Bonnes pratiques sur internet pour ne pas se faire piéger

Même s’il est indéniable qu’internet nous facilite la vie – quel confort de pouvoir faire ses achats en ligne quand on n’a pas le temps ou la possibilité de se rendre en ville – il est vrai aussi qu’on n’y est jamais à l’abri d’une arnaque. Du simple virus informatique au vol d’identité ou des coordonnées bancaires, évitez de vous faire piéger en recourant automatiquement à ces 4 bonnes pratiques.

1. Apprenez à distinguer les faux mails des vrais

Pour certaines personnes mal intentionnées, les faux mails sont un moyen classique de vous dérober vos données confidentielles ou de vous inciter à faire des donations à l’intention de destinataires fictifs. Pour vous en défendre, ouvrez l’œil. Tout d’abord, ne considérez pas votre système anti-spam comme infaillible. Le propre de certains mails frauduleux est justement d’adopter l’apparence des vrais et donc de passer au travers des filtres de sécurité. Reproduisant le logo d’institutions auxquelles vous avez affaire (la Poste, votre banque…) ou signés du nom de personnes connues, ils font presque parfaitement illusion. Alors, comment distinguer ces faux mails des vrais ? Tout simplement, en fonction de leur contenu. S’ils vous réclament de l’argent, des coordonnées bancaires ou des mots de passe, vous pouvez être absolument certain qu’il s’agit de tentatives de vous piéger. N’ouvrez pas les pièces jointes, ne cliquez pas sur les liens, marquez le mail comme indésirable et, avant de l’effacer, signalez-le à une plateforme ou organisation compétente en la matière.

2. N’acceptez pas n’importe quel travail

Les offres d’emploi truquées sont une pratique de plus en plus répandue sur internet. Elles consistent à vous contacter par mail ou par le biais de réseaux sociaux et à vous proposer de réaliser un travail confortablement rémunéré. Lorsque l’emploi en question correspond à vos compétences et que vous recevez un chèque d’avance, vous n’avez a priori aucune raison de vous méfier. Mais quelque temps plus tard, alors que tout vous semble en ordre, un courrier vous est adressé, vous informant qu’une erreur a été commise dans le calcul de vos honoraires et que vous êtes prié de rembourser la différence. Souvent, ce n’est bien qu’après vous être acquitté de la somme réclamée que vous découvrez que le mandat reçu au départ était en réalité factice ou le chèque non provisionné. Pour éviter ce genre d’arnaque, n’acceptez pas de travail sans garanties. Un bon moyen de vous assurer qu’il s’agit d’une proposition sérieuse est d’effectuer des recherches dans les forums. Si personne d’autre que vous n’a entendu parler de l’employeur ni de la boîte qui vous a contacté, classez directement ses mails parmi les spams.

3. Protégez vos données

Même si les hackers possèdent des techniques toujours plus élaborées pour dérober les mots de passe des internautes, mieux vous protégerez vos données, moins vous risquerez de vous faire piéger. Tout d’abord, peaufinez vos mots de passe. De plus en plus de sites marchands insistent sur la nécessité de recourir à des combinaisons de chiffres et de lettres, de majuscules et de minuscules. Ensuite, pour régler vos achats sur internet, servez-vous d’une carte sécurisée, avec l’envoi d’un code à part sur votre téléphone mobile. La plupart des banques proposent aujourd’hui cette option et elle est souvent gratuite. Enfin, si vous êtes adepte des réseaux sociaux, n’acceptez pas l’amitié de n’importe qui. Les profils séduisants au nom inconnu, associés à une belle photo, sont à éviter absolument si l’identité de la personne en question ne vous dit rien. Très probablement, il s’agit d’un faux ami dont l’acceptation dans votre réseau risque de vous valoir le téléchargement d’un logiciel espion tout prêt à s’emparer de vos données personnelles.

4. Ne cliquez pas sans réfléchir

Lorsque vous faites vos achats sur un nouveau site ou que vous créez votre profil d’abonné dans une boutique en ligne, on vous demande souvent de renseigner vos méthodes de paiement et les coordonnées qui leur sont associées. C’est le moment pour vous d’ouvrir l’œil et de redoubler de méfiance ! En effet, si les grandes enseignes commerciales prévoient généralement un traitement des données sécurisé, d’autres pièges peuvent vous être tendus de clic en clic, sans même éveiller votre attention. Il peut s’agir de la souscription à un abonnement gratuit mais soumis à des obligations d’achat, ou encore payable chaque mois par débit automatique… Aussi, chaque fois que vous réalisez ce genre d’opération, vous devez prendre le temps de lire le contenu des fenêtres qui s’ouvrent à droite ou à gauche sur la page. En particulier, soyez attentif lorsque vous acceptez les conditions d’achat. Et une fois le paiement effectué, consultez vos relevés de compte pour vous assurer que la somme prélevée est bien celle à laquelle vous vous attendiez.

Comment prévenir les accidents domestiques ?

Vous vous sentez plus en sécurité chez vous que dans votre voiture ? Ne vous y fiez pas. Chaque année en France, les accidents domestiques tuent jusqu’à trois fois plus que ceux de la route. Concernant majoritairement les enfants et les personnes âgées, il est pourtant possible de les prévenir, grâce à des précautions adaptées à l’âge et à la situation de tous les membres de la famille.

Comment protéger les bébés à la maison ?

À la maison, d’innombrables périls guettent les enfants de moins de 36 mois, avides d’explorer le monde et inconscients des conséquences auxquelles ils s’exposent. Même s’il n’est jamais trop tôt pour commencer à expliquer à votre enfant en âge de marcher qu’il ne faut pas tirer sur le fil des lampes, il vous incombe cependant de sécuriser un maximum votre intérieur. Habituez-vous à tourner les queues des casseroles vers l’intérieur, ne laissez jamais refroidir votre fer à repasser à portée de main. Munissez-vous de cache-prises et équipez les coins tranchants des meubles de protections appropriées. Installez des barrières en haut et en bas des escaliers. Ne laissez jamais traîner de sacs en plastique, de cordons électriques ni d’objets tranchants. Veillez à soustraire aux mains de votre bébé aussi bien les jouets et objets de petite taille (graviers, pièces de monnaie…) que les peluches au contraire trop volumineuses, qui pourraient l’étouffer. Dans la chambre, maintenez une température de 19 degrés et installez un lit aux normes européennes, sans oreiller ni couette, où vous coucherez systématiquement votre nouveau-né sur le dos. Enfin, d’une façon générale, faites preuve d’une vigilance constante, en particulier pendant les repas de l’enfant et au moment du bain. Ne le laissez jamais seul dans une pièce et encore moins lorsqu’il se trouve sur sa table à langer ou dans sa baignoire.

Comment écarter le danger des enfants ?

Plus grands, vos enfants continuent à être exposés à de nombreux dangers dans l’espace domestique. Chaque pièce de la maison cache de multiples pièges dont certains pourraient être fatals. Pour éviter tout risque de défenestration, ne mettez pas de meubles sous les fenêtres et recourez à un système de sécurité pour bloquer l’ouverture de ces dernières. Certaines plantes d’intérieur peuvent être toxiques si elles sont ingérées : mieux vaut les placer en hauteur. De même, médicaments et produits d’entretien doivent être rangés hors de portée des enfants, ainsi que les briquets, les allumettes et les outils de jardinage. Si vous êtes amené à vous servir d’une échelle ou d’un escabeau, pour nettoyer vos vitres ou changer une ampoule, pensez à toujours les replier et les glisser dans un endroit inaccessible. Lorsque vous organisez un barbecue dans votre jardin, empêchez systématiquement vos enfants de s’approcher de l’appareil. Vous êtes l’heureux propriétaire d’une piscine ? Entourez-la d’une barrière de sécurité… et apprenez à nager à vos enfants le plus tôt possible (dès 6 ans). Auparavant, habituez-le à ne jamais rentrer dans l’eau sans ses flotteurs ou sa bouée. Ensuite, ce n’est pas parce que la puberté est là que tous les dangers sont définitivement écartés. Méfiez-vous particulièrement des risques d’électrocution si votre ado a l’habitude de se servir de sa radio portative ou de son téléphone lorsqu’il est dans son bain. Vous gardez des armes à feu à la maison ? Conservez-les dans une armoire fermée à clé ou un coffre soigneusement verrouillé. Ainsi votre enfant ne sera pas tenté de les manipuler devant ses copains pour fanfaronner…

Comment assurer la sécurité des séniors ?

Qu’elles éprouvent ou non des difficultés à se déplacer ou à y voir clair, les personnes âgées sont souvent sujettes aux chutes, lesquelles peuvent avoir des conséquences graves. Pour les éviter, le réaménagement de la maison s’impose. Il s’agit avant tout de libérer le passage dans les pièces, en éliminant meubles encombrants et objets à terre (tapis, lampes, fils électriques…) En second lieu, il est recommandé d’équiper le sol de la baignoire ou de la cabine de douche, mais aussi de la salle de bain, d’un revêtement antidérapant. Dans tous les cas des poignées ou barres de maintien posées à des endroits stratégiques préviendront bien des glissades et des chutes, de même qu’un éclairage performant, veilleuses nocturnes incluses. La perte ou le déclin de l’odorat expose certains séniors à des risques d’incendie : la pose de détecteurs permettra d’y faire face. Un contrôle annuel des installations et équipements électriques, ainsi que le ramonage de la cheminée, est également un bon moyen de prévention. Enfin, les personnes âgées sont particulièrement exposées aux risques d’intoxication alimentaire. Il suffit d’un aliment oublié dans son frigo et consommé par inadvertance pour déclencher des réactions gastriques potentiellement alarmantes, surtout en cas de santé défaillante ou fragilité générale. Préservez-en vos parents ou amis âgés en vidant et nettoyant régulièrement leur frigo. Vous pouvez également les aider à éviter une surdose de médicaments en leur offrant un pilulier.

Comprendre l’assurance décès

Contrairement à l’assurance vie avec laquelle elle est souvent confondue, l’assurance décès ne consiste pas dans un plan de financement dont vous pourrez bénéficier de votre vivant, mais plutôt dans une garantie financière qui profitera à vos proches après votre disparition. Selon les assureurs, le contrat peut être souscrit jusqu’à 70 ans, même si l’âge limite moyen est plutôt de 64 ans. Découvrez quelle assurance décès choisir pour assurer la meilleure protection possible à votre conjoint ou à vos enfants.

Qu’est-ce que l’assurance décès ?

Outil de prévoyance destiné à assurer l’avenir des destinataires de votre choix, l’assurance décès se présente sous la forme d’un capital. Cette somme d’argent sera versée aux intéressés après le décès ou (dans certains cas) la perte totale d’autonomie du souscripteur. Si vous élevez seul vos enfants ou que votre conjoint ne travaille pas, contracter une assurance décès peut s’avérer une précaution utile. Ainsi, vous avez la certitude que vos proches pourront continuer à subvenir à leurs besoins alors même que vous ne serez plus là pour les soutenir financièrement. Attention cependant : certains contrats d’assurance décès sont à fonds perdu, ce qui signifie que si vous êtes toujours vivant à la date d’expiration, vous ne récupérerez pas vos cotisations. De plus, chaque contrat inclut des conditions (pouvant concerner aussi bien les modalités de décès que celles de versement du capital) dont il importe de tenir compte au moment de la signature. Trois formules sont disponibles, à choisir en fonction de votre situation personnelle (âge, profession, situation familiale…)

L’assurance rente-éducation, pour les études des enfants

Si vos enfants sont scolarisés, contracter une assurance rente-éducation à leur intention peut être un bon moyen de leur garantir une formation professionnelle quoiqu’il vous arrive. Si vous deviez décéder avant qu’ils n’aient fini leurs études, ils pourraient ainsi financer ces dernières grâce au capital accumulé dans cet objectif. Calculé à partir de votre salaire mensuel, le montant de la rente d’éducation peut être fixe ou variable, selon les modalités prévues par le contrat. La date de fin de ce genre de contrat d’assurance décès correspond soit à la majorité des enfants du souscripteur, soit à la date approximative d’achèvement de leurs études. Certaines compagnies d’assurances peuvent fixer des conditions au versement de la rente, en exigeant par exemple que l’enfant poursuive effectivement ses études pour pouvoir percevoir le capital. En revanche, si celui-ci est handicapé ou invalide, il pourra bénéficier de la rente pendant toute sa vie. La prime d’éducation peut être contractée au nom de tous vos enfants ou seulement pour l’un d’entre eux, à votre discrétion.

L’assurance temporaire décès, la plus répandue

Bien que limitée dans le temps, d’une durée annuelle ou parfois quinquennale, l’assurance temporaire décès peut être renouvelée à volonté par le souscripteur, le plus souvent par le biais d’une reconduction tacite. Le montant des primes dépend de plusieurs facteurs : non seulement, bien sûr, de celui du capital dont bénéficieront vos héritiers à votre décès, mais aussi de votre âge au moment de la signature et des garanties souscrites en option. Si vous exercez un métier à risque, par exemple, une garantie d’invalidité définitive pourra s’avérer judicieuse, de même qu’en cas d’emprunts bancaires, vous avez tout intérêt à opter pour une garantie remboursement de prêts. Vous mettez ainsi vos proches à l’abri contre toute éventualité au cas où une maladie, un accident ou un décès les priveraient de vos revenus. Cependant, examinez bien les conditions de versement de la rente à vos héritiers : notamment, si vous veniez à disparaître à la suite d’un suicide ou d’une pathologie non déclarée au moment de la signature du contrat, ils ne pourraient pas bénéficier du capital.

L’assurance décès vie entière

Comme son nom le sous-entend, l’assurance décès vie entière ne prend fin qu’au décès du souscripteur. Contrairement à la précédente, il ne s’agit donc pas d’une formule temporaire mais viagère, aux cotisations plus élevées mais aux garanties aussi plus étendues. Pour la souscrire, vous devrez non seulement remplir un questionnaire de santé mais aussi subir des examens médicaux approfondis. Comme la précédente, l’assurance décès vie entière peut également inclure différentes options. Mais, à la différence de l’assurance temporaire, il s’agit de garanties pouvant devenir effectives au cours de la vie de l’assuré (et non uniquement au moment de son décès) : par exemple, un doublement ou triplement du capital en cas d’accident, la prise en charge des primes en cas de perte d’autonomie du souscripteur… Ces couvertures supplémentaires feront, elles, l’objet d’une date limite. A mi-chemin entre l’assurance vie et l’assurance décès traditionnelle, cette formule est également la seule à comporter une valeur de rachat, c’est-à-dire qu’elle inclut la possibilité de racheter le contrat afin de bénéficier du capital de votre vivant.

Les écrans et les tout-petits

Tablettes, Smartphones, ordinateurs, les écrans sont partout. Et si leur omniprésence dans le quotidien des adultes est déjà discutable en termes de santé, pour les tout-petits, elle est nécessairement à proscrire. Les spécialistes de la petite enfance l’affirment, les études le montrent : écrans et bébés ne font pas bon ménage. Nous vous en disons plus.

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes… et des pratiques alarmantes

Deux enfants de 2 ans sur 3 qui regardent la télévision tous les jours, 20% des tout-petits de moins de 3 ans qui savent déjà se servir d’une tablette et même d’un Smartphone, telle est la proportion de bébés exposés quotidiennement aux écrans dans les foyers français. Pour ne pas parler de tous ceux qui subissent une exposition passive à une télévision allumée 24h/24. « C’est le seul moyen de le calmer », arguent les parents. « Certains programmes sont conçus spécifiquement pour leur tranche d’âge, nous ne les laissons pas regarder n’importe quoi », se justifient d’autres. « Apaisants » et « instructifs », les écrans pour les bébés et les jeunes enfants, vraiment ?

Le verdict des spécialistes

Tel n’est pas, en tous les cas, l’avis des spécialistes. Selon eux, en-dessous de 3 ans (et même au-delà, à trop forte dose), les écrans, loin de favoriser le développement de l’enfant, risquent plutôt de l’entraver, avec des conséquences plus ou moins graves. En jeu, leur évolution psychomotrice et cérébrale avec, à la clé, des troubles du langage, du sommeil et du comportement, pour n’en citer que quelques-uns. La raison ? C’est que la contemplation d’un écran n’offre aucune possibilité d’interaction à un jeune enfant, simple réceptacle des images qui s’enchaînent. Or, pour grandir et développer ses capacités cognitives, pratiques et relationnelles, l’interaction est fondamentale. Rien ne peut la remplacer, et surtout pas un smartphone ou une tablette.

Un risque de confusion entre images et réalité

Ainsi, un bébé exposé dès l’âge de 6 mois aux informations délivrées par un écran présente un risque de confondre, même en grandissant, les images et la réalité. C’est que découvrir le monde – du moins en partie, selon la durée et la fréquence des expositions – par le truchement d’un écran prive les tout-petits de l’exercice de leurs cinq sens. Pour comprendre ce qu’est une pomme, par exemple, le bébé a besoin de prendre le fruit dans sa main, de le respirer, y mordre, le faire rouler et tomber… autant d’actions simples mais essentielles qui sont impossibles lorsque la pomme en question n’est qu’une représentation sur un écran. De là à s’imaginer que les fruits n’ont ni odeur, ni consistance ni goût, il n’y a qu’un pas…

Un apprentissage du langage retardé

Pour la même raison, loin d’aider l’enfant dans son acquisition du langage, celle-ci a de fortes chances d’être retardée sous l’influence des écrans. Certes, les dessins animés et autres programmes réservés à la petite enfance foisonnent de dialogues susceptibles d’aider le jeune téléspectateur à enrichir son vocabulaire. Toutefois il s’agit, encore une fois, d’un flux d’informations unilatérales. Le tout-petit aura beau entendre l’écran répéter un nombre indéfinissable de fois le mot « pomme », ce n’est pas ainsi qu’il apprendra à le dire, lui, correctement. Seul un adulte pourra l’aider à corriger sa prononciation, reprendre ses phrases une à une pour l’aider à s’améliorer, en fonction des besoins réels de l’enfant.

Un vecteur d’agitation plutôt que de calme

Mais ce n’est pas tout. De même que la soi-disant fonction instructive des écrans, les vertus apaisantes de ces derniers ne sont qu’un mythe. En effet, bombarder d’informations visuelles un jeune cerveau n’est pas précisément synonyme de « calmer » un enfant agité. Le canaliser, absorber son attention, oui. Mais créer les conditions de son bien-être psychologique, certainement pas. C’est d’ailleurs, au bout du compte, exactement le contraire qui se produit : l’enfant « gavé » d’informations visuelles tendra à se montrer, au fil du temps, toujours plus agité. Habitué à absorber passivement des images, il sera incapable de fixer son attention sur ce qui n’en est pas. Et surtout, hyper-stimulé, le tout-petit accumulera, pendant le temps de vision, une nervosité qui explosera dès lors qu’on lui ôtera l’écran des mains. Un cercle vicieux se met ainsi rapidement en place qui pourra déboucher, plus tard, sur des problèmes d’hyperactivité ou des situations d’échec scolaire.

La conclusion s’impose donc d’elle-même : sans les écrans, dont les effets nocifs sont multiples sur le cerveau des tout-petits, bien des consultations chez le pédopsychiatre ou l’orthophoniste pourraient sans doute être évitées…

La sédentarité : un fléau en hausse constante

A l’heure où les métiers du tertiaire sont de plus en plus nombreux, la sédentarité fait régulièrement parler d’elle comme un fléau pour la santé humaine. Les travailleurs de bureau sont en effet plus nombreux qu’à l’époque ouvrière et la quantité de travail demandé ne permet pas toujours aux salariés d’avoir une hygiène de vie correcte et raisonnable. Une prévention tardive et des modes de vie défaillants sont les principaux responsables d’une sédentarité réellement problématique.

La sédentarité : un problème de santé publique

Quand peut-on parler de sédentarité ?

La sédentarité est définie par une absence quantitative et qualitative d’activité physique. Ainsi, l’activité minimum requise pour ne pas être considéré comme sédentaire est d’une demie heure de marche active par jour. Une demie heure de piétinement à la maison ou au bureau ne rentrent pas dans ce que l’on nomme un effort « actif ». En effet, il faut que l’activité soit suffisamment intense pour avoir une réelle efficacité sur le corps.

Cette demie heure d’activité physique doit également être régulière pour sortir de la sédentarité. 30 minutes c’est donc le minimum journalier, un temps qui est bien loin de ce que pratique réellement la majorité de la population des pays industrialisés.

La sédentarité en chiffres

23% : c’est le pourcentage de la population mondiale qui serait en situation de sédentarité.

Dans les pays industrialisés on considère que plus de la moitié de la population serait en manque d’activité physique.

Cette propension à la sédentarité semble apparaître vers la fin de l’adolescence (15-17 ans) et engendrerait chaque année 3 millions de décès à travers le monde qui auraient pu être évités grâce à une activité physique raisonnable.

Les populations les plus concernées

Les populations les plus concernées sont bien sûr celles des pays industrialisés où le travail tertiaire est fortement valorisé. Au sein même de ces pays, les hommes sembleraient plus touchés que les femmes par la sédentarité. Ces dernières ont en effet plus de postes dans les bureaux mais seraient plus actives physiquement dans les autres domaines de leur vie.

Quelles sont les conséquences de la sédentarité sur l’organisme humain ?

Un impact indéniable sur le poids et l’alimentation

La principale conséquence d’un manque d’activité est l’accumulation de graisses non brûlées par l’organisme. Le surpoids est donc le premier symptôme d’une sédentarité qui s’installe.

Par ailleurs, les personnes travaillant dans les bureaux, du fait de l’ennui ou des tâches rébarbatives qu’ils pratiquent, auraient tendance à plus grignoter que des travailleurs physiquement plus occupés.

Un manque d’activité allié à une alimentation plus riche en graisses saturées sont donc les conséquences désastreuses d’un manque d’activité physique.

Les maladies encouragées par la sédentarité

L’activité physique est la garante d’un système circulatoire sain. Ainsi, une faible activité physique est à l’origine de nombreuses pathologies cardiovasculaires telles que les varices, les phlébites, les problèmes cardiaques…

Le diabète de type II, qui apparaît vers 40 ans, est lui aussi fortement encouragé par la sédentarité. Les graisses et le sucre accumulés et non brûlés entraînent fatalement une insulino-résistance sur le long terme qui déclenche la maladie.

Cette liste non exhaustive de pathologies démontre à quel point le corps humain a besoin de se dépenser pour mieux se réguler et rester en bonne santé.

Comment lutter efficacement contre la sédentarité ?

Le sport en première ligne

La sédentarité étant définie par une absence d’activité physique, la pratique d’un sport semble être le remède principal pour lutter contre ce fléau du XXIème siècle.

Nul besoin de s’inscrire à la salle de sport ou de faire appel à un coach, une bonne séance de marche chaque jour est suffisante pour lutter contre tous les effets néfastes de la sédentarité.

Mieux manger et mieux bouger

Adopter de bons réflexes alimentaires lorsque l’on est peu actif est primordial pour lutter dans un premier temps contre la prise de poids due au manque d’activité. Il est particulièrement nécessaire de se surveiller lorsque l’on est devant les écrans ou lorsque les travailleurs effectuent des tâches répétitives.

Mieux bouger c’est aussi marcher au lieu de prendre le bus, descendre 2 stations plus tôt du métro ou simplement prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur. Ces petites actions mises bout à bout peuvent, en fin de journée, faire véritablement la différence et permettre à chacun de sortir de la sédentarité.

Pour mieux connaître son activité physique réelle au cours de la journée, les montres connectées sont particulièrement intéressantes puisqu’elles calculent le nombre de kilomètres parcourus ainsi que le niveau de graisses brûlées.

L’éducation des plus jeunes comme prévention ultime de la sédentarité de l’adulte

C’est dès le plus jeune âge qu’il est nécessaire d’apprendre aux enfants qu’une activité physique quotidienne est primordiale pour la santé. Les cours d’éducation physique et sportive permettent ainsi aux enfants de tester tout au long de leur scolarité les différents sports qu’ils pourraient pratiquer avec plaisir une fois arrivés à l’âge adulte.

Il est toutefois nécessaire d’éduquer sur l’hygiène de vie globale que doit mener un adulte afin de prévenir les 3 millions de décès annuels dus à la sédentarité.

Le remboursement des lunettes

Il est de notoriété publique que s’équiper de lunettes coûte relativement cher et pèse lourd dans les frais de santé des ménages. Les mutuelles ont donc pris une place importante dans le remboursement des frais d’optique. Les particuliers deviennent ainsi particulièrement regardants sur la couverture optique à laquelle ils ont droit avant de choisir leur mutuelle.

Se procurer des lunettes : est-ce si cher que ça ?

Décomposition du prix des lunettes

Les lunettes sont composées des verres et de la monture. Chacune de ces deux composantes a son propre prix selon les besoins et désirs du patient mais également selon les tarifs pratiqués par les enseignes.

Concernant le prix des verres, le client peut penser, à tort, qu’il n’a guère le choix puisque la correction et le type de verre sont imposés par le médecin ophtalmologiste. Et pourtant ! Les variations de prix pour un même verre peuvent être particulièrement importantes entre les différentes enseignes du marché. De plus, les opticiens tentent toujours, de façon plus ou moins subtile, de vendre des verres avec « option » : verres progressifs, verres teintés, verres filtrant la lumière bleue. Toutes ces techniques de vente visent à faire grossir les prix et la facture finale.

Les montures ne sont pas en reste en ce qui concerne les différences de prix appliqués. On trouve ainsi des montures de faible qualité entre 10 et 50 euros et des montures de marque, voire de luxe, pouvant aller de plusieurs centaines à plusieurs milliers d’euros. Il s’agit donc de trouver le juste milieu entre style et solidité pour des montures qui devront tenir au moins un an.

Quelques astuces pour se procurer des lunettes à bas prix

Pour payer ses lunettes moins cher, il est primordial de prendre le temps de faire faire des devis dans toutes les enseignes proches de chez soi et de ne pas hésiter à faire jouer la concurrence. Cela fera clairement apparaître les différences de prix pratiqués sur les verres pour des montures de même type. Le patient sera alors apte à choisir l’enseigne pratiquant les prix les plus adaptés pour ses verres.

Il existe également des opticiens en ligne. Cela semble peu rassurant pour les patients mais les tarifs en sont grandement réduits. En effet, avec moins de frais liés au magasin et au personnel nécessaire à la tenue des boutiques, ces enseignes en ligne impactent directement leurs économies sur le prix des lunettes vendues. Les patients qui arrivent ainsi à bien se projeter s’y retrouvent aisément en termes d’économies.

La prise en charge des lunettes par les différentes couvertures santé

La partie prise en charge par la Sécurité Sociale

La base servant au remboursement à la Sécurité Sociale dépend de la correction demandée mais reste très faible : entre 2€ et 25€ par verre selon le degré de correction et le type de verre. Plus la correction sera forte, plus la base de remboursement sera élevée. Ainsi pour un verre blanc simple foyer, sphère de -6,00 à +6,00 la base de remboursement s’élève à 2,29€ tandis que pour un verre blanc multifocal ou progressif, sphère hors zone de -4,00 à +4,00, elle sera de 10,82€. Tout dépassement devra être pris en charge soit par le patient, soit par sa mutuelle s’il en en possède une.

A noter que les verres teintés ne sont remboursés que dans le cas de maladies clairement indiquées par l’ophtalmologiste et nécessitant une protection contre la luminosité.

La couverture de la mutuelle : une aide précieuse pour faire diminuer les frais d’optique

Le remboursement par les complémentaires varie beaucoup d’un organisme à un autre et reste fonction des contrats souscrits par le particulier ou son entreprise dans le cas d’une mutuelle collective.

Les complémentaires proposent généralement un forfait annuel pour le remboursement des montures et des verres. Il varie entre 100€ et 400€ pour les meilleurs contrats.

Des forfaits pour les lentilles peuvent également être proposés en supplément du remboursement des lunettes.

Il est donc essentiel de bien vérifier la capacité de remboursement de sa mutuelle avant de choisir ses lunettes.

L’évolution du prix des lunettes

Les réformes en cours pour un meilleur remboursement des lunettes

Le gouvernement a récemment réitéré son intention de diminuer les frais restants à la charge des patients, notamment dans le domaine de l’optique. Le projet, d’ici 2020, consiste à imposer aux opticiens une gamme de lunettes (monture + verre) qui seront intégralement prises en charge par le duo Sécurité Sociale et mutuelle. Le plafond devrait s’élever à 400 euros pour des verres simples et 800 euros pour des verres progressifs, dans la limite d’un renouvellement une fois tous les deux ans. 17 modèles bénéficiant de cette aide devront ainsi être proposés dans chaque enseigne du marché de l’optique.

Quid de l’utilité future des mutuelles pour les frais d’optique

La part revenant aux mutuelles pour la réforme « zero reste à charge » est encore floue. Des accords devraient être passés entre l’Etat et les organismes complémentaires afin de mieux couvrir les frais d’optique et d’assurer un panier de remboursement plus efficace. Le projet est donc que personne n’ait à renoncer à l’achat de lunettes à cause des tarifs appliqués.

Comment consommer éco-responsable ?

Les mouvements écologistes citoyens de plus en plus nombreux ces dernières semaines montrent que l’environnement est devenu la préoccupation principale de l’environnement. Une prise de conscience de l’urgence écologique alliée à de bonnes pratiques éco-responsables sont la clé d’un environnement plus sain et protégé. Voici quelques méthodes simples pour devenir toujours plus protecteur de l’environnement.

Améliorer sa méthode de consommation

Choisir le commerce équitable

Le commerce équitable est une filière de consommation particulière qui assure à la fois une juste rémunération des producteurs tout en préservant des méthodes de production saines et protectrices de l’environnement. Certains labels tels que Biocoop et Alter Eco proposent exclusivement des produits issus du commerce équitable et sont facilement reconnaissables dans les rayons des supermarchés.

Opter pour des enseignes qui favorisent les agriculteurs

La rémunération des agriculteurs français est également à l’ordre du jour lorsqu’il s’agit d’aborder le sujet d’une consommation éco-responsable. Une meilleure rémunération de leurs produits permet aux agriculteurs d’accéder à des méthodes de production plus saines pour l’environnement. En effet, nourrir ses animaux avec du bio coûte cher tout comme la gestion d’une bonne qualité de vie des bêtes. Il est donc primordial de mieux les rémunérer afin qu’ils accèdent à des méthodes agricoles bénéfiques pour l’écosystème.

Opter pour des produits moins polluants

Tous les produits ne se valent pas, notamment lorsqu’il s’agit de leur impact sur l’environnement. Les ustensiles du quotidien à usage unique tels que les verres en plastique, les assiettes en carton, les produits d’entretien ou d’hygiène jetables et difficilement dégradables sont à proscrire si l’on poursuit une logique éco-responsable.

Faire attention à ses pratiques de consommation est donc particulièrement important. Axer ses achats sur des produits réutilisables est donc un premier pas pour consommer de façon la plus responsable possible.

Une meilleure gestion des déchets

Le recyclage des déchets ménagers : une priorité

Depuis 20 ans déjà, les méthodes de recyclage des déchets sont apprises aux plus jeunes dans les écoles. Le tri des déchets rentre donc doucement mais sûrement dans les moeurs et nul n’est censé ignorer la signification des différents codes couleur des poubelles :

  • Marron : déchets ménagers et alimentaires non recyclables
  • Jaune : plastiques et cartons
  • Vert : verre

Le recyclage est une des clé de la protection de l’environnement car il permet de moins polluer lors du traitement des déchets mais également de récupérer des matériaux pour d’autres usages, tout en limitant l’extraction des matières premières.

Il est toutefois important de continuer à toujours plus trier et à bien faire attention à la façon dont on jette ses déchets. Les règles de tri sont accessibles très facilement sur Internet et sont régulièrement rappelées par les communes et copropriétés.

Que faire des déchets inhabituels ?

Quid des déchets qui ne rentrent pas dans les catégories des diverses poubelles citées plus haut ?

Il s’agit généralement des électroménagers, piles ou cartouches d’encre qui sont encore, en trop grand nombre, jetés à mauvais escient, dans des poubelles inadaptées ou dans la nature.

Pour tous ces déchets, Ecosystème a installé des bacs de recyclage spécifiquement dédiés dans la plupart des grandes enseignes.

La consommation collaborative : vecteur d’une consommation éco-responsable

Le principe phare de la consommation collaborative

La consommation collaborative s’appuie sur les échanges entre particuliers de biens ou produits via la vente, la location ou le don. Ce marché ne fonctionnent donc qu’entre consommateurs et les biens proposés sont d’occasion. La consommation collaborative permet non seulement de faire des économies mais également de court-circuiter l’achat massif du neuf, encourageant les grandes enseignes à toujours plus produire et donc à puiser de façon excessive les matières premières.

Comment pratiquer la consommation collaborative

De très nombreux sites, spécialisés ou généralistes, existent pour mettre en relation les consommateurs souhaitant s’échanger des biens. Leboncoin reste la plateforme de référence du fait de sa popularité.

Mais la consommation collaborative inclut également les dons. Avant de jeter, il est donc primordial de s’interroger sur le caractère réutilisable du produit dont on souhaite se séparer. Jeter un objet en bon état de marche alors qu’il suffirait de le donner est fortement dommageable pour l’environnement et encourage la consommation de masse actuelle. De nombreuses associations sont prêtes à récolter tout ce dont les consommateurs n’ont plus besoin afin de les redistribuer à des personnes nécessiteuses. Il ne faut jamais oublier que ne pas jeter et faire en sorte que ses produits soient recyclés reste en soi une méthode définitivement éco-responsable.

Assurance dépendance – Se protéger contre la perte d’autonomie

A l’heure actuelle, l’espérance de vie d’une femme est de 85 ans contre 79 ans pour un homme. Cette faculté à pouvoir vivre plus longtemps est certes une bonne nouvelle pour la population mais soulève également le problème de la perte d’autonomie et de la dépendance chez les personnes âgées. Comment prévenir efficacement ce type de besoin et anticiper sa propre dépendance ? Réponses à ces questions légitimes pour mieux gérer ses vieux jours ainsi que ceux de ses proches.

La dépendance : de quoi s’agit-il réellement ?

Définition de la dépendance par les pouvoirs publics

Elle correspond à une perte d’autonomie empêchant de pratiquer sereinement les activités de la vie quotidienne (cuisine, hygiène, divertissements…). La dépendance survient généralement suite à un accident ou à l’apparition d’une maladie (Parkinson, sclérose en plaque, Alzheimer…).

La dépendance peut être partielle, n’empêchant qu’une partie des activités habituelles du malade, ou totale nécessitant alors le recours à un tiers pour subvenir à ses besoins primaires.

Le degré de dépendance est mesuré par la grille AGGIR qui permet d’établir une cotation de la perte d’autonomie. Dans le cas des demandes d’aides financières, elle sera consultée pour calculer l’étendue des droits du bénéficiaire.

Le principal problème de la dépendance : son coût

La perte d’autonomie coûte très cher car le besoin d’assistance, qu’il soit matériel ou humain, engendre de grandes dépenses. Le recours à une aide à domicile est généralement onéreux tandis que l’équipement du domicile des personnes à mobilité réduite n’est pas à la portée de toutes les bourses.

Certains membres de la famille d’une personne dépendante se voient alors contraints de cesser leur activité professionnelle pour se consacrer à leur proche dépendant et ainsi éviter de payer une aide à domicile.

On estime en moyenne le coût de la dépendance pour une personne maintenue à domicile autour de 1800€ par mois. Une personne dépendante placée en établissement devra débourser quant à elle près de 2200€ par mois pour sa prise en charge.

Les aides financières pour faire face à la dépendance

Ce que garantit l’Etat

Pour ne pas laisser la population vieillissante sans ressources en cas d’accident grave, les pouvoirs publics garantissent certaines prestations financières afin de pourvoir aux besoins des personnes en perte d’autonomie.

A titre d’exemple, l’APA (allocations personnalisées d’autonomie) est versée au personnes de plus de 60 ans dont la cotation GIR relève des rangs 1 à 4 (soit les pertes d’autonomie les plus graves). Cette aide peut aussi bien être versée pour des personnes souhaitant rester à domicile que pour celles qui décideraient de rejoindre un établissement de santé. Les versements de l’APA sont réduits si la personne dépendante bénéficie d’autres aides financières de l’Etat dans le cadre de la lutte contre la perte d’autonomie telles que la PCH.

Cette PCH (prestation de compensation du handicap) est une des autres aides financières visant à garantir un équipement et une prise en charge des personnes à mobilité réduite. Son octroi dépend à la fois de l’âge, du degré d’autonomie, des ressources de la personne affectée mais également de son lieu de résidence.

L’assurance dépendance : un complément confortable

Cette couverture étant souscrite à titre personnel, elle peut parfaitement se cumuler aux diverses aides financières apportées par l’Etat. Elle intervient ainsi comme un complément de revenu confortable permettant à la personne dépendante de pouvoir être à l’aise au quotidien.

Cette assurance dépendance consiste généralement au versement d’un capital d’équipement mais également à la mise en place de rentes mensuelles permettant de soulager les dépenses quotidiennes d’aide à la perte d’autonomie.

Le montant des rentes ainsi que le capital d’équipement ne sont pas dépendants du nombre de cotisations déjà versées et ne nécessitent donc pas de temps minimal d’affiliation.

L’accession à cette assurance dépendance est généralement refusée aux personnes de plus de 75 ans.

Notre garantie prévoyance pour pallier à la perte d’autonomie

Conditions d’accès à notre garantie prévoyance

Pour pouvoir souscrire à la protection dépendance, il faut être âgé de 45 ans à 75 ans. Un questionnaire médicale à l’entrée est obligatoire et permettra d’établir le montant des cotisations.

En cas de perte d’autonomie, le délai d’attente pour le versement des rentes sera d’une année suite à une maladie et de trois années après l’apparition d’une maladie invalidante. Durant cette période, les cotisations de l’affilié lui seront remboursées.

Les garanties de l’assurance dépendance

Les cotisations seront fixes dans le temps et n’augmenteront donc pas avec l’âge de l’assuré. Elles seront à la fois fonction de l’état médical de l’affilié mais également des rentes mensuelles qu’il souhaite obtenir en cas de perte d’autonomie. Ces rentes peuvent aller de 304€ à 1829€ par mois.

Contrairement aux rentes, le capital d’équipement permettant d’aménager le domicile de l’assuré dépendant ne subira pas de délai d’attente et sera immédiatement versé.

En cas d’accident, le délai d’attente ne s’appliquera pas et un service d’assistance permettra d’aiguiller sereinement les assurés dans les choix qui s’imposeront à eux (recours à une aide à domicile, choix d’un établissement spécialisé, équipement nécessaire pour pallier à la perte d’autonomie…).

Recycler ses déchets électroniques

Les DEEE ou déchets électroniques et électriques représentent un problème environnemental de taille du fait de la toxicité de certains de leurs composants et de la prise en charge tardive de leur gestion à l’échelle mondiale. Le boom des nouvelles technologies n’a pas permis aux pouvoirs publics d’anticiper la dangerosité de ces appareils lors de leur rejet dans l’environnement.

Voici tout ce que vous devez savoir sur les DEEE et pourquoi il devient urgent de mieux les recycler.

Qu’est-ce qu’un déchet électronique ?

Des déchets plus nombreux qu’on ne le pense

Est considéré comme déchet électronique tout appareil fonctionnant sur pile, batterie ou secteur. Il existe ainsi quatre grandes catégories de déchets électroniques :

  • Le gros électroménager hors froid : électroménager de cuisine ou de salle-de-bain (four, machine à laver…) ;
  • Le gros électroménager froid : frigos et congélateurs bien évidemment mais aussi les climatiseurs ;
  • Les écrans : télévisions, smartphones et ordinateurs ;
  • Les petits appareils : tous les autres appareils ne rentrant pas dans les trois premières catégories (outils, appareils de beauté, appareils d’entretien ménager…).

Les connectiques telles que les fils, les clés USB, les batteries en elles-mêmes sont considérées comme des déchets électroniques.

Les déchets électroniques en quelques chiffres

Chaque année c’est environ 44 milliards de tonnes de déchets électroniques qui sont produits à l’échelle mondiale. Les plus gros producteurs de DEEE sont les Etats-Unis, le Japon et la Chine du fait de leur consommation massive de nouvelles technologies.

La France reste toutefois un pays qui a encore de gros efforts à faire en termes de recyclage puisqu’elle se place 8ème sur l’échelle de la production mondiale de DEEE avec un peu plus d’1 milliard de déchets électroniques produits par an.

Le recyclage des déchets électroniques : enjeux majeurs

Un recyclage difficile à faire entrer dans les moeurs

A l’heure actuelle, seulement 20% des déchets électroniques sont réellement recyclés. La production de ce type de déchets est phénoménale du fait de plusieurs facteurs :

  • La consommation de masse dans le domaine de l’électronique, en croissance permanente depuis l’apparition des nouvelles technologies ;
  • La perception que les particuliers ont du recyclage de ce type de déchets comme une contrainte de devoir emmener leurs électroménagers chez un recycleur agréé ;
  • La sensibilisation de la population par les pouvoirs publics qui a mis un certain temps avant de se mettre en place.

Recycler ses déchets électroniques pour protéger l’environnement

La production de DEEE est aujourd’hui considérée comme une source majeure de pollution environnementale. En effet, de nombreux composants retrouvés dans les électroménagers présentent des substances très dangereuses pour la santé comme pour l’environnement telles que le brome, le mercure ou encore le plomb. Mal recyclés, ces déchets dégagent donc des molécules nuisibles lors de leur traitement. La mise en place d’un recyclage simple et efficace doit permettre de diminuer l’émanation de substances dangereuses et inciter les particuliers à ne plus laisser leurs électroménagers dans les espaces publics.

Les déchets électroniques comme source de matières premières

L’autre avantage majeur du recyclage des déchets électroniques est la récupération de matières premières. En effet, les électroménagers sont riches en or, zinc et cuivre, autant de matières qui, une fois recyclées, limiteront l’exploitation des matières premières de façon abusive.

Comment bien recycler ses déchets électroniques

Distinguer les différents composants à trier

Pour bien recycler ses déchets électroniques, il faut d’abord s’interroger sur les éventuels composants additionnels qui doivent être retirés : le sac pour les aspirateurs, les aliments pour le gros électroménager froid, les piles pour le petit électronique. Ces composants devront bien sûr être recyclés à leur tour correctement.

En cas de doute sur le caractère recyclable d’un produit qui pourrait s’assimiler à un appareil électronique, il peut être utile de consulter les étiquettes présentes sur le matériel. Les produits électroniques qui suivent un processus de recyclage particulier portent un logo de poubelle barrée par une croix pour signifier qu’ils ne doivent pas être jetés dans les ordures ménagères.

Déposer ses déchets dans des points de collecte

De nombreux points de collecte ont été installés par les entreprises de recyclage agréées. La plupart des supermarchés et centres commerciaux sont désormais équipés de ce type de poubelles afin de faciliter l’accès aux particuliers.

Eco-systèmes est l’entreprise leader sur le marché du recyclage des appareils électroniques. Ses points de collecte sont facilement remarquables et permettent de recycler les petits électroménagers ainsi que les piles ou les électroniques contenant des substances dangereuses.

Pour les gros électroménagers, il suffit de se renseigner auprès de sa commune sur les lieux de recyclage aptes à recevoir ce type de biens.

Ne pas jeter : une autre forme de recyclage éco-responsable

Recycler c’est aussi éviter de jeter. Ainsi, les produits électroniques en état de marche peuvent être vendus ou donnés afin de limiter l’encombrement des points de collecte. Cela permet non seulement aux foyers d’économiser mais aussi de limiter le recours à l’achat neuf et donc à l’extraction massive de matières premières pour répondre à la demande d’achat. La consommation collaborative est donc un autre moyen de recycler correctement tout ce que l’on ne souhaite pas garder chez soi sans avoir à jeter.

Les critères importants pour une mutuelle d’entreprise

Depuis le 1er janvier 2016, la mutuelle d’entreprise est devenue obligatoire pour tous les employeurs, quel que soit le nombre de salariés au sein de la société. Lors de l’embauche, une bonne mutuelle peut être un argument face à la concurrence, garantissant ainsi un meilleur remboursement des soins de santé et se comportant alors comme un avantage en nature. Pour les dirigeants, choisir sa mutuelle d’entreprise est un sujet épineux tant les paramètres à prendre en compte sont nombreux.

La mutuelle d’entreprise : une obligation pour l’employeur

Par qui est-elle choisie ?

Sur le papier, la mutuelle collective est choisie par le chef d’entreprise. C’est effectivement le cas dans les TPE et PME mais pour les grosses sociétés on constate dans les faits que de nombreux acteurs participent à cette décision. Lorsque la masse salariale est importante, une étude démographique de l’entreprise peut être demandée au service des ressources humaines afin de faire le point sur les besoins des salariés. Les délégués syndicaux sont également bien souvent consultés puisqu’ils sont les plus aptes à négocier les meilleurs avantages pour les salariés. Enfin, les conventions collectives de certains secteurs imposent des couvertures minimales bien supérieures à celles prévues par la loi. Il faut donc tenir compte de toutes ces obligations pour le choix de la mutuelle collective.

La garantie minimale imposée à l’employeur

La loi impose un panier de soins minimal à tous les employeurs afin que tous les salariés français soient mis sur un pied d’égalité, quel que soit leurs revenus. Ce panier minimal impose :

  • Une prise en charge de l’intégralité du ticket modérateur restant à la charge du patient pour toute consultation ;
  • Un remboursement de la totalité du forfait hospitalier pour la part non indemnisée par la Sécurité Sociale ;
  • Un forfait optique minimal de 100€ par an et par salarié pour une correction simple ;
  • Une couverture minimale de 125% de la base de remboursement de la Sécurité Sociale pour les soins dentaires et d’orthodontie.

Le coût de la mutuelle d’entreprise

Quel est le coût de la cotisation patronale ?

L’entreprise doit prendre à sa charge 50% du montant des cotisations mensuelles pour tous les salariés. Les résultats que dégagent l’entreprise et le budget accordé au personnel sont donc des éléments qui doivent être pris en compte dans le choix de la mutuelle collective ainsi que de son tarif. Les TPE et PME ne peuvent pas toujours se permettre de payer des cotisations trop élevées et optent généralement pour le régime complémentaire minimal.

La part qui reste à la charge des salariés

Les salariés prennent en charge les 50% restants de leur cotisation. Cette somme est directement prélevée sur leur fiche de paie au titre des avantages octroyés par la société. Là encore, le chef d’entreprise ou les dirigeants doivent essayer de faire un compromis entre les montants des cotisations qu’ils imposent à leurs salariés en tenant compte de leur salaire. En effet, des cadres supporteront mieux des cotisations élevées que des employés touchant le SMIC.

Les extensions de garantie : facultatives ou imposées ?

Face à la variabilité des budgets que ce soit du côté de l’entreprise ou du côté des salariés, le dirigeant a la possibilité d’opter pour une mutuelle dotée d’extensions dites facultatives. Il peut ainsi souscrire un panier minimal de soins tout en proposant aux salariés d’étendre leurs garanties contre des cotisations plus élevées s’ils le souhaitent. De cette façon, l’entreprise n’engage pas un budget trop important dans la mutuelle collective et les salariés restent libres de moduler leur couverture en fonction de ce qu’ils estiment être cohérent avec leur revenu.

Bien choisir sa mutuelle d’entreprise et ses extensions

Prendre en compte les besoins des salariés en fonction de leur poste

Selon le secteur d’activité, les salariés ne sont pas soumis aux mêmes contraintes physiques et n’auront donc pas nécessairement les mêmes besoins en termes de soins. Un personnel travaillant essentiellement devant des ordinateurs sera d’avantage intéressé par une bonne couverture ophtalmologique. Au contraire, des employés aux conditions de travail pénibles ou difficiles apprécieront d’être bien couverts pour les soins de kinésithérapie et d’ostéopathie. Le chef d’entreprise doit donc choisir les extensions de sa mutuelle collective selon les besoins potentiels de ses salariés.

L’âge de la masse salariale : un facteur à ne pas ignorer

L’âge moyen des salariés est un très bon indicateur pour connaître les extensions à prévoir dans la mutuelle d’entreprise. Une équipe d’employés proches de la quarantaine devra être mieux protégée pour tout ce qui concerne les soins dentaires et ophtalmologiques. Au contraire, une équipe très jeune n’aura pas nécessairement besoin de maintes extensions pour se sentir bien protégée.

Quid de l’extension de garantie pour les ayant-droits ?

Les salariés déjà parents apprécient généralement de pouvoir étendre leur protection à leurs ayant-droits. Cette option n’est pas garantie dans le panier de soins minimal et reste au bon vouloir de l’employeur. Protéger ses ayant-droits grâce à cette extension engendre dans la plupart des cas une augmentation de la cotisation. Toutefois, avec des enfants en bas âge, opter pour la couverture des ayant-droits reste très avantageux et la plupart des sociétés font en sorte de l’inclure dans leur mutuelle collective.