Pharmacie d’été : que mettre dans sa trousse de secours pour les vacances ?

Si les vacances d’été sont synonyme de détente et de loisirs, elles n’empêchent malheureusement pas les petits maux liés à la santé : les coups de soleil et les intoxications alimentaires sont de grands classiques de la saison estivale. Sans compter les piqûres d’insecte, les bobos et autres otites attrapées à la piscine ou en randonnée. C’est pourquoi vous devez impérativement glisser une trousse de secours dans votre valise ! Voilà quels médicaments ou soins prévoir pour parer à toutes les éventualités, en fonction de votre destination.

En général : les produits de secours indispensables à l’été

Que vous alliez à la mer ou à la montagne, à 10 kilomètres de chez vous ou à l’autre bout de la planète, votre trousse de secours pour l’été doit absolument contenir les produits ou accessoires suivants.

Une protection solaire

Sous forme de spray ou de crème, elle doit être adaptée à toute la famille. En optant pour un indice 50, vous êtes certain de ne pas vous tromper. Lorsque vous appliquez la protection, pensez à tous les coins et les recoins du corps, surtout pour vos enfants : paupières, mains, orteils… N’oubliez pas non plus chapeaux, foulards et casquettes pour petits et grands, surtout si vous vous rendez dans un endroit particulièrement ensoleillé.

Un désinfectant et des pansements

Pendant les vacances, quand on marche beaucoup, une ampoule est vite arrivée. Sans compter les égratignures, coupures ou petites blessures, recueillies au fil des chemins de campagne ou dans les rochers, sur la plage. Prévoyez de quoi désinfecter et panser les plaies qui font souvent partie du quotidien quand on se balade loin de chez soi.

Du paracétamol au-cas-où

Même si congés ne rime pas avec migraine et encore moins avec accès de fièvre, de tels épisodes ne sont malheureusement pas à exclure. Une infection est vite attrapée en vacances, surtout quand on fréquente des endroits bondés comme des aéroports, des plages, des marchés… Mieux vaut donc avoir de quoi faire face à un état fébrile ou même à un simple mal de tête.

Pour traiter vomissements et diarrhées

Chaleur et aliments frais font rarement bon ménage, ce qui explique la fréquence des phénomènes de gastroentérite en été. Aussi vaut-il mieux s’équiper en conséquence, en faisant l’emplette d’un anti-vomitif et d’un médicament anti-dhiarréique avant le départ !

La trousse de secours de vos vacances à la mer

Sur la plage, la plupart du temps, la vie est… un long fleuve tranquille. Mais pas toujours ! Insolations, piqûres de méduses ou encore conjonctivites sont parfois au rendez-vous. Voilà ce que vous devez emporter (outre les produits indiqués plus haut) pour être sûr de passer des vacances tout à fait tranquilles :

  • du sérum physiologique en pipettes. Très pratique quand on reçoit du sable dans les yeux ou quand il faut nettoyer une écorchure.
  • Un sachet hydrogel contre les brûlures. Ceux qui ont la peau très claire ou très réactive au soleil apprécieront son effet fraîcheur et lénifiant en cas d’exposition imprudemment prolongée d’une zone du corps (un bras qui dépasse d’un parasol est vite arrivé…)
  • Une petite bouteille de vinaigre blanc, qui s’avérera très efficace pour ôter les fragments de tentacule tout en calmant la douleur, en cas de contact urticant avec une méduse (à utiliser après avoir nettoyé la plaie avec de l’eau de mer et du sable).
  • Une pommade avec corticoïdes à appliquer sur les boutons ou les lésions cutanées après des piqûres d’insectes (guêpes, puces des sables…)
  • Une pince à tiques (ces petites bêtes pouvant s’incruster dans votre derme lors d’une promenade dans les herbes, le long de la côte ou des dunes).
  • Un brumisateur pour se rafraîchir après une exposition prolongée au soleil, voire une insolation (en cas de fièvre élevée, de vertiges et de vomissements, il faut consulter un médecin).

La trousse de secours de vos vacances à l’étranger

En été, rien de tel que de voir du pays ! À condition d’être équipé en produits médicaux de base, surtout parce qu’il est parfois difficile de se procurer des médicaments à l’étranger : difficultés à parler la langue et à se faire comprendre du pharmacien, marques différentes, habitudes de soin pouvant varier fortement d’une nation à l’autre. Mieux vaut donc prévoir une trousse de secours dûment remplie des indispensables énumérés plus haut, ainsi que :

  • des pilules purifiantes associées à une gourde filtrante afin de pouvoir désinfecter l’eau que vous buvez (cette précaution est indispensable dans certains pays d’Afrique ou d’Asie).
  • De l’amoxicilline. Cet antibiotique peut être utilisé pour soigner de nombreuses infections (urinaires, respiratoires…). N’oubliez pas de joindre l’ordonnance à la boîte de médicaments (on pourra vous la demander à la frontière). Demandez toujours l’avis d’un médecin avant de commencer un traitement antibiotique.
  • Un spray répulsif contre les insectes. Vous en aurez bien besoin si vous vous rendez dans des territoires infestés de moustiques.
  • Une solution de réhydratation orale, qui pourrait vous être utile – ou à vos enfants – si vous voyagez dans un pays caniculaire.
  • Une crème anti-inflammatoire pour vous masser en cas de douleurs musculaires.

Comment se protéger contre les moustiques ?

L’été n’arrive pas seul. Avec lui, sa cohorte de moustiques ! Désormais, ce petit insecte piqueur a colonisé les quatre coins du globe. Difficile de lui échapper entre juin et septembre, moment où la femelle nourrit ses larves de sang de mammifères… En effet, contrairement à une idée communément répandue, ce n’est pas pour s’alimenter elle-même qu’elle pique, mais pour que ses bébés puissent se développer jusqu’à atteindre l’âge adulte. Dans le meilleur des cas, nous en sommes quittes pour un gros bouton rouge – mais dans le pire, nous écopons d’une des maladies infectieuses ou virales transmises par les moustiques, dont la dengue, le paludisme ou encore le chikungunya. Voilà pourquoi il est indispensable de prendre toutes les précautions nécessaires, exposées ci-dessous, pour se protéger contre les moustiques.

Se protéger contre les moustiques à l’intérieur

S’il est un intrus qu’on déteste voir chez soi, c’est bien le moustique. Le véritable problème, justement, c’est que la plupart du temps, on ne le voit pas. Minuscule (il mesure moins d’un centimètre), le moustique a l’art de se faufiler dans les intérieurs et de rester tapi dans un coin, attendant son heure. Pour venir nous piquer, il attend que nous soyons parfaitement immobiles. En effet, le moustique a besoin de quelques secondes, parfois quelques minutes, pour trouver le vaisseau sanguin où il ponctionnera notre sang. Si nous gesticulons, nous lui compliquons la tâche. C’est pourquoi il attend généralement que nous soyons endormis, même si une station assise, devant un bureau par exemple, lui convient parfaitement : il a ainsi tout le loisir de choisir l’emplacement idéal sur nos jambes ou nos pieds. Il, ou plutôt elle, puisque ce sont uniquement les femelles qui piquent !

Étant donné qu’il est très difficile de repérer un moustique dans une pièce, et que le léger sifflement qu’il produit en volant n’est perceptible que s’il est à hauteur des oreilles, le mieux est de le dissuader de rentrer chez vous, en prenant les mesures suivantes :

  • éliminez soigneusement toute source d’humidité dans votre appartement : renoncez à placer des fleurs dans des vases et, si vous arrosez vos plantes, veillez à ce qu’aucun résidu d’eau ne stagne dans les coupelles. Videz la baignoire aussitôt après son utilisation, essuyez le sol mouillé de la salle de bain… rappelez-vous à chaque instant que les moustiques adorent tout ce qui humide, tiède et stagnant.
  • Aux prises anti-moustiques et aux répulsifs vendus dans le commerce, à teneur chimique, préférez des produits naturels. Les huiles essentielles de citronnelle et de lavande sont très efficaces pour éloigner les moustiques. Déposez-en quelques gouttes chaque matin sur vos rideaux et vos rebords de fenêtre, et le soir sur vos oreillers. Vous pouvez aussi faire brûler des bougies à la citronnelle.
  • Disposez de petites plantes anti-moustiques sur vos rebords de fenêtre, dans votre cuisine et dans votre salle de bain : la menthe poivrée, le romarin, le thym et la citronnelle sont des dissuasifs efficaces. Par la même occasion, ils vous seront très utiles pour parfumer vos plats !
  • Placez un ventilateur dans chaque pièce, ou idéalement un système de ventilation au plafond. Soyez certain que les moustiques éviteront soigneusement le périmètre.
  • Posez des moustiquaires aux fenêtres. C’est un petit investissement financier, mais vous en apprécierez tous les avantages chaque été. Vous pouvez aussi vous procurer un tulle bon marché et isoler vous-même vos ouvertures, en veillant cependant à ne laisser aucun passage entre le tulle et le cadre de la fenêtre. Adieu les moustiques, mais aussi les mouches et autres insectes indésirables chez soi !

Se protéger contre les moustiques à l’extérieur

Au-dehors, les moustiques sont rois. Impossible de tous les éradiquer, que vous viviez en ville, à la campagne ou à la mer, et quelles que soient les mesures prises par la municipalité (certaines communes effectuent des campagnes de désinfestation, en pulvérisant des biocides sur les eaux stagnantes afin de détruire les larves). Vous devez cependant vous prémunir contre d’éventuelles piqûres, en adoptant les précautions ci-dessous :

  • si vous avez une « peau à moustiques » ou de jeunes enfants, préférez les vêtements de couleur claire, apparemment moins attractive pour les moustiques. Couvrez vos bras et vos jambes, troquez vos sandales contre des chaussures fermées. Si la chaleur rend ces dispositions impossibles, vaporisez un répulsif naturel – à base de citronnelle – sur les parties de peau découvertes, sans oublier la nuque, les orteils…
  • Munissez-vous d’un éventail et actionnez-le dès que vous vous immobilisez. Les moustiques attendent impatiemment que vous cessiez de bouger, mais si vous vous ventilez, il ne vous approcheront pas.
  • Équipez poussettes et landaus d’une moustiquaire. À votre jeune enfant, passez un bracelet anti-moustique : vendus en pharmacie ou parapharmacie, les bracelets dégagent un parfum de menthe ou de citronnelle qui dissuade les moustiques de s’approcher. Remplacez-le par un neuf toutes les trois semaines environ.
  • Installez votre salon de jardin à proximité de platebandes où vous aurez planté des plantes répulsives : citronnelle, menthe, romarin, thym et basilic. Si vous dînez dehors le soir, prévoyez quelques bougies à la citronnelle. Procurez-vous des photophores pouvant être placés à terre ou suspendus afin de baliser efficacement le territoire.
  • Si vous avez une piscine, prévoyez des pastilles anti-insectes afin de traiter l’eau. Lorsque le soleil se couche, recouvrez la piscine d’une bâche bien sèche. Attention aux éclaboussures qui risquent de stagner toute la nuit !

Comment rester en pleine forme tout l’été ?

Même si l’été est la saison des vacances – donc du repos et des loisirs – il est aussi synonyme de fortes chaleurs, qui nous empêchent de profiter comme nous le voudrions de cette parenthèse. Sans compter que tout le monde ne profite pas de congés en été. Et personne ne part en vacances trois mois d’affilée ! Le reste du temps, il faut bien composer avec les petits ou grands désagréments liés à la belle saison, et faire son possible pour rester en forme, en suivant notamment nos conseils ci-dessous.

Se prémunir contre la chaleur

Ce n’est un secret pour personne : le climat fait des siennes et la planète se réchauffe, d’où la fréquence de fortes chaleurs l’été, même dans des régions qui en était jusqu’à présent préservées, comme la Normandie ou la Bretagne. Aussi, où que vous habitiez ou que vous passiez vos vacances, vous risquez fort de subir quelques épisodes de canicule en juillet et en août. Mieux vaut prendre vos précautions avant pour y faire face, en installant un système de climatisation ou en vous munissant de ventilateurs. En effet, un baromètre au trop beau fixe peut avoir des effets néfastes sur votre santé, même si vous êtes jeune et bien portant :

  • baisses de tension, vertiges, migraines… pour aider l’organisme à se rafraîchir, la pression artérielle se met au ralenti. Au mieux, vous ressentez une sérieuse baisse de tonus, avec une envie de dormir, une difficulté à vous déplacer, à accomplir les gestes du quotidien… au pire, vous êtes victime d’un malaise vagal.
  • La déshydratation par forte chaleur menace particulièrement enfants, malades et personnes âgées. Veillez à ce que votre entourage boive de l’eau à intervalles réguliers. Pincez légèrement la peau de votre bébé : si elle est souple et se remet immédiatement en place, tout va bien. Si elle semble fripée et peine à retrouver son aspect normal, c’est un signe de déshydratation.
  • Enfin, les températures élevées sont malheureusement propices aux infarctus, chez les personnes de plus de soixante ans en particulier. Celles-ci ont tout intérêt à rester au frais et à se désaltérer aussi souvent que nécessaire.

Notre conseil : lorsque le baromètre dépasse 30 degrés, organisez-vous de façon à ne pas avoir à sortir aux heures les plus chaudes, entre midi et quinze heures. Préférez l’eau à toute autre boisson – c’est la seule dont votre corps ait besoin. Evitez l’exercice physique pendant la journée : si vous avez prévu de faire du footing, mettez votre réveil de bonne heure et allez courir pendant qu’il fait encore suffisamment frais. Doser son énergie en fonction du soleil est primordial pendant les chaudes journées d’été !

S’alimenter de façon appropriée

Qui dit changement de saison, dit changement d’habitudes alimentaires. Mangez de saison s’avère ainsi important à plus d’un titre : ce n’est pas un hasard si la nature, qui sait exactement ce dont vous avez besoin, produit davantage de fruits hyper-vitaminés de mai à septembre, par exemple. Concoctez-vous des menus énergétiques sur mesure et faites place notamment :

  • aux fruits et légumes riches en eau. En été, ils sont nombreux… et délicieux. La pastèque et le melon peuvent être servis aussi bien en entrée qu’en guise de dessert, leur contenu riche en sucre en faisant aussi une gourmandise appréciée à la fin du repas. Tomates, concombres et courgettes sont les rois des salades d’été, sans oublier la laitue.
  • Aux fruits riches en bétacarotènes et vitamines A. Consommés au quotidien, ils donneront à votre peau les armes suffisantes pour supporter le soleil, et prendre une jolie couleur dorée au lieu de rougir. Abricots, mangues, carottes… vous les repérerez facilement : il s’agit de tous les fruits orange, qui animent les étals des marchés en juillet et en août.
  • Aux aliments riches en potassium et magnésium, deux sels minéraux essentiels au bon fonctionnement de l’organisme, mais éliminés en grosse quantité en été à cause de la transpiration. Pour compenser ces pertes, remplacez vos biscottes par des tartines de pain complet au petit déjeuner et faites-vous plaisir de temps en en temps avec des plateaux de fruits de mer : crustacés et mollusques sont naturellement riches en sels minéraux..
  • Aux aliments maigres mais protéinés. Indispensables pour rester en pleine forme sans vous alourdir ! Il s’agit des produits laitiers (yaourts, fromages) et des poissons comme le saumon et la sardine, mais aussi le poulet et la dinde.

Profiter du beau temps pour faire du sport

Ce n’est pas parce que la chaleur règne que vous allez renoncer à l’exercice physique ! Bien au contraire, profitez des belles journées pour pratiquer des sports en plein air, ou simplement marcher en ville. Si vous évitez les heures les plus chaudes et vous protégez d’un chapeau en toile et de crème solaire, vous n’en retirerez que des bénéfices. Lézarder au soleil, c’est bien, mais garder un joli corps tonique et énergique tout l’été, c’est encore mieux ! Les options sont multiples :

  • promenez-vous au ras des vagues pour booster votre circulation sanguine, éliminer les petits capitons de cellulite qui se logent parfois dans les cuisses, les genoux et les mollets, muscler vos membres inférieurs en douceur et faire le plein d’air marin !
  • Laissez votre voiture au garage aussi souvent que vous le pouvez. Préférez-lui votre vélo… ou vos jambes. Pédaler et marcher vous permettra de fortifier votre système cardio-vasculaire, tout en évacuant stress et tensions nerveuses.
  • Au lieu de vous enfermer dans une salle de sport ou de vous obstiner à faire du footing alors que vous transpirez plus que vous n’avancez, testez un nouveau sport : des séances de yoga au lever ou au coucher du soleil, de la plongée, du canoë, des cours de danse en plein air…

Pourquoi ai-je tout le temps mal à la gorge ?

Avoir mal à la gorge parce qu’on est enrhumé ou grippé, c’est tout à fait normal. Au bout de quelques jours de traitement, l’inflammation s’estompe et la douleur n’est plus qu’un mauvais souvenir. Mais des maux de gorge qui s’installent ou ressurgissent régulièrement, en l’absence de tout autre symptôme et alors que la belle saison est de retour, c’est beaucoup plus inquiétant. Pourquoi ai-je tout le temps mal à la gorge et que faire pour me débarrasser de ce trouble récurrent ? Est-ce grave, docteur ? Nous vous disons tout !

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Un virus ou une bactérie à l’origine du mal de gorge

Dans la plupart des cas, les maux de gorge sont causés par un virus ou une bactérie. Associés à d’autres manifestations cliniques, comme de la toux, un écoulement nasal et de la fièvre, ils apparaissent dans le cadre d’une angine, d’une rhinopharyngite ou d’une grippe. Ces maladies, typiques de la saison hivernale, se soignent facilement et rapidement à l’aide d’anti-inflammatoires, de paracétamol ou d’antibiotiques lorsque la cause est bactérienne.

Pourquoi alors la gorge continue-t-elle à me faire mal, bien après la disparition des autres symptômes et l’éradication du virus ? Ou alors, pourquoi est-ce que je recommence à avoir mal à la gorge, quelques jours à peine après avoir été officiellement guéri de mon rhume ou de mon angine ? À cela, trois réponses possibles :

  • la pathologie responsable du mal de gorge a été mal soignée et, faute d’un traitement adéquat – par exemple, une cure antibiotique arrêtée trop tôt – redémarre en flèche. Cette explication est d’autant plus plausible qu’après un virus, nos défenses immunitaires sont souvent en berne, et ne sont pas prêtes à faire barrière alors que le microbe flambe à nouveau.
  • L’angine ou la grippe dont vous venez d’être affecté a fragilisé votre gorge, qui reste inflammatoire au-delà de la fin de la maladie. Cette fragilité dépend d’autres facteurs, que nous allons examiner ci-dessous.
  • Les maux de gorge dont vous avez souffert n’étaient pas liés au virus : celui-ci n’a fait que les exacerber. Il s’agit donc de découvrir leur origine, avec l’aide d’un médecin et par le biais de différents examens.

Une infection virale chronique révélée par les maux de gorge

Commençons par notre hypothèse numéro 3 : si vous avez eu mal à la gorge récemment, sans parvenir à guérir complètement bien que votre rhinopharyngite soit terminée depuis plusieurs semaines à présent, c’est sans doute que l’inflammation dépend d’un autre facteur – ou plutôt, d’une autre infection, sous-jacente celle-là, mais beaucoup plus tenace qu’un simple rhume. Il peut s’agir :

  • d’une mononucléose. Si une fatigue physique intense, qui n’a rien à voir avec le surmenage ni le manque de sommeil, s’ajoute à vos maux de gorge, c’est une piste à creuser, à travers une simple prise de sang.
  • D’une primo-infection herpétique, c’est-à-dire de l’introduction du virus de l’herpès dans votre corps, bien avant l’éclosion dudit « bouton de fièvre ». En fonction des personnes, cette primo-infection va passer inaperçue ou provoquer une fièvre latente, des maux de gorge, des aphtes.

Des maux de gorge secondaires à d’autres affections

Continuons avec notre hypothèse numéro 3 : un mal de gorge récurrent est parfois le signe d’une maladie plus ou moins grave, non infectieuse ni virale, comme :

  • une allergie chronique. Si vous souffrez de rhume des foins au printemps, vous avez certainement la gorge irritée en permanence. Un mal de gorge associé à un écoulement nasal clair, des éternuements, des yeux qui piquent ou des éruptions cutanées peut être également le signe d’une autre allergie : aux moisissures, aux poils d’animaux… n’hésitez pas à consulter un spécialiste en cas de doute.
  • Un dérèglement de la thyroïde provoquant le grossissement de la glande : située dans la gorge, celle-ci en vient à créer une gêne permanente qui doit, elle aussi, vous amener à consulter.
  • Beaucoup plus rarement, des maux de gorge persistants sont le signe d’un cancer des voies aérodigestives, souvent lié à une consommation excessive d’alcool ou à un tabagisme marqué. En cas de suspicion, votre généraliste vous prescrira des examens de dépistage.

Hygiène de vie et maux de gorge

Enfin, si vous souffrez souvent de maux de gorge d’origine inexpliquée, et dont aucun traitement ne semble venir à bout, la cause est sans doute à rechercher dans vos habitudes de vie. En effet, votre mal de gorge peut dépendre :

  • d’une exposition quotidienne à une atmosphère polluée (c’est le cas dans de nombreuses agglomérations et, si par ailleurs vous avez un terrain allergique ou asthmatique, votre gorge sera l’une des premières à s’en ressentir) ;
  • le contact fréquent avec des substances chimiques irritantes, sur votre lieu de travail par exemple, avec des protections insuffisantes ;
  • des ronflements ou une apnée du sommeil, qui vous poussent à dormir la bouche ouverte et donc à aspirer poussières et microéléments présents dans l’air (qui ordinairement sont filtrés par les poils de vos narines) : rien d’étonnant à ce que vous ayez la gorge irritée en permanence ;
  • du tabagisme, qui à long terme fragilise les muqueuses et est responsable soit d’infections à répétitions, soit d’une infla

Contrôle de la vue et de l’audition : quand les prévoir et pourquoi ?

Organes sensoriels jouant un rôle fondamental dans la perception humaine, la vue et l’audition peuvent – voire doivent – faire l’objet de vérifications à tout âge. Chez le jeune enfant, pour déceler la présence de problématiques héréditaires ou à la suite de maladies ; chez l’adulte également, dans le cadre de traitements médicamenteux pouvant toucher les yeux ou l’ouïe ou en présence de symptômes évocateurs. Découvrons ensemble dans quels cas un contrôle de la vue ou de l’audition s’impose, en fonction de votre âge, de votre état de santé ou encore des signaux que vous ressentez.

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Quand contrôler la vue et/ou l’audition de votre enfant ?

Alors que le contrôle de l’audition en bas âge est facultatif, et ne doit être effectué qu’en cas de suspicion d’une surdité partielle ou totale, la surveillance de la vue est vivement recommandée dès les premières années de maternelle.

Quand faut-il tester l’audition d’un enfant ?

Deux facteurs principaux peuvent être à l’origine de la nécessité de procéder à un test auditif sur les oreilles d’un bébé ou d’un enfant :

  • un retard de langage. Entre deux et trois ans, si l’expression orale de votre enfant subit un décalage important par rapport aux critères de développement standards, l’une des premières choses à faire est de vérifier s’il entend bien. En effet, les premiers sons, puis les premiers mots, sont des répétitions de ce qui est perçu. Si l’enfant souffre de surdité, il n’est pas en mesure de s’exprimer lui-même. Il est donc important de s’assurer qu’il entend correctement.
  • Des otites séreuses chroniques ou des otites moyennes à répétition. À long terme, l’infection de l’oreille et les écoulements qui en découlent peuvent abîmer le tympan et les osselets, parfois de manière irréversible. Votre enfant est sujet à des otites séreuses ? Protégez son audition en optant pour la pose d’aérateurs transtympatiques (également appelés yoyos).

Quand contrôler la vision de votre enfant ?

Un problème de vue chez un enfant peut parfois passer inaperçu, ce qui ne l’empêche pas d’avoir des conséquences néfastes sur le développement de l’enfant, mais aussi sur son état général : difficultés à se concentrer, migraines récurrentes, sont souvent les signes d’une vue déficiente.

Prévoyez un contrôle :

  • dès les 2 ans de l’enfant, avant l’entrée à la maternelle. Le dépistage précoce n’a que des avantages : non seulement vous évitez un maximum de dégâts – car la baisse visuelle, si elle n’est pas traitée par le port de lunettes, ira en s’aggravant – mais vous pouvez également corriger certains problèmes optiques, comme le strabisme.
  • A À la fin de l’été, avant chaque rentrée scolaire. Cette précaution est importante pour un bon déroulement de la scolarité de l’enfant : rien de tel que des problèmes de vue non identifiés pour compromettre l’apprentissage de la lecture, par exemple. La vue pouvant baisser d’une année sur l’autre, le contrôle doit être répété tous les ans.

Souvenez-vous qu’une déficience visuelle est souvent héréditaire : si vous êtes vous-même myope ou astigmate, votre enfant a de fortes possibilités de l’être aussi. D’où l’importance d’être vigilant par le biais d’une surveillance ophtalmologique régulière.

Vision et audition de l’adulte : quand faire des tests ?

Si vous êtes un adulte, deux cas de figure doivent vous amener à faire des tests de vision ou d’audition :

  • suite à un traumatisme des tympans ou des yeux, à une pathologie ou à un traitement médicamenteux lourd : certaines pathologies, mais aussi certains types de chimiothérapies notamment, peuvent affecter la vue ou l’ouïe de façon réversible ou irréversible.
  • En présence de symptômes spécifiques signalant une baisse d’audition ou de vision.

Dans le cadre d’une situation à risque

Chocs et blessures peuvent potentiellement affecter le nerf optique ou le nerf auditif, et entraîner une déficience visuelle ou auditive : de même si les organes de la vue (les yeux) ou de l’ouïe (le tympan) sont directement concernés par le traumatisme. À la suite d’un accident ou de lésions des zones concernées, vous testerez vision et audition sous prescription médicale.

Si vous avez une maladie chronique, vous êtes certainement amené à la soigner par le biais de médicaments susceptibles d’effets secondaires, dont certains concernent directement la vue ou l’ouïe. Leur prise implique donc nécessairement un contrôle régulier de vos yeux et de votre audition, pendant toute la durée du traitement. Corticoïdes et anti-inflammatoires peuvent affecter la vision, tandis que les médicaments dits ototoxiques – c’est le cas de certains antibiotiques – sont nocifs pour l’audition.

Enfin, certaines tumeurs – bénignes ou malignes – sont responsables d’une baisse de la vision et de l’audition, de même que des maladies comme l’ostosclérose (qui se traduit par une ossification progressive de l’intérieur de l’oreille) ou, pour les yeux, la cataracte ou le glaucome.

Les symptômes à prendre en compte

Tout symptôme de baisse d’audition ou de vision est à prendre au sérieux : en effet, plus vous réagirez rapidement, mieux vous pourrez remédier à cette déficience ou, plus important encore, plus vite vous découvrirez la maladie qui en est à l’origine.

Parmi les symptômes d’une baisse d’audition, on retrouve :

  • la sensation que le bruit de fond d’une conversation vous empêche de saisir correctement les paroles de votre locuteur ;
  • l’impression que les gens parlent dans leur barbe au lieu de s’exprimer distinctement lorsqu’ils sont face à vous ;
  • une tendance à augmenter toujours davantage le son de la télévision ou de la radio ;
  • une tendance à parler plus fort que d’habitude (comme vous vous entendez moins bien, vous haussez la voix pour compenser.

Parmi les symptômes d’une baisse de vision, on retrouve :

  • la sensation de voir flou, ou de voir des formes entourées de halo ;
  • des migraines ou nausées importantes après plusieurs heures passées à conduire, à lire ou à regarder un écran ;
  • le besoin de se rapprocher toujours davantage du pare-brise, du livre ou de l’écran ;
  • du brouillard ou des points lumineux flottant devant les yeux.

L’un ou l’autre de ces différents symptômes doit vous amener à consulter rapidement.

La sécheresse oculaire, ses symptômes et ses remèdes

Vos yeux vous picotent plus souvent qu’à leur tour, vous êtes fortement incommodé par la fumée, vous vous réveillez chaque matin avec les paupières collées ? Sans doute souffrez-vous de sécheresse oculaire, comme près d’un tiers de la population. Plusieurs facteurs sont en cause : âge, maladie, bouleversements hormonaux… Voilà tout ce que vous devez savoir sur le syndrome des yeux secs, ainsi que les solutions dont vous disposez pour y remédier.

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Comment savoir si je souffre de sécheresse oculaire ?

Le plus souvent, la sécheresse oculaire s’installe par étapes progressives, ce qui la rend difficile à identifier à ses débuts. Deux ou trois symptômes combinés parmi ceux décrits ci-dessous doivent vous amener à vous interroger et, en cas de doute, à consulter un ophtalmologue.

La sécheresse oculaire, qui correspond à la diminution ou à l’arrêt de la production de larmes par les glandes lacrymales situées en bordure de paupière, peut se manifester par :

  • une gêne oculaire récurrente, comme la sensation de poussières dans les yeux ou encore un voile sur l’œil qui rend la vision floue. Vous essayez de vous frotter les paupières, sans grand succès.
  • Une intolérance subite à la lumière, à la fumée de cigarette ou au vent, qui vous pousse à cligner frénétiquement les yeux comme pour protéger vos prunelles.
  • Des paupières collées au réveil, comme si vos yeux avaient coulé toute la nuit. Ni rouges ni purulents, ils ne donnent toutefois aucun signe de conjonctivite.
  • Un inconfort croissant dans le port de vos lentilles de contact habituelles, qui vous conduit peu à peu à y renoncer complètement.
  • Une augmentation de ces symptômes après une séance de lecture ou une journée de travail sur votre ordinateur, devant lequel vous avez soudain bien du mal à garder les yeux ouverts. En effet, seules les paupières baissées, dans le noir si possible, apportent un soulagement à vos yeux.

Un syndrome de sécheresse oculaire peut commencer par une seule de ces manifestations, par exemple la survenue d’une intolérance excessive à la lumière du soleil ou d’une sensation de brûlure après avoir regardé un film ou fixé la route devant soi en conduisant. Très vite cependant, les symptômes se multiplient, vous incitant à prendre un rendez-vous chez un spécialiste pour en avoir le cœur net. Celui-ci confirmera le diagnostic à l’aide d’un simple test, parfaitement indolore, réalisé avec des bandelettes.

Quelles sont les causes de la sécheresse oculaire ?

Sécheresse oculaire : quels remèdes ?

Lorsque la sécheresse oculaire est liée à une cause réversible, comme la prise de certains médicaments ou l’exposition occasionnelle à des substances irritantes, sa survenue est temporaire. Dans la plupart des cas, les glandes lacrymales retrouvent leur fonctionnement normal dès lors que le facteur déclenchant n’est plus d’actualité. Il arrive cependant que le syndrome des yeux secs dépende de causes irréversibles ou de maladie au long cours et s’installe, par conséquent, pour une durée indéterminée, voire définitivement.

Les causes passagères de sécheresse

Parfois, les causes de la sécheresse oculaire sont passagères. Le responsable peut en être :

  • un médicament : notamment les anti-acnéiques, certains somnifères et antidépresseurs, mais aussi les comprimés anti-arythmie et la pilule contraceptive. Si vous êtes amené à entamer l’un de ces traitements, soyez attentifs à ses répercussions possibles sur votre production de larmes.
  • Une addiction au tabac ou au cannabis. Si vous êtes fumeur, vous avez plus de possibilité de développer une sécheresse oculaire, mais arrêter de fumer vous permettra de retrouver votre production lacrymale normale.
  • Le port de lentilles qui, à long terme, peut amener l’œil à s’assécher ; surtout si vous les portez de trop longues heures d’affilée, n’hydratez pas correctement vos yeux ou êtes concerné, en parallèle, par l’un des deux facteurs évoqués ci-dessus, qui peuvent alors s’avérer aggravants.

Notre conseil : pour savoir si votre sécheresse oculaire est bien due à l’un de ces trois facteurs, éliminez-les temporairement de votre quotidien (pour les médicaments, toutefois, demandez d’abord à votre médecin s’il est possible de suspendre la prise). Si, loin de vos cigarettes et de vos lentilles, vous larmoyez à nouveau correctement, vous avez trouvé les coupables !

Les causes durables ou définitives de sécheresse oculaire

Une maladie chronique ou le vieillissement peuvent également être à l’origine d’une production lacrymale affaiblie. La durée du syndrome est alors étroitement liée aux circonstances dont elle dépend, sachant que certaines pathologies, une fois contrôlées médicalement, cesseront de se répercuter sur vos yeux. Quant au reste, le temps peut jouer en votre faveur comme en votre défaveur.

  • Les maladies de la peau comme le psoriasis, l’acné ou la dermatite séborrhéique, sont souvent lié à un asséchement ou une inflammation des glandes lacrymales. De même pour les pathologies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde, le lupus ou la maladie de Crohn. Cependant, la mise en place d’un traitement de fond peut contribuer à réduire le syndrome des yeux secs.
  • Après 60 ans, la sécheresse oculaire est peu fréquente ; liée à l’âge, elle correspond à une diminution de la production de larmes. Chez les femmes, elle débute généralement au moment de la ménopause ; de l’andropause chez les hommes. Une sécheresse oculaire due au vieillissement est irréversible, mais différentes solutions peuvent cependant vous aider à y remédier.

Comment soulager ma sécheresse oculaire ?

La sécheresse oculaire n’est pas seulement inconfortable : elle compromet également votre qualité de vie et, à long terme, si elle n’est pas traitée ou soulagée, peut abîmer votre cornée. En effet, en les protégeant contre les agents irritants et infectieux, en restaurant leur voile protecteur aussi souvent que nécessaire, les larmes jouent un rôle essentiel pour la bonne santé de l’œil. Si les vôtres ont du mal à couler, recourez à l’une ou plusieurs des solutions ci-dessous pour y remédier.

  • Servez-vous d’un collyre hydratant : 3 gouttes dans chaque œil matin et soir, qui créent le film lacrymal artificiel dont vous avez besoin.
  • Troquez vos lentilles de contact souples contre des lentilles rigides, qui favorisent l’hydratation de l’œil. Demandez conseil à votre ophtalmo.
  • Investissez dans une paire de lunettes à chambre humide, et portez-les chaque fois que vous devez traverser un environnement asséchant (pièces climatisées, extérieurs venteux…)

Homéopathie, acupuncture, phytothérapie… découvrir les médecines alternatives

S’il est toujours recommandé de s’adresser à un médecin en cas de maux récurrents, de maladies chroniques ou de douleurs inexpliquées, les médecines alternatives peuvent apporter des bienfaits parallèles ou complémentaires aux traitements chimiques traditionnels. Vous pouvez aussi recourir aux plantes ou à la médecine chinoise pour soulager des troubles psychologiques comme le stress, les insomnies… Quelles sont les différentes thérapies alternatives aux médicaments et quels sont leurs points forts ? Homéopathie, acupuncture, phytothérapie, à quelle médecine douce recourir ?

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Quelle thérapie naturelle choisir pour être bien dans sa tête ?

Sentiment d’oppression, crises d’angoisse, tachycardie, sommeil haché, tristesse permanente… Ne négligez pas ces symptômes : ils indiquent un mal-être psychologique qui, non pris en charge, peut vous conduire à la dépression ou au burnout. Ne vous laissez pas envahir par le mal-être : les plantes sont là pour vous aider, mais aussi l’acupuncture et la sophrologie.

Les plantes anti-stress pour mieux dormir

Utilisées depuis la nuit des temps pour leurs vertus relaxantes, les plantes ci-dessous vont vous aider à retrouver un sommeil réparateur, à apaiser votre anxiété et à retrouver le sourire :

  • la camomille et le tilleul : à consommer sous forme de tisane, le soir au moment du coucher.
  • La valériane : en tisane ou en comprimés, elle est un véritable marchand de sable !
  • La passiflore : recommandée sous forme de comprimés pour apaiser un cœur qui bat trop vite ou de l’angoisse qui monte par bouffées.
  • Quelques gouttes d’huile essentielle de lavande ou de petit grain bigarade sur l’oreiller ou sur un mouchoir sont souveraines contre le stress et l’anxiété.

Les aiguilles pour se relaxer

Des séances d’acupuncture, médecine chinoise traditionnelle, vont vous permettre de mieux gérer votre stress. Au thérapeute d’identifier les nœuds qui perturbent la circulation de l’énergie dans votre corps et d’y planter ses aiguilles, par ailleurs parfaitement indolores.

Des images apaisantes contre les idées noires

Tenir ses soucis à distance est parfois difficile, mais la sophrologie peut vous y aider. Cette technique de relaxation vous apprend à associer une image rassurante à une idée noire. Peu à peu, un mécanisme se met en place, qui vous rend capable de désamorcer chaque pensée négative par une projection mentale bienfaisante.

Quelles médecines douces pour lutter contre la douleur ?

Les médecines douces ci-dessous peuvent s’avérer d’un grand secours pour ceux qui souffrent de pathologies inflammatoires, qu’elles soient articulaires, musculaires ou liées à des troubles neurologiques ou digestifs :

  • l’ostéopathie, qui consiste à manipuler manuellement le corps pour dénouer les tensions et rétablir l’équilibre physiologique, soulage maux de dos, torticolis et arthrose, mais aussi migraines récurrentes et maux de ventre. Vous pouvez aussi recourir à un ostéopathe pour soigner règles douloureuses, syndrome prémenstruel, troubles de la ménopause…
  • L’hypnose est conseillée pour contrôler en douceur le syndrome du côlon irritable. Sa pratique agit sur la douleur physique, mais aussi sur les diarrhées et constipations dont elle s’accompagne, tout en soulageant le patient d’éventuels symptômes anxieux ou dépressifs.
  • Le shiatsu est une méthode japonaise de massage qui procède par pressions successives pour apaiser des muscles douloureux, des douleurs lombaires ou cervicales, voire des maux de tête.

Quelles médecines naturelles contre les affections bénignes ?

Les affections bénignes comme le rhume, mais aussi certaines allergies, peuvent être soignées partiellement avec des médecines naturelles. En cas de symptômes récurrents ou de fièvre élevée, il est cependant conseillé de consulter un allopathe.

  • Les huiles essentielles remplacent ou complètent un traitement médicamenteux dans le cadre d’une infection ORL (bronchite, angine, grippe ou simple rhinopharyngite). L’huile essentielle de thym apaise les maux de gorge (évitez-la cependant si vous êtes enceinte), l’arbre à thé a une action antivirale et antibactérienne, l’eucalyptus dégage les voies respiratoires (à utiliser à partir du 4e mois de grossesse). Enfin, le ravintsara booste les défenses immunitaires.
  • La misothérapie, qui consiste à injecter des doses microscopiques de médicaments dans la peau, est reconnue comme médecine alternative par l’Ordre des médecins au côté de l’acupuncture et de l’homéopathie. Initialement utilisée pour traiter des douleurs localisées, elle est aujourd’hui recommandée pour venir à bout d’infections ORL récurrentes.
  • L’homéopathie est une arme efficace contre les allergies saisonnières. Les gélules à base d’allergisants dilués agissent comme un vaccin préventif : il est conseillé d’en faire une cure à la fin de l’hiver et de continuer le traitement pendant toute la durée de la saison, au côté des antihistaminiques de rigueur.

Les médecines alternatives peuvent être de différents types : tantôt pratiquées par des praticiens diplômés (telle l’ostéopathie, l’acupuncture et la misothérapie), tantôt disponibles en automédication (c’est le cas de la phytothérapie et de l’homéopathie), elles sont autant d’approches pour mieux cerner la complexité du corps humain. Y recourir au côté de thérapies traditionnelles permet de diversifier la réponse fournie aux signaux envoyés par le corps et, bien souvent, d’améliorer son bien-être au quotidien.

Qu’est-ce que le stress post-traumatique et comment le désamorcer ?

Après la guerre du Vietnam, le concept de stress post-traumatique définissait les troubles psychologiques importants dont souffraient certains vétérans de retour du combat. On l’utilise depuis pour qualifier un état complexe associant dépression, refoulement et conduites addictives ou obsessionnelles chez les personnes ayant subi ou ayant été témoins d’un événement violent, à l’échelle individuelle ou collective – un attentat, un viol, une guerre, mais aussi la perte brusque d’un proche, un harcèlement… Apprenons ensemble à identifier les symptômes du stress post-traumatique et découvrons quelles sont les techniques à notre disposition pour guérir de de ce syndrome.

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Les manifestations du stress post-traumatiques

Dans certains cas, l’apparition du stress post-traumatique est consécutif à sa cause. En particulier, quand il est dû à un événement collectif (un attentat, une guerre, une catastrophe naturelle comme un tsunami ou un tremblement de terre) clairement et immédiatement identifié, la plupart des victimes et témoins ressentent rapidement les conséquences du traumatisme. Mais lorsque la cause du stress est un événement mal identifié, vécu par le seul individu, dans l’enfance ou dans un contexte de dissociation, il n’est pas rare que ses répercussions surviennent après un long laps de temps, parfois même des années.

Suite à un traumatisme connu

Aujourd’hui, après un acte extrême comme le suicide d’un adolescent, un attentat par des extrémistes, un crime perpétré dans un contexte familial… les témoins ou les membres de l’entourage sont immédiatement pris en charge par des professionnels à travers la constitution d’une cellule d’écoute. On espère ainsi éviter la manifestation de répercussions psychologiques tardives et, par là-même, plus difficiles à identifier et à soigner. Cependant, ce soutien, bien qu’indispensable, n’est pas toujours suffisant pour prévenir l’apparition de :

  • troubles du sommeil : insomnies, nuits hachées, réveils précoces.
  • Flash-backs, au cours desquels l’événement traumatisant est revécu dans toute sa violence, sans possibilité d’en contrôler l’apparition ni le déroulement.
  • Sueurs, palpitations, sentiment de panique suscités par des conditions similaires à celles de l’événement (par exemple, se retrouver dans la foule après un attentat).
  • Pensées noires, terreurs irraisonnées, sentiment d’un drame imminent.

Dans ce cas de figure, le sujet affecté de stress post-traumatique continue à subir dans son subconscient les conséquences de quelque chose qui l’a bouleversé. L’événement vécu comme trauma subsiste en lui sous la forme d’une menace prête à se concrétiser. Un suivi psychologique sur mesure l’aidera à extérioriser ses peurs afin de reprendre, peu à peu, le contrôle sur elles.

Suite à un traumatisme enfoui

Lorsque le stress post-traumatique se manifeste sans lien apparent avec le vécu de la victime, il est alors l’indice que celle-ci a subi un trauma dont son inconscient a gardé la mémoire, mais dont elle-même ne se souvient pas. Il se peut aussi que la personne soit consciente qu’elle a vécu un événement traumatisant dans un passé plus ou moins proche, sans toutefois se rendre compte à quel point celui-ci l’a traumatisée. Elle pense s’en être sortie sans séquelles psychologiques, alors qu’il en va tout autrement. Son corps se charge de le lui faire savoir, à travers les symptômes suivants :

  • des troubles de l’anxiété, des angoisses récurrentes et inexpliquées.
  • Des attaques de panique.
  • Des troubles obsessionnels compulsifs se traduisant par le besoin irrépressible de procéder à des rituels : vérifier cent fois qu’on a bien fermé sa porte à clé, se laver continuellement les mains, ne pas prononcer certains mots…
  • Des addictions : au jeu, au sexe, à l’alcool, aux réseaux sociaux…
  • Des troubles du comportement alimentaire : anorexie, boulimie.
  • Des phobies conduisant à des refus ou à des conduites d’évitement : refus d’emprunter les transports en commun, de conduire, de sortir de chez soi, d’aller à l’école…

Dans le cas d’un stress post-traumatique complexe – généralement lié non pas à un événement isolé, mais à une maltraitance subie dans la durée : un inceste, des violences conjugales – le stress peut également se manifester par une difficulté à contrôler ses émotions, un manque d’estime de soi, des problèmes relationnels. Un travail psychologique sur la durée est alors nécessaire pour que le sujet soit en mesure de se réparer.

Stress post-traumatique : comment s’en sortir ?

La première chose à faire est de reconnaître vos symptômes et de les relier à un événement connu ou inconnu (dont les manifestations psychiques qui vous perturbent sont l’indice). Or ce n’est pas toujours facile. Les traumatismes de longue durée, dont on ne se souvient pas ou dont on n’a pas conscience – généralement parce qu’ils sont causés par un proche, comme un parent violent ou un conjoint toxique – sont les plus difficiles à identifier. L’habitude, le contexte familial ou une mauvaise estime de soi peuvent conduire la victime à prendre l’emprise qu’il subit pour la normalité. La dissociation, qui conduit une personne abusée à vivre les moments de violence comme si ce n’était pas à elle qu’ils arrivaient – détachée de son moi profond, un peu comme un acteur jouant un rôle – facilite le travail de la conscience qui s’empresse d’enfouir ce qu’elle a subi dans les replis de l’inconscient. Bien souvent, la honte et la colère facilitent le déni.

C’est ce qui explique qu’on mette parfois des années à pouvoir parler d’un traumatisme, le dénoncer, entreprendre un parcours psychologique.

Les manifestations psychiques décrites ci-dessus doivent vous amener à consulter. Deux types de psychothérapie sont généralement proposés (associés ou non à des médicaments tels des anxiolytiques ou des antidépresseurs) :

  • la psychothérapie cognitivo-comportementale, qui s’effectue par le biais du langage et permet au patient de remonter à la source de son traumatisme, tout en lui fournissant les clés pour contrôler les manifestations du stress.
  • La psychothérapie EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), qui, comme son nom l’indique, procède par mouvements oculaires au fil desquels les souvenirs sont visualisés, revisités et cessent, peu à peu, d’apparaître comme menaçants.

Ces deux thérapies peuvent s’envisager comme complémentaires, la technique EMDR s’avérant très efficace dans le traitement des symptômes du stress post-traumatique, tandis que la psychothérapie cognitivo-comportementale est préconisée pour un travail de remémoration et d’acceptation en profondeur.

Pathologies héréditaires : une fatalité ?

Une tante souffrant d’arthrose, un grand-père sujet aux problèmes cardiaques, un parent affecté d’un cancer : aucune famille n’est à l’abri des maladies graves ou chroniques. Et la mauvaise nouvelle, c’est que la plupart d’entre elles sont héréditaires, dans des proportions variables. Cela signifie-t-il pour autant que vous êtes menacé à coup sûr par l’arthrose de l’une, le cœur fragile et la tumeur des autres ? Parmi les pathologies les plus fréquentes, lesquelles sont-elles transmissibles génétiquement ? Et, dans le cas où vous seriez concerné, quelles mesures adopter pour contrecarrer le risque d’être touché à votre tour ?

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Quelles sont les maladies génétiques les plus répandues ?

Transmises par les gènes, les pathologies héréditaires n’impliquent pas que les parents soient eux-mêmes malades. Bien au contraire, dans la plupart des cas, le père ou la mère est un porteur sain du gène défectueux. Dans d’autres cas, il ou elle ne tombera malade que bien après la naissance de l’enfant. Certaines maladies héréditaires commencent dès la naissance, d’autres se développeront plus tard, à l’âge adulte. Parmi elles, distinguons celles qui sont dues à un gène défectueux et celles qui sont d’origine chromosomique.

Les maladies de type génétique

Dans ce premier cas de figure, le gène « malade » est transmis par l’un des deux parents, parfois les deux. Parmi les principales maladies génétiques, comptons :

  • L’hypercholestérolémie, c’est-à-dire la tendance à un taux de cholestérol élevé, qui multiplie le risque d’angine de poitrine et d’infarctus du myocarde.
  • La mucoviscidose, qu’on qualifie de maladie récessive en tant qu’elle provient de la combinaison génétique des deux parents, laquelle provoque la mutation du gène responsable. Elle se traduit par la prolifération de mucus dans les appareils respiratoires et digestifs. Si la mucoviscidose n’est toujours pas guérissable aujourd’hui, elle est mieux contrôlée grâce aux progrès médicaux.
  • Le diabète de type 2 (associé à d’autres facteurs, comme l’obésité ou la sédentarité).
  • L’hémophilie, maladie du sang exclusivement masculine, touche un garçon sur 5000.
  • La myopathie de Duchenne, également à prévalence masculine, qui provoque une fragilité osseuse, musculaire et cardiaque, concerne une naissance sur 3300.
  • La maladie cœliaque, ou intolérance au gluten.

Les maladies de type chromosomique

Elles ne sont héréditaires qu’au sens large, puisqu’elles ne sont pas léguées directement par les parents aux enfants, mais dépendent d’une évolution anormale d’un chromosome au moment de l’embryogenèse, lorsque l’embryon se forme. Il s’agit des trisomies, mais aussi d’autres maladies chromosomiques comme le syndrome de Turner, qui touche principalement les filles et implique des troubles de croissance, de puberté et d’apprentissage.

Comment éviter la menace d’une maladie génétique ?

Selon la pathologie concernée, il existe trois façons de s’y soustraire ou d’en protéger ses enfants : le dépistage prénatal pour les femmes enceintes, des examens de dépistages réguliers pour les adultes et, dans certains cas, une hygiène de vie équilibrée assortie à des contrôles fréquents.

Le dépistage prénatal

Aujourd’hui en France, le DPNI (test de dépistage prénatal non invasif) est systématiquement proposé aux femmes dès la 11ème semaine d’aménorrhée. Il consiste dans une simple prise de sang et est accessible à toutes sans risque pour la santé du fœtus. Indolore et rapide, il permet de détecter trois types de trisomie chez le bébé : la 21, la 18 et la 13.

En cas de forte suspicion d’une anomalie génétique – échographie douteuse, dépistage prénatal à confirmer ou circulation d’un gène défectueux dans votre famille – votre gynécologue pourra vous proposer une biopsie de trophoblaste, qui présente l’avantage de pouvoir être pratiquée dès la 11ème semaine d’aménorrhée. De petits fragments de placenta sont alors prélevés à l’aide d’une pince, par voie vaginale ou abdominale.

Enfin, l’amniocentèse est conseillée aux futures mamans à partir de 38 ans, ou dans le cadre d’une famille déjà affectée par une maladie génétique déterminée. Elle peut être programmée à partir de la 15e semaine d’aménorrhée et jusqu’à la fin de la grossesse. Le liquide amniotique est prélevé par le biais d’une seringue. Trisomie et mucoviscidose sont détectées par l’amniocentèse.

Le dépistage à l’âge adulte

D’autres maladies à développement plus lent ou plus tardif, notamment les cancers à composante héréditaire, doivent faire l’objet d’un dépistage – voire d’interventions préventives – tout au long de la vie. C’est le cas :

  • du cancer du sein et de l’ovaire lorsqu’ils sont d’origine génétique. Si vous provenez d’une famille affectée par des cancers gynécologiques, vous pourrez vous soumettre à un dépistage génétique dès vos 18 ans, afin d’établir si vous êtes concernée par le risque d’en développer un à votre tour. Si oui, vous bénéficierez des conseils personnalisés de votre médecin, en fonction de votre âge et de votre situation. Si vous avez déjà des enfants ou que vous n’êtes pas en âge de procréer, une mastectomie ou une ovariectomie pourront vous être proposées.
  • Du cancer du côlon : l’idéal est de pratiquer un dépistage par coloscopie dès vos 40 ans, tous les dix ans environ.
  • Du cancer de la peau : si vous ou votre conjoint avez été affecté d’un mélanome, votre enfant devra faire l’objet d’un suivi, qui consiste généralement dans un contrôle dermatologique annuel.
  • Du cancer de l’estomac : une surveillance par biais endoscopique est préconisée tous les dix ans à partir de vingt ans.

L’hygiène de vie

Les maladies génétiques de type cardiovasculaires non dues à une malformation (diabète, hypercholestérolémie impliquant un risque d’infarctus) peuvent être contrôlées précocement par une hygiène de vie adaptée : sans alcool ni tabac et en privilégiant l’exercice physique.

Cheveux tombants, ongles cassants… que faire ?

Essentiellement constitués de kératine, les cheveux et les ongles reflètent notre bonne et notre mauvaise santé. Une simple fatigue peut conduire les cheveux à tomber et les ongles à se casser. Parfois, les facteurs sont hormonaux ; d’autres fois, une chute de cheveux ou des ongles fragiles sont le signe d’une pathologie sous-jacente. Mes cheveux tombent, mes ongles se cassent, dois-je m’inquiéter ? Que faire pour y remédier ? Nous vous disons tout !

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Les cheveux : chute normale ou révélatrice d’une maladie ?

Nous ne sommes pas tous égaux devant les chutes de cheveux. En effet, nous ne perdons pas nos cheveux à la même fréquence ni au même âge selon que nous sommes un homme ou une femme – certaines femmes gardant jusqu’à la fin de leur vie une magnifique chevelure en bonne santé, tandis que de jeunes hommes peuvent perdre définitivement les leurs vers la trentaine. Sexe, hormones, maladies, traitements médicamenteux : examinons ensemble quelles peuvent être les causes de votre chute de cheveux et comment stopper le désastre.

La chute de cheveux due aux hormones

Pour certains d’entre vous, la chute de cheveux est sans doute une histoire d’hormones. Hommes et femmes sont concernés par ce phénomène, avec des conséquences qui peuvent être temporaires ou définitives, selon les cas.

  • Vous êtes une femme : pendant ou après une grossesse ou au moment de la ménopause, une chute de cheveux peut survenir, suscitée par les bouleversements des œstrogènes. Ces derniers jouent en effet un rôle important dans la genèse du cheveu. Sollicités pour la croissance du fœtus ou mis à mal par les perturbations de la ménopause, ils peuvent cesser momentanément de donner à vos cheveux la force dont ils ont besoin pour être en pleine santé : ces derniers se mettent alors à tomber.
  • Vous êtes un homme : les androgènes subissant une stimulation excessive, sous l’impulsion du stress par exemple – mais aussi selon une logique héréditaire – peuvent, à un moment ou un autre de votre vie, accélérer le cycle de vie de vos cheveux au point qu’ils connaissent une chute prématurée. Ce phénomène peut surgir à n’importe quel âge et entraîner une calvitie.

Notre conseil : que faire si vos cheveux tombent en raison de dérèglements hormonaux ? Consultez un spécialiste : il saura vous conseiller pour trouver une réponse adaptée au problème, généralement sous la forme de compléments alimentaires, qui traitent le problème à la racine en renforçant la structure interne du cheveu. Si vous êtes une femme en âge de procréer, la prise d’un contraceptif oral adapté à votre profil hormonal peut être une solution.

La chute de cheveux due à un problème de santé

Dans d’autres cas, cependant, des cheveux tombants sont l’indice d’un problème de santé. Ceux-ci peuvent être de nature diverse, mais rarement le signe d’un cancer : si l’on perd parfois ses cheveux quand on a une tumeur, c’est davantage à cause de la chimiothérapie que de la maladie elle-même. Cependant, une fatigue importante – isolée ou liée à une pathologie en cours – peut également fragiliser vos cheveux au point de les faire chuter. Il peut s’agir :

  • d’une carence en fer. Celle-ci peut être due à des règles trop abondantes, à des saignements répétés (si vous souffrez d’hémorroïdes par exemple) mais aussi à des hémorragies contenues mais régulières potentiellement dues à des lésions internes : approfondissez la question avec votre médecin si vous n’avez apparemment aucune raison d’être carencé.
  • D’une carence en vitamines, généralement associée à des défenses immunitaires en berne et à de la fatigue. Probablement rien de plus qu’un surmenage, mais parlez-en à votre médecin afin de vous supplémenter. Vos cheveux cesseront de tomber et se mettront à repousser dès que votre corps aura trouvé son équilibre.

Les ongles : pourquoi sont-ils cassants ?

Constitués à 80% de kératine, la fragilité des ongles est souvent associée à celle des cheveux. Mais pas toujours : dans d’autres cas, les ongles secs et cassants doivent être reliés à d’autres facteurs que ceux énumérés ci-dessus.

  • Les ongles sont également composés de 7 à 12% d’eau. Par ailleurs, les fibres de kératine qui constituent l’essentiel de leur structure sont très poreuses. Une exposition régulière et prolongée à l’eau (si vous lavez la vaisselle à longueur de temps, que vous faites de la natation…) peut donc suffire à déstructurer les fibres. Fragilisés, les ongles se détériorent rapidement.
  • De même, l’utilisation de produits chimiques à mains nues va détruire rapidement la barrière protectrice de vos ongles. Veillez à ne pas manipuler de substances irritantes (comme des produits ménagers contenant de l’eau de Javel: ils ne vous brûleront pas la peau, mais abîmeront vos ongles, plus fragiles) sans gants, mais aussi à ne pas abuser des vernis et solvants. Préférez toujours des vernis à ongles biologiques, moins agressifs.
  • Enfin, la composition de l’ongle inclut environ 2% de lipides. Avec l’âge, ces corps gras, qui assurent l’adhésion des fibres de kératine, tendent à diminuer, c’est pourquoi l’ongle asséché peut devenir cassant quand on vieillit. La solution ? Le nourrir avec une crème adaptée, qui compense la baisse de production des lipides.

Notre conseil : si vous vous vernissez les ongles, effectuez des pauses régulières entre chaque application. Ainsi, non seulement vous laissez respirer vos ongles, mais vous les voyez aussi au naturel, ce qui est primordial pour pouvoir vous assurer de leur bonne santé.