Détection et prévention du diabète de type 2

Le diabète de type 2 est une maladie qui affecte des millions de personnes dans le monde. Il survient lorsque le corps ne produit pas suffisamment d’insuline ou ne l’utilise pas correctement, avec à la clé une trop grande quantité de sucre dans le sang. Cette pathologie, bien qu’ayant des facteurs héréditaires, peut néanmoins être largement prévenue par des modifications du mode de vie. D’où l’intérêt de s’y intéresser de plus près …

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Comprendre et détecter le diabète de type 2

Comme évoqué dans l’introductioon, le diabète de type 2 se caractérise par une résistance à l’insuline, une hormone produite par le pancréas qui régule le taux de sucre dans le sang. Lorsque l’insuline ne fonctionne pas correctement, le glucose s’accumule dans le sang, entraînant des complications à long terme comme des maladies cardiovasculaires, des problèmes rénaux, et même des dommages nerveux. Nous savons aujourd’hui que le diabète de type 2 est lié à plusieurs facteurs de risque :

  • Âge avancé : Le risque de diabète augmente avec l’âge, notamment après 45 ans ;
  • Surpoids et obésité : Un excès de graisse corporelle, en particulier au niveau de l’abdomen, augmente la résistance à l’insuline ;
  • Sédentarité : Le manque d’activité physique favorise l’accumulation de sucre dans le sang ;
  • Antécédents familiaux : Avoir des proches atteints de diabète de type 2 augmente vos chances de développer la maladie ;
  • Mauvaises habitudes alimentaires : Une alimentation riche en sucres et en graisses saturées peut perturber le métabolisme du glucose.

Dans ses premières phases, le diabète de type 2 peut être asymptomatique. Il est donc crucial de prêter attention à certains signes avant-coureurs :

  • Soif excessive et urination fréquente : L’excès de sucre dans le sang peut entraîner une déshydratation ;
  • Fatigue persistante : L’incapacité des cellules à utiliser le glucose pour produire de l’énergie peut provoquer une sensation de fatigue constante ;
  • Perte de poids inexpliquée : Malgré une alimentation normale, la perte de poids peut survenir en raison d’une incapacité à utiliser correctement le glucose ;
  • Vision floue : Un taux de sucre élevé peut affecter les yeux, provoquant une vision floue.

Quoi qu’il en soit, il est recommandé aux personnes à risque de se faire dépister régulièrement. Les tests utilisés pour diagnostiquer le diabète de type 2 peuvent prendre la forme d’une mesure de la quantité de sucre dans le sang après une nuit de jeûne, ou bien d’une évaluation de la tolérance au glucose après absorption d’une boisson sucrée. Ajoutons à cette liste le test « hémoglobine glyquée (HbA1c) » qui donne une assez bonne idée de la glycémie moyenne sur les deux ou trois derniers mois.

Focus sur la prévention du diabète de type 2

Incontestablement, une alimentation saine constitue la clé pour prévenir le diabète de type 2. Voici quelques principes simples à suivre :

  • Réduire la consommation de sucres rapides : Les aliments à index glycémique élevé, comme les sodas et les pâtisseries, augmentent rapidement la glycémie et son donc à bannir autant que possible ;
  • Opter pour des glucides complexes : Privilégiez les aliments à index glycémique bas comme les légumes, les légumineuses, et les céréales complètes, qui libèrent lentement leur énergie ;
  • Manger des fibres : Les fibres, présentes dans les fruits, légumes, et grains entiers, aident à réguler la glycémie en ralentissant l’absorption des glucides ;
  • Limiter les graisses saturées : Ces graisses, présentes dans les viandes grasses et les produits transformés, peuvent favoriser la résistance à l’insuline.

Bien sûr, l’obésité représente un facteur de risque majeur pour le diabète de type 2. Perdre ne serait-ce que 5 à 10 % de son poids corporel peut réduire significativement le risque de développer cette maladie. Par ailleurs, k’activité physique améliore la sensibilité à l’insuline, favorise la perte de poids et aide à maintenir un taux de sucre stable. D’une façon générale, il est recommandé de pratiquer au moins 150 minutes d’activité modérée par semaine, comme la marche rapide, la natation ou le vélo. N’oublions pas non plus que les personnes atteintes de diabète de type 2 font malheureusement face à un risque accru de maladies cardiovasculaires. Il convient ainsi de surveiller la pression artérielle, les niveaux de cholestérol, et de prendre des mesures pour réduire ces risques, comme arrêter de fumer et réduire la consommation d’alcool. Le stress chronique peut également avoir un impact négatif sur la la glycémie, du fait d’une la libération d’hormones telles que le cortisol. Or le fait de pratiquer des techniques de relaxation, telles que la méditation, le yoga ou la respiration profonde, aide à réduire les niveaux de stress et à mieux réguler la glycémie. Dans le même ordre d’idée, Un mauvais sommeil ou un sommeil insuffisant peut perturber le métabolisme du glucose et augmenter le risque de diabète de type 2. Sur ce point particulier, rappelons qu’il est recommandé de dormir entre 7 et 9 heures par nuit pour maintenir une bonne santé métabolique.

En conclusion

Vous ne serez sans doute pas surpris de constater que la prévention du diabète de type 2 repose principalement sur le mode de vie. Si celui-ci est suffisamment sain, incluant une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et une gestion efficace du poids, les risques s’en trouvent considérablement amoindris. La détection précoce, par le biais de tests réguliers pour ceux qui sont à risque, s’avère également cruciale pour éviter les complications à long terme. En tout cas, cela signifie concrètement qu’adoptant des habitudes de vie saines dès aujourd’hui, il est possible de réduire significativement la probabilité de développer le diabète de type 2 et d’améliorer sa qualité de vie sur le long terme. Dans l’immense majorité des cas, il s’agit de petits sacrifices pour un résultat ô combien essentiel – il n’y a donc vraiment pas à h’ésiter !

Prévenir le « mal du siècle » au quotidien

Le mal de dos est un problème très courant, qui affecte des millions de personnes dans le monde, au point d’être qualifié de « mal du siècle ». Il résulte souvent de mauvaises habitudes posturales, de sédentarité ou d’un manque de renforcement musculaire. Fort heureusement, il existe des moyens – simples et efficaces – de prévenir les douleurs dorsales au quotidien. Voici quelques conseils pratiques pour protéger votre dos et, plus globalement, améliorer votre bien-être.

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1. Adopter une bonne posture

Une mauvaise posture assise constitue l’une des principales causes de mal de dos, surtout pour les personnes qui passent de longues heures devant un écran. Dans ce cadre, pour prévenir les douleurs, voici les bons réflexes à avoir :

  • Gardez le dos droit et bien soutenu par le dossier de la chaise ;
  • Les pieds doivent être à plat sur le sol et les genoux légèrement plus bas que les hanches ;
  • Réglez votre chaise et votre écran à la bonne hauteur pour éviter de pencher la tête en avant.

Lorsque vous êtes debout, veillez à répartir votre poids de manière égale sur les deux pieds, et à ne pas vous tenir voûté. Gardez la tête droite, les épaules relâchées et le bassin légèrement basculé pour éviter de cambrer le dos. En outre, le fait de marcher avec le dos bien droit, et en alignant la tête et les épaules, réduit la tension sur la colonne vertébrale. Si vous portez des sacs lourds, essayez de répartir le poids sur les deux épaules – ou optez pour un sac à dos ergonomique.

2. Renforcer les muscles du dos et du tronc

Un dos fort est un dos protégé. Le renforcement des muscles du tronc, y compris les abdominaux, les lombaires et les muscles profonds, aide à soutenir la colonne vertébrale et à prévenir les douleurs dorsales. Quelques exercices simples peuvent être réalisés au quotidien :

  • La « planche » : cet exercice engage les abdominaux et renforce le tronc ;
  • Les extensions lombaires : allongé sur le ventre, soulevez plusieurs fois le haut du corps, en respirant calmement, pour renforcer le bas du dos ;
  • Le gainage latéral : il renforce les obliques et aide à stabiliser le tronc.

3. Adopter des gestes ergonomiques au quotidien

Lorsque vous devez soulever des objets lourds, il est essentile de le faire de manière à protéger votre dos. Voici comment procéder :

  • Pliez les genoux plutôt que de vous pencher en avant – se pencher est un réflexe commun à tous, mais il s’agit d’une erreur majeure à corriger dès que possible ;
  • Gardez le dos droit pendant que vous soulevez l’objet ;
  • Utilisez la force de vos jambes pour vous redresser.

Si vous travaillez à un bureau, il est crucial d’organiser votre espace de manière ergonomique :

  • L’écran doit être à hauteur des yeux, à une distance de 50 à 70 cm ;
  • Utilisez un siège réglable qui offre un bon soutien lombaire ;
  • Pensez à ajuster la hauteur de votre bureau pour éviter de vous pencher ou de lever les bras trop haut.

Par ailleuirs, pour ceux qui passent beaucoup de temps assis, il est important de se lever et de s’étirer toutes les 30 minutes. Marcher quelques minutes et faire des étirements simples peut aider à réduire la tension musculaire.

4. Pratiquer des étirements réguliers

Les étirements se révèlent essentiels pour maintenir la souplesse de la colonne vertébrale et éviter les raideurs qui entraînent des douleurs dorsales. Quelques étirements simples à faire chaque jour incluent :

  • Étirement des ischio-jambiers : allongé sur le dos, soulevez une jambe tout en la gardant tendue ;
  • Étirement du dos en rotation : assis sur une chaise, tournez lentement le haut du corps de chaque côté ;
  • Étirement du chat/vache : à quatre pattes, alternez entre creuser le dos et l’arrondir.

5. Maintenir un poids sain

L’excès de poids exerce une pression supplémentaire sur la colonne vertébrale, en particulier sur le bas du dos. En adoptant une alimentation équilibrée et en pratiquant une activité physique régulière, vous pouvez plus facilement maintenir un poids sain et ainsi, mécaniquement, réduire le risque de mal de dos.

6. Choisir un matelas adapté

Un bon sommeil s’avère essentiel pour la récupération du dos. Choisir un matelas qui offre un soutien adéquat à la colonne vertébrale est donc crucial :

  • Un matelas ferme peut aider à maintenir une bonne posture pendant la nuit ;
  • L’oreiller doit être à la bonne hauteur pour que le cou soit bien aligné avec la colonne.

7. Gérer le stress

Le stress est un facteur souvent sous-estimé dans les problèmes de dos. En effet, le stress peut entraîner des tensions musculaires, en particulier dans le dos et les épaules. Pour prévenir cela :

  • Pratiquez des techniques de relaxation, comme la méditation ou le yoga ;
  • Faites de l’exercice régulièrement pour libérer des endorphines, les hormones du bien-être ;
  • Prenez soin de votre santé mentale en prenant des pauses et en évitant les situations stressantes lorsque cela est possible.

8. Pratiquer des activités physiques adaptées

Les activités physiques modérées comme la marche, le vélo, ou la natation peuvent être bénéfiques pour renforcer le dos sans trop de stress sur les articulations. Enfin, plus généralement, évitez de rester trop sédentaire, car l’inactivité peut affaiblir les muscles du dos et aggraver les douleurs.

Bien s’hydrater à la rentrée : pourquoi, pour qui et comment ?

L’hydratation demeure cruciale tout au long de l’année, y compris la fin de l’été, en septembre et début octobre, quand les températures peuvent encore être élevées et la météo agréable. Or on a parfois tendance à l’oublier, un peu comme si, avec la rentrée, la soif s’était mystérieusement envolée … Voici donc une piqûre de rappel soulignant pourquoi il reste si important de bien boire de l’eau à cette période, ainsi que quelques conseils pour rester bien hydraté.

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1. Pourquoi l’hydratation est-elle si importante, y compris à la rentrée ?

Régulation de la température corporelle

Même en septembre et début octobre, les journées peuvent encore être chaudes, nécessitant une régulation efficace de la température corporelle. La transpiration reste un mécanisme clé pour rafraîchir le corps, ce qui entraîne une perte de liquides, qui doit tout simplement être compensée par une consommation accrue d’eau.

Maintien des fonctions corporelles

L’eau continue de jouer un rôle essentiel dans le bon fonctionnement des systèmes corporels, peu importe la température extérieure du reste :

  • Transport des nutriments et de l’oxygène aux cellules ;
  • Élimination des déchets par l’urine et la sueur ;
  • Lubrification des articulations et des yeux ;
  • Facilitation de la digestion et prévention de la constipation ;

Prévention des problèmes de santé liés à la chaleur

La déshydratation peut encore survenir à cette période de l’année, notamment lors des belles journées de ce que l’on appelle communément l’été indien. Dans ce contexte, maintenir une bonne hydratation aide à prévenir des conditions comme les coups de chaleur et l’épuisement par la chaleur, qui restent des risques à ne pas négliger.

2. Les signes de la déshydratation

Symptômes légers à modérés

Les signes de déshydratation légère à modérée incluent les éléments suivants :

  • Bouche sèche et collante ;
  • Fatigue ou somnolence ;
  • Soif, car n’oublions pas que la soif n’est qu’un signe de la déshydratation, et qu’il convient de ne pas boire uniquement lorsqu’on la ressent mais en amont également ;
  • Diminution de la production d’urine, qui peut devenir jaune foncé. ;
  • Peau sèche ;
  • Maux de tête, allant jusqu’aux cvertiges ou étourdissements.

Symptômes graves

La déshydratation sévère nécessite une attention médicale immédiate. Les symptômes peuvent alors inclure :

  • Soif extrême ;
  • Irritabilité et confusion ;
  • Absence de transpiration même en cas de chaleur ;
  • Peau qui n’est plus seulement sèche mais ratatinée ;
  • Urine très peu fréquente ou absence d’urine ;
  • Respiration saccadée et battements cardiaques rapides.

3. Quelle quantité d’eau faut-il boire à la fin de l’été ?

Recommandations générales

Précisons tout d’abord que mes besoins en eau varient selon l’âge, le sexe, le niveau d’activité et le climat. En règle générale, il est recommandé de boire environ 2l d’eau par jour.

Ajustements en fonction des activités

Pour ceux qui continuent les activités physiques intenses, ou qui passent beaucoup de temps à l’extérieur, il est crucial d’augmenter leur consommation d’eau. Une règle de base – pourtant encore trop peu suivie – consiste à boire 500 ml d’eau 2 heures avant l’exercice, puis de boire régulièrement pendant et après l’activité.

4. Conseils pour rester bien hydraté en toutes circonstances

Boire régulièrement tout au long de la journée

Nous ne saurions trop insister sur ce point : il ne faut pas attendre d’avoir soif pour boire. Essayez donc, autant que possible, de boire régulièrement afin de maintenir une bonne hydratation.

Consommer des aliments riches en eau

Les fruits et légumes riches en eau, comme les concombres, les pastèques, les fraises, les oranges et les épinards, peuvent aider à optimiser l’apport en liquides. Ils ne remplaceront pas intégralement les 2 litres d’eau nécessaires, mais ils seront un complément non-négligeable si vous avez du mal à atteindre ce seuil.

Limiter les boissons déshydratantes

Évitez les boissons contenant de l’alcool, ou de la caféine d’ailleurs, car elles peuvent augmenter la déshydratation. Préférez l’eau, les tisanes, ou éventuellement les boissons pour sportifs, en choisissant uniquement celles qui sont faibles en sucre.

5. De l’importance cruciale d’une bonne hydratation pour les personnes dites « fragiles »

D’une part, les enfants se montrent très sensibles au phénomène de déshydratation, car ils ne sont pas en mesure de reconnaître les signes de soif. Assurez-vous qu’ils boivent régulièrement, surtout lorsqu’ils jouent à l’extérieur. D’autre part, les personnes âgées ont une sensation de soif diminuée et peuvent oublier de boire. Par conséquent, encouragez-les à boire souvent et surveillez les signes de déshydratation. Quant aux femmes enceintes et allaitantes, elles ont des besoins accrus en eau. On saisit donc le degré d’importance qu’elles boivent suffisamment, pour leur santé et celle de leur bébé.

En conclusion

L’hydratation reste essentielle même en cette période de rentrée, pour maintenir sa santé et préserver son bien-être. En buvant régulièrement, en consommant des aliments riches en eau, et en prenant quelques mesures simples pour éviter la surchauffe, vous pouvez prévenir la déshydratation et profiter pleinement des beaux jours de l’été indien !

Les bienfaits de la marche pour la santé

La marche quotidienne est une activité simple, accessible à tous, qui offre de nombreux bienfaits pour la santé mentale et physique. Que ce soit pour améliorer la condition physique, renforcer le bien-être mental ou prévenir diverses maladies, intégrer la marche à son quotidien est une habitude bénéfique à bien des égards. Voici un tour d’horizon détaillé des bienfaits de la marche quotidienne.

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1 – Les bienfaits physiques de la marche quotidienne

La marche constitue tout d’abord une excellente forme d’exercice aérobie qui contribue à améliorer la santé cardiovasculaire. En marchant régulièrement, vous pouvez en effet profiter des bienfaits suivants :

  • Réduire le risque de maladies cardiaques : la marche aide à abaisser la tension artérielle, à améliorer la circulation sanguine et à réduire les niveaux de cholestérol ;
  • Renforcer le cœur : une activité physique modérée comme la marche quotidienne renforce le muscle cardiaque et améliore l’efficacité du cœur.

Ajoutons que la marche quotidienne aide à brûler des calories, ce qui est essentiel pour le contrôle du poids. Ainsi, en marchant à un rythme modéré pendant 30 minutes, on peut brûler environ 150 calories. Combinée à une alimentation équilibrée, la marche représente donc une méthode efficace pour prévenir le gain de poids et favoriser la perte de poids. Par ailleurs, la marche sollicite de nombreux muscles du corps, en particulier ceux des jambes et du bas du dos. De ce fait, elle aide également à :

  • Renforcer les muscles : en particulier les quadriceps, les ischio-jambiers et les mollets ;
  • Maintenir la densité osseuse : la marche est une activité portant poids qui stimule les os et aide à prévenir l’ostéoporose.

Concrètement, la marche régulière contribue à renforcer les muscles du tronc, ce qui aide à améliorer la posture. Elle favorise également un meilleur équilibre, ce qui peut prévenir les chutes, notamment chez les personnes âgées.

2. – Les bienfaits mentaux de la marche quotidienne

Vous ne le saviez peut-être pas, mais le fait de marcher régulièrement permet de libérer des endorphines, les hormones du bien-être, qui aident à réduire le stress et l’anxiété. Une simple promenade peut améliorer votre humeur et offrir une sensation de calme et de relaxation. Qui plus est, la marche stimule le flux sanguin vers le cerveau, ce qui contribue à améliorer la concentration et favoriser la créativité. De nombreuses études ont montré que les personnes qui marchent régulièrement ont une meilleure capacité à résoudre des problèmes créatifs. Plus globalement, l’exercice physique, y compris la marche, est un traitement naturel contre la dépression. La marche en plein air, en particulier dans des environnements naturels, peut avoir un effet encore plus bénéfique en augmentant les niveaux de vitamine D et en réduisant les sentiments de dépression.

3 – Les bienfaits sociaux de la marche quotidienne

Sans surprise, marcher en groupe ou avec des amis peut renforcer les liens sociaux. Une telle initiative offre en effet une occasion de socialiser, de partager des expériences et de renforcer les relations. Les clubs de marche et les promenades organisées sont d’excellents moyens de rencontrer de nouvelles personnes et de rester motivé. La marche encourage aussi un mode de vie actif, pouvant inspirer d’autres personnes dans la communauté à adopter des habitudes saines. Les initiatives communautaires telles que les défis de marche ou les programmes de marche en entreprise peuvent avoir un impact positif sur la santé publique.

4 – Quelques conseils pour intégrer la marche à son quotidien

Commencez par des objectifs réalisables, comme marcher 10 à 15 minutes par jour, puis augmentez progressivement la durée et l’intensité de vos promenades. L’objectif recommandé est de viser au moins 30 minutes de marche modérée cinq jours par semaine. Portez des chaussures confortables et appropriées pour la marche. Des vêtements adaptés à la météo et des accessoires comme une bouteille d’eau peuvent également améliorer votre expérience de marche. Ensuite, intégrez la marche dans vos activités quotidiennes, ce qui peut se faire en prenant par exemple les escaliers au lieu de l’ascenseur, ou bien en descendant du bus/tram un arrêt plus tôt. N’oubliez pas non plus, si vous en avez la possibilité bien sûr, de faire une promenade pendant la pause déjeuner. Changer régulièrement d’itinéraire peut rendre la marche plus agréable et stimulante. Explorer de nouveaux quartiers, parcs ou sentiers peut également ajouter une dimension de découverte à votre routine de marche.

5 – Précautions et conseils de sécurité

Il est important de prêter attention à son corps et de ne pas se surmener. Si vous ressentez une douleur ou une gêne, ralentissez ou faites une pause. En outre, si vous marchez tôt le matin ou tard le soir, portez des vêtements réfléchissants ou utilisez des accessoires lumineux pour rester visible des automobilistes. Enfin, emportez de l’eau avec vous, surtout si vous marchez longtemps ou par temps chaud. Une collation légère avant ou après la marche peut également vous aider à maintenir votre énergie.

En guise de conclusion …

La marche quotidienne est une habitude simple mais puissante qui peut transformer votre santé mentale et physique. En intégrant la marche à votre routine quotidienne, vous pouvez non seulement améliorer votre condition physique, mais aussi réduire le stress, améliorer votre humeur et renforcer vos liens sociaux. Quel que soit votre âge ou votre condition physique, la marche est une activité accessible à tous qui offre des bienfaits considérables. Alors, chaussez vos baskets et commencez à marcher dès aujourd’hui pour une vie plus saine et plus épanouie !

Quelques conseils pour une bonne hygiène de vie en automne

L’automne n’est pas seulement la période de la rentrée des classes, ni le moment où nos forêts revêtent leurs magnifiques habits colorés de l’été indien. Il s’agit surtout d’une période de transition, marquée par le changement des températures, la réduction des heures d’ensoleillement, et l’augmentation de l’humidité.

Cette saison, comme toutes les autres d’ailleurs, peut affecter notre corps et notre esprit de différentes manières, or afin de mieux les appréhender, encore faut-il les connaître. En effet, pour maintenir une bonne hygiène de vie en automne, il apparait essentiel d’adapter nos habitudes et nos modes de vie – et cela, suffisamment en amont. Voici donc quelques conseils qui vous permettront de rester en forme et en bonne santé tout au long de cette saison charnière, entre la période estivale et l’entrée dans l’hiver.

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Veillez à adapter votre alimentation

D’une manière générale, quelle que soit la saison, nous ne saurions trop vous conseiller de privilégier les aliments de saison. Cette démarche s’avère bénéfique non seulement pour la santé, mais aussi pour l’environnement, puisqu’elle réduit l’empreinte carbone de ce que l’on mange. Cela étant posé, les marchés automnaux regorgent de fruits et légumes à la fois délicieux et riches en nutriments essentiels, parmi lesquelles nous pouvons citer :

  • Les courges, riches en fibres et en vitamines A et C, qui renforcent le système immunitaire
  • Les topinambours, qui contiennent de la vitamine B9 et de l’inuline, une fibre essentuelle pour notre microbiote
  • Les pommes et les poires, sources de fibres et d’antioxydants, dont on sait qu’elles aident à la digestion et servent de remparts contre certaines maladies chroniques
  • Les noix et noisettes, dont les acides gras monoinsaturés et polyinsaturés aident à réduire le taux de cholestérol sanguin et à abaisser la tension artérielle, deux effets bénéfiques pour prévenir les maladies cardiovasculaires

En parallèle, du fait de la baisse progressive des températures extérieurs, il peut être réconfortant de profiter de plats chauds, tels que diverses soupes et ragoûts, qui constituent autant d’excellentes façons de consommer une variété de légumes. Avant d’entrée dans l’hiver, il s’avère en tout cas nécessaire de renforcer son système immunitaire, ce qui est possible grâce à certains « super-aliments », tels que le gingembre et l’ail. En effet, ils sont respectivement connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes d’une part, antibactériennes et antivirales d’autre part. N’oublions pas non plus les agrumes, riches en vitamines C, et donc essentiels pour lutter contre les infections.

De l’importance de maintenir une activité physique

Certes, de la même façon qu’il faut manger sainement tout au long de l’année, la pratique régulière d’un sport n’est pas un conseil qui se limite à la saison automnale. Toutefois, il faut prendre garde à ne pas oublier les bonnes pratiques mises en place depuis le début de l’année – ou, si elles n’ont pas été implémentées, profiter de la rentrée pour vous y mettre avec passion ! De fait, nous ne vous conseillons pas une activité sportive en particulier, car tout dépend de votre état de santé, de votre âge, mais surtout, de vos appétences personnelles. Si vous n’aimez pas ce que vous faites, que vous y allez à reculons, ça ne fonctionnera pas.

En tout cas, l’automne offrant des paysages magnifiques, il peut être tentant d’en profiter pour des activités en plein air, telle que la randonnée ou le jogging, qui servent autant à maintenir un bon cardio qu’à se sentir bien mentalement. En complément, il convient de renforcer ses muscles afin de prévenir les blessures, et de conserver une bonne posture – dans ce cadre, des exercices aussi simples que les squats, les pompes et les abdos servent au renforcement musculaire, sans avoir besoin d’aucun équipement à acheter.

Anima Sana in Corpore Sano

Puis, avec l’arrivée du froid, au moment où il devient plus compliqué de pratiquer suffisamment d’activités en extérieur, s’inscrire pour des cours en salle – de fitness ou de musculation, mais aussi de yoga ou de danse – est une excellente idée. Elle aide en effet à maintenir une routine d’exercice régulière en hiver, ce dont vous vous féliciterez au printemps.

Nous l’avons déjà évoqué brièvement, mais le fait d’être en forme ne se cantonne pas à un pourcentage de graisse et de muscles, ni à un indice de masse corporel, ou même au nombre de rhumes / rhinites que vous attraperez. Il faut d’abord et avant tout que vous vous sentiez bien, ce qui passe par la prise en considération de son propre mental – un élément qui reste trop souvent négligé.

Concrètement, la réduction de la lumière naturelle en automne peut affecter l’humeur, en particulier pour certaines personnes qui y sont plus sensibles que d’autres, au point de déclencher une forme de dépression saisonnière. Au demeurant, il est plutôt simple d’y remédier puisqu’il suffit de passer du temps à l’extérieur, pour s’exposer autant que possible à la lumière du soleil, puis de compléter cette dose en utilisant des lampes de luminothérapie.

La pratique de la méditation et/ou de la pleine conscience sont également conseillées, car il a été démontré qu’elles aidaient à réduire le stress, quand bien même vous ne les pratiqueriez que quelques minutes chaque jour. Avouez que pour améliorer votre bien-être général, il n’y a pas à hésiter. Enfin, ce n’est pas parce que la nuit est plus longue qu’en été, ni parce qu’il pleut plus souvent, qu’il faut s’isoler. Au contraire, participer à des activités sociales et passer du temps avec ses amis et ses proches aident à maintenir un bon moral.

La clé d’un sommeil réparateur

Cela peut paraître paradoxal, mais c’est une constatation empirique que l’on fait souvent : avec les jours qui raccourcissent, la durée de sommeil suit la même tendance. L’explication est en réalité très simple, car en restant à l’intérieur plus longtemps, nous sommes nombreux à nous réfugier devant la télévision ou les écrans de nos ordinateurs, tablettes et autres smartphones. Or, on le sait bien, la lumière bleue perturbe la production de mélatonine, qui est, rappelons-le, l’hormone du sommeil.

Dès lors, pour bien dormir, il faut réguler son horloge biologique, en évitant les écrans avant de dormir, mais aussi en essayant de se lever et de se coucher approximativement à la même heure chaque jour. La durée idéale du sommeil varie entre les individus, mais elle est le plus souvent comprise entre 6 et 8 heures. Si vous devez vous lever à 7h, il n’est donc pas nécessaire de se « coucher comme les poules », mais si vous vous mettez au lit à minuit, mieux vaut avoir lu un livre avant que d’avoir passé deux ou trois heures devant Facebook ou Tik Tok …

Gardez également à l’esprit que l’environnement influe considérablement sur la qualité du sommeil. Investir dans un bon matelas et des oreillers confortables n’est jamais un luxe inutile, et pour que vous restiez dans un endroit calme, sombre et frais, n’hésitez pas à installer des rideaux occultants.

L’hydratation : pour votre peau … et pas uniquement !

L’été est fini, certes, et en dehors des premières semaines d’automne – au cours desquelles l’indice UV peut encore grimper très haut – il est possible de remiser les crèmes / sprays solaires. Toutefois, ce serait une erreur que de croire qu’il n’est pas essentiel de prendre soin de sa peau en automne. En effet, le vent et le froid ont un effet asséchant, d’où l’importance d’hydrater sa peau quotidiennement au travers de crèmes riches et nourrissantes. Plus globalement, il convient d’adapter vos produits de soins (nettoyants, sérums et crèmes) en optant pour des solutions plus douces et plus hydratantes, là encore.

Par ailleurs, bien qu’il soit indéniable que l’on ressente moins la sensation de soif en automne qu’en été, ce ne doit pas être un piège vous incitant à ne plus consommer suffisamment d’eau. Maintenir une bonne hydratation est crucial pour votre corps, ce qui implique de boire régulièrement tout au long de la journée, et si vous avez du mal avec l’eau, sachez que les tisanes et autres infusions représentent une alternative tout à fait valable. C’est d’autant plus vrai qu’elles peuvent inclure des plantes médicinales dont les vertus vous seront bénéfiques.

Last but not least, mettez-vous à l’abri des maladies « courantes »

Malheureusement, chaque année, à l’arrivée de l’automne, les cabinets médicaux se remplissent de patients qui, moyennant quelques gestes simples, auraient pu s’épargner ce passage par la case « médecin ». Les infections virales se propagent très facilement par contact : ce n’est pas une nouveauté, et pourtant, combien d’entre nous oublient trop rapidement de se laver régulièrement (et correctement) les mains avec du savon ou un gel hydroalcoolique ?

De plus, avec l’approche de la saison grippale, il est recommandé de se faire vacciner, en particulier pour les personnes dites « à risque ». Le vaccin contre la grippe peut aussi être l’occasion de faire le point sur l’ensemble de son « cursus vaccinal », de manière à vérifier qu’il soit bien à jour.

Enfin, et uniquement si nécessaire, vous pouvez envisager quelques compléments alimentaires afin de combler des carences nutritionnelles. Indubitablement, mieux vaut éliminer ses carences en consommant les bons aliments, mais le recours aux compléments alimentaire est parfois incontournable, notamment pour la carence en vitamine D du fait d’un manque d’ensoleillement.

Gencives qui saignent, aphtes… conseils pour une bouche parfaitement saine

Même si toutes les affections buccales ne sont pas dues à une mauvaise hygiène – souvent, elles dépendent de facteurs pathologiques liés à d’autres organes, ou encore à la prise de médicaments – un bon brossage de dents et quelques précautions sont incontournables pour une bouche parfaitement saine. Trois facteurs peuvent en effet compromettre la bonne santé de la cavité orale : un brossage de dents insuffisant, une maladie annexe ou encore la prise de médicaments. Apprenons donc tout d’abord à distinguer la négligence hygiénique des maladies dentaires et des effets secondaires de certaines substances chimiques ou alimentaires sur les muqueuses qui tapissent l’intérieur de la cavité orale.

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

La bonne hygiène buccale : soins de base et conseils

Pour une bouche en bonne santé tout au long de la vie, il convient de prendre dès le plus jeune âge de bonnes habitudes. Apprenez très tôt à votre enfant à manipuler une brosse à dents et à prendre soin de ses quenottes, en lui procurant un dentifrice adapté à ses besoins. Enseignez-lui les bons gestes et les bons réflexes.

Quelle brosse à dents choisir ?

Afin de ne pas agresser les gencives et de nettoyer les dents en douceur, optez pour une brosse à dents à poils souples. Même si des poils durs peuvent vous donner l’impression d’être plus efficaces, ils pourraient à long terme fragiliser les muqueuses ou encore accélérer le déchaussement des dents, en repoussant toujours davantage la gencive vers le haut. La taille de la brosse à dents doit correspondre à celle de vos mains afin d’être parfaitement maniable. Vous pouvez aussi opter pour un modèle ergonomique pour encore plus de confort. La brosse à dents électrique est recommandée pour ceux qui portent un appareil dentaire.

Notre conseil : rincez soigneusement votre brosse à dents à l’eau claire après chaque usage, afin d’éviter qu’elle devienne un nid à bactéries. Une fois par semaine, faites-la tremper quelques minutes dans un mélange d’eau et de vinaigre blanc. Changez-la tous les trois mois en moyenne.

Le bain de bouche, à quoi ça sert ?

Le bain de bouche complète le brossage des dents en apportant des éléments supplémentaires pour lutter contre la plaque dentaire (son efficacité antibactérienne est supérieure à celle du dentifrice, qui ne dure que quelques heures), ou en répondant à certaines problématiques, comme des gencives irritées, des aphtes… Cependant, son utilisation est déconseillée au quotidien. Réservez-le :

  • pour apaiser une inflammation de la cavité orale, comme une gingivite ;
  • pour lutter contre une mauvaise haleine – si celle-ci persiste, sachez toutefois qu’elle est sans doute davantage liée à des problèmes de digestion qu’à des soins dentaires insuffisants ;
  • pour prévenir des caries (si vous y êtes particulièrement sujet) ou en attendant votre prochain rendez-vous chez le dentiste en cas de mal de dents.

Les affections orales d’ordre secondaire : les reconnaître et y remédier

Plusieurs causes n’ayant rien à voir avec une mauvaise hygiène buccale peuvent vous valoir différentes lésions dans la cavité orale, aussi bien au niveau des dents que des muqueuses. Ces causes sont tantôt hormonales, tantôt médicamenteuses, tantôt alimentaires. Examinons-les une par une.

Santé bucco-dentaire et hormones

Si les femmes sont davantage susceptibles que les hommes de développer des pathologiques bucco-dentaires au cours de leur vie, c’est en raison des fluctuations hormonales auxquelles elles sont soumises. Lors de la puberté, pendant la grossesse et au cours de la ménopause notamment, mais aussi pendant les règles, les pics de progestérone peuvent provoquer des gonflements, voire des saignements des gencives, ou des irritations localisées dans la cavité orale. Pendant la ménopause, il n’est pas rare d’éprouver une sensation de brûlure au niveau des muqueuses. Tous ces petits maux peuvent cependant être contrôlés grâce à une bonne hygiène.

Affections buccales et médicaments

De nombreux traitements médicamenteux ont pour particularité d’avoir des effets indésirables à l’intérieur de la bouche. Ces derniers peuvent être de plusieurs types :

  • une sensation de sécheresse buccale, provoquée par la prise d’un antihistaminique, d’un antibiotique ou encore dans le cadre d’une chimiothérapie. Souvenez-vous que la salive joue un rôle important dans la digestion : remédiez à son amoindrissement par le biais d’un bain de bouche hydratant, à utiliser plusieurs fois par jour, selon les conseils de votre médecin.
  • Une aphtose, c’est-à-dire une ulcération des muqueuses généralisées, souvent liée à un traitement par anti-inflammatoires non stéroïdiens. La multiplication d’aphtes doit vous inciter à consulter votre médecin et impose généralement l’arrêt du traitement.
  • Une hypertrophie gengivale, c’est-à-dire un gonflement étendu et prolongé des gencives, provoquée par des médicaments immuno-suppresseurs ou anti-convulsivants. Après l’arrêt du traitement, les gencives retrouvent leur aspect normal au bout de 3 à 4 mois.

Intolérances alimentaires et muqueuses buccales

Chez les sujets allergiques, l’ingestion d’aliments comme les noix ou les fraises peuvent provoquer des réactions d’intolérance qui vont des simples picotements à une enflure dans la gorge, laquelle requiert une intervention médicale d’urgence. Ces réactions sont dues à la ressemblance entre les protéines contenues par les fruits et légumes frais et les protéines caractéristiques des pollens. Toutes les personnes allergiques aux pollens de graminées ne souffrent pas d’allergies alimentaires, mais celles qui souffrent d’allergies alimentaires sont généralement concernées par une allergie primaire aux pollens.

Arthrite, polyarthrite, spondylarthrite… quand les articulations s’enflamment

C’est grâce à nos articulations que nous pouvons lever les bras, courir, nous agenouiller, et même mâcher notre nourriture… Fortement sollicitées tout au long de la vie en raison de leur rôle moteur fondamental, celles-ci ne sont pas à l’abri de pathologies inflammatoires et ce, à tout âge de la vie. L’arthrite n’est pas réservée aux vieillards et de nombreuses maladies auto-immunes pouvant survenir à tout moment entraînent des troubles articulaires. Découvrez ce qui se passe quand vos articulations s’enflamment.

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Inflammation des articulations : quels symptômes ?

Pour commencer, les douleurs articulaires causées par une inflammation doivent être différenciées des douleurs articulaires dues à l’usure du cartilage interne, typiques de l’arthrose. Alors que les premières se manifestent généralement par une rougeur et un gonflement, les secondes sont visuellement plus discrètes. Par ailleurs, l’arthrose se fait sentir lorsque le corps est en mouvement, contrairement aux douleurs de type inflammatoire, qui sont généralement plus fortes au repos.

Les symptômes d’une inflammation articulaire – à ne pas confondre, donc, avec la douleur mécanique propre à l’arthrose – sont répertoriés ci-dessous.

Les manifestations physiques

Lors de l’examen médical, trois symptômes sont décisifs pour diagnostiquer l’arthrite :

  • la chaleur : l’articulation inflammatoire provoque une sensation de chaleur à l’endroit affecté. Au toucher, en surface, la peau peut être chaude à brûlante, comme sous l’effet de la fièvre.
  • La rougeur : par conséquent, l’inflammation articulaire se manifeste par des rougeurs au niveau de l’épiderme, parfois même par des éruptions cutanées.
  • Des gonflements : en plus d’être chaude et rouge, l’articulation concernée est souvent gonflée.

Enfin, à long terme et comme dans le cas de l’arthrose, l’articulation atteinte par des inflammations régulières est peu à peu amenée à se déformer. Cependant, les déformations n’intervenant qu’à un stade avancé de la maladie, il s’agit d’un symptôme tardif, qui peut d’ailleurs être évité si la pathologie est prise en charge à ses débuts.

La douleur dans son contexte

Par ailleurs, les douleurs articulaires de type inflammatoire ont pour particularité :

  • de se manifester, ou d’atteindre leur maximum, lorsque les articulations sont au repos. On se réveille avec les articulations raidies, douloureuses. Les déplier demande un effort. Le « dérouillage matinal » réclame parfois plusieurs heures.
  • De s’améliorer, par conséquent, par le biais du mouvement. Il est en effet recommandé de pratiquer des activités physiques appropriées lorsqu’on souffre d’arthrite, afin de ne pas laisser les articulations se détériorer par une immobilité trop prolongée.
  • De s’accompagner d’autres manifestations, comme par exemple une fatigue inexpliquée ou encore des douleurs oculaires ou abdominales, qui doivent amener à consulter immédiatement.

Articulations inflammatoires : quelles causes et quels traitements ?

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine d’articulations inflammatoires. Examinons-les un par un.

Les maladies auto-immunes

Leurs causes ne sont pas toujours connues. Si, la plupart du temps, elles sont déclenchées par une infection virale, elles peuvent aussi dépendre d’une réaction de l’organisme suite à un vaccin. On parle de maladie articulaire auto-immune lorsque le corps cesse de reconnaître ses propres articulations comme étant les siennes. Les considérant comme des intruses, il déclenche alors des actions destructrices contre elles. Les principales maladies articulaires auto-immunes sont les suivantes :

  • la polyarthrite rhumatoïde, qui se caractérise par une atteinte articulaire symétrique (si une main est touchée, l’autre le sera aussi). Affectant davantage de femmes que d’hommes, elle progresse par poussées inflammatoires, qui aboutissent à long terme à la déformation des articulations. Dans des cas très rares, elle peut atteindre les organes internes tels le cœur ou les poumons.
  • La spondylarthrite ankylosante, qui touche principalement la colonne vertébrale et peut s’accompagner d’une atteinte inflammatoire oculaire, appelée uvéite.
  • Le lupus érythémateux, ou inflammation des tissus conjonctifs, lesquels concernent les articulations mais aussi les reins, la peau et les vaisseaux sanguins.
  • Le rhumatisme psoriasique, qui provoque des inflammations à la hauteur des membres supérieurs et parfois du dos, et est associé à des lésions cutanées pouvant s’étendre même aux ongles.

Souvent douloureuses et invalidantes, ces maladies – inguérissables mais pouvant faire l’objet de rémissions – sont toutefois efficacement contrôlées par des traitements locaux (visant à réduire l’inflammation) et des médicaments de fond (s’attaquant au mécanisme auto-immune de ces pathologies).

Les troubles pathologiques annexes

D’autres pathologies, bien que ne concernant pas directement les articulations, peuvent avoir des répercussions inflammatoires sur ces dernières. En particulier :

  • la maladie de Lyme, causée par une piqûre de tique, provoque vertiges, maux de tête, pertes de mémoire, érythèmes mais aussi douleurs arthritiques des articulations. Son traitement s’effectue par voie antibiotique. Prise à temps, la maladie est guérissable. Cependant, certains patients gardent des séquelles – comme des douleurs articulaires – à court ou à long terme, voire toute leur vie.
  • La fibromyalgie. Encore mal connue, cette maladie essentiellement féminine s’associe dans la plupart des cas à une maladie auto-immune chronique de type inflammatoire. Elle se caractérise par des troubles nerveux et de la fatigue, mais aussi par des douleurs articulaires et musculaires. Son traitement repose essentiellement sur une meilleure gestion du stress, responsable des poussées, mais aussi sur des médicaments anti-inflammatoires.

Les lésions articulaires

Enfin, dans certains cas, l’inflammation de l’articulation est liée à des lésions, qui peuvent être de deux types :

  • la tendinite : lorsqu’un tendon se fragilise, après une chute ou sous l’impact d’une sollicitation répétée, ou encore avec l’âge, il peut être la proie à une inflammation diffuse, qu’on soulage à travers des massages, des anti-inflammatoires ou par le biais d’une atelle.
  • La bursite : cette inflammation concerne la bourse séreuse contenant le liquide grâce auquel les tendons, les ligaments et les muscles peuvent glisser aisément contre les os du squelette. La bursite peut dépendre d’une maladie inflammatoire déjà existante ou être déclenchée par une sollicitation inhabituelle du muscle concerné. Elle est efficacement traitée par l’injection locale de corticoïdes.

Bonnes bactéries et mauvaises bactéries : comment les différencier ?

Le saviez-vous ? Parmi les millions de bactéries qui peuplent le vivant, certaines sont nuisibles, tandis que d’autres sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme humain. C’est dans ce sens qu’on parle de « bonnes » ou de « mauvaises » bactéries. Les bonnes aident le corps à fonctionner correctement, tandis que les mauvaises, pathogènes, sont au contraire des empêcheuses de tourner rond. Mais quelles sont leurs caractéristiques nous permettant de les différencier et en quoi peuvent-elles s’avérer bénéfiques ou au contraire dangereuses pour la santé ?

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Une bactérie, qu’est-ce que c’est ?

Pour mieux comprendre ce que sont les bactéries, commençons par tordre le cou à quelques lieux communs…

Bactérie = vie (et non maladie)

Quand on parle de bactéries, on pense souvent virus, infection, organisme parasitaire… Et pourtant, c’est grâce aux bactéries que nous sommes sur Terre ! C’est en effet à partir d’une bactérie, il y a plusieurs millions d’années, que les premiers êtres vivants ont pu se développer. Microscopiques, unicellulaires, les bactéries sont partout : dans la mer, sur la terre et dans les hommes et les animaux. On peut les considérer comme une manifestation primitive du vivant, un résidu des premières formes de vie organique. C’est pourquoi bactérie est avant tout synonyme de vie plutôt que de maladie.

Bonnes bactéries > mauvaises bactéries

Étant donné qu’on entend plus souvent parler des « mauvaises » bactéries que des « bonnes », on pourrait croire que les premières sont beaucoup plus nombreuses que les deuxièmes. Or, c’est tout le contraire. La plupart des bactéries contenues dans le corps humain forment une flore dite primitive, qui est un composant essentiel de l’organisme au même titre que la peau ou les organes internes. Présente dans l’intestin, les voies respiratoires, l’appareil urinaire et dans l’épiderme, cette flore aide l’homme à se défendre contre les maladies. Également appelée microbiome, elle tapisse l’intégrité du corps humain telle une forteresse protégeant la vie. Dans ce contexte, les « mauvaises » bactéries constituent une exception. Elles ne sont qu’une centaine, contre des milliards de bonnes bactéries.

À la découverte des bonnes bactéries

Les bonnes bactéries ne se trouvent pas seulement dans le corps, comme mécanisme de défense : elles sont également présentes dans les aliments. De sorte qu’on se nourrit non seulement de protéines, fibres, vitamines… mais aussi, en quelque sorte, de microbes !

Les bonnes bactéries alimentaires

Leur consommation est essentielle pour favoriser la digestion, la croissance et le tonus musculaire. En bref, pour bien grandir, bien digérer et faire le plein d’énergie à chaque repas ! On les trouve dans les produits laitiers comme les yaourts et les fromages, mais aussi dans le pain et les aliments fermentés, comme la choucroute, le vinaigre, le café, le vin…

Le corps humain et ses microbiotes

On appelle microbiote l’ensemble des organismes microscopiques – dont les bactéries font partie, au côté des champignons et virus – qui vivent dans le corps humain. Ce dernier héberge au total 6 microbiotes :

  • cutané : son rôle est de protéger la peau à un triple niveau : contre les agressions extérieures, contre l’inflammation et contre les agents nuisibles, en stimulant le mécanisme immunitaire de l’organisme.
  • Respiratoire : une grande variété de bactéries assurent le bon fonctionnement des poumons. Leur composition et leur équilibre dépendent en grande partie de facteurs environnementaux (c’est-à-dire, pour faire simple, de la qualité de l’air qu’on respire).
  • ORL : ce microbiote se répartit entre les oreilles, la bouche, les voies nasales et le pharynx. Les germes qu’ils contient assurent la bonne santé de la bouche et des dents et protègent oreilles et gorge contre les infections.
  • Vaginal : des centaines de bactéries logent dans le vagin de chaque femme, la protégeant contre les infections.
  • Urinaire : grâce à sa grande diversité, la flore urinaire est une barrière pathogène importante pour la vessie et les reins.
  • Intestinal : les bactéries se comptent par trillions dans l’intestin. C’est le microbiote le plus important du corps humain. Sa mission est de favoriser la digestion et l’assimilation des différents nutriments, mais on le soupçonne de jouer également un rôle dans les réactions inflammatoires de l’organisme et, par là, dans certaines maladies auto-immunes. C’est pourquoi son équilibre est fondamental.

Les bactéries bonnes ou mauvaises et leur impact pathogène sur le vivant

Contrairement à une idée reçue, encore une fois, les maladies de l’organisme humain peuvent être causées aussi bien par de « bonnes » bactéries que par de « mauvaises ».

En effet, deux causes bien distinctes peuvent être à l’origine d’une pathologie touchant les 6 microbiotes du corps humain. Il peut s’agir :

  • d’un déséquilibre de la flore : lorsque les bonnes bactéries voient leur variété bouleversée par l’introduction d’un agent extérieur, il en résulte une altération de la flore et donc une baisse d’efficacité de la barrière protectrice. Celle-ci n’a plus assez de force pour repousser microbes, virus et mauvaises bactéries venus de l’extérieur. C’est la porte ouverte à des affections en tout genre, selon la sphère concernée : rhumes, grippes, bronchites, pneumonies, cystites, mycoses, diarrhées…
  • De l’introduction d’une bactérie pathogène dans l’organisme. Une centaine de ces « mauvaises » bactéries sont recensées par les scientifiques. Par le biais des toxines qu’elles produisent et répandent dans le corps, elles sont responsables de maladies infectieuses plus ou moins graves, qui vont de la simple angine à la méningite. D’autres bactéries, telle Helicobacter pylori, sont responsables de l’apparition et de développements du cancer.

Vous l’avez compris : votre bonne santé dépend en grande partie des bactéries. Il s’agit de cultiver l’équilibre des « bonnes », en évitant tous les facteurs de trouble potentiels, comme le stress, une mauvaise alimentation, un excès d’alcool ou de tabac… tout en vous protégeant contre les mauvaises. Certains vaccins, obligatoires ou recommandés, sont essentiels pour lutter contre la diphtérie, la fièvre typhoïde ou encore la coqueluche. Quant aux antibiotiques, ils sont indispensables en cas d’affections bactériennes comme les septicémies, les méningites, les maladies sexuellement transmissibles…

Vacances d’été : en profiter pour prendre soin de soi

Vous les attendez depuis des mois, et tout d’un coup elles sont là : les vacances d’été. Deux, trois ou quatre semaines de repos absolu, du moins c’est ainsi que vous les rêvez. Il n’en tient qu’à vous que ce rêve devienne réalité : profitez de vos vacances d’été pour prendre soin de vous ! C’est bien simple : il vous suffit de puiser dans les 3 idées-cocooning spécial juillet-août que nous mettons à votre disposition, ci-dessous.

Changez d’air sans bouger de chez vous

Même si vous ne partez pas en vacances cette année, rien ne vous empêche de changer d’air. Ou plutôt, avant toute chose, de changer votre façon de respirer. Vous n’avez qu’à vous écouter : conditionné par votre style de vie frénétique et par l’état de tension quasi-permanent qui en résulte, votre souffle se fait, par habitude, le plus petit possible. À peine perceptible, il se dépêche de recueillir l’air dont il a besoin et de rejeter le mauvais dioxyde de carbone. Tellement discrètement que, la plupart du temps, vous ne vous apercevez même pas que vous respirez.

Maintenant que vous êtes officiellement en repos, vous allez vous accorder le luxe d’inspirer et d’expirer à pleins poumons ! Et découvrir une sensation de bien-être inédite : celle d’avoir des poumons, des bronches et un diaphragme, et de vous en servir. En en inspirant lentement, prenant le temps de goûter à l’air de vous stockez et de le sentir s’échapper doucement de votre corps, non seulement vous chouchoutez vos organes respiratoires, mais vous redonnez également un second souffle à votre cœur, augmentez votre tonus, aérez votre cerveau. Vous vous sentez à la fois plus énergique et plus reposé. Prêt à bénéficier pleinement de vos congés !

Passez maître dans l’art de bien dormir

En vacances, il est souvent tentant de bouleverser son rythme de vie. On tend à se coucher et à se lever plus tard, à savourer la fraîcheur des nuits, à faire la sieste pendant les heures chaudes… Cette fois-ci, vous allez faire exactement le contraire : au lieu d’achever de détraquer un rythme de sommeil déjà mis à mal par votre quotidien, vous allez profiter de la pause estivale pour… apprendre à bien dormir. Eh oui, réussir ses nuits de sommeil, c’est tout un art ! Ainsi qu’un véritable défi santé : en dormant profondément et régulièrement, vous permettez à tous vos organes vitaux de récupérer de leur activité diurne. Votre cœur et votre cerveau, notamment, vous en remercieront.

Or, après des mois d’un travail acharné, d’une vie de famille frénétique, etc… il n’est pas rare que le sommeil soit perturbé. Nuits hachées, insomnies, réveils précoces… sont à l’ordre du jour, ou plutôt de la nuit. Le premier soir, apprenez à votre cerveau qu’il va pouvoir se reposer : ne réglez pas la sonnerie de votre réveil, mais couchez-vous à la même heure que d’habitude. Si vous vous réveillez trop tôt ou pendant la nuit, restez allongé calmement, les yeux fermés, en respirant profondément. Visualisez les prochains jours comme une grande étendue tranquille, sur laquelle vous allez voguer. Même si vous ne vous rendormez pas, vous vous relaxez et permettez, peu à peu, à votre organisme de se détendre. Parions que la nuit suivante s’effectuera sans une seule interruption, car votre cerveau aura compris la leçon : repos obligatoire.

Laissez votre voiture au garage

Tout le monde a le droit d’être en vacances… y compris votre voiture. Le temps de vos congés estivaux, oubliez que vous êtes motorisé. Pourquoi ? Parce qu’il n’y rien de tel que la marche en pied pour se faire du bien pendant la belle saison, aussi bien au niveau mental que physique. Mentalement d’abord, en marchant, vous éliminez les tensions nerveuses, vous disposez même d’une arme utile contre les états dépressifs. Vous vous sentez en colère, triste, traversé de sentiments tous plus négatifs les uns que les autres ? Adoptez une allure dynamique, guerrière, et imaginez-vous que chaque pas vous amène à reprendre le dessus sur vos émotions. En rentrant chez vous, offrez-vous un bon bain chaud, parfumé à la lavande, pour parachever les bienfaits de la marche.

Physiquement, la marche à pied vous êtes à rester jeune, en forme, mince et en bonne santé. En effet, en marchant au moins 20 minutes par jour (le temps de faire le tour du pâté de maison, vos courses ou la promenade votre chien), vous :

  • brûlez des calories et contrôlez votre appétit. C’est mathématique : tant qu’on fait du mouvement, on ne pense pas à son estomac. Si vous souhaitez mettre à profit les mois d’été pour retrouver votre ligne, déplacez-vous à pied le plus souvent possible. Sans compter qu’en bougeant, vous évitez aux sucres et aux graisses de s’accumuler dans votre organisme – qui les brûle immédiatement – et vous protégez ainsi contre le diabète et les maladies cardiovasculaires.
  • Renforcez votre ossature, vos articulations, vos muscles. Autant dire que vous sculptez votre silhouette tout en cultivant votre tonus et en développant votre capital osseux et musculaire. Tout cela, avec l’aide de la vitamine D, délivrée par les rayons du soleil chaque fois que vous sortez vous promener dehors (c’est pourquoi il est toujours préférable de marcher en plein air plutôt que sur un tapis de marche).

Mieux respirer, mieux dormir, mieux bouger : à la fin de vos vacances, vous aurez comme retrouvé un nouveau souffle, même si vous ne pouvez pas vous offrir de séjour au bord de la mer cette année (et si vous le pouvez, c’est tout bénéfice : rien de tel que l’air marin, la marche au bord de l’eau et le bruit des vagues pour bercer vos nuits !

Quelles médecines douces tester en été ?

Qui dit été dit vacances, et qui dit vacances dit avoir du temps pour soi. Du temps pour se détendre, faire des choses qu’on aime, mais aussi prendre soin de soi, de façon à aborder la rentrée d’un bon pied. Pourquoi ne pas profiter des congés d’été pour découvrir une médecine douce qui vous accompagnera toute l’année ? Nous en avons sélectionné trois pour vous, à tester sur la plage et à continuer à cultiver pendant les rudes mois d’hiver.

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Pour les stressés hypersensibles : le yoga

Si le yoga peut se pratiquer à toute heure de la journée, ses adeptes les plus convaincus préfèrent généralement les premières heures du matin pour s’y adonner. La raison ? C’est que l’aube est le moment idéal pour pouvoir se concentrer sur ses flux d’énergie intérieure. Dans les pays chauds, ce sont les heures les plus fraîches de la journée. Sans compter que les couleurs du ciel sont généralement spectaculaires au lever du soleil. Calme, beauté, fraîcheur : toutes les conditions sont réunies pour discipliner son esprit et son corps en toute tranquillité.

Où ? Sur la plage, au bord d’un lac, au sommet d’une colline : la nature constitue un écrin sur mesure pour toute séance de yoga.

Pour quoi faire ? Tout d’abord, pour vous détendre. Le yoga aide à dénouer les tensions musculaires et nerveuses et à trouver un équilibre entre le corps et l’esprit. Il permet de retrouver sa confiance en soi et à gérer ses émotions. C’est pourquoi sa pratique vous permettra à la fois de recharger vos batteries pendant vos vacances et de tenir le stress en échec toute l’année.

Pour soigner les problèmes cutanés et articulaires : le thermalisme

Pour vos prochaines vacances, vous cherchez une formule qui vous permette de changer d’air tout en faisant peau neuve ? Un séjour à proximité d’un établissement thermal (ou dans son sein, si vous souhaitez consacrer toutes vos journées aux soins) est exactement ce qu’il vous faut. Le thermalisme propose des solutions naturelles à des problèmes aussi variés que l’exéma, les maux de dos, l’arthrite, l’acné, l’asthme… Massages, hydrothérapie, enveloppements d’algues et de boue, inhalations, les soins sont aussi bien d’ordre médical qu’esthétique.

Où ? La France compte une centaine de stations thermales, généralement situées dans les régions montagneuses. Aix-les-Bains en Savoie, Contrexéville dans les Vosges, la Roche-Posay dans la Vienne ou encore Vichy dans l’Allier, sont parmi les plus connues. Les stations de la Bourboule, dans le Puy-de-Dôme, et de Lons-le-Saulnier dans le Jura, sont spécialisées dans les troubles du développement de l’enfant.

Pour quoi faire ? Rhumatologie, dermatologie, troubles de la sphère ORL, neurologie et même maladies cardio-respiratoires, nombreux sont les domaines concernés par le thermalisme. Parlez-en à votre médecin : si la pathologie dont vous êtes affecté fait partie de celles tirant bénéfices de soins thermaux, vous recevrez une ordonnance afin de pouvoir profiter de certains traitements pendant votre séjour.

La naturopathie pour améliorer son hygiène de vie

Quel meilleur moment que les vacances d’été pour prendre de nouvelles habitudes pour améliorer votre hygiène de vie tout au long de l’année ? Fondée sur des moyens entièrement naturels, la naturopathie vous apprend à prendre soin de vous, physiquement aussi bien que mentalement, en stimulant les pouvoirs d’auto-guérison de votre organisme. Vous profitez de vos congés pour vous adresser à un coach qui vous apprend à mieux vous connaître, mieux vous nourrir… et mieux vous chouchouter. Il vous conseille en compléments alimentaires pour remédier à d’éventuelles carences, en phytothérapie pour vous relaxer, et vous préconise d’éventuelles séances de réflexologie ou d’acupuncture.

Où ? En France, des naturopathes sont installés dans la plupart des agglomérations. Pour choisir le bon praticien, renseignez-vous sur ses spécialités : certains privilégient une approche homéopathique, tandis que d’autres seront également formés à la médecine chinoise, etc. Complétez votre coaching par des sorties en groupe dans la nature où vous apprenez à reconnaître les différentes plantes, leurs vertus curatives, les préparations vous permettant d’en bénéficier (tisanes, huiles essentielles, cataplasmes…) Non seulement vous faites une bonne promenade, en compagnie d’autres herboristes amateurs, mais vous prenez aussi des notes pour préparer vos propres remèdes naturels (ce qui ne s’improvise pas !)

Pour quoi faire ? Pour explorer les mécanismes de votre psychisme et de votre organisme, commencer un régime en partant sur de bonnes bases, prendre soin de votre peau ou de vos cheveux sans les agresser… et revenir de vacances avec un stock d’astuces naturelles pour parer aux petits maux de l’hiver, ainsi qu’au stress de votre quotidien. Lorsque vous rentrez chez vous, votre système immunitaire est renforcé, prêt à affronter l’hiver ; vous avez fait le plein d’énergie ; peut-être même avez-vous perdu un peu de poids ou renoncé à fumer !