire pour leur échapper ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas condamnée à souffrir chaque mois de votre vie jusqu’à la ménopause. Des solutions existent pour faire face aux douleurs menstruelles.

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Pourquoi ai-je mal au ventre au moment de mes règles ?

Tout d’abord, rassurez-vous : vous n’êtes pas un cas à part, loin de là. Selon les chiffres officiels, une femme sur deux est victime de dysménorrhée, ou douleurs menstruelles, au cours de sa vie. Ces malaises s’avèrent invalidants pour 15% de la population féminine. Voyons comment ils se manifestent et quelles sont leurs causes.

Les douleurs menstruelles, qu’est-ce que c’est ?

Les douleurs menstruelles font le même effet qu’une crampe musculaire, à la différence qu’elles ont lieu dans le bas-ventre. Elles sont aussi comparables aux contractions liées à l’accouchement, bien que moins intenses et liées à des causes différentes. On parle alors de spasmes, généralement ressentis dans la région pelvienne, c’est-à-dire au niveau de l’utérus. Parfois, les douleurs s’étendent jusqu’à la l’estomac, provoquant une sensation de nausée, ou se propagent vers les cuisses et la zone lombaire.

Elles peuvent être associées à :

  • des maux de tête plus ou moins violents ;
  • des seins douloureusement gonflés ou excessivement sensibles ;
  • une augmentation des selles, voire de la diarrhée ;
  • des nausées et des vomissements ;
  • une sensation de fatigue ou de somnolence.

Quelles sont les causes des douleurs menstruelles ?

Si vous avez mal pendant vos règles, c’est pour des raisons hormonales : à la fin du cycle, votre endomètre se met à sécréter des prostaglandines, dont le rôle est d’amener l’utérus à se contracter pour évacuer la muqueuse. Il suffit d’une production excessive de ces hormones pour que les contractions soient plus fortes et donc plus douloureuses. Par ailleurs, trop comprimés, les vaisseaux du muscle utérin empêchent l’oxygène de circuler, provoquant également des douleurs.

D’après les scientifiques, certaines femmes seraient plus exposées que d’autres aux douleurs menstruelles. Certains facteurs sont ainsi considérés comme aggravants, surtout s’ils sont combinés. Il peut s’agir :

  • du tabagisme ;
  • du terrain génétique (si votre mère souffre de dysménorrhée, vous avez plus de possibilité d’en souffrir aussi) ;
  • d’une puberté précoce (avant 12 ans) ;
  • de l’âge : 50 à 70% des adolescentes sont affectées par les douleurs menstruelles ;
  • de ne pas avoir eu ou encore eu d’enfant : après une grossesse, il est fréquent – même si ce n’est pas systématique – que les douleurs menstruelles s’apaisent.

Douleurs menstruelles : quand faut-il s’inquiéter ?

La plupart du temps, les douleurs menstruelles n’ont aucune signification particulière. Quelles que soient leurs manifestations, il s’agit, comme on le disait, d’une banale réaction physiologique à la prostaglandine sécrétée par l’endomètre. Mais lorsqu’elles sont très invalidantes et sont associées à des règles anormalement abondantes, elles peuvent être l’indice d’une endométriose et requièrent une consultation gynécologique. Plus rarement, des douleurs menstruelles peuvent survenir en raison d’une malformation d’un organe comme l’utérus ou le vagin.

Si vos douleurs menstruelles vous semblent incontrôlables ou en augmentation, n’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant. Une dysménorrhée secondaire, c’est-à-dire qui survient tardivement (à l’âge adulte), doit toujours vous alerter.

Comment venir à bout des douleurs menstruelles ?

Bien qu’elles soient le plus souvent bénignes, les douleurs menstruelles peuvent vraiment vous compliquer la vie, surtout lorsqu’elles sont systématiques. Pratiquer un sport, aller au bureau ou tout simplement se détendre devient compliqué lorsqu’on est la proie de crampes et de spasmes dans le bas-ventre. Puisez dans ces conseils pour venir à bout de vos douleurs menstruelles.

Prenez la pilule ou changez la vôtre

Les douleurs menstruelles étant dues à la sécrétion excessive d’une hormone, la prostaglandine, la prise d’une pilule contraceptive peut vous aider à les désamorcer. Les contraceptifs oestroprogestatifs, qui réduisent la durée et l’intensité des règles, sont les plus indiqués. Si vous êtes déjà sous pilule et que vous souffrez pendant vos règles, c’est peut-être le signe que votre pilule n’est pas adaptée : parlez-en à votre gynécologue.

Restez bien au chaud

Si vous avez mal au ventre pendant vos règles, essayez de rechercher un maximum de sources de chaleur : prenez un bain brûlant, déposez une bouillotte sur votre ventre, enroulez-vous dans un plaid douillet… En aidant le muscle utérin à se détendre, la chaleur va peu à peu diminuer les spasmes.

Prenez un anti-inflammatoire

Pour réduire la sensation de douleur abdominale pendant vos règles, prenez un antalgique. Misez sur du paracétamol ou de l’ibuprofène. Cependant, évitez d’y recourir trop souvent en automédication : si les douleurs menstruelles sont trop violentes ou trop fréquentes, le mieux est de demander conseil à votre médecin, car il ne faut pas abuser des anti-douleurs.

Supplémentez-vous

Guérir, c’est bien. Mais prévenir, c’est mieux ! Une solution pour s’armer contre les productions en excès de prostaglandine consiste à se supplémenter en magnésium. En effet, les contractions douloureuses peuvent également découler d’un manque de magnésium, un minéral aux vertus apaisantes. Buvez une eau riche en magnésium et privilégiez les aliments qui en regorgent : chocolat noir, fruits de mer, oléagineux, céréales complètes…

Quel sport choisir pour rester en bonne santé ?

Le sport, c’est la santé, entend-on souvent dire. C’est vrai : pratiquer une activité sportive permet d’améliorer son rythme cardiaque, de prendre soin de ses articulations et de son squelette, voire de rester mince. Mais à condition de ne pas pratiquer n’importe quelle activité sportive. Le meilleur sport est celui qui est adapté à vos besoins et à vos envies, mais aussi à votre profil physiologique (âge, sexe et antécédents de santé). Pour rester en bonne santé, choisissez le sport qui vous ressemble, en vous inspirant de nos suggestions ci-dessous !

La natation, pour vous muscler en douceur

La natation est considérée comme un sport complet, car sa pratique englobe tous les muscles du corps. En nageant, vous faites travailler vos bras et vos jambes, mais aussi votre dos, votre bassin… en alternant les types de nage : dos crawlé, crawl, brasse coulée… Et le gros avantage, c’est que tout se passe dans l’eau, c’est-à-dire en douceur. Pas de risque de vous faire mal, sauf si vous risquez un plongeon avant de maîtriser la technique (et que vous atterrissez à plat au lieu de la tête la première : à éviter !)

Les bienfaits de la natation sur le corps :

  • elle est idéale pour équilibrer votre tension artérielle.
  • Associée à un régime alimentaire approprié, elle vous fait perdre du poids de façon harmonieuse, sculpte l’ensemble de la silhouette.
  • En aidant l’eau à mieux circuler dans votre corps, elle est une arme efficace contre la rétention d’eau et même la cellulite.

Les bienfaits de la natation sur l’esprit :

  • son action relaxante désamorce le stress et les angoisses.
  • Par la même occasion, nager va vous aider à résoudre vos problèmes d’insomnie.

Ce sport est pour vous si :

  • vous avez des problèmes articulaires. La natation n’agit pas contre l’inflammation, mais elle vous permet de rester en forme sans forcer sur vos articulations.
  • Vous relevez d’une fracture ou d’une blessure musculaire. Rien de tel que la nage pour récupérer pleinement l’usage d’une jambe ou d’un bras.
  • Vous êtes en surpoids. Dans l’eau, vous vous sentirez beaucoup plus léger !

La course à pied, pour améliorer votre fonction cardiaque

La course à pied présente un triple avantage pour ceux qui sont pressés et ne vivent pas à proximité d’une salle de sport ou d’une piscine : elle peut se pratiquer partout. En ville ou à la campagne, sur un trottoir et sur le bord d’une route… mais aussi à n’importe quel moment de la journée, même s’il est toujours préférable de courir le soir, quand le corps est plus détendu. Enfin, 15 à 30 minutes tous les 3 jours suffisent à vous maintenir en forme.

Les bienfaits de la course à pied sur le corps :

  • amélioration du rythme cardiaque.
  • Amélioration des capacités respiratoires.
  • Élimination du mauvais cholestérol.

Les bienfaits de la course à pied sur l’esprit :

  • évacuation de vos tensions nerveuses.
  • Possibilité de vous déconnecter à cent pour cent de votre quotidien, en écoutant podcasts ou musique pendant que vous courez.

Ce sport est pour vous si :

  • vous avez des difficultés d’organisation et cherchez une activité flexible.
  • Vous êtes en bonne santé cardiaque.
  • Votre indice de masse corporelle est inférieur à 28.
  • Vous n’avez pas de problèmes lombaires ou articulaires.

Le vélo, pour augmenter vos capacités d’endurance

Même si le vélo ne fait travailler que le bas du corps, c’est l’un des meilleurs sports d’endurance que vous puissiez pratiquer pour renforcer votre système cardio-vasculaire. Vous assurez également la tonicité de vos muscles, des abdominaux aux mollets en passant par le fessier. Vous boostez la circulation sanguine, aidant vos cellules à s’oxygéner et à vieillir moins vite. Et par la même occasion, vous prenez un bon bol d’air frais, sauf si vous optez pour un vélo d’appartement, une solution en or si vous habitez en appartement ou vivez sous un climat pluvieux.

Les bienfaits du vélo sur le corps :

  • chaque tour de pédale est autant de gagné sur votre mauvais cholestérol mais aussi sur le surplus de graisses que vous stockez peut-être. À court terme, quelques kilos en moins et, à long terme, moins de risques de développer un diabète !
  • Activation de la circulation sanguine, renforcement du retour veineux… tout circule mieux lorsque vous pédalez. À la clé, plus de tonus et moins de rétention d’eau.
  • Une pratique régulière du deux-roues aide la pression artérielle à se stabiliser. Le sang n’en irrigue que mieux le cœur et les autres organes. Et le risque d’infarctus diminue d’autant.

Les bienfaits du vélo sur l’esprit :

  • Pédaler vous oblige à vous concentrer sur la route : un excellent moyen de mettre vos soucis de côté !
  • Aller au bureau à vélo, pourquoi pas ? Lorsque vous arrivez, vous avez l’esprit frais, prêt à affronter la pile de dossiers. Et vous vous épargnez les problèmes de transports en commun, de bouchons et de parking. Vous avez tout à y gagner !

Ce sport est pour vous si :

  • vous avez envie de joindre l’utile à l’agréable, c’est-à-dire de vous muscler en voyant un peu de pays. N’hésitez pas à choisir des itinéraires différents à chaque sortie !
  • Vous aimez autant les sports solitaires que de groupe. Le vélo vous permet de faire les deux : tantôt vous pédalez seul, tantôt avec des amis.
  • Vous avez des problèmes articulaires. La pratique du vélo ne comporte aucun risque pour vos articulations.
  • Vous êtes en âge de ménopause. Rien de tel que le vélo pour consolider vos os !
  • Vous avez les jambes lourdes. Pédaler va s’avérer excellent pour vos veines.

Tout savoir sur les vitamines

Les vitamines sont des substances naturellement présentes dans les végétaux, mais aussi chez les animaux. Bien que ne délivrant pas de calories – elles ne sont pas énergétiques – leurs apports sont essentiels à la vie : on dit qu’elles sont organiques. En effet, sans vitamines, les cellules ne pourraient pas utiliser les nutriments dont elles ont besoin. Généralement désignées par des lettres (A, B, C, K…) toutes les vitamines sont incontournables pour un organisme en bonne santé, mais aussi pour un bon équilibre psychique. Réparties en deux grandes familles – les liposolubles (vitamines A, D, E et K) et hydrosolubles (vitamines B et C), toutes peuvent être absorbées par le biais d’une alimentation variée.

Famille liposoluble : les vitamines A, D, E et K

D’origine animale ou végétale, les vitamines liposolubles sont présentes dans les graisses ; il s’agit des vitamines A, D, E et K. L’organisme humain peut les stocker, notamment par le biais du foie. Ce qui n’empêche pas les carences de survenir, surtout en cas de régimes alimentaires stricts ou de malnutrition. Examinons-les une à une :

  • la vitamine A est essentielle pour avoir une belle peau et une vision performante. Stockée par le foie, on la trouve dans les abats, l’huile de foie de morue, le beurre et les carottes.
  • La vitamine D joue un rôle de premier plan pour la constitution et la fortification du squelette. Elle permet la fixation du phosphore et du calcium. Sa particularité est qu’on la trouve aussi bien dans la lumière que dans les aliments. Une exposition au soleil insuffisante doit donc vous conduire à faire le plein de denrées riches en vitamines D : le foie de veau, les poissons gras, l’emmenthal.
  • Contrairement aux deux premières, la vitamine E est d’origine végétale. On la trouve dans la margarine et les huiles de noix, arachides, tournesol… mais aussi dans le chou et le cassis. Cependant, les produits animaux n’en sont pas exempts : citons par exemple les œufs et les moules. La vitamine E a des propriétés anti-oxydantes qui en font une actrice essentielle dans la neutralisation des radicaux libres. Elle est indissociable de la bonne santé des cellules.
  • Sans vitamine K, c’est la porte ouverte aux hémorragies ! Cette vitamine intervient dans le phénomène de la coagulation du sang, mais aussi dans le métabolisme des tissus. Elle fortifie les os des nouveaux-nés mais aussi des femmes au moment de la ménopause. Elle peut être consommée dans les choux, les épinards, les asperges, les kiwis.

Famille hydrosoluble : les vitamines B et C

Hydrosolubles, les vitamines B et C se caractérisent avant tout par leur fragilité… et pas seulement parce qu’elles sont solubles dans l’eau. D’une part, elles sont souvent détruites à la cuisson : pour pouvoir en profiter, il faut consommer crus la plupart des aliments qui les contiennent. D’autre part, parce que l’organisme n’est pas en mesure de les accumuler, ce qui veut dire qu’il ne constitue pas de réserves de vitamines B et C comme il le fait pour les vitamines liposolubles. Les surplus de vitamines B et C sont ainsi évacuées plusieurs fois par jour par le biais de l’urine. Pour bénéficier de leurs bienfaits, il faut absolument en absorber au quotidien !

Les vitamines B

Se déclinant de B1 à B12, les vitamines de catégorie B sont généralement présentes dans les céréales, les abats et les œufs. Elles se présentent comme suit :

  • la vitamine B1 permet au système nerveux de fonctionner correctement. L’intestin grêle ne pouvant en absorber que de petites quantités, il faut veiller à assurer des apports quotidiens de vitamines B1, en consommant des œufs, des légumes secs et du germe de blé.
  • La vitamine B2 contribue à la santé de la peau, de la vision et au bon fonctionnement du métabolisme énergétique. Les produits qui en contiennent, comme les concombres, les lentilles cuites, le rôti de porc cuit, doivent être conservés à l’abri de la lumière, à laquelle la vitamine B2 est particulièrement sensible. Dotée des mêmes fonctions, la vitamine B3, présente dans le poulet, les champignons, les poires… est plus résistante, notamment à la cuisson.
  • La vitamine B5 s’impose si vous préparez des examens, car elle est l’une des clés de vos performances intellectuelles. À condition de consommer crus les aliments suivants : flocons d’avoine et cacahuètes.
  • Pour des globules rouges en pleine santé, à vous la vitamine B6 : bananes, pommes de terre, poulet, riz s’invitent à votre table ; mais aussi la vitamine B12, dans les abats, les poissons gras et le jaune d’œuf. Les vitamines B9, appelées aussi acide folique, jouent également un rôle essentiel dans la formation du sang. Vous les trouvez principalement dans la levure alimentaire, le foie gras, le muesli aux fruits secs, mais aussi les fromages de type brie.

La vitamine C

Bien connue de tous ceux qui se soucient de résister le mieux possible aux virus de l’hiver, la vitamine C augmente l’efficacité des défenses immunitaires. Elle est aussi une alliée de premier choix pour lutter contre la fatigue. On la trouve dans la plupart des fruits et légumes, avec une préférence pour le cassis, la goyave, le persil et les poivrons. Elle offre l’avantage de résister à la cuisson dans les choux, les brocolis, les petits pois, les haricots, les pommes de terre… Elle subsiste également à 90% après congélation de ces aliments.

Un coup de fatigue qui s’installe, des ongles cassants, une peau terne ou des rhumes à répétition ? Autant de symptômes qui peuvent faire penser à une carence en vitamines. Consultez votre médecin : il vous prescrira des analyses et, le cas échéant, une supplémentation adaptée à vos besoins.

Comment bien protéger sa peau en hiver ?

Protéger sa peau du soleil en été, c’est indispensable. Mais prendre soin de sa peau en hiver, même en l’absence de soleil, c’est important aussi ! Pendant les mois les plus froids, votre épiderme va être mis à rude épreuve : asséché, irrité, il a besoin d’être réhydraté en permanence. Sans compter la pollution ambiante, dont il ne faut pas oublier de le préserver. Suivez nos conseils ci-dessous afin de bien protéger votre peau pendant les mois d’hiver. À la clé, un teint éclatant de santé, et un effet bonne mine même lorsque le temps, lui, fait grise mine !

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Protéger sa peau contre le froid

Entre octobre et mars, le baromètre chute, nous incitant à nous couvrir toujours davantage : fini les manches courtes, les shorts, les sandales. Au fur et à mesure que l’hiver s’installe, la peau du visage est souvent la seule à rester découverte, et encore : on rabat son bonnet sur son front et on ajuste son écharpe en guise de cache-nez ! Ne reste plus que la peau du front et des joues, à armer contre les frimas…

Quel est l’effet du froid sur la peau ?

Jouant un rôle de barrière entre notre organisme et l’extérieur, la peau sert également de thermorégulateur, c’est-à-dire qu’elle nous aide à conserver notre température interne quel que soit le climat auquel on est exposé. Lorsqu’il fait froid, notre épiderme nous évite notamment les déperditions de chaleur en contractant les vaisseaux sanguins. Cette action protectrice a cependant une contrepartie, qui est une baisse de l’irrigation. Moins bien nourrie, la peau tend en à se déshydrater, d’où le surgissement de rougeurs localisées s’accompagnant d’une sensation de tiraillements ou de brûlure.

À long terme, une peau exposée au froid sans protection va perdre son élasticité et vieillir prématurément. Des rides vont s’installer, le teint va perdre son éclat. Mais ce n’est pas tout : en proie aux attaques du vent et du gel, la peau va peu à peu cesser de constituer une barrière efficace contre les baisses de température et votre corps aura beaucoup plus de mal à se maintenir à 37 degrés.

Quelles astuces pour garder sa peau au chaud ?

Pendant les mois d’hiver, n’hésitez pas à couvrir le plus de surface de peau possible avec des vêtements chauds, afin de limiter l’exposition directe de votre épiderme aux températures polaires. Concernant la peau du visage, procédez ainsi :

  • adoptez des produits sans savon pour votre toilette quotidienne, moins asséchants que les gels traditionnels.
  • Hydratez soigneusement votre peau avec une crème ultra-riche, à appliquer le matin (afin d’offrir à votre épiderme une barrière protectrice pour la journée) et le soir (afin de lui permettre de se régénérer pendant la nuit).
  • Procurez-vous des produits de toilette et des cosmétiques sans allergènes ni parfums : ceux-ci sont irritants pour la peau. Inutile d’en rajouter !
  • N’oubliez pas d’enduire vos lèvres de baume chaque fois que vous sortez. Faites-en autant pour vos mains, même si vous portez des gants.
  • Buvez abondamment. De l’eau, bien sûr, mais aussi des boissons chaudes comme le thé, la tisane… vous en profitez pour vous réchauffer !
  • Évitez de passer trop brusquement d’une ambiance surchauffée au froid du dehors. Mal préparée, votre peau risquerait d’en pâtir.

Protéger sa peau contre la pollution

Lorsqu’il fait très froid, l’air ambiant semble plus pur qu’en été. Ce qui ne veut pas dire qu’il soit dépourvu d’agents polluants ! Bien au contraire, l’humidité (au même titre que la chaleur) rend ces derniers beaucoup plus nocifs : il suffit d’un hiver particulièrement pluvieux pour que la pollution de l’air menace l’équilibre de votre peau. En effet, la pollution, comme les frimas, tend à attaquer la barrière hydrolipidique de l’épiderme, le laissant littéralement à nu contre ses agresseurs. Résultat, la peau vieillit plus vite, le sébum est produit en excès et les points noirs font leur apparition.

Quel est l’effet de la pollution sur la peau ?

Si vous vivez ou travaillez en ville, sachez que les particules fines s’échappant des pots d’échappement, tout comme les fumées des usines dans les zones industrielles, sont un facteur de vieillissement précoce de l’épiderme. Des taches et des ridules peuvent apparaître si vous exposez votre peau tout l’hiver sans la protéger. Ce n’est pas tout : la pollution de l’air a un effet oxydatif sur la peau, la rendant plus sujette aux inflammations. Combiné aux autres facteurs irritants propres à l’hiver, comme le froid et le vent, ce phénomène met la peau de votre visage en danger pendant une partie de l’année.

Quelles astuces pour garder une peau saine ?

Adoptez un rituel de soins à observer au quotidien, afin d’offrir à votre peau une armure de qualité contre les agents polluants qui foisonnent à l’extérieur.

  • Nettoyez votre visage matin et soir avec un gel moussant surgras. Rincez soigneusement et séchez-vous avec une grosse serviette éponge : ne laissez pas votre peau sécher à l’air libre, elle se déshydraterait immédiatement.
  • Misez sur une crème de jour riche en antioxydants, qui atténuent les effets des radicaux libres. Vous pouvez aussi vous procurer une crème anti-pollution afin d’offrir un bouclier sur mesure à votre épiderme.
  • Une fois par semaine, appliquez un masque au charbon, une astuce efficace pour dépolluer votre peau en profondeur.

Pourquoi le stress fait-il mal au ventre ?

Des examens qui se profilent, un emploi du temps surchargé, des préoccupations personnelles… les facteurs de stress sont nombreux et il n’est pas rare qu’ils provoquent des symptômes physiques variés, dont des insomnies et des crises d’angoisse. Mais aussi des maux de ventre. Considéré comme notre « deuxième cerveau », l’intestin est en effet très perméable à nos variations d’humeur. Transit et digestion peuvent ainsi être affectés par notre quotidien frénétique. Attention cependant à ne pas confondre maux de ventre dus au stress et affections gastriques ou intestinales ! Voyons ensemble quels sont les causes, les symptômes et les remèdes à un ventre douloureux pour cause de stress.

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Qu’est-ce que le mal de ventre de stress ?

Vous avez la sensation d’avoir une boule au ventre ou un nœud à l’estomac ? Ces expressions pour désigner le mal de ventre dû au stress sont communément répandues. Et pour cause : la plupart d’entre nous avons déjà fait l’expérience de ces douleurs désagréables, pouvant surgir à tout moment de la journée, même la nuit. Plus concrètement, le mal de ventre de stress se manifeste tantôt au niveau de l’estomac, tantôt à celui de l’intestin.

Les symptômes gastriques

Des difficultés à déglutir lorsque vous avalez votre repas du midi, entre deux corvées ou rendez-vous ? Pas de doute : vous êtes stressé et votre œsophage, mécontent, refuse de collaborer. Parions que chaque bouchée avalée malgré tout se met à peser comme une pierre sur votre estomac. Peut-être serait-il temps de ralentir le rythme… et de prendre une véritable pause pour mastiquer tranquillement votre sandwich.

Votre problème, ce sont des remontées acides très désagréables, qui vous brûlent la gorge dans les deux premières heures suivant le déjeuner ou le dîner. En d’autres termes, vous souffrez de reflux gastro-intestinal. Les causes peuvent en être multiples, mais nul doute que votre estomac se sent stressé et vous le fait sentir. Là encore, il faut éviter les repas pris sur le pouce, dans le chaos et la hâte.

Chez vous, c’est une sensation fréquente de crampe au niveau de l’estomac qui vous gâche la vie. Essayez de presser doucement entre vos côtes, à l’endroit exact où elles se séparent sur votre thorax : un estomac douloureux au toucher est l’indice d’ulcérations. Une gastroscopie s’impose !

Vous avez systématiquement la nausée après avoir mangé ? En l’absence d’autres symptômes, comme des vomissements et de la fièvre, il y a fort à parier que le stress en soit le principal responsable. Comme si votre estomac pesait lourd, lourd, de tous les soucis qui vous tracassent.

Les symptômes intestinaux

Alors que certaines personnes ont un estomac sensible, chez d’autres, le stress va plutôt s’installer au niveau de l’intestin, c’est-à-dire dans la partie basse du ventre. Ce qui peut se traduire par :

  • des ballonnements. Votre ventre est gonflé, vous avez même l’impression qu’il gargouille. Les gaz se manifestent sous la forme de bulles d’air qui peuvent s’avérer très douloureuses, mais aussi plutôt gênantes si elles ressortent en public…
  • De la diarrhée ou, au contraire, de la constipation. Si la diarrhée liquide est typique des infections gastro-intestinales, des selles molles et fréquentes (plus de 3 par jour) sont le signe d’un intestin stressé. Une constipation soudaine doit vous amener à consulter mais, s’il s’agit d’une problématique fréquente, ce blocage signifie sans doute que votre colon proteste à sa manière contre votre mal-être.
  • Des douleurs inflammatoires dans la région intestinale, pouvant survenir aussi bien au repos qu’en mouvement et parfois très invalidantes, selon leur fréquence et leur intensité.

Mal de ventre de stress, maladie ou les deux ?

Les symptômes énumérés ci-dessus pouvant aussi bien correspondre à des maux de ventre dus au stress qu’à des pathologies gastro-intestinales, il est impératif de savoir comment les distinguer. Le plus simple est bien sûr de consulter votre médecin traitant si vous souffrez de maux de ventre inexpliqués mais récurrents, et de procéder à quelques examens d’imagerie pour en avoir le cœur net.

Le rôle du stress dans les maladies gastro-intestinales

Le stress fait mal au ventre, ça oui : mais dans quel mesure ? Est-il seulement la cause de douleurs gastriques ou intestinales, ou est-il en mesure de provoquer des maladies ? En d’autres termes, si vous souffrez d’un ulcère ou d’un syndrome du côlon irritable, est-ce la faute de votre vie stressante et des angoisses qui vous rongent ?

Sur ce point, les gastro-entérologues sont formels : non, en cas de maladie de Crohn, de cancer de l’appareil digestif ou encore d’intolérance au gluten… impossible d’accuser le stress. Ces pathologies dépendent d’autres facteurs : terrain génétique, infections, maladies annexes… Ce qui ne veut pas dire que le stress n’ait pas son rôle à jouer dans l’apparition ou l’aggravation des pathologies gastro-intestinales. En d’autres termes, si vous souffrez de l’une d’elles et que votre rythme ou votre qualité de vie sont difficiles à supporter, votre ulcère ou votre côlon irritable risquent de faire beaucoup plus parler d’eux si que vous meniez une existence paisible.

Moins de stress, moins de maux de ventre

Ainsi, si l’on ne peut pas accuser le stress de déclencher des maladies plus ou moins graves, l’anxiété et la pression du quotidien sont cependant susceptibles d’augmenter les phénomènes d’inflammation auxquels l’organisme devient particulièrement sensible en période de stress. Qu’il s’agisse de pures somatisations ou de réveiller la douleur due à des ulcérations, le mal de ventre de stress est toujours le signe qu’il faut ralentir le rythme, voire prendre une bonne pause.

Comment rester en pleine forme en hiver ?

Entre le manque de lumière, le froid et la prolifération des microbes, l’hiver met notre état de santé à rude épreuve. Rhumes, fatigue, voire déprime… physiquement et psychologiquement, il n’est pas rare que nous manquions de tonus entre décembre et février. Pourtant, en cette saison où aucune longue pause n’est prévue, nous avons besoin du maximum d’énergie pour faire notre travail correctement, réussir nos examens… et tout simplement vivre heureux. Découvrez nos astuces pour rester en pleine forme tout l’hiver !

Dormir mieux et plus régulièrement

Nous ne vous apprenons rien : le manque de sommeil cause des dommages à l’organisme. Il suffit d’accumuler les nuits blanches ou hachées pour être plus vulnérable face aux microbes et, d’une façon générale, moins vigilant et donc moins performant pendant la journée. Mal dormir peut également être la porte ouverte vers le mal-être et la dépression. En hiver, les nuits sont longues : il serait dommage de ne pas en profiter comme elles le méritent !

  • Au moment du changement d’heure, alors que les heures de lumière se réduisent comme peau de chagrin, il n’est pas rare de se sentir déboussolé et de voir son sommeil perturbé. Décalez progressivement votre heure de coucher et de lever (dix minutes par dix minutes, pas plus) afin de vous habituer en douceur à ce nouveau rythme.
  • En été, la nuit, qui tombe tard, est souvent le signal qu’il est temps d’aller dormir. En hiver, impossible de se régler sur l’obscurité pour se préparer au sommeil… Inventez-vous un autre rituel pour informer votre organisme qu’il doit se préparer au sommeil : un bain chaud, une tisane, que vous savourez en écoutant une musique douce, toujours la même.
  • Lorsqu’il fait très froid dehors, on a parfois tendance à exagérer avec le chauffage ou les couvertures. Or, une chambre trop chauffée ou une couette trop chaude vont vous empêcher de bien dormir. Votre corps aura du mal à réguler sa température interne et vous vous réveillerez en sueur. Réglez le thermostat à 18 degrés maximum la nuit et choisissez entre la combinaison couette chaude et pyjama léger ou l’inverse.
  • Oui au chocolat chaud à la sortie du bureau, non à trop de tasses de café dans la journée. Contentez-vous d’une seule, deux maximum, le matin. Et même si l’alcool vous aide à retrouver une agréable sensation de chaleur, n’en abusez pas ! Caféine ou alcool, les excitants auront tous un effet néfaste sur la qualité de votre sommeil.

Opter pour une alimentation saine et énergisante

Manger plus en hiver, c’est normal. L’organisme a besoin de davantage de calories pour pouvoir donner le meilleur de lui-même. Cependant, attention : manger plus ne signifie pas manger moins bien. Vous devez rester attentif à la quantité de graisses et de sucres que vous absorbez pour ne pas affaiblir vos défenses immunitaires, qui pâtiraient d’une alimentation mal équilibrée.

  • Faites le plein de vitamines en mettant les fruits et les légumes à l’honneur au menu. Rois de l’hiver, les agrumes regorgent de vitamine C (oranges, clémentines, pamplemousses…), comme les poireaux et les choux. Achetez des poires bio afin de pouvoir les consommer avec leur peau : celle-ci est riche en flavonoïdes, excellents antibactériens naturels. Les noix sont gorgées d’antioxydants.
  • N’oubliez pas les protéines afin de booster la chaleur des muscles. Oui aux viandes blanches, au poisson et, une fois par semaine, à un bon steak ou rôti de bœuf. Alternez protéines animales et protéines végétales, avec des plats à base de lentilles, de haricots rouges ou de pois chiches, par ailleurs riches en oligo-éléments.
  • Trois fois par semaine, consommez des glucides lents qui vont stimuler votre tonus sur le long terme (au contraire des sucres rapides, spécialistes du brusque coup de fatigue) : des pâtes complètes ou semi-complètes, des pommes de terre, des flocons d’avoine…
  • Enfin, faites main basse sur les oméga 3, des acides gras essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Vous les trouvez dans les huiles végétales, les poissons gras (saumon, maquereau…) et les oléagineux. Aussi, rien ne vous empêche de vous offrir une part de gâteau aux noix de temps en temps…

Privilégier les activités en plein air

Ce n’est pas parce qu’il fait froid dehors qu’il faut passer tout l’hiver enfermé à la maison ! Oubliez la tentation de vous envelopper dans un plaid douillet et de vous blottir au coin de la cheminée, et enfilez un manteau et des chaussures de marche. Les activités en plein air offrent au moins trois avantages l’hiver :

  • elles vous évitent d’être en contact avec les virus et bactéries qui prolifèrent dans les espaces confinés, comme les salles de sport.
  • Elles vous permettent de faire le plein d’oxygène et aident vos cellules à se ressourcer et se renforcer.
  • Elles vous aident à vous sentir en pleine forme, l’exercice physique restant primordial même quand il fait froid. Votre système cardiovasculaire vous remerciera !

Notre conseil : faire de l’exercice à l’extérieur ne veut pas dire s’exposer imprudemment aux intempéries. Si le vent souffle à perdre haleine dehors ou qu’il pleut à verse, il est clair que ce n’est pas le moment de sortir ! Simplement, profitez le plus possible des éclaircies pour vous déplacer à pied ou aller faire un footing.

Notre astuce : pour vos sorties en plein air, procurez-vous des vêtements adaptés. Rendez-vous dans un magasin de sport et faites l’achat de quelques articles « techniques », c’est-à-dire conçus pour vous protéger du froid : des chaussettes et un sous-pull thermique, une parka et un pantalon de randonneur, un bonnet, des gants…

En adoptant une hygiène de vie correcte, les virus de l’hiver trouveront à qui parler s’ils tentent de franchir la barrière de vos muqueuses ! Sans compter que vous passerez un bien meilleur hiver si vous êtes en pleine forme.

Rhumes à répétition : comment s’en protéger ?

Depuis que l’automne a fait place à l’été, la fraîcheur à la chaleur du climat, votre nez n’en finit plus de couler. Vous vous mouchez, vous reniflez, vous éternuez… et vous avez l’impression que chaque rhume en cache un autre : vous vous croyez à peine guéri que ça recommence. Avec des maux de gorge en prime. Peut-être même de la toux. Mais pourquoi les rhumes s’enchaînent-ils ainsi ? Comment faire pour vous en protéger ? Découvrez nos conseils et astuces.

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Pourquoi suis-je tout le temps enrhumé ?

Les rhumes à répétition s’expliquent par la combinaison de deux facteurs :

  • une grande variété de virus peut causer des symptômes de rhinite (on en compte une centaine) : techniquement, vous n’êtes donc jamais immunisé. Votre système immunitaire a à peine fini de se défendre contre un virus qu’il se trouve confronté à un autre, celui-là inconnu au bataillon : désarmé ou incomplètement réarmé, votre corps a de fortes chances d’y succomber…
  • … surtout si vos défenses immunitaires sont affaiblies ou que vous êtes un enfant, une personne âgée ou une femme enceinte. En-dessous de cinq ans, les défenses immunitaires sont en pleine formation. Elles se laissent facilement désarçonner par les microbes ambiants, de même que celles des gens dont l’organisme est vieillissant. Quant à la grossesse, elle provoque des fluctuations hormonales rendant le système immunitaire plus vulnérable aux infections.

D’autres causes peuvent justifier le fait que vous n’arrêtez pas de vous enrhumer :

  • l’abus d’antibiotiques, lesquels détruisent aussi bien les « mauvaises » que les « bonnes » bactéries pour vous guérir. Après une cure d’antibiotiques, l’organisme doit prendre le temps de reconstituer ses défenses. S’il se trouve trop tôt face à un virus, il n’est pas anormal qu’il retombe immédiatement malade.
  • D’autres médicaments sont susceptibles d’entraîner la baisse des défenses immunitaires : les corticoïdes et les traitements immunosuppresseurs, prescrits dans le cadre de certaines maladies auto-immunes, tendent à affaiblir l’organisme face aux infections, dont le rhume est la forme la plus courante.
  • Des carences en vitamines ou en fer peuvent également être la cause d’un système immunitaire affaibli, incapable de faire face aux microbes qui l’assaillent.

J’attrape rhume sur rhume : que faire ?

Si vous êtes perpétuellement enrhumé, vous devez donc commencer par comprendre quelle en est la raison, en vous reportant aux facteurs exposés ci-dessus. Attention, s’il est logique qu’une personne diabétique, asthmatique ou sous traitement antibiotique ou immunosuppresseur soit plus vulnérable que la moyenne aux infections des voies respiratoires, il reste anormal que les rhumes ne cessent de s’enchaîner.

Si c’est néanmoins le cas, parlez-en à votre médecin : il vous prescrira des analyses pour vérifier votre taux de fer et de vitamines C et D, qui jouent un rôle-clé dans l’efficacité de la réponse immunitaire de l’organisme. Par ailleurs, le médecin sera peut-être amené à rectifier les doses du traitement responsable de l’affaiblissement de vos défenses, voire à le suspendre momentanément, le temps que vous retrouviez votre tonus.

Comment me protéger des rhumes à répétition ?

Que vous fassiez ou non partie d’une des catégories plus à risque de s’enrhumer régulièrement – en raison de votre âge ou de votre état de santé – puisez dans ces conseils pour vous protéger le mieux possible contre les microbes.

Les règles d’hygiène à respecter

Les microbes responsables des rhinopharyngites se trouvent partout : dans les airs, sur les surfaces, sur la peau des personnes infectées… Ces microparticules invisibles ne demandent qu’une chose, c’est de trouver rapidement un nouvel abri où élire domicile ! Elles s’introduisent par les narines, par la bouche, parfois même par les yeux… Comment leur échapper ?

C’est bien simple : avec des règles d’hygiène et de bon sens. Ne serrez pas la main et n’embrassez pas une personne enrhumée. Lavez-vous systématiquement les mains lorsque vous rentrez chez vous. Aérez les pièces deux à trois fois par jour, afin de faire circuler l’air potentiellement contaminé. Apprenez à votre enfant enrhumé à jeter ses mouchoirs dans une poubelle fermée et à se laver les mains après s’être mouché.

Les bonnes habitudes de vie à prendre

Les microbes ne s’en prendront pas à vous si vous êtes en pleine forme. Et pour être en pleine forme, le mieux est d’adopter de bonnes habitudes de vie.

  • Allez marcher en plein air aussi souvent que vous le pouvez. Allez au bureau à pied : vous faites d’une pierre deux coups, évitant les transports en commun confinés et permettant à vos poumons de faire le plein d’oxygène. Pratiquez une activité sportive.
  • Adoptez un régime alimentaire équilibré, en évitant les graisses et les sucres rapides et en buvant un minimum d’alcool. (Dites-vous bien que pendant que votre corps sera mobilisé par la digestion d’un repas trop lourd, il ne lui restera presque plus de force pour lutter contre les virus…)
  • Enfin, faites en sorte de dormir suffisamment d’heures pour permettre à votre organisme de se régénérer chaque nuit – avant d’avoir à affronter le stress de la journée, le froid et les microbes.

Les remèdes naturels dont abuser

Dès le début de l’automne, n’hésitez pas à vous supplémenter. Les vitamines C et D, le zinc et le fer (si vous en manquez) sont indispensables pour aider vos défenses à se renforcer. Demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin traitant.

Investissez dans quelques huiles essentielles pour passer l’hiver dans les meilleures conditions de santé possible. Le ravintsara, une plante cultivée à Madagascar, est souveraine contre les petits maux de l’hiver comme les rhumes. L’arbre à thé (ou tea tree) vous protège contre les infections. Le thym soigne efficacement le mal de gorge. Attention : certaines huiles essentielles sont déconseillées aux femmes enceintes et aux jeunes enfants, consultez toujours la notice avant d’en administrer.

Pourquoi avons-nous de la fièvre ?

Ouh là là, mon front est bouillant, et j’ai du mal à tenir sur mes jambes ! Je dois avoir de la fièvre. Est-ce forcément le signe qu’il se passe quelque chose de grave dans mon corps ? Pour mieux comprendre la fièvre et découvrir ses fonctions, il importe tout d’abord de bien savoir prendre sa température… et de déchiffrer correctement le thermomètre. Ensuite, la conduite à tenir dépend de la fièvre elle-même – si elle est très élevée, l’urgence est de la faire baisser – de l’état général du patient et de la nature du germe qui a pénétré dans l’organisme. Voilà tout ce que vous devez savoir sur la fièvre, ses manifestations, ses causes et ses remèdes.

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Comment savoir si j’ai de la fièvre ?

La plupart du temps, la température corporelle élevée se manifeste par une sensation de chaleur diffuse, qui s’accompagne parfois d’autres symptômes. Si vous avez le moindre doute, le mieux est de prendre votre thermomètre afin d’en avoir le cœur net !

Les symptômes de la fièvre

Un épiderme bouillant au toucher, parfois de la transpiration, des courbatures, la sensation de passer brutalement du chaud au froid, des frissons… sont autant d’indications qu’un bouleversement thermique est en cours. Votre corps en surchauffe n’est plus capable de réguler sa température interne. Il peut en résulter des douleurs diffuses, des vertiges et une fatigue physique, avec une envie persistante de dormir et les jambes qui flageolent dès que vous essayez de vous mettre debout.

Lorsqu’elle est associée à des nausées, une perte de connaissance ou de violentes migraines, la fièvre requiert une consultation médicale immédiate.

Les différents thermomètres

Pour prendre sa température, différents dispositifs sont désormais disponibles sur le marché, remplaçant le thermomètre à mercure de nos parents ou grands-parents. Pour une précision maximale, les médecins recommandent une prise de température par voie rectale pour les enfants jusqu’à 5 ans. En alternative, le thermomètre auriculaire, qui se positionne dans l’oreille, peut être adapté à partir de 2 ans. Enfin, si vous avez un nourrisson à la maison, procurez-vous un thermomètre frontal, pratique pour lui prendre sa température sans avoir besoin de le déshabiller.

Quant aux adultes, la prise de température par voie buccale est une technique précise et rapide. Selon l’âge des différents membres de votre famille, veillez donc à vous procurer des thermomètres adaptés à ces différentes méthodes. Quelle que soit la méthode utilisée, le thermomètre doit être soigneusement désinfecté après chaque utilisation.

Les paramètres de la fièvre

Prendre sa température, c’est bien. Savoir lire le résultat, c’est encore mieux ! En effet, les paramètres de la fièvre sont variables en fonction du type de thermomètre auquel vous recourez :

  • avec un thermomètre rectal, la température corporelle normale se situe entre 36,6 et 38 degrés.
  • Avec un thermomètre buccal, elle est entre 35,5 et 37,5.
  • Avec un thermomètre auriculaire, entre 35,8 et 38.
  • Avec un thermomètre frontal, entre 36 et 37,2.

En plus de ces variations, d’autres facteurs peuvent influencer une fluctuation de température corporelle : un effort physique prononcé, la digestion, la température de la pièce, mais aussi :

  • l’âge du patient : la température corporelle moyenne d’un enfant se situe entre 36 et 38 degrés, contre une moyenne de 35-36 chez une personne âgée.
  • Les hormones féminines : avant l’ovulation, la température est d’environ 36. Elle augmente jusqu’à 37 après l’ovulation et jusqu’à la fin du cyle.
  • Le moment de la journée : la température est à son minimum pendant le repos nocturne (aux alentours de 36) et à son maximum dans l’après-midi (aux alentours de 37).

La fièvre, à quoi ça sert ?

Non seulement la fièvre est là pour m’avertir de la présence d’un microbe ou autre, mais elle s’efforce également de combattre l’intrus. Elle joue donc dans l’organisme le double rôle de sentinelle et de guerrière.

La fièvre est une sentinelle

Un germe indésirable a pénétré dans votre corps et s’apprête à y faire son nid ? Même s’il est trop tôt pour vous vous aperceviez de sa présence, votre organisme, lui, ne s’y trompe pas. Aussitôt, il actionne son meilleur mécanisme de défense : une chaleur interne élevée qui va décourager l’ennemi, voire l’éliminer. Avec cette hausse de température, il fait d’une pierre deux coups puisque vous voilà averti de la menace. Vous n’avez plus qu’à sortir votre thermomètre…

Pourquoi prendre sa température ? Même si vous êtes certain que vous avez de la fièvre, il est important de savoir à combien de degrés elle s’élève, et de surveiller son évolution pendant la journée. La fièvre n’est pas dangereuse en soi, mais elle est une indicatrice précieuse de la gravité et de l’évolution de l’infection en cours. Une fièvre qui va jusqu’aux convulsions ou qui persiste après 3 jours doit vous inciter à consulter.

La fièvre est une guerrière

On l’a dit, la fièvre n’est pas seulement là pour vous inciter à vous soigner, elle est avant tout un mécanisme de défense. De nombreux champignons et virus sont ainsi éliminés presque à votre insu, par le biais d’une « simple » surchauffe de votre organisme. S’empresser de prendre des antalgiques à la moindre montée de température est une erreur. Il faut d’abord laisser la fièvre faire son travail, tout en essayant de comprendre quelle est la bactérie à son origine. En effet, c’est le virus ou l’infection qu’il faut soigner… pas la fièvre elle-même !

Ceci dit, une température qui grimpe au-delà de 40 doit être tenue sous contrôle avant l’arrivée des convulsions, surtout chez un jeune enfant ou une personne fragile. Les convulsions sont le signe que l’organisme est en surchauffe et par conséquent en souffrance. Dans ce cas, il faut intervenir très rapidement : avec des médicaments, mais aussi en humectant le front et les poignets d’eau fraîche pour soutenir le corps dans son processus de rééquilibre thermique.