L’obsolescence programmée

Un produit obsolète est un produit considéré comme inutilisable car dépassé ou périmé. Il est généralement admis qu’avec le temps, de nombreux objets de la vie quotidienne deviennent obsolètes. Ce que l’on sait moins, c’est que les entreprises ont appris à jouer de cet effet par le biais de l’obsolescence programmée. Explications sur cette technique commerciale vivement critiquée.

Qu’est-ce que l’obsolescence programmée ?

Définition et concept

L’obsolescence programmée est le fait que le concepteur d’un produit en réduise délibérément la durée de vie. Il s’agit de diminuer la possibilité d’utilisation d’un article en termes de volume ou de temps selon différentes méthodes :

  • Inclure des composants défaillants ou fragiles lors de la production afin d’engendrer une casse ou une panne plus rapide ;
  • Limiter la possibilité d’utilisation en terme de volume en excluant les possibilités de recharges (cartouche d’encres jetables) ;
  • Changer les modes et les composants d’une année sur l’autre afin de rendre les produits obsolètes d’un point de vue psychologique alors qu’ils restent en parfait état de marche (smartphone, ordinateur…).

Le but ultime est donc de pousser le consommateur à devoir racheter un nouveau produit dans un laps de temps réduit.

L’obsolescence programmée : une manne financière pour les entreprises

Pratiquer l’obsolescence programmée a deux avantages majeurs pour les sociétés :

  • Faire grossir le chiffre d’affaires : en poussant les consommateurs aux achats répétés, l’entreprise voit ses ventes augmenter de façon considérable.
  • Réduire ses coûts de production : plus la masse produite est grande, plus ce que l’on nomme les charges fixes et variables d’une entreprise (électricité, fonctionnement du dépôt, utilisation des machines) sont couvertes rapidement. Cela permet d’augmenter la marge sur les ventes grâce à ce que l’on appelle une économie d’échelle.

Ainsi, en faisant grossir le chiffre d’affaires ainsi que la marge et en réduisant les coûts de production, les entreprises ont tout à gagner à pratiquer l’obsolescence programmée.

Les problèmes que pose l’obsolescence programmée

Des conséquences sévères sur le pouvoir d’achat des consommateurs

Lorsque l’on achète un produit c’est généralement pour pouvoir s’en servir le plus longtemps possible. Le recours à l’obsolescence programmée, que ce soit d’un point de vue mécanique ou psychologique, pousse le consommateur à devoir racheter quelque chose qu’il peut soit potentiellement réparer, soit continuer à utiliser. Devoir racheter sans cesse des produits empêche les utilisateurs d’être réellement maîtres de leurs dépenses. Les consommateurs épargnent moins, et leurs achats se concentrent sur tout le matériel qu’ils doivent sans cesse renouveler.

Un problème écologique majeur

L’obsolescence programmée engendre également une quantité de déchets énorme chaque année. En effet, un grand nombre de produits devenus obsolètes ne sont pas recyclés correctement ce qui pose un véritable problème d’un point de vue écologique (piles, cartouches d’encres, smartphones, appareils électroménagers…). En augmentant le volume des achats, l’obsolescence programmée fait croître d’autant la production des déchets par les ménages.

Une éthique peu enviable

Il s’agit donc d’une pratique éthiquement peu recommandable bien que les entreprises y aient largement recours. D’une part, on lèse les clients en les obligeant à devoir racheter fréquemment dans l’unique but de faire du profit. De plus, on attaque l’écosystème et dégrade l’environnement via une production accrue de déchets au nom de la rentabilité.

Venir à bout de l’obsolescence programmée

Que dit la loi ?

Ce n’est qu’en juillet 2015 que la loi française décide de faire de l’obsolescence programmée un délit. Et pourtant, cette méthode a été à de nombreuses reprises décriée depuis les années 1980 par les consommateurs. Il aura donc fallu attendre presque trente pour trancher en faveur des clients et punir la dégradation délibérée de certains composants dans le but de de limiter la durée de vie d’un produit. Malheureusement, l’Etat ne peut rien sur l’obsolescence programmée due à un effet de mode. Les entreprises ont donc tendance à miser sur la vente de produits qu’elles déclarent comme « plus branchés » pour sans cesse inciter le consommateur à acheter.

Se tourner vers des produits durables

Certaines entreprises ont bien compris que miser sur des produits un peu plus chers mais plus durables était mieux perçu par la population. Ainsi, de plus en plus de marques proposent des systèmes de recharges afin de limiter le rejet des emballages tout en continuant à vendre leurs produits (lessives, cartouches d’encre, produits ménagers). En procédant ainsi, ils se réservent un chiffre d’affaires et évitent que le consommateur se tournent vers d’autres marques plus écolos et moins onéreuses.

Encourager la consommation collaborative

Echanger, vendre ou acheter un produit entre particuliers peut avoir de nombreux avantages sur le pouvoir d’achat. Cette pratique permet non seulement aux ménages d’économiser mais elle limite également la production de déchets. Face à ce phénomène qui court-circuite littéralement le business des entreprises, ces dernières ont dues s’adapter en créant des services de rachat des produits considérés comme obsolètes par effet de mode, afin de rendre au consommateur une certaine partie de l’argent investi. Une autre façon de lutter contre l’effet de mode est d’avoir recours à la customisation. C’est notamment le cas de l’ameublement dont les tendances changent chaque année et font passer l’intérieur des consommateurs comme démodé. Les particuliers ont donc de plus en plus recours aux pratiques manuelles pour remettre au goût du jour leurs meubles au lieu d’en racheter.

Chambre particulière et remboursement par la mutuelle santé

Une hospitalisation, qu’elle soit prévue de longue date ou soudaine, n’est jamais très agréable à envisager. Tandis que pour certains, partager sa chambre permet de se sentir moins seul, pour d’autres, la solitude et le calme lors d’une hospitalisation sont un luxe auquel ils ne voudraient surtout par renoncer. Mais les chambres individuelles sont-elles accessibles à toutes les bourses ? En quoi la mutuelle peut-elle être un soutien au financement d’une chambre particulière ? Eléments de réponse pour être sûr de faire le bon choix.

Choisir une chambre particulière lors de son hospitalisation

Pourquoi opter pour une chambre individuelle ?

Dormir loin de chez soi et à l’hôpital n’a franchement rien de très réjouissant. Devoir partager sa chambre peut s’avérer être encore plus désagréable pour tous ceux qui souhaitent préserver leur intimité lors de ces moments d’inconfort. Ainsi, que ce soit pour une suite de couche, une opération programmée ou une hospitalisation inopinée, tout patient est en droit de demander une chambre particulière à condition, évidemment, que l’hôpital ou la clinique concernés en aient à leur disposition.

Certaines pathologies ou opérations nécessitent toutefois calme et repos, raison pour laquelle le personnel hospitalier peut imposer d’office une chambre particulière à un patient qui ne l’aurait pas forcément réclamé.

Cependant, on constate que le choix de la chambre individuelle est de plus en plus favorisé par les instituts de soin puisque certains services ne disposent plus que de chambres particulières, phénomène dénoncé par les patients les moins bien couverts et qui semble s’accroître au fil des années.

Comment obtenir une chambre particulière lors de son hospitalisation ?

Pour une opération programmée ou un accouchement, il est possible, si le lieu d’hospitalisation le permet, de faire la demande au préalable d’une chambre particulière. Sans réservation à l’avance, la chambre individuelle n’est pas garantie, les chambres pouvant être surbookées selon les urgences. Toutefois, un patient qui se voit refuser une chambre individuelle ou qui viendrait à changer d’avis au cours de son hospitalisation peut parfaitement en faire la demande lors de son séjour et changer de lit lorsque l’une d’entre elles viendrait à se libérer.

Chambre particulière et remboursement de la Sécurité Sociale

Le tarif des chambres particulières varie de façon importante selon les hôpitaux, cliniques, régions et spécialités. Il faut compter entre 40€ et 70€ la journée d’hospitalisation au sein d’une chambre individuelle. Certaines chambres de clinique, notamment celles situées au sein des grandes métropoles, peuvent afficher un prix allant jusqu’à 100€ la journée.

A noter également que pour une opération ambulatoire, le patient peut se voir facturer une demi-journée en chambre particulière même s’il n’y a pas passé la nuit.

La Sécurité Sociale rembourse à hauteur de 80% du tarif conventionnel quelle que soit la chambre considérée. La chambre individuelle aura bien sûr un montant en dépassement un peu plus élevé.

Certaines situations ouvrent toutefois le droit à un remboursement plus complet de la part de la Sécurité Sociale :

  • Hospitalisation dépassant les 30 jours ;
  • Hospitalisation dans le cadre d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle ;
  • Hospitalisation dans le cadre d’une affection longue durée.

La base de remboursement pour cette liste non exhaustive passe de 80% à 100% du tarif conventionnel. Les dépassements liés au choix d’une chambre individuelle restent toutefois à la charge du patient bien que ce dernier bénéficie d’un remboursement de base plus avantageux.

Quid de la mutuelle santé pour une chambre particulière ?

Notre couverture pour les actifs

Les actifs peuvent être amenés à faire de courts séjours à l’hôpital jusqu’à leur retraite. Ils ont donc besoin d’être couverts efficacement par la mutuelle pour le reste à payer, non remboursé par la Sécurité Sociale, sur les chambres individuelles. Ainsi, selon les prestations incluses dans le contrat, les actifs seront couverts à hauteur de 100% de la base de remboursement pour leur séjour en établissement conventionné ou non conventionné. Les dépassements concernant le choix d’une chambre individuelle seront remboursés entre 20€ et 80€ par jour selon la couverture préalablement choisie.

Mutuelle senior et chambre particulière

Les seniors, plus à même de faire face à des frais d’hospitalisation, sont un peu mieux couverts par la complémentaire santé. Le remboursement minimum pour une chambre particulière est de 40€ par jour et peut aller jusqu’à 70€ selon le contrat négocié. Les chambres en chirurgie ambulatoire ouvrent également droit à un remboursement pour les demi-journées éventuellement facturées.

La surcomplémentaire est-elle intéressante ?

La surcomplémentaire ne couvre pas directement les dépassements budgétaires qu’imposent le choix d’une chambre individuelle. Toutefois, elle prend en charge une grande partie des dépassements d’honoraires liés aux actes médicaux et chirurgicaux qui sont généralement complètement laissés à la charge du patient par la Sécurité Sociale. Ces remboursements supplémentaires peuvent alors permettre au patient de supporter le reste à charge sur une chambre individuelle afin de s’octroyer calme et tranquillité tout en étant bien remboursé par ailleurs.

Pourquoi faut-il trier vos médicaments ?

Longtemps ignoré, le recyclage des médicaments fait depuis peu l’objet de campagnes de sensibilisation visant à inciter le grand public à pratiquer ce tri. En effet, nombreux sont les foyers qui jettent encore de façon inappropriée leurs antidouleurs et autres cachets. Explications sur les bonnes méthodes à adopter pour trier sa boîte à pharmacie dans les règles de l’art.

Le tri des médicaments : une urgence écologique

La pollution des eaux par les médicaments

De nombreux médicaments sont jetés chaque année dans les canalisations (toilettes, lavabos) au lieu d’être correctement recyclés. En résulte une accumulation des molécules dans les eaux usées. Par la suite, ces eaux usées sont généralement assainies et remises à disposition de chacun. Toutefois, ce traitement ne permet pas de filtrer les particules médicamenteuses qui seront bues ou absorbées par les citoyens, ce qui pose un véritable problème de santé publique. En effet, les molécules majoritairement retrouvées dans les eaux remises en circulation sont les anti-inflammatoires, les antibiotiques et les contraceptifs. Leur réabsorption engendre, sur le long terme, un phénomène de résistance aux antibiotiques mais également une modification du système hormonal.

La faune et la flore directement impactées

La pollution des eaux par les médicaments entraîne également un dérèglement de l’écosystème.

Pour ce qui est de la flore, une certaine quantité d’eaux usées est réutilisée par les agriculteurs pour l’irrigation de leurs terres. Les particules présentes au sein de ces eaux vont donc inexorablement imprégner les cultures qui serviront à l’alimentation des animaux (champs, prés) ou de la population.

La faune terrestre en élevage est donc elle aussi sujette à l’imprégnation médicamenteuse via l’eau qu’elle consomme. Ce sont ces mêmes bêtes qui se retrouveront pas la suite dans l’assiette des français, leur viande faisant alors état de la présence de molécules médicamenteuses. Les poissons ne sont pas en reste puisqu’une partie des eaux usées traitées est rejetée dans les rivières. De récentes études ont prouvé une imprégnation hormonale des poissons de rivière due au rejet des contraceptifs dans les canalisations.

Trier ses médicaments pour protéger la santé de sa famille

Faire le point sur les produits périmés

La plupart des foyers omettent le tri de la fameuse boîte à pharmacie qui doit pourtant être contrôlée fréquemment. La conséquence principale de cet oubli peut être l’absorption de produits périmés que l’on pense utilisables sur un très long terme. Ainsi, une boîte de Doliprane peut rester plusieurs mois voire plusieurs années dans les placards, et lorsque le besoin d’en prendre se fait sentir, la vérification de la date de péremption passe à la trappe.

Trier régulièrement ses médicaments permet donc d’éviter la consommation de molécules périmées, pouvant alors être inefficaces ou engendrer des effets secondaires néfastes.

Quid des médicaments sans emballages

Certains médicaments ont également tendance à être sortis de leurs emballages puis remis maladroitement dans la boîte à pharmacie. Cela pose problème dès lors que l’on constate que les dates limites de consommation ne sont pas toujours inscrites sur les plaquettes renfermant les médicaments. Ces médicaments, sans date identifiable, doivent être jetés pour éviter de consommer un produit périmé même si l’on pense l’avoir acheté récemment.

Le tri permet également de vérifier l’intégrité des emballages. En effet, avec le temps et la manipulation des boîtes, certains emballages peuvent se trouer ou se déchirer, rendant alors la consommation du médicament concerné inappropriée. Un médicament exposé à l’air libre un temps indéterminé perd de son efficacité et ne doit pas être consommé.

Trier pour protéger les personnes les plus fragiles

Les enfants et les adolescents, généralement peu sensibles à l’importance des dates et de la bonne conservation des médicaments peuvent avoir tendance à prendre ce qui leur passe sous la main sans faire attention. Les personnes âgées sont également concernées par ce manque de précaution du fait de l’âge ou des éventuelles pertes d’attention.

La priorité est donc d’éviter que des médicaments mal identifiables soient confondus et pris à mauvais escient. Pour éviter ces prises accidentelles, le tri des médicaments permet de s’assurer que chaque cachet soit rangé dans sa boîte d’origine.

Comment bien trier ses médicaments

Fréquence et méthode de tri

Idéalement, le tri des médicaments doit se faire tous les trois mois. Cette fréquence évite un dépassement des dates limites de péremption et permet de s’assurer régulièrement de l’intégrité des emballages.

Lors du tri, les médicaments à jeter doivent être sortis de leur boîte, les cachets, pilules, poudres et sirops pouvant rester dans leurs contenants (bouteilles, plaquettes…). Afin d’être écoresponsable jusqu’au bout, les boîtes devront être recyclées dans les cartons tandis que les médicaments à jeter seront précautionneusement mis dans un sac afin d’éviter une éventuelle confusion avec les médicaments utilisables.

Qui récupère les médicaments

Par la suite, les médicaments triés doivent être ramenés à la pharmacie pour traitement. Tous les pharmaciens sont aujourd’hui à même de récolter les médicaments à jeter. En effet, ils sont en relation avec des entreprises spécialisées dans le traitement des médicaments usagés telles que Cyclamed. Ces déchetteries un peu particulières se chargeront de détruire toutes les molécules tout en préservant l’environnement et en interdisant leur rejet au sein de l’écosystème.

Assurance obsèques – Choisir son assurance

Il peut être intéressant de songer à la souscription d’une assurance obsèques dès lors que l’on constate les frais que peuvent engendrer la prise en charge d’un décès. Grâce à ce type de protection, à la tristesse et à la peine de la famille, ne s’ajouteront pas les préoccupations financières liées aux obsèques d’un proche.

Tout savoir sur les aides au financement des obsèques

Ce que garantit l’Etat suite au décès d’un proche

La Sécurité Sociale propose généralement un capital décès servant au financement des obsèques d’une personne sur demande de versement de la famille. Ce capital décès est versé si le proche était dans l’une de ces situations les 3 derniers mois qui précédaient sa mort :

  • Il était salarié ;
  • Il était allocataire du Pôle Emploi ;
  • Il était titulaire d’une pension d’invalidité ;
  • Il était titulaire d’une rente d’accident de travail ou de maladie professionnelle avec une incapacité physique supérieure à 66,66%.

Les artisans et commerçants, bien que n’étant pas cités précédemment, peuvent également prétendre au capital décès de la Sécurité Sociale à condition qu’ils aient cotisés régulièrement au niveau de leur caisse d’affiliation. Les retraités et les travailleurs non salariés sont également être concernés par le dispositif dans une certaine mesure.

Il est donc important pour la famille de faire la demande auprès de la Sécurité Sociale qui définira le montant du capital décès à verser en fonction des conditions remplies par le proche disparu. Les sommes versées au titre du capital décès sont en moyenne de 3500 euros. Elles peuvent être bien moindres pour les personnes n’ayant pas cotisées de façon régulière ainsi que pour certaines professions.

A qui s’adresse le complément que constitue l’assurance obsèques ?

En théorie, à tout le monde puisque l’on estime à 4000 euros en moyenne le montant de l’inhumation ou de l’incinération d’une personne décédée. Le capital décès de la Sécurité Sociale ne couvre donc pas entièrement les frais engendrés par la disparition d’un proche.

De plus, les personnes ne remplissant pas en totalité les conditions nécessaires au versement du capital décès sont particulièrement concernées puisque les obsèques seront alors entièrement à la charge de la famille. Certaines catégories professionnelles telles que les professions médicales, les travailleurs non salariés, les personnes ne bénéficiant plus de l’allocation chômage et les retraités n’ayant pas cotisés un nombre de trimestres suffisants sont plus à même de devoir prendre une protection complémentaire telle que l’assurance obsèques.

Enfin, les personnes n’ayant pas de conjoint ou ne vivant pas dans une situation aisée peuvent également se tourner vers l’assurance obsèques. En effet, en cas de célibat, le financement des obsèques revient généralement aux enfants ou aux parents qui ne sont pas toujours aptes à débourser de tels montants.

Quand doit-on envisager une assurance obsèques ?

Il est possible d’avoir recours à ce type de protection dès l’âge de 18 ans. Il n’est jamais trop tard pour songer à l’assurance obsèques bien qu’au-delà de 84 ans les organismes refusent la souscription de ce type de contrat. Il est à noter que plus la cotisation est longue, plus le capital versé au titre de l’assurance obsèques est important.

De même, lorsqu’une personne souhaite changer de filière professionnelle, en sortant du salariat par exemple, il peut être intéressant d’avoir recours à ce type de protection pour se prémunir des différences de régimes en fonction des caisses d’allocations.

Notre solution d’assurance obsèques

Les conditions d’accessibilité

Les conditions pour prétendre à la souscription d’une garantie obsèques sont peu contraignantes. Il s’agit avant tout d’être majeur et de ne pas avoir dépassé les 84 printemps. Toute souscription à partir de 72 ans engendrera toutefois le plafonnement de l’assurance à 3000€.

Aucune condition médicale n’est demandée, la souscription pouvant donc se faire quel que soit l’état de santé du l’assuré.

Les avantages de la souscription au contrat de prévoyance obsèques

Selon les cotisations de l’assuré, le montant du capital versé au moment du décès sera compris entre 1000€ et 8000€. Cette protection ne fait en aucun cas doublon avec le capital décès versé par la Sécurité Sociale. Ainsi, la partie de l’assurance supérieure aux frais d’obsèques reviendra de plein droit aux héritiers.

Les cotisations de notre assurance obsèques commencent à partir de 1,33€ par mois selon le devis proposé à l’assuré. Les cotisations restent fixes avec les années, peu importe l’âge de l’assuré.

L’assurance obsèques garantit également un libre choix de versement. L’assuré peut donc décidé de verser en une seule fois l’entièreté du capital qu’il souhaite mettre de côté pour ses obsèques. Mais il peut également décider de cotiser pendant 5 ans, 10 ans ou à vie jusqu’à l’atteinte du plafond établi dans le contrat.

Avec ce type de garantie, il est également possible de souscrire à des options telles que le Vœu Funéraire qui permet de libérer sa famille de l’organisation des obsèques. Avec ce type d’option, tout est organisé par l’assurance selon les souhaits que le disparu aura préalablement établi.

Comment produire moins de déchets ?

Lorsque l’on songe à son impact sur l’environnement, on pense rarement à sa propre production de déchets et à l’impact écologique que cela représente. Et pourtant, si chacun réduisait ne serait-ce que de quelques kilos ses déchets, la pollution environnementale sera moindre. Voici donc quelques astuces afin d’adopter les bons réflexes face à ses poubelles.

Produire moins de déchets : une urgence écologique

Quid de la production de déchets en France ?

La France n’est pas le plus mauvais élève de l’Union Européenne en termes de production des déchets mais il n’en est pas moins le mieux loti. En effet, les 800 millions de tonnes de déchets produites chaque année posent un véritable problème de gestion aux pouvoirs publics. D’après les études menées, chaque français produirait en moyenne 600 kilogrammes de détritus par an. Toutefois les ordures ménagères ne sont pas les plus problématiques puisque 70% des déchets sont engendrés par les secteurs de l’agriculture et du bâtiment pour les travaux publics.

Un impact considérable sur l’écosystème

Cette surproduction de déchets pose problème dès lors que son impact sur l’environnement devient trop important. Les usines des traitements des déchets polluent elles-mêmes l’air ambiant lors de l’incinération des détritus. Certains déchets sont quant à eux particulièrement dangereux puisqu’ils émettent des substances nocives lors de leur transformation. Outre les questionnements autour de la pollution produite par la destruction ou le stockage des déchets, il est à noter qu’une partie non négligeable de ce que la population jette se retrouve dans la nature, ne pouvant alors être prise en charge par les entreprises agréées.

Surproduction des déchets : à qui la faute ?

Chaque acteur de la société est en partie responsable de la production nationale de détritus. Les particuliers doivent ainsi apprendre à mieux gérer leurs déchets ménagers pour limiter leur impact sur l’environnement. Les entreprises du secteur de l’agro-alimentaire sont quant à elles de plus en plus pointées du doigt par les consommateurs et les pouvoirs publics qui menacent désormais de divulguer leurs pratiques si aucun changement dans leur gestion des déchets n’est apporté rapidement. Reste encore le secteur du bâtiment qui doit absolument trouver une solution pérenne pour tous les gravats qui sont évacués chaque année et qui représentent la plus grande partie des déchets produits en France.

Comment réduire facilement sa production de déchets ?

Mieux acheter pour moins jeter

A l’origine des détritus il y a une consommation massive de la part des particuliers. Agir directement sur cette consommation peut considérablement impacter la production de déchets de chacun. Certaines entreprises l’ont bien compris et proposent désormais des emballages plus écolos ou des systèmes de réutilisation des bouteilles ou des boîtes pour leurs produits grâce à l’utilisation de recharges (lessives, gels douches et shampoings…). Il s’agit également d’encourager l’achat de produits réutilisables au détriment des produits à usage unique (achat d’un plumeau au lieu de lingettes ménagères, achat de rasoirs « longue durée » au lieu de rasoirs jetables…).

La consommation collaborative comme vecteur de réduction des déchets

L’électroménager et les meubles représentent une partie non négligeable des déchets ménagers détruits chaque année. La consommation collaborative, en favorisant l’achat, l’échange ou le prêt de biens d’occasion, limite l’achat des consommateurs et diminue ainsi leur production de détritus ménagers.

Avoir recours au compostage pour les déchets biologiques

Tous les détenteurs de jardin ou de plantes pourraient trouver un grand intérêt à créer leur propre compost. Le compostage permet de recycler les déchets alimentaires dans un bac qui servira d’outil de fermentation pour la création d’un terreau 100% organique et biologique. Aussi efficace qu’un engrais, le compost est de plus en plus prisé des particuliers. Les épluchures alimentaires, le bois ou encore les feuilles mortes sont autant de composants qui, au lieu d’être jetés puis brûlés, peuvent avoir une seconde vie très écologique.

Mieux recycler les déchets que l’on ne peut pas réduire

Les campagnes de sensibilisation menées par les pouvoirs municipaux

C’est aux communes que revient la lourde tâche d’organiser le recyclage des déchets mais aussi de sensibiliser sa population. Depuis vingt ans, des campagnes d’éducation ont été mises en place dans de nombreuses écoles pour apprendre aux plus jeunes comment mieux recycler. La nouvelle génération est donc théoriquement sensibilisée au phénomène du tri sélectif. Les mairies mettent également des dispositifs d’évacuation des encombrants afin de limiter la surutilisation des poubelles alimentaires pour les déchets électroménagers.

Rappel sur les règles du tri sélectif

Le tri sélectif consiste en l’utilisation de trois poubelles différentes en fonction des détritus produits par les habitants :

  • La poubelle jaune : elle est consacrée aux plastiques, cartons, papiers et conserves ;
  • La poubelle verte : uniquement pour le verre ;
  • La poubelle marron/grise/noire : tout ce qui ne peut être trié dans les deux poubelles précitées doit y être jeté sauf exceptions.

Très exceptionnellement des poubelles de couleur bleue, uniquement dédiées aux papiers et prospectus peuvent être mises à disposition dans certaines communes.

Attention toutefois à ne pas tout mettre dans les poubelles dédiées au tri sélectif. Certains déchets tels que les piles, les appareils multimédias (télévision, téléphone, cartouche d’encre) ainsi que les médicaments sont extrêmement polluants et doivent être déposés dans des dépôts ou à la pharmacie.

La phobie scolaire

1 à 2% des enfants seraient touchés par la phobie scolaire en France. Cette anxiété très marquée reste encore difficile à cerner car de nombreux facteurs peuvent en être à l’origine sans que la famille ne s’aperçoive de l’émergence du problème. La prise en charge de la phobie scolaire reste encore imprécise et individuelle bien que de nombreuses études soient menées à l’heure actuelle sur le sujet.

La phobie scolaire : qu’est-ce que c’est ?

Les symptômes de la phobie scolaire

Au début, la phobie scolaire se manifeste par une appréhension d’aller à l’école qui s’accompagne généralement de maux de ventre, de douleurs psychosomatiques ainsi que d’un absentéisme de plus en plus fréquent. Lorsque l’anxiété atteint son paroxysme, l’enfant sera dans l’incapacité totale d’aller en cours, suppliant qu’on le laisse à la maison sans pouvoir réellement expliquer ce qui l’inquiète. Les attitudes d’évitement seront alors de plus en plus fréquentes et l’enfant saura se montrer très persuasif pour éviter tout contact avec l’école.

A quel âge apparaît la phobie scolaire ?

Selon les études menées sur ce phénomène anxieux, la phobie scolaire se développe généralement soit à l’entrée au CP soit à l’entrée au collège. Il s’agit de deux âges durant lesquels l’enfant est particulièrement fragile dans sa construction psychique face aux autres. Ces étapes primordiales de la vie scolaire d’un enfant peuvent alors être particulièrement perturbantes, entraînant potentiellement le développement d’une anxiété sociale et scolaire.

Quels sont les enfants à risque ?

Il n’existe pas de profil type d’enfant plus à même de développer une phobie scolaire. Ni le genre (féminin/masculin) ni la situation familiale ne permettent de déterminer à l’avance le potentiel développement d’une telle phobie. Il s’agit en réalité de « fragilités » individuelles, internes à la construction psychique de l’enfant qui, selon certaines circonstances, peuvent entraîner le développement d’une anxiété scolaire. Les enfants de type anxieux sont ainsi plus à risque bien que nombre de ces enfants ne développement jamais de phobie scolaire.

La prise en charge de la phobie scolaire

Le diagnostic de l’anxiété scolaire

Les parents s’aperçoivent généralement rapidement de l’anxiété présente chez leur enfant. La psychologue scolaire et les professeurs pourront être à même d’orienter efficacement les enfants vers un pédopsychiatre qui diagnostiquera alors la phobie scolaire. Seule ce type de consultation permettra de poser réellement le diagnostic de phobie scolaire et enclenchera la prise en charge de l’enfant.

Le suivi thérapeutique dans le cadre de la phobie scolaire

Une fois le diagnostic posé, l’enfant pourra suivre une psychothérapie avec un psychologue ou un pédopsychiatre selon le choix de la famille. Ce suivi psychothérapeutique aura alors pour but de cerner l’origine ou l’évènement déclencheur de la phobie scolaire. En travaillant dessus avec l’enfant et en désamorçant ses croyances erronées vis-à-vis de ce qu’il a vécu, le thérapeute tentera de ramener l’enfant sur les bancs de l’école. Dans 2 cas sur 3, l’enfant pourra remettre les pieds à l’école de façon plus ou moins sereine. Dans 1/3 des cas, l’enfant devra poursuivre toute sa scolarité à domicile.

L’accompagnement de la famille et des proches

La compréhension de la famille est primordiale pour accélérer le rétablissement de l’enfant. Les parents, démunis face à ce type de situation et inquiets quant à l’avenir de leur enfant, ont tendance à réagir de façon excessive. Pourtant, une phobie scolaire n’est pas une lubie ni une forme de paresse. Il s’agit d’une peur viscérale amenant l’enfant à fuir par tous les moyens la situation qui l’inquiète. Etre compréhensif et proactif est donc une bonne attitude pour pousser son enfant à guérir et retrouver une vie scolaire « normale ».

Comment poursuivre la scolarité d’un enfant souffrant de phobie scolaire ?

L’école à domicile : une solution à envisager

Le temps que la thérapie fasse son effet, l’enfant doit absolument poursuivre une scolarité puisque celle-ci est obligatoire. N’étant plus apte à se présenter dans une école, les cours à domicile semblent être une bonne alternative pour ne pas déscolariser l’enfant malgré sa phobie.

L’exposition progressive pour retrouver le chemin de l’école

Lors de sa thérapie, l’enfant sera amené à fréquenter à nouveau progressivement les bancs de l’école afin de se réhabituer et de désamorcer les angoisses qui se sont cristallisées autour de ses souvenirs. Cette exposition progressive a pour but de faire voir à l’enfant que le ou les dangers qu’il avait imaginés (s’éloigner de ses parents, être au milieu de ses camarades, être seul dans la cour de récréation) ne sont pas aussi importants que ce qu’il avait perçu à une époque. L’exposition progressive peut durer plusieurs mois et tend à une nouvelle scolarisation totale de l’enfant.

Maintenir les relations sociales de l’enfant : une priorité

Le principal vecteur de socialisation d’un enfant reste la fréquentation de ses camarades à l’école. En cas de phobie scolaire l’enfant a donc tendance à perdre tous ses contacts et ses interactions avec les autres sont de plus en plus faibles. Toutefois, il a été constaté que les enfants atteints de phobie scolaire ne présentent pas de symptômes d’évitement pour les activités extra-scolaires. Ils arrivent ainsi parfaitement à aller au sport ou à leurs activités créatives tant que celles-ci ne se déroulent pas au sein même de l’école. Il est donc important d’encourager ces activités chez un enfant déscolarisé puisqu’elles seront ses seules sources de socialisation.

Se protéger de la pollution de l’air

La pollution atmosphérique est un sujet majeur du XXIème siècle et de nombreux pics de pollution sont constatés chaque année dans le monde. A la fois dangereuse pour l’homme et perturbatrice du climat, la pollution est devenue une préoccupation mondiale qu’il faut désormais maîtriser. La santé humaine n’étant pas épargnée par ce phénomène, il est préférable de connaître les méthodes simples et efficaces pour diminuer son exposition à la pollution de l’air.

La pollution de l’air : un phénomène inquiétant

Quelles sont les personnes les plus touchées par la pollution ?

La pollution de l’air est un phénomène qui touche la majeure partie de la planète. Les grandes villes sont bien sûr les plus concernées. Plus la population est dense, plus le risque d’émission de microparticules est grand étant donné l’intensité des déplacements automobiles. Les métropoles sont régulièrement sujettes à des pics de pollution en été qui affectent ainsi plusieurs millions de personnes chaque année.

Quels sont les risques pour la santé ?

Un pic de pollution modéré et isolé n’aura que peu de conséquences sur la santé d’une personne bien portante. Les femmes enceintes, les personnes âgées et les enfants restent toutefois considérés comme plus fragiles lors d’un pic de pollution et doivent être préservés en priorité. Les conséquences de la pollution se font plutôt ressentir suite à une exposition de plusieurs années. On constate alors le développement de certaines pathologies cardiovasculaires, d’allergies et d’asthme chez les personnes les plus exposées.

Les actions mises en place contre la pollution

Face aux conséquences de la pollution sur la santé générale de la population, les gouvernements ont été forcés et contraints de prendre des mesures radicales pour limiter l’amplification du phénomène. Sans action collective, la pollution de l’air ne fera que croître dans le futur. Une mobilisation commune et mondiale est donc requise puisque l’air n’a pas de frontière. En France, dans les grandes métropoles, la circulation des véhicules peut être interdite lors d’une canicule et des mesures de prévention sont diffusées à grande échelle pour avertir la population.

Se protéger de la pollution

Adapter ses habitudes aux prévisions

Le bulletin météorologique s’accompagne généralement d’un indice de pollution atmosphérique qui permet de savoir au jour le jour la qualité de l’air que l’on respire. Ainsi, pour ceux qui pratiquent une activité sportive en extérieur, il est recommandé de s’orienter vers les forêts et espaces verts en cas d’indice de pollution trop élevé afin de limiter l’inhalation de CO2. Limiter l’ouverture des fenêtres ainsi que ses déplacements en voiture, ne pas faire d’activité demandant un effort physique trop grand sont autant de petites habitudes qui peuvent préserver face à un indice de pollution trop élevé.

Conduite à tenir en cas de pic de pollution

Les pics de pollution sont généralement anticipés par les pouvoirs publics qui en informent alors la population. Les précautions à prendre lors de ce type de phénomène météorologique sont largement diffusées à la radio et à la télévision :

  • Limiter ses déplacements ;
  • Ne pas prendre son véhicule ;
  • Ne pas faire sortir les personnes fragiles (femmes enceintes, enfants, personnes âgées) ;

Avoir une attitude éco-responsable

Se protéger de la pollution c’est aussi agir en faveur d’un air plus pur. Nous sommes tous responsables des émissions de CO2 que nous engendrons. Il revient donc à chacun de faire le minimum pour protéger notre atmosphère. Voici quelques mesures au quotidien qui peuvent participer à la diminution de la pollution :

  • Le tri des ordures ménagères ;
  • Ne pas prendre son véhicule pour des petits trajets pouvant être faits à pied ou en transport ;
  • Avoir une conduite moins polluante en accélérant et freinant de manière plus souple.

Protéger son habitat de la pollution

Un ménage complet et régulier

Contrairement aux idées reçues, les maisons et appartements sont tout autant pollués que l’extérieur. Afin de limiter la pollution de l’air, il est primordial de bien aérer son logement et de faire régulièrement le ménage afin d’éliminer les particules fines qui se déposent sur le sol et les meubles. Poussières et aspirateur doivent être faits deux fois par semaine si une personne allergique ou asthmatique se trouve dans la maison. 15 minutes d’aération du logement par jour sont nécessaires pour faire sortir la pollution interne.

Eviter les appareils nocifs

Les appareils électroniques (télévision, box, ordinateur, téléphone) émettent une certaine quantité de CO2 lorsqu’ils sont allumés ou maintenus en veille. A l’heure actuelle, des boitiers existent pour éteindre tous ses appareils sans avoir à les reconfigurer lors de l’allumage. Il est aussi important de veiller à ne pas laisser son portable trop près de soi pendant la nuit ou bien penser à l’éteindre.

Avoir recours aux dépolluants

Face au phénomène de pollution, certaines entreprises ont mis en vente des purificateurs d’air afin de limiter la pollution au sein de son habitat. Efficace dans une certaine mesure, il est possible de se munir d’un purificateur d’air de qualité à partir de 100€.

La nature nous a toutefois dotés de purificateurs « bio » puisque certaines plantes sont particulièrement efficaces pour absorber la pollution présente au sein du domicile. Les cactus ainsi que les ficus sont reconnus pour leurs propriétés dépolluantes.

Migraines : comment faire face ?

Une crise de migraine touchera au moins 20% des français au cours de leur vie. Globalement, la migraine est une pathologie qui s’exprime plus souvent chez les femmes que chez les hommes, et elle comporte différents degrés d’invalidité. Elle ne doit pas être confondue avec de simples maux de tête qui, bien que douloureux, ne présentent pas toujours de composante migraineuse.

Qu’est-ce qu’une migraine

Quels sont les symptômes de la migraine ?

On distingue trois types d’affection :

  • Les maux de tête qui ne sont pas des migraines à proprement parlé. Ils sont rencontrés par la plupart d’entre nous plusieurs fois au cours de notre vie et sont relativement supportables. Un antalgique à base de paracétamol ou d’aspirine suffit généralement à faire cesser les symptômes. Les maux de tête se rencontrent lors des diverses affections virales et bactériennes ou au moment d’un épisode de fatigue intense.
  • La migraine est quant à elle une pathologie à part entière. Elle se distingue des maux de tête par ses douleurs unilatérales qui ne touchent donc qu’un seul côté de la tête. Ses douleurs se manifestent sous forme de pulsations cardiaques ou battements d’intensité forte. Elles peuvent être accompagnées d’une baisse de la vision, de nausées et de vomissements.
  • La migraine avec aura est particulièrement handicapante pour ceux qui en sont atteints. Elle regroupe tous les symptômes d’une migraine tandis que des phénomènes visuels viennent s’y ajouter. Les patients ont alors l’impression d’avoir un voile blanc devant les yeux ou pensent percevoir des phénomènes lumineux et peuvent être contraints de s’enfermer dans le noir ne supportant plus la moindre source de lumière.

Quels sont les mécanismes biologiques en cause lors d’une migraine ?

La migraine, bien qu’encore mystérieuse, est toutefois définie comme une pathologie neuro-vasculaire. Elle se déclenche lorsque les vaisseaux situés au niveau des méninges, juste en dessous de la boîte crânienne, subissent une inflammation et une dilatation. Les mécanismes à l’origine de cette inflammation seraient neurologiques mais les molécules mises en cause ne sont pas, à ce jour, clairement identifiées.

L’approche médicale de la migraine

Migraine et consultation médicale

Devant toute migraine handicapante et/ou chronique il devient nécessaire de consulter son médecin généraliste afin de s’assurer de l’absence de pathologies sous-jacentes ou d’une cause posturale pouvant entraîner le déclenchement des symptômes. Si les migraines restent rares, le généraliste prescrira un antalgique plus puissant que ceux accessibles en vente libre afin de soulager son patient des douleurs. Au contraire, si les crises sont fréquentes, il pourra faire appel à un neurologue qui poussera les investigations afin de s’assurer qu’il n’y ait pas d’autres causes liées aux symptômes.

Médication de la migraine

Les maux de tête peuvent facilement être soulagés par des médicaments en vente libre tels que le paracétamol ou les anti-inflammatoires classiques (antidouleurs de niveau 1). Lorsque les migraines ne sont pas soulagées par ce type de molécules, il convient alors de prescrire des anti-inflammatoires plus puissants, dits de niveau 2, pour venir à bout des symptômes tels que les Triptans. La prise de bétabloquants ainsi que des traitements hormonaux pour les femmes peuvent être envisagés pour les cas chroniques avérés. Enfin, des traitements préventifs sont actuellement à l’étude pour les personnes souffrant de plus de trois crises de migraine par mois.

Les approches complémentaires de la migraine

L’ostéopathie et la kinésithérapie pour la migraine

Un mauvais positionnement au travail ou un lit inadapté peuvent faire émerger des migraines au bout d’un certain temps. Les vertèbres cervicales ont tendance à absorber les tensions qui, avec le temps et sans amélioration, peuvent déclencher des maux de tête chroniques. Dans ce cas-là, un traitement chez un ostéopathe ou un kinésithérapeute aide le dos à évacuer les tensions et faire cesser les douleurs. Il faudra toutefois veiller à trouver l’origine de ces mauvaises postures et prendre les mesures nécessaires (ergonomie au travail, changement de mobilier…) pour que le problème ne récidive pas.

Et si c’était les yeux ?

Un type de migraine bien particulier peut amener un patient à consulter un ophtalmologiste : la migraine ophtalmique. Elle est bien souvent le signal d’alarme d’une mauvaise vue qui nécessite alors le port d’une paire de lunettes ou la mise en place d’une rééducation ophtalmique. Les symptômes de la migraine ophtalmique peuvent-être forts, inconfortables et anxiogènes bien que peu dangereux : douleurs au-dessus ou sous les orbites oculaires, sensation de tiraillement au niveau des cervicales et de la nuque, vertiges et nausées. Ces migraines sont de plus en plus fréquentes du fait de l’exposition croissante aux écrans.

Les plantes sont-elles efficaces contre la migraine

Les plantes, bien qu’efficaces pour les maux de tête simples, sont bien souvent insuffisantes face aux symptômes violents de la migraine. La caféine serait toutefois protectrice des maux de tête à condition qu’elle ne soit pas consommée en trop grande quantité. De récentes études montrent en effet les vertus anti-inflammatoires de la caféine qui réduirait donc le phénomène neurologique en cause dans la crise migraineuse.

Le crowd-funding

Apparu à la fin des années 2000, le crowd-funding est une méthode innovante de financement qui s’appuie sur la solidarité et la consommation collaborative. Elle permet à des particuliers de regrouper des fonds qu’ils n’auraient pas nécessairement obtenus via des banques ou leurs proches.

Le fonctionnement du crowd-funding

Les différentes modalités du crowd-funding

Il existe 4 grandes typologies de financement par le crowd-funding :

  • Le don : il est le mode de financement le plus utilisé pour les projets associatifs. Le donateur n’obtiendra rien en retour de son investissement;
  • Le prêt : il s’agit pour le financeur de se comporter comme une banque. En contrepartie de son prêt, l’investisseur recevra un remboursement par échéance de son prêt et se verra verser des intérêts. Le prêt peut être octroyé à des particuliers afin de les aider à financer des projets personnels mais également à des entreprises qui ne souhaitent pas avoir recours aux banques;
  • L’investissement participatif : cet investissement financier permet d’obtenir des droits au sein d’une entreprise ou d’un projet. Il s’agit généralement de financer des entreprises qui cèderont alors en contrepartie des parts de capital ou verseront des redevances;
  • La production communautaire : c’est la méthode de financement majoritairement utilisée dans le domaine du divertissement. Il s’agit d’un investissement qui, s’il aboutit, ouvrira droit à des parts et des pourcentages sur les ventes.

Les avantages du crowd-funding

Le crowd-funding est avant tout plébiscité pour son aspect solidaire et participatif. Il favorise les échanges de particulier à particulier, sans l’intervention d’un intermédiaire. Il permet également à chaque français de devenir investisseur sans condition de patrimoine préalable. Le crowd-funding favorise le recours à la consommation collaborative et permet aux investisseurs de se sentir impliqués dans des projets qu’ils n’auraient jamais imaginés.

Il s’agit donc de rapprocher les gens, de supprimer les nombreux intermédiaires au sein des transactions économiques et de faire naître un sentiment de solidarité et d’utilité.

Précautions à prendre avec le crowd-funding

Les plateformes de crowd-funding font appel à Internet ce qui assure un minimum d’anonymat aux investisseurs ou demandeurs de fonds. Certains profitent de cette discrétion pour soulever des fonds pour de faux projets. Bien que rares, les arnaques au crowd-funding existent et doivent nécessiter l’attention des investisseurs. Il s’agit de s’assurer que le projet existe réellement et que le demandeur des fonds s’avère fiable. Les plateformes de crowd-funding restent toutefois vigilantes et s’assurent, autant que possible, que les demandes de financement publiées sur leur site correspondent réellement à un projet.

Les domaines d’application du crowd-funding

Les projets associatifs

Ces projets font majoritairement appel aux dons et à la solidarité des gens. Le crowd-funding a ainsi permis à des petites associations de se faire connaître des particuliers qui n’en auraient jamais entendu parler autrement. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les internautes qui font appel à la générosité de leurs amis pour récolter une somme à verser à une association.

Entreprise et développement

Les investissements sous formes de prêt ou de financement participatif sont privilégiés pour les projets d’entreprise. Le financement d’une entreprise ou d’un projet commercial permet notamment de soutenir l’économie locale et de favoriser les petites entreprises dans leur développement économique, alors qu’elles ont souvent bien du mal à obtenir des prêts auprès des banques.

La culture et le divertissement

Financer des projets artistiques n’assure pas de rentabilité au long terme mais permet de contribuer à la croissance de la culture au sein d’un département ou d’une région voire même, au niveau national. L’exemple le plus concret est celui du chanteur Grégoire qui s’était fait connaître avec sa chanson Toi + Moi, entièrement financée par le crowd-funding.

Les sites spécialisés dans le crowd-funding

De nombreuses plateformes de financement participatif ont vu le jour depuis la fin des années 2000. Certaines telles que KissKissBankBank ou Mymajorcompany font partie des plus célèbres sites de crowd-funding. Ces plateformes se targuent d’être leader sur le marché français. Toutefois, la majorité de ces plateformes sont spécialisées dans un ou deux types de financement collaboratif :

  • Pour les dons, le site Cowfunding est principalement axé sur la solidarité et l’entraide;
  • Mymajorcompany fait partie des plateformes spécialisées dans le divertissement et la production communautaire;
  • KissKissBankBank permet d’avoir recours ou de participer à des financements participatifs, aussi bien pour de petites entreprises sue pour des projets issus de particuliers;
  • Les prêts entre particuliers sont quant à eux relativement encadrés et ne peuvent pas dépasser un certain montant selon les sites. HelloMerci limite les demandes de prêts à 10 000 euros.

Que faire contre les jambes lourdes ?

La sensation de jambes lourdes provient d’une mauvaise circulation sanguine dans les membres inférieurs généralement nommée insuffisance veineuse. Les veines des membres inférieurs ont pour but d’aider le sang à remonter vers le cœur malgré l’apesanteur. La tonicité de leur paroi ainsi que les valvules qui les tapissent au sein du vaisseau sont garantes de leur efficacité. Un manque de tonicité peut amener à une insuffisance veineuse qui peut elle-même s’accompagner de rétention d’eau et donner une impression désagréable de jambes lourdes.

Les mesures hygiéno-diététiques contre les jambes lourdes

S’assurer d’avoir une meilleure alimentation

L’alimentation joue un rôle majeur dans la constitution de notre sang. Trop d’acides gras engendrera du cholestérol tandis qu’une alimentation trop salée aura tendance à déshydrater le sang. Le sel présent dans les tissus viendra donc diminuer le volume de sang présent dans le corps. Un volume de sang élevé assure une meilleure pression sanguine au niveau du cœur mais également au niveau des membres qui sont les plus sensibles à la stagnation du sang. Bien s’hydrater et éviter une alimentation trop salée sont donc deux attitudes alimentaires particulièrement importantes à conserver pour garder une constitution sanguine favorable à une bonne circulation.

Mieux se tenir pour éviter les jambes lourdes

La station debout ainsi que les piétinements répétés sont deux facteurs aggravants de l’insuffisance veineuse. En effet, ils favorisent la stagnation du sang au niveau des membres inférieurs ainsi que la sensation de jambes lourdes qui va avec. Les travailleurs ayant des emplois leur imposant une station debout tout au long de la journée doivent envisager le port d’un système de contention si des symptômes d’insuffisance veineuse venaient à apparaître.

Les personnes ayant un emploi de bureau sont certes moins sujettes au problème des jambes lourdes mais doivent toutefois veiller à adopter une position adéquate pour prévenir une éventuelle insuffisance veineuse. Croiser les jambes ne permet pas aux veines de faire remonter le sang de façon efficace et est donc une position à proscrire pour préserver son capital veineux. Il est ainsi conseillé de garder ses jambes positionnées à 90° et d’utiliser un repose-pied.

Enfin, les chaussures plates ainsi que les talons hauts sont à éliminer de sa garde-robe en cas d’insuffisance veineuse. Les talons ou talonnettes de 2 à 3 centimètres sont idéaux pour garantir un retour veineux efficace lors de la marche.

Miser sur le sport

Le sport est particulièrement efficace pour booster la circulation sanguine et muscler le corps. Les muscles des membres inférieurs ont pour particularité de venir en soutien des vaisseaux sanguins et des valvules qui les composent. Leur développement permet de maintenir une certaine pression au niveau des veines ce qui favorise la remontée du sang et empêche la stagnation.

Pour muscler ses jambes en profondeur, la natation est le sport le plus conseillé car il évite les chocs et les coups au niveau des membres inférieurs tout en musclant efficacement.

Les apports de la médecine dans la lutte contre l’insuffisance veineuse

Le système de contention

Les systèmes de contention tels que les bas, les collants ou les chaussettes de contention, assurent la remontée du sang au niveau des jambes grâce à la pression qu’ils exercent. Ils se comportent ainsi comme des muscles venant en soutien des vaisseaux par un effet de compression. Les systèmes de contention sont particulièrement recommandés pour les personnes souffrant d’insuffisance veineuse chronique ainsi que pour tous les travailleurs dont le métier exige une station debout.

Les médicaments pour lutter contre les jambes lourdes

En cas d’insuffisance chronique ou devant l’échec partiel des systèmes de contention, des médicaments tels que le Daflon peuvent être conseillés au patient. Ces molécules permettent de renforcer la paroi des veines et veinules afin de favoriser la remontée du sang et d’atténuer les sensations de jambes lourdes. Certains traitements sont en vente libre et ne nécessitent pas de consultation. Il est toutefois préférable, si le problème persiste, de prendre conseil auprès de son médecin généraliste ou d’un spécialiste des troubles circulatoires.

Médecine douce et cosmétiques au service des jambes lourdes

Les plantes : un excellent remède contre l’insuffisance veineuse

La nature offre de nombreux remèdes pour lutter contre les problèmes circulatoires. En cas de jambes lourdes sans rétention d’eau, des plantes contenant des flavanoïdes (également présents dans le Daflon et médicaments assimilés) permettront de renforcer la paroi des veines et d’assurer une pression nécessaire à la remontée du sang. Il est alors conseillé de prendre des extraits ou des tisanes de :

  • Petit houx
  • Marronnier d’Inde
  • Vigne rouge
  • Cyprès

En cas de rétention d’eau, il est nécessaire d’avoir recours à des plantes aux vertus diurétiques afin d’éliminer l’eau qui a fuité dans les tissus telles que le pissenlit, le prêle ou encore le fresne.

Des cosmétiques de plus en plus performants pour lutter contre les jambes lourdes

Les cosmétiques jouent également un rôle non négligeable dans le soulagement des jambes lourdes. De nombreuses marques proposent désormais des crèmes aux actifs circulatoires intéressants. Certaines gammes misent sur l’effet glaçon qui permet de relancer la circulation sanguine au niveau des veines. Ces crèmes peuvent apporter un véritable confort en cas de crise afin d’être soulagé temporairement.