Le don de sang

Toutes les personnes âgées de 18 à 70 ans, pesant plus de 50 kilos, n’ayant contracté aucune maladie grave ni subi de greffe et n’étant pas porteuses d’infections potentiellement contagieuses sont considérées comme aptes à donner leur sang. Une grande partie de la population est ainsi concernée mais les stocks de l’Etablissement Français du Sang peinent à être renouvelés régulièrement. Focus sur un acte devenu anodin mais encore boudé par la majorité des français.

Tout savoir sur le don de sang

Que donne-t-on réellement lorsque l’on donne son sang ?

Le don de sang consiste comme son nom l’indique à prélever du sang chez un sujet en bonne santé afin de le transfuser chez des personnes dont le risque vital est engagé.

On distingue trois types de don de sang :

  • Le don de sang total : aucun filtre n’est effectué lors du prélèvement. Le sang ainsi récolté contient donc non seulement du plasma mais aussi des globules rouges et des plaquettes;
  • Le don de plasma : lors du prélèvement, un tri va être effectué par une machine. Le plasma, partie liquide du sang qui contient notamment les facteurs de coagulation, sera mis de côté tandis que les globules rouges seront réinjectés au donneur;
  • Les plaquettes : ici aussi le tri est fait par une machine qui ne prélèvera que les plaquettes du donneur, facteurs indispensables à la coagulation.

Le donneur est libre de choisir ce qu’il souhaite donner. Les dons de plasma et de plaquettes sont légèrement moins fatigants pour le donneur et peuvent être réitérés plus de fois dans l’année qu’un don de sang total.

Qui peut donner à qui ?

Comme n’importe quel organe qui doit être transfusé, il faut s’assurer d’une compatibilité entre le donneur et le receveur afin d’éviter tout risque de rejet lors de la transfusion. Cette compatibilité s’évalue grâce aux différents groupes sanguins ABO ainsi qu’au rhésus (+ et -) qui leur sont assignés. Par principe, un receveur ne peut accepter du sang que d’un donneur dont le groupe sanguin est identique au sien. Toutefois, le groupe 0- est appelé donneur universel. En effet, l’absence d’antigène sur sa membrane lui permet d’être accepté en greffe par tous les autres groupes sanguins. Ainsi, une personne du groupe A+ pourra recevoir une pochette de sang A+ ou une pochette de sang 0-. Bien que donneuses universelles, les personnes du groupe O- ne peuvent recevoir du sang que de leur propre groupe à la différence du groupe AB+. En effet, ces derniers ont l’immense privilège de pouvoir accepter en transfusion tous les autres groupes sanguins.

Comment se déroule un don de sang ?

Un don de sang se déroule en trois étapes :

  • L’entretien avec un médecin : préalablement à cet entretien, le donneur devra remplir un questionnaire afin de s’assurer de sa bonne santé et de l’absence de maladie potentiellement transmissible par le sang. Le médecin viendra ensuite vérifier la véracité des propos du donneur et évaluera si rien ne s’oppose au don qu’il souhaite effectuer;
  • Le don : la collecte du sang n’est pas très longue, une vingtaine de minutes suffisent pour remplir une poche de 0,5 litre de sang. Les dons de plasma et de plaquettes peuvent toutefois être un peu plus longs puisque la machine qui traite le sang nécessite plus de temps avant la réinjection des éléments sanguins non prélevés;
  • La collation: toutes les structures collectrices de sang s’assurent que les donneurs aient mangé avant de repartir. Cette collation est bien évidemment gratuite.

Le don de sang : une préoccupation de tous les instants

Dans quels cas a-t-on recours à une transfusion ?

Nombreuses sont les situations qui peuvent nécessiter le recours à une transfusion sanguine. Il y a d’abord les maladies telles que l’hémophilie ou les leucémies qui amènent fatalement à une diminution du volume de sang du patient. Une transfusion peut également être nécessaire lors d’une opération chirurgicale ou suite à un accouchement. Les accidents restent toutefois les situations les plus à risque de transfusion. Suite à un accident de la route ou à des brûlures de forte intensité, la transfusion sanguine devient souvent une urgence vitale.

Des demandes de sang variables

Un certain pourcentage de transfusions sont donc prévisibles, notamment dans le cas de maladies chroniques, tandis que d’autres sont soudaines et nécessitent que les stocks de sang soient suffisants. Des périodes plus à risque que d’autres se dessinent alors. Les soirées de fêtes en hiver ainsi que les grandes vacances d’été sont les plus susceptibles d’amener leur lot d’accidents et avec eux une demande croissante en transfusion. Il est donc impossible de prévoir à l’avance de quelle façon évoluera le stock de sang mais les autorités sont habituées à devoir faire face à des demandes particulièrement intenses à certains moments de l’année.

De multiples incitations au don de sang

Pour éviter la pénurie et s’assurer que les accidentés ne viennent pas à entamer les stocks pour les malades chroniques, les pouvoirs publics se font particulièrement insistants sur le don de sang. De nombreuses campagnes de sensibilisation sont menées auprès du grand public car chacun peut être amené, un jour ou l’autre, à devoir être transfusé pour assurer sa survie. Il est toutefois bien difficile d’amener la population à venir en centre de collecte et de leur faire surpasser la crainte que représente un don de sang. C’est pourquoi, l’Etablissement Français du Sang tente de dédramatiser ce don en incitant par exemple les entreprises à promouvoir des journées de collecte sur le lieu de travail ou en plaçant des points de prélèvement sur les plages l’été. Le don de sang est en effet l’affaire de tous puisque nous sommes tous potentiellement concernés.

La dépression et ses signes

La dépression est considérée depuis quelques années comme un problème de santé publique majeur. Près d’une personne sur cinq sera touchée à un moment de sa vie par un épisode dépressif et les femmes sont majoritairement plus à risque que les hommes. Aucune tranche d’âge n’est épargnée et de nombreux déclencheurs peuvent être à l’origine d’une phase de vie dépressive. Très invalidante et douloureuse pour le patient, cette maladie représente également un gouffre financier pour la Sécurité sociale et les entreprises à cause des nombreux arrêts maladie qu’elle engendre. Une détection et une prise en charge rapides sont la priorité pour enrayer le trouble dépressif efficacement.

Les différents types de dépression

La dépression sévère ou épisode dépressif majeur

Cette forme de dépression survient bien souvent sans crier gare. La personne atteinte semblait aller très bien et puis, petit à petit, son moral se dégrade avant d’arriver à un stade de dépression avancé.

Bien souvent, un épisode dépressif majeur est dû à des blocages ou des traumatismes psychologiques avec lesquels il n’est plus possible de vivre. Dans un élan de survie, le cerveau se met en « veille » pour pousser le patient à ralentir et à prendre conscience de ce qui ne va pas dans sa vie. Ce type de dépression requiert l’intervention d’un spécialiste tel qu’un psychothérapeute et/ou un psychiatre si une éventuelle médication était nécessaire dans l’attente d’une guérison complète.

Les dépressions dites spécifiques

On parle de dépressions spécifiques dès lors qu’elles ont un élément déclencheur très marqué. Ainsi la dépression saisonnière est due à un manque de luminosité tandis que la dépression du post-partum (plus grave que le simple baby-blues bien connu des mamans) apparaît suite à l’accouchement. Le burn-out fait également partie des dépressions spécifiques puisqu’il est uniquement déclenché par les conditions d’emploi d’un salarié.

Les signes de la dépression

Des troubles psychiques en premier lieu

Une dépression est avant tout une maladie du psychisme qui atteint véritablement le moral d’un être humain. Ainsi, on peut d’abord voir apparaître un premier stade de déprime avec une humeur morose, une plus grande perméabilité au pessimisme et une perte d’envie globale.

Vient ensuite une démotivation beaucoup plus marquée. Il est alors extrêmement compliqué pour la personne atteinte de dépression de réussir à trouver de l’énergie pour quoi que soit. Prendre une douche, se faire à manger, pratiquer des activités que l’on aime ou encore voir ses proches deviennent autant de corvées pour le dépressif. La joie de vivre a alors complètement disparu et une forme de mélancolie s’installe.

Tandis que certaines dépressions seront majoritairement axées sur une grande tristesse et un fort désespoir, les dépressions dites « anxieuses » peuvent au contraire se dérouler dans une forte agitation. Les personnes atteintes de dépression anxieuse sont sujettes à des crises d’angoisse terribles et seront particulièrement agitées.

Dans toutes les formes de dépression se retrouvent quoiqu’il arrive une rupture de l’équilibre de vie et un psychisme défaillant à l’excès.

Dans les cas les plus graves, des idées noires sous formes de désirs suicidaires peuvent se manifester. Ce type de symptôme est la preuve irréfutable qu’une dépression est à l’oeuvre chez le patient.

Les troubles physiques associés à un épisode dépressif

La perte d’appétit va généralement de paire avec la défaillance de la motivation chez une personnes dépressive. Les patients ont donc une fâcheuse tendance à maigrir plus que de raison voire à perdre des dizaines de kilos en très peu de temps. Dans de rares cas, la dépression aura l’effet inverse et le patient cherchera à combler son mal-être par de la nourriture. La prise de poids peut alors être spectaculaire et doit attirer l’attention.

La fatigue fait partie intégrante de la dépression. Bien que se reposant toute la journée, la personne dépressive continue à ressentir une réelle fatigue qui l’empêche d’agir et ne fait qu’aggraver sa perte de motivation pour les gestes du quotidien.

Enfin des troubles psychosomatiques peuvent apparaître tels que des ulcères, des démangeaisons, des migraines …etc. Ces troubles sont bien réels et il est nécessaire de les soulager même si leur cause originelle est psychique.

Que faire si l’on constate les signes d’un épisode dépressif ?

La conduite à tenir pour soi

Un seul des symptômes de la dépression ne suffit pas à poser le diagnostic mais il est vivement recommandé de consulter son médecin si plusieurs des signes énoncés plus haut venaient à apparaître de façon plus ou moins rapide et persistaient dans le temps.

Nul besoin d’aller voir un psychiatre en première intention, le médecin généraliste fera l’affaire. Il permettra dans un premier temps de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une autre pathologie et pourra rassurer le patient tout en l’orientant vers un psychiatre avec qui il travaillera conjointement.

Quand les autres vont mal

Il peut être très compliqué de faire prendre conscience à l’un de ses proches qu’une dépression est peut-être à l’oeuvre dans sa vie. En effet, la dépression est encore souvent perçue comme une faiblesse et une maladie à cacher alors qu’elle touche de plus en plus de gens.

Discuter avec le proche en question, essayer de l’amener à se questionner sur ses symptômes tout en évitant d’être trop brutal peut engendrer une véritable prise de conscience.

En cas de dépression spécifique tel que le burn-out, un collègue percevant des symptômes dépressifs chez un salarié pourra tirer la sonnette d’alarme auprès de son supérieur. De même, un jeune papa qui constate de forts symptômes mélancoliques chez sa femme suite à un accouchement devra joindre rapidement le pédiatre ou le gynécologue de sa partenaire.

La dépression, bien que souvent dénigrée est une maladie réelle qui engendre de nombreuses souffrances chez les patients.

Une connaissance des symptômes et une prise en charge rapide sont donc les clés d’une rémission efficace.

Choisir sa mutuelle de famille

Une bonne mutuelle est aujourd’hui indispensable pour s’assurer d’une prise en charge médicale et paramédicale efficace pour toute la famille. Toutefois, regrouper enfants et conjoint sous la même couverture peut s’avérer compliqué. Opter pour une mutuelle de famille permet d’optimiser la couverture de chacun et procure de nombreux avantages.

Pourquoi opter pour la mutuelle de famille ?

Une mesure de simplicité avant tout

Depuis la mise en place de la mutuelle d’entreprise obligatoire, les conjoints sont souvent couverts par des mutuelles distinctes. Les enfants sont ainsi généralement rattachés à l’un des parents tandis que l’autre bénéficie seul d’une mutuelle à part.

De plus, en cas de changement d’emploi, une nouvelle adhésion à la mutuelle obligatoire s’impose et le transfert des enfants peut ralentir les procédures.

Avec une mutuelle de famille indépendante de celle proposée par l’employeur, tout le monde est regroupé sous le même contrat. En cas de besoin, l’interlocuteur de la mutuelle est le même pour tous et nul besoin de changer de contrat en cas de modification de poste pour les parents.

Des avantages économiques

De nombreux salariés se voient imposer les tarifications de leur mutuelle d’entreprise. De grandes variations de couverture et de tarification sont ainsi observées d’une entreprise à une autre. Un employé dont les besoins médicaux sont moindres peut se voir contraindre de régler une cotisation particulièrement élevée pour des remboursements qu’il n’utilise que trop peu.

Choisir une mutuelle familiale permet ainsi de faire un certain nombre d’économies. Les cotisations et la couverture sont choisies en fonction des besoins réels de la famille et une tarification dégressive en fonction du nombre d’assurés peut être pratiquée par certains mutualistes.

Des services complémentaires proposés par les mutualistes

Les complémentaires proposant des contrats familiaux disposent généralement d’autres services tels que des assurances scolaires, des assurances accidents de la vie ou des produits d’épargne pour garantir l’avenir financier de chacun. Il est alors intéressant de regrouper tous ces contrats chez le même mutualiste pour simplifier les démarches administratives et négocier des tarifs commerciaux encore plus avantageux.

Comment bien choisir sa mutuelle de famille

Les garanties proposées aux adultes de la famille

Les actifs de la famille doivent s’assurer d’une bonne couverture pour tous les soins dentaires et ophtalmologiques. En effet, c’est généralement à l’âge adulte que les besoins en consultation pour ces domaines médicaux augmentent. Avec la tertiarisation des emplois et les recours de plus en plus fréquents aux écrans, les actifs doivent être particulièrement bien remboursés sur les soins ophtalmologiques. C’est également entre 30 et 40 ans que les ennuis de dentition s’installent. Une bonne base de remboursement pour les soins dentaires est donc généralement appréciée par les adultes.

Veiller à une bonne prise en charge des enfants

Les enfants en bas âge sont principalement concernés par les petites infections à répétition et les suivis pédiatriques fréquents. Pour les familles avec des tout-petits, la base de remboursement pour les consultations médicales chez le généraliste ou le pédiatre doit être particulièrement performante.

En grandissant divers besoins apparaissent chez les enfants. Viennent alors fréquemment les consultations paramédicales chez les orthophonistes ou les rendez-vous d’orthoptie. Avec l’adolescence, le plus dur est à venir pour les parents d’enfants dont la dentition est capricieuse.

La mutuelle doit donc être adaptée en fonction de l’âge des enfants qui composent la famille et de leurs besoins individuels. Une complémentaire qui couvre de nombreux domaines de soins sera particulièrement appréciée pour pallier à toute éventualité.

S’assurer d’une bonne base de remboursement

Les différentes bases de remboursement

La Sécurité Sociale ne rembourse pas intégralement les frais avancés au titre des soins médicaux. Restent généralement à la charge du patient le ticket modérateur et les dépassements d’honoraires pratiqués par certains généralistes et spécialistes. Toutes les bases de remboursement également appelées BR sont disponibles sur le site de la Sécurité Sociale.

La mutuelle quant à elle va fixer son montant de remboursement sur celui de la Sécurité Sociale. Les taux pratiqués par les mutuelles sont généralement de 100%, 200% voire 300% du BR.

Plus le taux pratiqué par la mutuelle pour rembourser le patient sera élevé, moins le reste à charge sera important. La majorité des mutuelles appliquent un taux de 100% du BR. Une mutuelle très avantageuse pratiquera un remboursement sur une base de 300% du BR.

Cibler ses besoins particuliers

Pour un même contrat, les taux de remboursement du BR ne sont pas identiques pour tous les frais de santé. Ainsi, les contrats pour les actifs assurent des taux plus élevés pour les soins dentaires et ophtalmologiques, tandis que les contrats dédiés aux seniors vont avoir des bases de remboursement plus avantageuses pour les hospitalisations ou les soins paramédicaux.

Il est donc important de cibler ses besoins et ceux de ses proches pour optimiser son contrat et moduler ses taux de remboursement en fonction des spécialités dont la famille a le plus besoin.

Donner à une association

La grande majorité des associations fonctionnent grâce aux dons ainsi qu’au bénévolat. Les particuliers et les entreprises peuvent ainsi donner à l’association de leur choix et bénéficier dans certains cas de régimes fiscaux intéressants.

Les différentes formes de don aux associations

Le don en numéraire

Le don en numéraire consiste tout simplement à donner une certaine somme d’argent à une association afin de lui assurer un bon fonctionnement financier. Ce don peut ainsi permettre à l’association d’ouvrir de nouveaux ateliers avec l’argent recueilli ou d’accueillir plus d’adhérents dans le besoin. Le don en numéraire se fait parfois sous la forme d’un parrainage : pour une certaine somme le donateur devient « propriétaire » d’un arbre planté par exemple ou se voit octroyer le titre de parrain d’un enfant dans le besoin.

Le don de biens ou de matériels

A l’heure où le consumérisme est pointé du doigt deux alternatives s’offrent à ceux qui souhaitent se débarrasser de leurs biens mobiliers : la revente ou le don. Bon nombre d’associations sont en demande de meubles, d’habits ou d’objets du quotidien afin de faciliter la vie des personnes dans le besoin. Les collectes alimentaires fonctionnent aussi sur le principe du don de biens. Les associations qui collectent de la nourriture s’occupent souvent de personnes dans une grande précarité.

Le don de temps ou de compétences

Le don de temps ou de compétences, également nommé bénévolat, permet de mettre son savoir ou sa présence à disposition d’une association en manque de main d’oeuvre. Les bénévoles qui distribuent de la nourriture à des personnes vivants dans la rue donnent ainsi de leur temps. Des professeurs qui enseignent lors de cours particuliers à des enfants de quartiers sensibles donnent quant à eux de leurs compétences.

Pourquoi donner lorsque l’on est un particulier ?

L’effet gratifiant du don

Il est dans la nature humaine d’apprécier se sentir utile. Par manque de temps ou d’énergie, il est ainsi parfois plus simple de donner de l’argent afin d’assurer les finances d’une association tout en limitant son implication au sein de celle-ci. Faire des dons permet ainsi de se sentir un peu plus utile à la société.

L’ouverture aux autres

Faire don de son temps ou de ses compétences implique d’être présent quelques heures au sein de l’association. Cela permet aux bénévoles de côtoyer d’autres personnes que leurs collègues ou leur famille. Les échanges entre individus qui n’ont pas toujours les mêmes centres d’intérêt sont ainsi facilités. S’investir dans une association est très riche humainement et permet d’élargir son cercle social dans la bienveillance et l’échange.

Les avantages fiscaux

Afin d’encourager les dons, l’Etat a mis en place des avantages fiscaux pour les dons en numéraire. Ainsi, 60% de la somme totale versée à l’année pourra être déduite des impôts sur le revenu à payer dans la limite de 20% du revenu imposable.

Exemple : Mme P. a donné pour un total de 400 euros sous forme de don à une association au cours de l’année 2018. Son revenu imposable pour cette même année est de 27 000 euros et son impôt sur le revenu s’élève à 2000 euros. Mme P. pourra déduire 400×60% soit 240€ de ses impôts. Elle ne devra donc plus que 1760 euros au titre de l’impôt sur le revenu.

La déduction des 60% n’est valable que pour les associations reconnues d’utilité publique ou d’intérêt général. Une déduction allant jusqu’à 75% est toutefois possible pour les dons aux associations s’occupant de personnes dans une grande précarité.

L’entreprise et le don aux associations

Une bonne image à transmettre

Les entreprises doivent de plus en plus veiller à leur éthique ainsi qu’à leur image auprès du grand public. Une société qui s’investit dans du bénévolat ou qui se veut mécène d’une association jouira d’une bien meilleure image vis-à-vis de ses clients mais aussi de ses salariés. En cas de bénéfices, une entreprise a donc tout intérêt à redistribuer un peu de sa marge pour une cause utile.

La valorisation des salariés

Outre les dons en numéraire ou en bien matériels, l’entreprise à la possibilité de mettre ses salariés à disposition d’une association. Les salariés prennent alors le statut de bénévoles tout en étant rémunérés par leur entreprise. Cela permet d’impliquer le salarié dans la vie associative et de le sortir de son contexte routinier. Les liens au sein des équipes sont ainsi renforcés tout en agissant pour les autres.

Les avantages fiscaux

Les entreprises bénéficient des mêmes avantages fiscaux que les particuliers soit la déduction de 60% du don sur les impôts appelés. La déduction ne peut se faire que dans la limite de 5/1000 du chiffre d’affaires de l’entreprise. Si la société met à la disposition d’une association l’un de ses salariés en tant que bénévole elle peut même déduire une partie du salaire de ce dernier selon un calcul au prorata temporis.

Prévenir le burn-out

Inconnu il y a 20 ans, le burn-out est devenu un vrai problème pour la productivité des entreprises. Ce n’est que récemment que cette maladie désormais reconnue comme pathologie professionnelle intéressent les médecins tout comme les employeurs.

Un tiers des français osent désormais déclarer qu’ils ont déjà dû faire face à une situation de burn-out. Les femmes sembleraient statistiquement plus touchées que les hommes.

Les causes du burnout en France

Un rythme de travail oppressant

Contrairement aux idées reçues, toute une catégorie de la population n’est pas concernée par le système des 35 heures hebdomadaires. Les premiers concernés sont les cadres qui ont un travail dit « au forfait ». Ils peuvent ainsi cesser de travailler dès lors que les tâches qui leur sont octroyées sont terminées. Mais la réalité est loin d’être aussi idyllique puisque les cadres sont plus proches des 40h à 45h de travail par semaine.

Les personnes qui cumulent deux emplois sont également soumises à des rythmes de travail intenses. La loi française limite toutefois le nombre d’heures de travail par semaine à 44h pour les salariés non-cadres.

Les difficultés relationnelles

Les difficultés relationnelles avec des collègues ou des supérieurs peuvent amener l’employé à se sentir sous pression et à développer des symptômes du burn-out. Une mauvaise ambiance de travail contribue très souvent à une démotivation des salariés pour leur travail et à une certaine forme de stress qui, sur le long terme, peut amener à un burn-out. La mauvaise entente avec leur supérieur affecte généralement bon nombre de salariés qui ont besoin de reconnaissance pour se sentir pleinement épanouis à leur poste de travail.

La pression financière

C’est la peur de ne pas finir le mois qui oblige bien souvent les salariés à cumuler plusieurs emplois ou faire des heures supplémentaires. La pression du salaire amène également bon nombre de salariés à rester à un poste qui ne leur plaît plus uniquement pour des raisons financières. Sur le long terme le maintien du salaire ne suffit plus pour garder une motivation pérenne au travail et amène le salarié à être déprimé et à se sentir contraint.

La déshumanisation du poste de travail

Du fait de la tertiairisation et de l’automatisation de nombreuses tâches, les salariés se sentent de moins en moins utiles à leur poste. La reconnaissance de leur valeur et de ce qu’ils apportent à leur emploi est un point essentiel de leur motivation ainsi que de leur épanouissement.

Prévention du burn-out : ce que peut faire le salarié

Maintenir un équilibre de vie propice à l’épanouissement

Afin d’éviter le surmenage professionnel, il est nécessaire de trouver un équilibre entre vie familiale, vie professionnelle et activités personnelles. Le temps de travail ne doit pas empiéter sur le temps passé avec son conjoint, ses enfants ou ses amis. Il est également intéressant de pratiquer une activité sportive afin de favoriser le bien-être émotionnel et appréhender au mieux le stress au travail.

Pratiquer des techniques de gestion du stress

En période de surmenage, le cerveau a tendance à ne plus être aussi performant. Bien savoir gérer son stress permet de garder la tête froide en toute circonstance et d’être moins affecté par les aléas de sa profession. Des techniques telles que la sophrologie, la relaxation, la méditation ou encore la pratique de la cohérence cardiaque sont particulièrement efficaces pour gérer les symptômes physiques du stress et du surmenage.

Exprimer son mal-être

Lorsque l’anxiété devient chronique et que la dépression guette, il est particulièrement important d’en parler afin de trouver des solutions rapides et efficaces. Le médecin généraliste ainsi que le médecin du travail sont à même de diagnostiquer un burn-out naissant et de mettre un protocole de soins en place afin d’éviter aux symptômes de prendre trop d’ampleur. En cas de bonne entente avec son supérieur, l’avertir de ses difficultés liées à son emploi peut permettre un allègement de ses tâches et ainsi éviter de s’enfoncer toujours plus dans le stress.

S’orienter vers un emploi qui nous passionne

Le temps passé au travail ainsi que les efforts déployés paraissent bien moindres dès lors que notre emploi nous passionne. Faire d’une de ses passions son métier permet d’accepter beaucoup plus facilement les heures consacrées à son emploi et favorise un épanouissement global.

La prévention du burnout : les devoirs de l’employeur

S’assurer d’un rythme de travail raisonnable

Atteindre les objectifs fixés par la direction est certes primordial mais ne doit pas se faire aux détriments du bien-être des salariés. Sur le long terme, des horaires trop intenses entraînent stress et frustration qui ont un impact indéniable sur la qualité du travail de chacun. Veiller à ce que ses employés respectent des horaires décents est la garantie d’une bonne productivité au sein du service.

Favoriser le dialogue et l’écoute sur le lieu de travail

Afin de déceler un burn-out naissant, les salariés doivent se sentir en confiance etêtre surs de pouvoir communiquer sereinement. Même si le travail est stressant, une bonne ambiance sur le lieu de travail favorise un bien-être émotionnel et diminue les effets du stress sur les salariés. Apprendre l’empathie et l’entraide à chacun de ses employés favorisent donc une ambiance de travail plus sereine.

Assurer des moments de détente

Le lieu de travail doit également permettre des moments d’échange et c’est au manager de s’assurer que la cohésion d’équipe soit en place. Des déjeuners entre collègues ou des activités de groupe sur des heures de travail ou sur du temps personnel sont généralement bénéfiques pour souder les salariés entre eux et leur garantir un environnement professionnel agréable.

Accompagner les souhaits d’évolution ou de reconversion

Même si l’employeur ne souhaite pas voir partir ses salariés, il faut rester ouvert à leurs souhaits d’évolution. Refuser d’entendre les projets de chacun et ne rien faire pour les voir se réaliser est la façon la plus sûre d’avoir un nombre d’arrêts maladie élevé au sein d’un service ainsi que des départs à la chaîne.

La prévention du burn-out est ainsi l’affaire de tous. Qu’ils s’agissent des médecins, des employeurs et des salariés, chacun est à même de déceler les signes d’un burn-out naissant et d’agir pour enrayer ce processus.

Pourquoi vaut-il mieux éviter les boissons sucrées ?

C’est un fait avéré : les boissons sucrées ont des effets désastreux sur l’organisme. Consommées régulièrement, elles peuvent non seulement devenir une cause de surpoids mais aussi être à l’origine de nombreuses pathologies. Et, contrairement à ce qu’on pense souvent, le sucre n’est pas le seul coupable. Bien au contraire, la plupart des éléments entrant dans la composition des sodas se caractérisent par leur nocivité. Examinons-les un à un pour comprendre pourquoi il est préférable d’éviter les boissons sucrées.

Le sucre

Si le sucre suffit en grande partie à justifier les dangers liés à une consommation élevée de sodas, c’est non seulement parce qu’il s’agit d’un aliment potentiellement toxique, mais surtout parce qu’une seule canette de Coca-Cola contient 7 morceaux de sucre. Une quantité qui équivaut déjà, pour l’organisme, à une surdose, surtout si l’on considère que pour pouvoir circuler dans le sang, le glucose doit d’abord être transformé en graisse par le pancréas. Dix minutes à peine après l’absorption du soda, il en résulte un pic d’insuline dont la fréquence peut conduire, à long terme, à un diabète. Mais pas seulement, puisqu’un excès d’activité du pancréas serait également cause de cancer. De plus, devenu de la graisse se logeant un peu partout dans le corps, c’est-à-dire aussi bien dans les artères que dans les organes vitaux, le sucre accumulé finit par compromettre le bon fonctionnement de ces derniers. À la clé, des problèmes d’obésité plus ou moins graves qui conduisent, à leur tour, à un risque accru de développer des pathologies cardio-vasculaires. Enfin, le sucre est d’autant plus dangereux qu’on lui reconnaît également des effets addictifs. Autrement dit, plus vous boirez de sodas, plus vous aurez envie d’en boire… et plus votre organisme risque d’en pâtir !

L’acide phosphorique

Ce que vous préférez, lorsque vous sirotez un Coca, c’est sentir cette petite pointe d’acidité qui crée un contraste rafraîchissant avec le goût sucré de la boisson ? Malheureusement, l’acide phosphorique ne se contente pas de donner du piquant à la recette, il s’en prend également à votre dentition et à vos reins. En effet, avec un pH de 2,5 en moyenne, la plupart des sodas présentent un taux d’acidité proche de celui du vinaigre blanc, habituellement de 2,15. Or, même s’il ne comporte aucun danger immédiat pour l’organisme, l’acide contenu dans les boissons sucrées agit sur l’émail des dents comme un véritable décapant. Et plus les dents deviennent poreuses, dépouillées de leur enveloppe protectrice, plus elles constituent une proie de choix pour le sucre… Non seulement la consommation régulière de sodas vous vaudra donc, à long terme, des séances prolongées chez le dentiste mais elle pourrait également déboucher sur la formation de calculs rénaux, issus d’une trop grande concentration d’acide dans les urines, et aller jusqu’à induire une insuffisance rénale chronique.

Le benzoate de sodium

C’est le troisième grand danger représenté par les boissons sucrées. Conservateur chimique ordinairement utilisé pour la fabrication des sodas, le benzoate de sodium serait lié à de nombreux troubles respiratoires, dont il aggraverait l’ampleur ou provoquerait l’apparition. Les personnes asthmatiques sont les premières concernées par cette menace puisque, même absorbé en petites quantités, le benzoate de sodium est susceptible de réveiller l’inflammation des bronches et donc de conduire à une crise. Mais ce n’est pas tout : d’après certaines études récentes, l’acide benzoïque est également suspecté de jouer un rôle dans le syndrome de l’hyperactivité. Si vous avez un enfant hyperactif, il est donc particulièrement déconseillé de lui faire consommer des boissons sucrées, notamment le Coca-Cola, en raison de son contenu en caféine. L’association de cette dernière avec le benzoate de sodium constituerait effectivement un puissant facteur d’agitation pour un enfant hypersensible aux stimulants en tout genre. Et même si vos enfants ne sont pas concernés par le syndrome d’hyperactivité, vous avez tout intérêt à les protéger contre tout problème futur de surpoids ou même de diabète en supprimant les sodas du réfrigérateur familial !

Les perturbateurs endocriniens

Que vous optiez pour une bouteille en plastique ou pour une canette lorsque vous achetez une boisson sucrée, vous vous exposez dans tous les cas à l’absorption de Bisphénol A, un agent non seulement cancérigène mais aussi susceptible de perturber votre fertilité. Très proche des œstrogènes de synthèse, cette substance induit en erreur leurs récepteurs naturels liés aux organes reproducteurs et ouvre ainsi la porte à des troubles plus ou moins graves. Dans ce sens, la consommation fréquente de sodas vous expose à un risque accru de développer un cancer hormono-dépendant ou encore de voir votre production de spermatozoïdes se réduire considérablement. Dans le cadre d’une grossesse, elle peut également s’avérer dangereuse pour le fœtus.

Troubles du métabolisme, de la fécondation, des cellules, du cœur, des reins… Alors qu’aucune fonction ni aucun organe ne semblent épargnés par les effets toxiques des boissons sucrés, on peine à énumérer les bienfaits de ces dernières ! Leur pouvoir désaltérant et rafraîchissant par grosse chaleur, peut-être ? Mais de toute évidence, le jeu n’en vaut pas chandelle. Mieux vaut leur préférer un grand verre d’eau…

Les indemnités journalières : une assurance pour maintenir son salaire

Freelances, salariés, patrons… aucun de nous n’est à l’abri d’une longue maladie, d’un accident ou d’une pathologie nerveuse nous empêchant d’exercer notre profession – et donc nous privant, totalement ou en partie, de nos revenus. En contractant une assurance maintien de salaire, non seulement vous êtes certain que, quoi qu’il vous arrive, vous pourrez toujours compter sur les mêmes rentrées d’argent, mais vous mettez également vos proches à l’abri. Voilà tout ce que vous devez savoir sur les indemnités journalières en cas d’arrêt de travail prolongé.

Les indemnités journalières, pour quoi faire ?

L’arrêt temporaire de votre activité professionnelle met vos finances en péril, même avec l’aide versée par la sécurité sociale. Ce soutien consiste dans des indemnités journalières à la hauteur de 50% de votre salaire habituel, à certaines conditions cependant. Tout d’abord, pour les percevoir, vous devez être salarié ou toucher des allocations chômage. Ensuite, selon que la durée de votre arrêt de travail est inférieure ou supérieure à 6 mois, vous devez avoir travaillé au moins de 150 à 600 heures dans les 3 mois ayant précédé l’interruption de vos activités professionnelles, pour une rémunération égalant entre 1015 et 2030 le montant horaire du SMIC. Si vous êtes saisonnier, ce même calcul est effectué sur une durée de 12 mois. Enfin, la période maximale pendant laquelle vous pourrez percevoir des indemnités de salaire est de 360 jours, répartis sur une période de 3 ans. Il est donc aisé d’en conclure que si cette compensation représente assurément une aide précieuse, elle sera loin de suffire à couvrir vos besoins le cas échéant… Que vous y ayez droit ou non, la souscription d’une assurance maintien de salaire s’avère, par conséquent, une précaution indispensable.

A qui s’adresse cette assurance de maintien de salaire ?

L’assurance maintien de salaire s’adresse donc à tous les travailleurs, qu’ils soient concernés ou non par les indemnités journalières versées par la caisse d’assurance maladie. Les travailleurs indépendants et en particulier les micro-entrepreneurs ont tout intérêt, eux aussi, à s’entourer de précautions supplémentaires en cas d’incapacité temporaire d’assurer leur activité. En effet, en-dessous d’un seuil annuel de revenus de 3862,80 euros pendant les trois dernières années d’exercice, aucune indemnité journalière ne leur sera reconnue par la sécurité sociale. Si votre micro-entreprise, créée il y a plus de 3 ans, commence tout juste à porter ses fruits, vous risquez donc de ne plus percevoir aucun revenu pendant votre période d’arrêt… Commerçant ou artisan, en revanche, le montant de votre indemnité journalière sera calculé en fonction de votre revenu annuel, divisé par 365 jours, puis par 2, ce qui correspond environ à la moitié de ce que vous touchiez lorsque vous étiez actif. Enfin, fonctionnaire en arrêt de travail, vous continuez à percevoir l’intégralité de votre salaire pendant 3 mois et sa moitié pendant les 9 mois suivants. Quelle que soit votre situation, donc, il sera assurément précieux de pouvoir compter sur une aide supplémentaire.

Les indemnités journalières, comment ça marche ?

Les contrats d’assurance de maintien de salaire proposent des conditions d’indemnisation variables : à vous donc, de choisir la formule la mieux adaptée à votre situation. Généralement, il s’agit, comme pour la sécurité sociale, d’indemnités journalières versées en complément de celles que vous recevez – ou non – de votre caisse primaire d’assurance maladie. Elles sont calculées non seulement en fonction de vos revenus mais aussi, bien sûr, de vos cotisations. C’est ainsi qu’avec la garantie offerte par une assurance de maintien de salaire, vous pouvez préserver votre niveau de vie et celui de vos proches. Certains contrats incluent également un capital décès, qui sera versé à votre conjoint ou vos enfants sous forme de rente dans le cas où vous viendriez à disparaître (dans ce cas de figure précis, votre famille ne toucherait qu’un montant de 3450 euros de la part de la sécurité sociale). Contracter une assurance maintien de salaire vous permet donc de parer à toutes les éventualités.

Bon à savoir

Toutefois, pour être sûr d’avoir opté pour les meilleures garanties concernant la perte ou diminution de votre salaire en cas d’arrêt maladie, examinez bien toutes les garanties prévues par le contrat avant de le signer. En effet, bien souvent, ce dernier ne prendra en compte que certaines éventualités, des maladies déterminées par exemple. Par exemple, si vos maux de dos sont devenus tels qu’ils vous empêchent de vous rendre à votre travail, mais que votre médecin vous déconseille d’opérer, vérifiez que vous souscrivez bien aux conditions prescrites par votre assurance maintien de salaire. Celle-ci vous indemnisera-t-elle en cas de repos forcé, ou simplement dans la perspective d’une opération chirurgicale ? Si vous souffrez d’une maladie d’origine psychiatrique, ce cas de figure est-il envisagé dans votre contrat ? Certes, au moment de la signature de ce dernier, il vous sera difficile de prévoir le genre de maladie auxquelles vous pourriez être sujet. La meilleure formule est sans doute celle qui se rapproche le plus des conditions actuelles dans lesquelles vous exercez votre profession. Si celle-ci implique des risques physiques ou est particulièrement stressante, vous devez en tenir compte.

Les bons gestes pour se protéger du soleil

L’été approche et, avec lui, la perspective de passer de longues heures sur les plages ou les terrasses ensoleillées. Or, si le soleil est vital pour l’organisme humain, qui grâce à l’influence de ses rayons fait le plein de vitamine D, il comporte également des risques notables pour la santé. Bon nombre de pathologies dermatologiques et oculaires plus ou moins graves lui sont dues. C’est pourquoi il est essentiel d’adopter les bons gestes pour profiter du soleil… tout en s’en protégeant.

J’adapte mon emploi du temps

Adapter son emploi du temps à l’intensité des rayons estivaux est une règle fondamentale, facile à appliquer et, pourtant, rarement respectée. Il suffit de voir les plages bondées à l’heure de midi, où le soleil est à son zénith, pour en avoir la preuve… Or, c’est justement entre 11 et 16 heures qu’il convient, l’été, de se tenir à l’ombre. Si vous voyagez à l’étranger, calquez-vous donc sur les habitudes locales. Dans les pays méditerranéens par exemple, vous verrez rarement des autochtones dehors en début d’après-midi. D’ailleurs, bien souvent, là-bas, les magasins ferment entre 13 et 16 heures… Si vous souhaitez malgré tout vous tenir à l’extérieur pendant ce créneau, réfugiez-vous à l’ombre. Attention : ni l’auvent du parasol ni le feuillage des arbres ne suffisent à vous protéger contre les rayons UV. Passez des vêtements en coton, aux mailles de préférence serrées, et gardez votre chapeau. Et si, pour vous, vacances riment nécessairement avec bronzage, choisissez les premières heures de la matinée et les dernières de l’après-midi pour vous exposer. En utilisant, bien entendu, des précautions appropriées, que nous détaillons ci-dessous.

J’applique de la crème solaire…

Même si votre peau est naturellement mate ou bronze facilement, le recours à la crème solaire est indispensable pour vous protéger contre les effets néfastes du soleil. Les dermatologues conseillent généralement d’opter pour un indice de protection d’au moins 30 (50 pour les enfants et pour les adultes ayant la peau pâle et les yeux clairs). Une croyance populaire veut que la crème solaire fasse obstacle au bronzage… elle fait surtout obstacle aux rayons UV ! Par contre, pour vous assurer une protection efficace, vous devez adopter certaines précautions. Pour commencer, ne vous servez jamais d’un tube datant de l’été précédent. En effet, les filtres solaires qu’il contient risquent de s’abîmer d’une année sur l’autre. Il est donc recommander d’investir chaque année dans des produits solaires neufs.

… et j’applique les consignes d’utilisation

Ensuite, même si vous avez choisi une crème résistante à l’eau, renouvelez-en l’application toutes les deux heures. Rappelez-vous que la réverbération des vagues peut décupler l’effet du soleil pour votre peau et que la baignade ne vous protège pas contre les coups de soleil, bien au contraire. Troisièmement, n’attendez pas d’être sur la plage pour étaler votre crème ou en mettre à vos enfants. Faites-le à la maison, au moins un quart d’heure avant de sortir afin de laisser au produit le temps de pénétrer, et sans votre maillot de bain ni vos vêtements afin de n’oublier aucune parcelle du corps. Ne négligez aucun recoin, pas même ceux auxquels on pense rarement, comme les paupières, les oreilles et les pieds. Enfin, que le temps soit clair ou nuageux, ne négligez jamais d’appliquer votre crème solaire. Aucun ciel voilé n’a jamais empêché les rayons UV de filtrer et d’agresser votre peau.

Je mets des vêtements appropriés

Même si elle est indispensable, l’application correcte de la crème solaire ne suffit pas à vous protéger contre le soleil l’été. Encore faut-il également vous habiller de façon appropriée ! Pour vos sorties en ville, privilégiez des vêtements en coton ou en lin le plus couvrants possible. Des épaules nues, par exemple, constitueront une cible idéale pour les « mauvais » rayons du soleil… Plutôt que de renoncer à porter vos débardeurs préférés, coiffez-vous d’un chapeau en toile ou en paille à larges bords. D’une façon générale, il est recommandé d’adopter le couvre-chef en été, surtout pour les plus jeunes d’entre nous : ne laissez pas vos enfants courir tête nue sur la plage ou dans le jardin… Même si l’on a plutôt tendance à privilégier les couleurs claires en été, des vêtements aux coloris foncés assureront une protection plus efficace contre le soleil. En effet, le coton blanc, surtout s’il est mouillé (ce qui est fréquent sur une plage ou simplement à cause de la transpiration) ne constitue pas une barrière suffisante.

Je n’oublie pas mes yeux

Enfin, pensez à protéger vos yeux au même titre que votre peau. Dans ce sens, les lunettes de soleil ne sont pas seulement un outil de confort ou un accessoire de mode, mais aussi une manière de protéger vos prunelles contre les rayons UV. Lorsque vous choisissez votre paire, prêtez attention à la classe de protection indiquée sur l’étiquette. Les catégories 3 et 4 sont particulièrement recommandées pour pouvoir faire face sans danger au soleil estival. Pour les enfants, évitez les lunettes fantaisie, généralement dépourvues de filtre et donc n’offrant aucun type de protection.

Comment préparer le départ à la retraite ?

Que vous l’attendiez avec impatience ou au contraire le redoutiez, votre départ à la retraite constitue une étape cruciale et parfois délicate de votre existence. Modification de votre emploi du temps, mais aussi de vos revenus et de vos droits, il s’accompagne, en outre, de différentes démarches administratives qu’il convient de bien connaître. Découvrez nos conseils pour préparer – et réussir – votre départ à la retraite.

1. Informez-vous

N’attendez pas la date prévue pour votre retrait officiel de la vie active pour vous informer sur ce qui vous attend. Tout d’abord, calculez vos points retraite. Si vous avez plus de 55 ans, vous avez probablement reçu votre EIG, c’est-à-dire votre Estimation Indicative Globale indiquant le nombre de trimestres de cotisation que vous avez cumulés. Prenez le temps de vérifier si le résultat est exact et si toutes les phases de votre vie professionnelle – comme, par exemple, des postes que vous avez occupés à l’étranger – ont bien été prises en compte. Si ce n’est pas le cas, faites une demande de rectification de votre relevé de carrière. Profitez-en également pour déclarer vos trimestres de majoration si vous êtes une femme et que vos enfants sont nés avant 2010. Mis à jour, ces différents points vous permettront non seulement de calculer la date effective de votre départ à la retraite mais aussi de vous faire une idée précise des indemnités auxquelles vous aurez droit.

2. Faites des rachats

À ce sujet, s’il s’avère que votre parcours professionnel comporte des blancs – années sabbatiques ou passées à l’étranger sans exercer d’emploi, bénévolat effectué auprès d’un membre de votre famille… – vous pouvez racheter ces trimestres non couverts. Vous profiterez ainsi d’une retraite à taux plein tout en vous donnant la possibilité d’avancer la date de votre départ. Le montant des rachats dépend à la fois de votre âge, de votre revenu brut annuel et des options choisies. En effet, vous pouvez choisir de ne racheter que le taux de la retraite de base ou de l’associer au rachat de la durée d’assurance. Dans ce dernier cas, vous augmentez aussi bien le taux de calcul de votre future pension que le nombre de trimestres pris en compte. Si vous êtes un fonctionnaire, attention : la seule possibilité qui s’offre à vous dans ce domaine est de racheter les trimestres correspondant à vos études supérieures.

3. Entraînez-vous

Vous vous inquiétez à la perspective de voir vos revenus baisser ? Vous peinez à faire des calculs précis et des bilans fiables ? Un stage de préparation à la retraite vous permettra de bénéficier de conseils de professionnels pour l’analyse et la gestion de vos finances. Renseignez-vous auprès de votre caisse de prévoyance. D’une durée moyenne de deux jours, ces séquences vous fourniront également des outils pour compléter vos revenus après la fin de votre vie active. En effet, jusqu’à un certain plafond, vous pourrez cumuler le versement de votre pension avec la poursuite ou la reprise d’une activité professionnelle : si tel est votre souhait, il convient que vous preniez vos dispositions dès les derniers mois précédant votre départ à la retraite (demander le statut d’auto-entrepreneur, informer vos caisses d’assurances d’une nouvelle source de revenus, etc.)

4. Pensez à votre santé

Lors de votre départ à la retraite, vous devrez passer d’une mutuelle complémentaire classique à une mutuelle mieux adaptée à votre âge et à vos nouvelles conditions de vie. Renseignez-vous d’ores et déjà sur les différentes formules disponibles afin de trouver celle qui vous assurera, le moment venu, la meilleure protection. Les éléments à prendre en compte dépendent aussi bien de votre état de santé actuel qu’aux problématiques futures. Par exemple, dans les prochaines années, vous aurez peut-être à faire face à une hospitalisation. Il peut donc être stratégique de prévoir d’ores et déjà une prise en charge complète des frais. Si vous portez des lunettes, ou que vous avez des problèmes dentaires récurrents, tenez-en compte pour le choix de votre mutuelle sénior.

5. Déposez votre demande

Quatre mois avant la date prévue pour votre départ à la retraite (ou à partir de six mois si vous appartenez au secteur public), vous devez déposer votre demande en ligne afin que celle-ci soit traitée dans les délais requis. Après avoir bien vérifié l’exactitude de votre Relevé Individuel de Situation, téléchargez le formulaire sur le site de votre caisse de prévoyance. Si vous êtes fonctionnaire, votre employeur vous le remettra probablement en mains propres. Parmi les justificatifs demandés, vous devrez fournir une copie de votre carte d’identité, de votre dernier avis d’imposition, de votre relevé d’identité bancaire, des bulletins de salaire des 12 derniers mois ainsi qu’une attestation de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Si vous avez racheté des trimestres, joignez-en l’attestation. Enfin, sauf si vous exercez une profession libérale, votre retraite complémentaire devra faire l’objet d’une demande à part.

Assurance santé et vaccins : comment sont-ils pris en charge ?

Enfant mais aussi adulte, le vaccin est le meilleur moyen de se protéger contre des maladies infectieuses potentiellement mortelles mais aussi d’éviter le risque d’épidémies. En effet, la plupart de ces maladies étant contagieuses, se faire vacciner ou vacciner ses enfants est aussi un devoir envers son entourage. Parmi les vaccins préconisés chaque année par le Ministère de la Santé, certains sont obligatoires, d’autres s’adressent uniquement aux personnes concernées par le risque. Comment sont-ils pris en charge par l’assurance santé ?

Les vaccins remboursés à 100%

Deux vaccins sont pris en charge à 100% par la sécurité sociale : il s’agit du ROR (rougeole, oreillons et rubéole) et du vaccin contre la grippe, mais à certaines conditions seulement. En effet, pour bénéficier d’une prise en charge totale du ROR, vous devez avoir entre 1 et 17 ans. Et votre vaccination contre la grippe saisonnière ne vous sera remboursée dans son intégrité que si la fragilité de votre état physique le justifie, c’est-à-dire si vous êtes âgé de 65 ans ou plus, êtes affecté d’une maladie chronique, subissez un traitement immunosuppresseur, êtes atteint du VIH, souffrez d’obésité grave… autant de caractéristiques qui vous exposent particulièrement à de sévères complications en cas de grippe. De même, si vous êtes atteint d’une affection de longue durée, la prise en charge de l’injection sera de 100%. Vous êtes une femme enceinte ou vous avez un projet de grossesse ? L’administration du ROR, qui comporte des risques graves pour le fœtus, est fortement déconseillée dans votre cas.

Les vaccins remboursés à 65%

Les autres vaccins reportés sur la liste ministérielle sont couverts à 65% par la caisse d’Assurance maladie, la mutuelle complémentaire prenant en charge les 35% restants sur la base du ticket modérateur. Parmi eux, les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite et désormais contre l’hépatite B, la coqueluche, les infections invasives à Haemophilus influenzae, à pneumocoque et à méningocoque, sont obligatoires pour les enfants nés à partir de janvier 2018. Les bébés à partir de 1 an résidant en Guyane ont également la stricte obligation de se vacciner contre la fièvre jaune. Le vaccin contre la varicelle et celui contre la tuberculose, qui figurent sur la liste, sont recommandés. Jusqu’à l’âge de 6 ans, les enfants peuvent bénéficier d’une vaccination entièrement gratuite dans le cadre d’une PMI.

Les cas particuliers

Quant aux vaccins contre l’hépatite A ou l’HPV (infection à papillomavirus), bien que figurant sur la liste du Ministère, ils ne sont pris en charge par la sécurité sociale à la hauteur de 65% que pour les personnes à risque. A savoir, pour le premier, des adultes souffrant de mucoviscidose ou d’une pathologie hépatique. Pour le deuxième, les jeunes filles entre 11 et 19 ans, les adolescents transplantés ou enfants candidats à une greffe, les jeunes des deux sexes vivant avec le VIH et les hommes jusqu’à 26 ans ayant eu des relations sexuelles avec d’autres hommes.

Les vaccins non remboursés

Il s’agit généralement des vaccins concernant des maladies infectieuses potentiellement répandues dans certains pays étrangers, comme le paludisme, la typhoïde, le choléra… Dans l’optique d’un voyage en Afrique, en Amérique intertropicale ou en Asie, renseignez-vous auprès du consulat au moins 3 mois avant votre départ. De nombreux pays exigent une vaccination contre la fièvre jaune. Si vous partez en pèlerinage à La Mecque, vous devrez vous faire vacciner contre l’infection à méningocoque, contre l’encéphalite japonaise pour aller aux Philippines, etc. Un séjour en Inde requiert un vaccin contre la fièvre typhoïde, également en ce qui concerne vos enfants à partir de 2 ans. Aucun de ces vaccins n’est pris en charge par la Sécurité Sociale. Si vous êtes souvent amené à voyager, vous avez donc tout intérêt à souscrire une mutuelle santé prévoyant un forfait vaccination, qui couvrira une partie des frais.

Le remboursement de l’injection

Les frais liés à l’injection du vaccin sont également à prendre en compte pour évaluer le coût total de la vaccination. En effet, cette dernière se déroule en trois temps : tout d’abord, vous vous rendez chez votre médecin traitant, qui vous fournit l’ordonnance avec laquelle vous vous présenterez à la pharmacie. Cette première consultation est remboursée par la Sécurité Sociale dans la mesure habituelle de 70% du tarif conventionné. Le vaccin une fois en votre possession, vous pouvez vous le faire injecter par votre médecin dans le cadre d’une nouvelle consultation, qui vous sera également remboursée à 70%. Si c’est une infirmière qui vient vous vacciner à domicile, le coût de l’injection ne sera pris en charge qu’à 60% et à condition que vous disposiez d’une prescription médicale. Selon la formule de votre mutuelle complémentaire, cette dernière peut couvrir une partie des frais restants.