Le dépistage de l’hépatite C

Le dépistage de l’hépatite C

L’hépatite C, virus attaquant le foie du patient, est encore aujourd’hui une maladie qui fait de nombreux dégâts. 230 000 personnes en France en seraient atteintes mais on estime qu’elles seraient en réalité deux fois plus nombreuses. En effet, l’hépatite C est parfois asymptomatique ce qui complique fortement son diagnostic et la limitation de sa propagation. Voici un rappel concernant l’hépatite C et ses méthodes diagnostiques.

L’hépatite C : qu’est-ce que c’est ?

Symptôme de l’hépatite C

L’hépatite C a un temps d’incubation relativement long puisqu’il est compris entre 2 et 12 semaines selon les patients. Ces derniers peuvent être asymptomatiques ou avoir quelques symptômes minimes qui ne les alertent pas (fatigue, douleurs musculaires…). D’autres en revanche auront des symptômes beaucoup plus marqués tels qu’une douleur au foie, des douleurs musculaires et articulaires, une grande fatigue et un jaunissement de la peau. Les manifestations de la maladie peuvent donc grandement varier d’un individu à l’autre ce qui empêche parfois de poser le bon diagnostic.

Evolution de l’hépatite C

Dans le cas d’une contamination par l’hépatite C, on observe deux grands types d’évolution :

  • Une guérison complète avec peu ou pas de séquelles dans 30% des cas;
  • Un passage à la chronicité dans 70% des cas avec un fort risque de séquelles.

L’hépatite C chronique est fortement redoutée puisqu’elle peut entraîner de nombreuses complications et peut prédestinée à un éventuel cancer du foie ou des cirrhoses. Plus l’hépatite C chronique est prise en charge rapidement, moins ses conséquences seront pesantes pour le patient.

Transmission de l’hépatite C

Contrairement à l’idée reçue, l’hépatite C n’est pas une maladie sexuellement transmissible à proprement parlé comme peut l’être l’hépatite B. En effet, le mode de transmission de l’hépatite C est exclusivement sanguin. Ainsi, tout contact de son sang avec celui d’une personne infectée engendre la contamination. Bien évidemment, cette contamination peut avoir lieu lors des rapports sexuels mais faut-il qu’il y ait un échange de sang. Le contact de simples sécrétions sexuelles n’engendre pas la transmission de la maladie. Toutefois, en cas de doute, il convient de se protéger à l’aide de préservatifs car des micro-lésions peuvent exister au niveau des organes génitaux.

Le diagnostic de l’hépatite C

La sérologie en première intention

Le diagnostic de l’hépatite C repose avant tout sur une prise de sang qui va permettre de mesurer les anticorps anti-VHC. Ces derniers sont spécifiques de l’hépatite C. Leur présence dans le sang du patient indique donc une contamination par la maladie. Dans 95% des cas, la sérologie ne deviendra positive qu’au bout d’un mois après la contamination. En cas de doute persistant malgré une sérologie négative il faudra attendre trois mois pour être sûr du diagnostic ou de l’exclusion d’une hépatite C.

La prise de sang ou un test spécifique avec une goutte de sang peuvent être faits gratuitement dans des structures spécialisées ou être réalisés en laboratoire avec ou sans ordonnance.

Les examens complémentaires en cas de contamination

En cas de sérologie positive, une deuxième prise de sang sera effectuée pour évaluer le passage à la chronicité ou non de l’hépatite C. Cette deuxième sérologie a pour but de détecter l’ARN de l’hépatite C dans le sang du patient. En cas d’infection récente, les deux prises de sang seront positives. Si le taux d’ARN chute en même temps que le taux d’anticorps, la guérison spontanée du patient est en bonne voie. Au contraire, lorsque le taux d’ARN reste constant tandis que le taux d’anticorps chute, le passage à la chronicité est avéré.

Lorsque la chronicité de l’hépatite est établie, d’autres examens tels que des endoscopies, des ultrasons ou d’autres prises de sang seront effectués pour évaluer les atteintes au niveau du foie du patient.

La prise en charge de l’hépatite C

Le traitement de l’hépatite C

Une contamination récente ne donne pas forcément lieu a un quelconque traitement. En effet, certaines hépatites guérissent spontanément et les médecins préfèrent dans un premier temps ne pas intervenir. Toutefois, lorsque la chronicité de l’hépatite est avéré, un traitement antiviral doit être donné au patient afin de limiter la propagation de la maladie au niveau du foie et de diminuer les risques d’atteintes graves. Une fois sous traitement, la charge virale disparaîtra mais le patient ne sera jamais considéré comme totalement guéri de la maladie.

Hygiène de vie et mesure protectrices

L’hygiène de vie est primordiale lorsqu’un patient est atteint d’hépatite C. En effet, même lors d’un passage à la chronicité, la maladie peut rester relativement silencieuse une bonne dizaine d’années. Il est alors primordial de ne pas abîmer son foie afin de ne pas réactiver la maladie. L’alcool et une alimentation déséquilibrée sont à proscrire de la vie du patient. Le foie doit avant tout être protégé au maximum et l’hygiène de vie du patient doit être impeccable.

Suivi du patient

Un patient atteint d’une hépatite C chronique devra être suivi très régulièrement même s’il ne présente aucun symptôme. Cette absence de symptômes est d’ailleurs parfois problématique puisqu’elle fait oublier au patient qu’il est malade et qu’il doit se plier à certaines mesures de suivi.

Pour les patients dont les symptômes sont beaucoup plus invalidants, une attestation d’affection longue durée peut être établie par le médecin. En cas de contamination sur son lieu de travail, l’hépatite C devra être considérée comme maladie professionnelle.

La sieste et ses bienfaits

Longtemps attribuée aux enfants, la sieste est désormais reconnue comme efficace chez l’adulte notamment pour gérer l’humeur et la performance tout au long de la journée. Encore trop peu pratiquée dans les pays occidentaux, elle possède pourtant de nombreuses vertus à condition d’être bien pratiquée.

Les bienfaits de la sieste

Une amélioration nette de l’humeur

Des études menées par des chercheurs américains ont prouvé que la sieste chez l’adulte engendrait une amélioration de l’humeur et du bien-être ressenti. Un repos bref permet en effet d’augmenter la synthèse de la sérotonine, aussi appelée hormone du bonheur, qui permet de voir la vie de façon plus sereine et joyeuse.

Des performances cognitives augmentées

Faire la sieste permet de mettre le cerveau au repos un bref moment et de le recharger. Les fonctions cognitives et l’efficience sont alors décuplées après une sieste. Les réflexions et le travail sont plus fluides et rapides. En effet, il a été constaté que la disponibilité du cerveau après une sieste est la même qu’au moment du réveil. De plus, il est désormais avéré que les prises de décision et la résolution des problèmes sont facilitées après une phase de sommeil réparateur.

Une diminution du développement de certaines maladies

Les tests pratiqués sur des sujets ont permis de démontrer que la sieste aurait un impact positif sur les risques de développement de maladies cardiovasculaires. En sécrétant de la sérotonine, une personne qui pratique régulièrement la sieste diminue son stress ainsi que les maladies qu’il peut engendrer.

La sieste pratiquée juste après un repas serait aussi particulièrement bénéfique pour la transformation des glucides. De cette façon, elle s’avèrerait protectrice vis-à-vis du diabète et des maladies métaboliques.

Comment bien pratiquer la sieste ?

Un environnement favorable

Un endroit calme et peu éclairé est idéal pour faire une sieste. Toutefois, tout dépend des variabilités individuelles puisque tandis que certains ont besoin de beaucoup de calme pour tomber dans le sommeil, d’autres feront aisément une sieste dans un endroit fortement éclairé. Il s’agit donc de bien connaître ses besoins en matière d’endormissement et de tester plusieurs situations. Un lit n’est pas non plus indispensable puisqu’il est relativement simple d’apprendre à s’endormir sur un siège, un fauteuil voire même un bureau avec un peu d’entraînement. Dans tous les cas, il est nécessaire de s’endormir dans un endroit éloigné de toute agitation afin d’éviter d’être dérangé.

Tout est dans la durée

Nombreux sont ceux qui ne sont pas favorables à la sieste du fait qu’ils se réveillent généralement vaseux et plus fatigués qu’avant. C’est généralement le cas lorsque la sieste est trop longue ou que le réveil s’est fait de façon brutal via une sonnerie. La sieste idéale se fait en 20 minutes. Nul besoin de tomber dans un sommeil profond, il suffit de se laisser s’endormir puis de se réveiller immédiatement. La récupération est alors immédiate. Pour ceux qui sont en grand manque de sommeil ou qui ont passé une mauvaise nuit, une sieste d’une heure et demie est envisageable à condition qu’aucun réveil ne soit mis et que l’éveil se fasse naturellement. Pour ceux qui ont peur de dormir trois heures s’ils ne mettent pas de réveil, conditionner son cerveau en se répétant combien de temps l’on souhaite dormir peut être une bonne solution.

Le moment idéal pour faire une sieste

Pour les travailleurs de jour, le moment idéal pour faire la sieste est juste après le déjeuner, entre 12h et 14h. C’est à ce moment que le corps a le plus besoin de récupérer. Ce micro-sommeil permettra alors d’être beaucoup plus efficace tout au long de l’après-midi et d’éviter les coups de barre de 19h.

Pour les travailleurs de nuit, une sieste est préconisée vers 19h afin d’être efficace toute la nuit, à condition que leur nuit débute dès la fin de leur travail. Pour un travailleur de nuit qui commencerait sa nuit vers midi jusqu’à 19h, la sieste est alors conseillée en fin de soirée, vers 23h, si le lieu de travail le permet bien évidemment.

Une pratique qui prend de l’ampleur

Des entreprises qui encouragent la sieste

Au vu de tous les bénéfices apportés par la sieste, les grandes entreprises s’intéressent de plus en plus à ce phénomène afin d’augmenter la performance de leurs employés. En effet, tous les travailleurs connaissent bien la somnolence d’après le déjeuner qui peut parfois engendrer des pertes d’efficience préjudiciables pour les entreprises. Ainsi, on voit progressivement apparaître des salles de détente ou des salles de sieste au sein des sociétés les plus avant-gardistes qui ont bien compris que le bien-être des salariés est primordial pour la performance de l’entreprise.

Les bars à sieste à la mode

Les grandes villes ont également vu émerger un nouveau concept : le bar à sieste. Bien qu’encore très rares, ces lieux permettent de mettre à la disposition des clients des salles de repos, loin du stress citadin. Ces commerces s’adressent principalement aux employés sur leur pause déjeuner. Il s’agit alors de pallier au manque de salle de repos dans les entreprises.

La sieste n’est donc plus réservée aux enfants ou aux retraités. Elle aurait même tout intérêt à être pratiquée par tous afin de passer de meilleures journées et de jouir de toujours plus d’énergie.

Sida : le point sur la prévention

Sida : le point sur la prévention

Le SIDA a beaucoup fait parler de lui dans les années 1980, lors de sa découverte, et a engendré une grande peur au sein de la population. Bien qu’on en entende moins parler, le SIDA est toujours une maladie que l’on ne peut pas guérir bien que la vie des patients et leur espérance de vie aient été grandement améliorées. Il est toutefois important de rappeler les règles de base pour se prémunir de ce virus incurable.

La prévention du SIDA : où et quand ?

L’école : vecteur de la prévention

Bien que des cours d’éducation sexuels ne soient pas encore officiellement instaurés, c’est à l’école que revient la charge de faire de la prévention sur les maladies sexuellement transmissibles. C’est par le biais de l’Education nationale que l’Etat tente d’agir à la racine en éclairant sur les conduites à risque de transmission. Le corps professoral, que ce soit au collègue, au lycée ou à la faculté, doit donc prendre en charge les séances de prévention auprès des plus jeunes.

L’écoute et le dialogue familial

La prévention de la transmission du SIDA passe aussi par des discussions familiales ouvertes quant à la sexualité. Il n’est pas toujours évident d’aborder ce sujet avec ses enfants mais cela s’avère nécessaire dès lors que leur santé est en jeu. Apprendre à ses enfants, dès le début de l’adolescence, les diverses méthodes de protection et les risques qu’ils encourent est la meilleure des préventions.

Rappeler à l’ordre les conduites à risque

Les enfants ne sont pas les seules cibles de la prévention. En effet, il convient à chacun de rappeler à ses amis ou à ses proches les conduites à tenir en cas de pratiques pouvant mettre en jeu leur santé. Un petit rappel face à une conduite à risque permet parfois un changement du comportement pour tendre vers des pratiques plus sécuritaires.

Les outils de la prévention

Se protéger lors de rapports sexuels

La protection lors des rapports sexuels est la base de la prévention du SIDA. Pour rappel le SIDA est une maladie qui se transmet par le sang ou par les sécrétions génitales. Il convient donc d’utiliser des barrières efficaces pour empêcher des échanges de fluides potentiellement dangereux. Les diverses méthodes sont souvent apprises aux plus jeunes avant qu’ils débutent leur vie sexuelle. Les méthodes efficaces en tant que barrière des MST ne sont pas aussi nombreuses que les méthodes contraceptives mais restent facilement disponibles. En voici la liste :

  • le préservatif;
  • le préservatif féminin (ne pas confondre avec le diaphragme);
  • le carré en plastique pour les préliminaires féminins.

Les tests indispensables

Lorsqu’un couple souhaite ne plus avoir recours aux protections énoncées ci-dessus ou en cas de relation sexuelle mal protégée, les tests de dépistage doivent être un passage obligatoire. Ils permettent non seulement de se rassurer et d’envisager des méthodes contraceptives différentes mais ils sont parfois révélateurs d’une infection non diagnostiquée. Ces tests permettent d’éviter l’expansion de l’épidémie mais également d’engager un traitement le plus rapidement possible lorsque cela s’avère nécessaire. Des tests minute, très simples d’utilisation, peuvent être pratiqués à l’hôpital ou au sein des centres de prévention.

Des traitement d’urgence efficaces

Les recherches ont permis de mettre un place un traitement d’urgence en cas d’une potentielle contamination récente. Plus vite il est administré, plus les chances de réduire la propagation d’une probable infection est grande. Le traitement post-exposition est un outil redoutable puisqu’il peut littéralement anéantir l’affection et protéger quelqu’un qui serait entré en contact avec le virus du SIDA. Toutefois, son efficacité est réduite à une tranche de temps limitée soit 48 heures maximum après l’exposition.

Avancées et actualités du SIDA

Une maladie encore incurable

Bien que les recherches progressent et que le traitement d’urgence soit disponible dans tous les hôpitaux, le virus du SIDA reste une maladie incurable. Un seul patient a pu en guérir mais il reste le cas exceptionnel. Les chercheurs n’ont pas encore pu déterminer ce qui, chez ce patient, a permis la guérison mais ils travaillent positivement dans ce sens.

Des traitements de maintien de plus en plus efficaces

La recherche ne consiste pas seulement en la découverte d’un vaccin ou d’un médicament miracle. Il s’agit aussi, en attendant, de mettre en place des médicaments de plus en plus efficaces pour reculer sans cesse les effets de la maladie. A l’heure actuelle, les personnes porteuses du SIDA qui sont bien prises en charge ont une espérance de vie rallongée et des effets de la maladie amoindris. Les mères séropositives peuvent parfaitement donner naissance à des enfants sans leur transmettre la maladie et ainsi protéger toute la famille.

La prévention par le don

Faire de la prévention c’est aussi soutenir la recherche pour éradiquer cette maladie sexuellement transmissible. AIDES est l’organisme de référence qui vient en aide aux malades, qui favorise les dépistages grâce à un réseau de centres où l’anonymat est respecté et qui soutient la recherche. Des dons peuvent être pratiqués librement sur le site Internet de cet organisme où de nombreuses informations concernant la maladie sont disponibles.

L’assistance juridique

La loi est complexe et il est parfois bien difficile pour des non avertis de connaître les règles applicables à certaines situations. L’assistance juridique intervient alors comme une prestation de conseil qui permet à chacun de connaître les tenants et aboutissants d’une situation litigieuse ou d’une loi qui pose question.

Le principe de l’assistance juridique

Qu’est-ce que l’assistance juridique ?

On parle d’assistance juridique dès lors qu’une entreprise ou un particulier consulte un juriste ou un avocat pour obtenir des conseils avisés sur un potentiel litige ou des règles juridiques. La fiscalité, le Code du travail ou encore le Code du commerce sont parfois difficiles à interpréter. Les juristes ont alors pour mission de rendre l’ensemble des règles applicables plus lisibles pour les chefs d’entreprise. Les particuliers peuvent également être concernés lorsqu’ils doivent faire face à un litige avec un tiers. Il est alors important de connaître de quelle façon il est possible de se défendre ou de faire valoir ses droits.

Qui est concerné par l’assistance juridique ?

L’assistance juridique concerne majoritairement les PME et les auto-entrepreneurs. En effet, ce type d’entreprises n’a pas nécessairement le budget pour avoir son propre service juridique. Ainsi, dès qu’un litige ou que l’application d’un texte posent problème, les chefs d’entreprise sont dans l’obligation de se tourner vers des professionnels dans le but de ne pas commettre d’erreur. L’assistance juridique est donc de plus en plus utilisée par de nombreuses petites sociétés.

En ce qui concerne les particuliers, il leur est particulièrement recommandé d’avoir recours à une assistance juridique avant d’engager une procédure à l’encontre d’un tiers. Le juriste ou l’avocat sera à même d’expliquer clairement ce que peu attendre le particulier d’une telle procédure et lui éviter certaines déconvenues ainsi que de nombreux frais de procédure si le résultat s’avérait négatif.

Les avantages de l’assistance juridique

Des économies en perspective

L’assistance juridique est une formule qui permet à des entreprises ou des particuliers de recourir aux conseils de juristes par téléphone ou mail, sans forcément prendre rendez-vous. Ne pas avoir recours à l’assistance juridique peut obliger le demandeur à s’entretenir en face à face avec un juriste ou un avocat ce qui s’avère être beaucoup plus onéreux. L’assistance juridique, de part sa dématérialisation et sa rapidité, permet donc de faire des économies sur le long terme, notamment pour les entreprises.

Des avis ponctuels bien utiles

L’assistance juridique est une option particulièrement judicieuse puisque les entreprises peuvent avoir de nombreuses questions tout au long de leur évolution. La simple interprétation d’une règle fiscale peut poser question à un personnel non formé. L’assistance juridique est donc là pour répondre à ces demandes ponctuelles au fil de l’eau.

S’assurer les conseils de professionnels

L’assistance juridique permet, sous la forme d’un forfait de consultation, de s’assurer l’avis de professionnels expérimentés. Lorsqu’un conflit éclate au sein d’une entreprise, les juristes ou avocats vont permettre au chef d’entreprise de savoir quelle est la meilleure solution à envisager et si une procédure est nécessaire ou non. L’avis de professionnels permet ainsi d’éviter de nombreuses erreurs d’appréciation qui peuvent coûter chères à l’entreprise. L’assistance juridique permet également de limiter les interprétations hasardeuses de la loi que chacun peut faire en prenant les textes qu’il souhaite sur Internet sans tenir compte dans l’ensemble de la jurisprudence.

Quid de la protection juridique ?

Une assurance supplémentaire

La protection juridique est une assurance tandis que l’assistance juridique est une prestation. Lors de l’assistance juridique, l’entreprise ou le particulier fait appel au service de juristes et les rémunère pour leurs conseils. La protection juridique quant à elle, est une assurance qui permet de prendre en charge tout ou partie des services d’un juriste ou d’un avocat notamment lorsqu’une procédure juridique est entamée à l’égard d’un tiers. L’assistance concerne donc tout ce qui est en amont d’une procédure tandis que la protection juridique va couvrir les frais réels de procédure une fois que cette dernière est lancée.

Comme souscrire une protection juridique ?

La protection juridique se retrouve dans de nombreux contrats d’assurances ou bancaires :

  • assurance habitation
  • assurance automobile
  • carte bancaire

Ces assistances sont généralement limitées et il est parfaitement possible de souscrire un contrat d’assurance supplémentaire pour obtenir une protection juridique étendue à tous les domaines et avec des seuils de remboursement beaucoup plus élevés. Il est particulièrement conseillé au chef d’entreprise de souscrire ce type d’assurance afin de parer à tous litiges éventuels qui pourraient survenir avec des tiers de types fournisseurs ou clients, mais aussi avec leurs salariés.

L’alimentation durable

L’alimentation durable est un concept apparu récemment dans le but d’encourager un cycle de consommation plus sain. Il s’agit de revoir toute la chaîne d’approvisionnement alimentaire afin de protéger l’environnement, la santé des consommateurs mais aussi d’assurer la survie des agriculteurs locaux qui souffrent d’une grande concurrence.

Préserver la santé des consommateurs

Favoriser une alimentation équilibrée

L’alimentation des populations occidentales est de plus mise en cause dans le développement de certaines pathologies chroniques. L’achat massif de nourriture en grande surface a encouragé avec le temps la mondialisation des échanges alimentaires au détriment de la qualité de la production. Les populations se nourrissent d’un grand nombre d’aliments fortement raffinés qui ont un effet nocif avérés sur la santé.

L’alimentation durable a donc pour objectif premier de corriger tous les déficits alimentaires liés à ce mode de consommation afin de réintroduire dans l’assiette de chacun des produits plus sains pour l’organisme. Une alimentation durable passe par un approvisionnement en aliments cultivés proche de chez soi afin de limiter le recours au raffinement.

Lutter contre les organismes génétiquement modifiés

L’alimentation durable consiste aussi en la production et la culture d’aliments selon les rythmes naturels afin d’éliminer l’utilisation massive d’organismes génétiquement modifiés. Ces derniers ont un effet particulièrement délétère pour la santé et s’avèrent être la cause de bien des maux. Consommer de saison et respecter le rythme de la nature encouragent les producteurs à choyer leur production sans chercher à cultiver le plus rapidement possible pour engranger toujours plus de ventes.

Favoriser la croissance des producteurs locaux

Mieux rémunérer les petits producteurs et paysans

L’enjeu de l’alimentation durable se place aussi du côté des producteurs et paysans. En effet, ces derniers, face à l’importation massive d’aliments de mauvaise qualité nutritionnelle mais moins chers, n’arrivent plus à écouler leur production à bon prix. Ils font non seulement face à une concurrence de plus en plus féroce, mais ils voient également leurs prix imposés par les grandes enseignes de distribution. Ces dernières leur proposant des prix d’achat de leurs produits particulièrement bas, ils se retrouvent dans l’obligation de produire toujours plus en un minimum de temps pour rester rentables.

Il s’agit de favoriser les échanges entre les producteurs et les consommateurs d’une même région afin de limiter les intermédiaires et donc augmenter la rémunération des paysans pour un même produit.

Encourager une consommation locale

Encourager une consommation locale est une tâche ardue du fait de la présence des grandes enseignes. Ces dernières prônent des produits à bas coût qui proviennent de pays en croissance. Il est très difficile pour les consommateurs de trouver des points de vente qui mettent en avant des productions locales à moins de devoir se déplacer directement chez l’agriculteur. Autant dire que pour les citadins des grandes villes il est presque impossibles de ne pas avoir recours aux supermarchés. Il est donc nécessaire d’encourager l’émergence d’enseignes plus écolos qui limiteront grandement le nombre d’intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs situés dans un périmètre proche.

Lutter pour la préservation de l’environnement

Lutter contre le gaspillage

Le troisième pilier de l’alimentation durable est la préservation de l’environnement. Cela passe avant tout pour la réduction du gaspillage alimentaire qui est beaucoup plus important qu’on ne le pense. Pour lutter contre ces habitudes, distributeurs et consommateurs ont un rôle à jouer.

Du côté des distributeurs, il s’agit de revoir les dates de péremption des produits. En effet, de nombreux aliments ont une date de péremption qui n’est pas nécessairement correcte ce qui encourage les consommateurs à jeter prématurément leurs aliments. Ces derniers temps, des grandes enseignes ont décidé de revoir leurs dates limites de consommation sur certains de leurs produits afin de limiter la production de déchets alimentaires encore consommables.

Du côté des consommateurs, il s’agit de modifier légèrement ses habitudes de consommation en apprenant à ne pas trop acheter. Pour limiter le gaspillage, il est approprié de faire de plus petites courses plus souvent afin d’être au plus près de ses besoins réels. Bon nombre de familles ont tendance à acheter beaucoup pour aller moins au supermarché mais surestiment par la même occasion leur consommation effective. Une autre méthode de lutte contre le gaspillage est le recours au compost, notamment pour les foyers possédant un jardin. Le compostage permet de recycler les déchets alimentaires de types épluchures afin d’en faire un engrais pour ses plantes.

Favoriser les pratiques de production respectueuses de l’environnement

Enfin, préserver l’environnement via l’alimentation durable c’est inculquer des méthodes saines de production aux agriculteurs afin qu’ils cessent l’utilisation d’antibiotiques et de pesticides sur leurs cultures ou leurs animaux. Ces produits se retrouvent en effet, soit dans l’assiette des consommateurs, soit au niveau des terres ou des nappes phréatiques s’ils sont aspergés sur les cultures. Ces épandages sont extrêmement agressifs pour l’environnement et participent grandement à la pollution environnementale.

Le café est-il bon ou mauvais pour la santé ?

La consommation de café a toujours été un sujet à controverse. Tandis que des études tentent des démontrer ses effets délétères, de plus en plus d’essais scientifiques prouvent que le café possède des vertus intéressantes notamment contre certaines maladies. Voici tout ce qu’il faut savoir sur les effets du café.

Les effets positifs du café sur la santé

Un effet antioxydant très puissant

Le café possède un fort pouvoir antioxydant à condition d’en boire 3 à 4 tasses par jour. Cet effet antioxydant permet au café d’être relativement protecteur face à certains cancers notamment les cancers de l’endomètre, de la prostate et du foie. Les effets du café sur d’autres pathologies cancéreuses sont encore à l’étude mais semblent se confirmer de façon positive.

Le café en prévention des maladies neurodégénératives

Le café contient non seulement des antioxydants mais aussi des molécules de caféine pures. Selon de nombreuses études, ces molécules auraient un effet non négligeable pour lutter contre la dégénérescence neurovégétative. C’est pourquoi une consommation régulière de café est considérée comme un moyen de prévenir les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.

Un allié du système cardiovasculaire

Des essais ont établi la preuve que le café diminuerait le risque de développer un diabète de type 2 et de produire du cholestérol. L’hypercholestérolémie tout comme le diabète sont deux maladies qui ont un impact délétère sur le système artériel. En buvant du café et donc en se prémunissant de ces deux pathologies, les risques de développer des maladies cardiovasculaires sont fortement amoindris.

Le café et ses effets néfastes sur l’organisme

Le dérèglement du système hormonal

La caféine est un excitant puissant qui stimule le système nerveux. Lorsque ce dernier est mis en branle, il entraîne avec lui le système hormonal qui tend alors à produire plus de cortisol afin de faire face à une situation de stress chimique. Il a toutefois été démontré qu’une trop forte exposition au cortisol est délétère sur le long terme puisqu’il tend à fatiguer l’organisme.

Une production excessive de cortisol va également avoir un impact sur les autres hormones du corps, notamment chez la femme. En effet, une augmentation du taux de cortisol dans le sang aurait tendance à augmenter la production d’œstrogènes chez la femme. Un excès d’œstrogènes provoque des syndromes prémensturels douloureux et augmente le risque de développer des fibromes utérins ou de l’endométriose. Il s’agit donc avant tout de ne pas trop consommer de café notamment si l’on a un corps sensible aux variations hormonales.

Des conséquences sur le système digestif

Du fait de son pouvoir stimulant, la caféine a tendance à augmenter les contractions musculaires. Les intestins sont les premiers impactés par ce phénomène. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le café était initialement consommé après les repas afin de faciliter la digestion. Toutefois, au-delà de 2 tasses par jour, le café provoque volontiers des diarrhées puisqu’il accélère le travail intestinal. Il peut donc être un bon remède en cas de constipation mais attention aux intestins fragiles.

Nervosité et irritabilité

Le café est un excellent remède contre la fatigue puisqu’il stimule le système nerveux. Toutefois, à haute dose, cette stimulation a tendance à fortement agiter l’organisme. Les buveurs excessifs de café peuvent vite se retrouver irritables ou nerveux. Il faut souligner que la caféine reste plusieurs heures dans le sang. Sa consommation doit donc être interrompue dès 14 heures afin de ne pas provoquer des troubles du sommeil.

Bien souvent, les buveurs de café se retrouvent dans un cercle vicieux : ils consomment du café dans l’après-midi, ont des difficultés à dormir le soir et se retrouvent très fatigués le lendemain ce qui les pousse à de nouveau boire beaucoup de café. Bonne nouvelle, il est possible de très vite sortir de cette spirale en cessant toute consommation de café quelques après-midis.

Alors pour ou contre le café ?

Bien choisir son café avant tout

Toutes les études menées pour prouver tant les effets positifs que négatifs du café ont été faites avec un café de bonne qualité c’est-à-dire un arabica de préférence. Autant dire qu’espérer des effets positifs d’un café en provenance de la machine du travail est quelque peu utopique. Quitte à consommer une certaine dose de café, autant prendre de la qualité même si cela demande un savoir-faire particulier pour la préparation.

Des effets positifs mais pour une consommation excessive

Tous les effets positifs prouvés du café l’ont été à partir d’une certaine consommation quotidienne c’est-à-dire 3 à 4 tasses par jour. Pour les personnes qui ont tendance à développer des troubles d’irritabilité, 3 à 4 tasses par jour représentent une quantité beaucoup trop élevée à atteindre.

Attention à la sensibilité de chacun

Tout le monde ne réagit pas de la même façon à la caféine. Une partie de la population y serait plus sensible et aurait donc tendance à développer des effets négatifs plus rapidement. De même, tous les systèmes hormonaux ne réagissent pas de la même façon à la caféine. Le cortisol sera produit très vite chez certain tandis que pour la même dose de caféine, d’autres ne verront pas le taux sanguin de cortisol bouger.

Il est donc nécessaire de bien connaître les réactions de son corps et de savoir quelle dose de café lui convient. Le café peut avoir des vertus très positives à condition de le tolérer.

Qu’est-ce que la protection hospitalière ?

Une hospitalisation, qu’elle soit prévue ou non, est toujours source de questionnements pour le patient. Les préoccupations financières ne sont certes pas la priorité mais les frais à payer suite à une hospitalisation peuvent représenter un sacré coup dur pour les assurés mal remboursés. La protection hospitalière, véritable complément à la mutuelle, est la solution pour ne pas avoir à penser aux factures pendant sa convalescence et se reposer l’esprit serein.

L’hospitalisation et son remboursement

Que prend en charge la Sécurité sociale ?

Quel que soit le type d’hospitalisation envisagé, la Sécurité sociale est particulièrement prévoyante avec les patients puisqu’elle rembourse à minima 80% des divers frais de séjour, peu importe l’établissement de santé considéré (hôpital, clinique conventionnée ou non). Dans certains cas particuliers, la Sécurité sociale peut même prendre en charge 100% des frais de séjour :

  • Hospitalisation supérieure à 30 jours ;
  • Hospitalisation au cours des 4 derniers mois de grossesse ;
  • Hospitalisation pour une maladie longue durée ;
  • Hospitalisation pour un acte particulièrement coûteux ;
  • Hospitalisation pour les nouveau-nés de moins de 30 jours ;
  • Hospitalisation suite à un acte de terrorisme ;
  • Hospitalisation suite à un accident du travail.

Les titulaires de la CMU ainsi que les bénéficiaires d’une pension d’invalidité, de vieillesse ou d’une pension militaire ou de veuvage sont également éligibles au remboursement de 100% de leurs frais de séjour.

Le reste à charge pour le patient

Un certain nombre de frais dits de confort restent à l’entière charge du patient, que ce dernier bénéficie d’une mutuelle ou non. Ainsi, le ticket modérateur (les 20% restants dans le cas d’un remboursement à 80% par la Sécurité sociale), le forfait hospitalier, les dépassements d’honoraire ou les frais de confort reviennent intégralement au patient, quel que soit son revenu. A noter que contrairement à ce que l’on croît, faire une demande de chambre simple rajoute des frais à l’hospitalisation et est considéré comme un coût de confort par la Sécurité sociale et les mutuelles.

Que prend en charge la mutuelle ?

La prise en charge par la mutuelle va grandement varier selon le contrat négocié préalablement :

  • Le ticket modérateur est généralement pris en charge par les mutuelles ;
  • Le forfait hospitalier est pris partiellement en charge dans la plupart des cas selon un forfait préétabli par la mutuelle ;
  • Les dépassements d’honoraires sont pris en charge dans une certaine limite tout comme pour les consultations de ville. La mutuelle pratique en effet ses remboursements à partir de la base de remboursement de la Sécurité sociale. Si les dépassements d’honoraire sont particulièrement élevés, notamment au sein des cliniques, une infime partie sera remboursée au patient ;
  • Les frais de confort (télévision, téléphone, accompagnement des proches) ne sont pas pris en charge par les mutuelles.

La protection hospitalière

En quoi consiste la protection hospitalière

Il s’agit généralement d’une extension de garantie de sa mutuelle qui permet d’élargir la gamme des remboursements en cas de pépin. Cette assurance a le mérite de ne pas faire doublon avec les remboursements de la mutuelle de l’assuré et lui permet donc d’être mieux couvert pour les mêmes soins pratiqués. En effet, les indemnités de la protection hospitalière ne sont pas calculées sur une base de remboursement ou sur le montant du forfait hospitalier mais correspondent à un montant journalier directement donné au patient. De cette façon ce dernier pourra rembourser son forfait hospitalier tout en couvrant les dépassements d’honoraire pratiqués par ses médecins. La protection hospitalière assure donc un reste à charge quasi nul pour le patient.

Combien coûte une protection hospitalière ?

Les cotisations d’une assurance hospitalisation varient en fonction du forfait journalier souhaité en cas d’hospitalisation. Ainsi, des indemnités journalières allant de 15€ à 100€ sont proposées par les différents organismes mutualistes. Plus l’indemnisation demandée est élevée, plus la cotisation sera chère mais il faut compter entre 3€ et 20€ pour une assurance de ce type.

Les cotisations de l’assurance hospitalisation dépendent également de l’âge et de la composition de la famille. Plus l’assuré est âgé plus il cotisera car le risque d’hospitalisation va croissant avec le temps.

La protection hospitalière : pour qui ?

Tout le monde peut souscrire une assurance hospitalisation bien que les personnes les plus concernées restent les seniors. Ces derniers sont considérés comme étant plus à risque et doivent donc être bien couverts pour ce type de prise en charge.

Toutefois, il n’est pas inintéressant, lorsque l’on est un actif, d’avoir recours à ce type d’assurance. En effet, les contrats de mutuelle protègent moins bien les actifs sur les actes hospitaliers car ils sont censés y être moins sujets. Au contraire, les mutuelles seniors sont particulièrement protectrices sur toute la gamme des soins hospitaliers. La protection hospitalière peut donc être une option particulièrement intéressante pour les actifs afin de leur garantir un réel complément à leur mutuelle en cas de coup dur.

Devenir bénévole

Devenir bénévole c’est donner de son temps et de son énergie pour se mettre au service d’une association ou de personnes dans le besoin. Ce don de soi est devenu de plus en plus rare du fait du rythme effréné du quotidien notamment chez les actifs. Il suffit pourtant parfois de consacrer quelques heures de sa semaine aux autres pour se sentir réellement utile à la société. Alors pourquoi et surtout comment devenir bénévole au sein d’une société de plus en plus fragmentée ?

Pourquoi devenir bénévole ?

La satisfaction de servir une cause commune

De nos jours l’humain est particulièrement mis de côté. Les réseaux sociaux et l’accélération du rythme de travail ont poussé chacun d’entre nous à se replier un peu plus sur ses besoins primaires tout en se préoccupant de moins en moins de ceux des autres. Et pourtant, nul n’ignore la satisfaction d’avoir donné de son temps gratuitement sans rien attendre en retour.

Ce contentement est particulièrement important puisqu’il permet au bénévole de se sentir réellement utile du fait de la gratuité de son acte. Le bénévolat participe donc à se sentir serein mais aussi plus confiant en soi-même du fait de mener une action reconnue comme charitable.

Ce statut de bénévole permet aussi de trouver une place dans la société puisque l’aide aux associations est particulièrement reconnue au sein des diverses sphères sociales.

L’échange et les rencontres au rendez-vous

Le bénévolat amène forcément à être en contact avec un certain nombre de personnes (autres bénévoles, adhérents de l’association, gérants de l’association, partenaires…). Toutes ces interactions obligent le bénévole à faire preuve d’ouverture aux autres et lui permettent également de faire des rencontres qui n’ont aucun lien avec sa famille ou son travail. Cela favorise ainsi l’élargissement de son cercle social à des personnes qu’il n’aurait pas forcément croisées en d’autres circonstances et de l’enrichir des histoires de chacun.

De plus, lorsque l’on est dans une dynamique de don, les interactions sociales n’ont pas le même aspect. Elles sont généralement plus profondes et respectueuses puisqu’elles entrent dans une démarche de bienfaisance. Tous ces échanges seront fortement favorables à des salariés vivants dans un conflit permanent au travail ou à des personnes vivants seules par exemple.

Occuper son temps de façon productive pour les inactifs

Les inactifs ont souvent tendance à se laisser aller malgré tout le temps dont ils disposent. Ils ne sont pas à blâmer car il est parfois bien difficile de mobiliser de l’énergie lorsque l’on n’a aucun objectif concret à sa journée (retraite, chômage, maladie longue durée).

Le bénévolat peut venir à bout de cette inactivité et ramener la personne dans un cercle social moteur qui lui permettra de sortir et de retrouver une forme d’énergie au quotidien.

Comment devenir bénévole ?

Se renseigner sur les différentes associations

Il existe un très grand nombre d’associations en France puisqu’on en dénombre 1 500 000 sur le territoire. Un large choix s’offre donc à tous ceux qui souhaiteraient devenir bénévoles. Il convient alors de faire le tri entre les associations afin de mieux cerner celle que l’on souhaite servir. Plusieurs grands types d’associations sont particulièrement prisés par les bénévoles :

  • Association reconnue d’utilité publique ;
  • Association sportive ;
  • Association en faveur des personnes défavorisées ;
  • Association pour la lutte contre des maladies ;
  • Association pour les enfants.

Cette liste est loin d’être exhaustive et permet de se rendre compte à quel point la variété des associations françaises est très marquée. Cette diversité permet à chacun de pouvoir s’investir au sein d’une association qui le touche ou qui fait écho à une histoire personnelle.

Choisir la façon dont on souhaite s’investir

Dans tous les cas, le bénévolat implique de donner de son temps mais il en existe plusieurs formes :

  • Don de savoir (soutien scolaire pour enfants défavorisés, cours sportifs pour sa ville…) ;
  • Don de main d’œuvre (aide à la construction de bâtiments, petits travaux pour les familles monoparentales…) ;
  • Don de temps (distribution de repas, maraude…).

Il est donc possible de devenir bénévole tout en se servant de ses compétences personnelles et professionnelles. Cela permet notamment de favoriser encore plus ses acquis et de confirmer le bénévole dans ses aptitudes théoriques et pratiques.

Contacter l’association de son choix

Lorsque l’association et le mode de bénévolat ont été arrêtés, il convient de contacter les personnes en charge de la gestion des bénévoles. Les associations possèdent généralement un site Internet ou sont référencées auprès des mairies.

Contrairement à ce que l’on pense, une association n’est pas toujours dans le besoin de bénévoles. Il faut donc être potentiellement préparé à un refus si un trop grand nombre de bénévoles sont déjà disponibles ou si aucune action de bénévolat n’est actuellement mise en place. Nul besoin de se décourager car de très nombreuses associations attendent de l’aide dans leur région et l’on peut être parfois surpris de tout ce que l’on peut partager au sein d’une association à laquelle on n’avait pas forcément pensé.

Pourquoi faut-il manger des fibres ?

L’apport en fibres dans l’alimentation des populations occidentales se perd depuis de nombreuses années. A l’heure actuelle moins de la moitié de la population assure son apport journalier nécessaire en fibres. Sur le long terme, une carence prolongée en fibres affaiblira le système digestif qui est pourtant le garant d’une santé de fer. Voici quelques bonnes raisons de réintégrer des fruits et légumes à son alimentation quotidienne.

Petit rappel sur les fibres alimentaires

Qu’est-ce qu’une fibre ?

Une fibre alimentaire fait partie de la famille des glucides. Sa chaîne peptidique particulièrement longue la distingue des autres glucides et va lui donner toutes ses propriétés régulatrices de la digestion.

On distingue usuellement deux types de fibres alimentaires :

  • Les fibres solubles : elles vont former au contact des aliments un gel protecteur pour la paroi intestinale et limiteront ainsi les inflammations. Elles ont plutôt tendance à ralentir le transit ce qui convient parfaitement aux personnes sujettes aux selles molles ou aux diarrhées ;
  • Les fibres insolubles : elles ont pour principale propriété d’accélérer le transit grâce à la stimulation des muscles de l’intestin. Elles sont particulièrement recommandées chez les personnes constipées.

Dans quels aliments trouve-t-on des fibres ?

Les céréales complètes (non raffinées), les fruits et les légumes sont tous pourvus de fibres dans des proportions différentes. Il est toutefois relativement rare de trouver des fibres solubles et insolubles dans le même aliment. Il faudra donc choisir ses aliments riches en fibres en fonction de ses besoins intestinaux.

Aliments riches en fibres solubles : les farines d’orge, d’avoine et de seigle servant à faire du pain complet ou des céréales, la carotte, la courgette, l’asperge, la patate douce, la pêche ou encore l’orange.

Aliments riches en fibres insolubles : la farine de blé, la grande majorité des légumineuses, les haricots verts, les choux sous toutes leurs formes, la pomme, la poire, la banane et les fruits rouges.

Les fibres et leurs bienfaits sur la santé

Un microbiote et un système immunitaire au top

Les aliments riches en fibres ont la particularité de non seulement nourrir le microbiote intestinal mais également de le protéger. L’ingestion de fibres permet de limiter la destruction des bonnes bactéries lors du processus de digestion et protège de l’inflammation due aux substances irritantes des produits alimentaires. Certaines fibres ont également le pouvoir de servir de prébiotiques de la flore intestinale et ainsi d’en assurer le bon renouvellement. L’asperge tout comme l’ail, l’oignon et le poireau apportent d’excellents précurseurs à la formation du microbiote.

Une diminution des maladies cardiovasculaires et du diabète

Du fait de leur longue chaîne, les fibres ont tendance à capturer les sucres et les graisses. Certains d’entre eux seront ainsi détruits avant même d’avoir été absorbés tandis que les autres seront relâchés dans le sang de façon plus lente. Les fibres participent donc activement à la régulation de la glycémie et du cholestérol sanguin. De ce fait, les régimes riches en fibres font apparaître un taux de maladies cardiovasculaires et de diabète plus faibles que la moyenne. Un apport riche en fibres est d’ailleurs vivement recommandé aux patients traités pour ces pathologies afin de réduire leurs risques de récidive.

Lutter contre l’inconfort digestif et le syndrome de l’intestin irritable

Du fait de leur effet protecteur et stimulant sur les membranes intestinales, l’apport en fibres est particulièrement recommandé pour les personnes souffrant d’inconfort digestif. Elles vont également faciliter le passage du bol alimentaire et rééquilibrer la consistance des selles. Elles ont un rôle non négligeable dans le contrôle de l’inflammation de l’intestin ce qui en font un excellent pilier dans la prévention du cancer du côlon. Attention toutefois à bien choisir le type de fibres à ingérer selon les inconforts à résoudre.

Réintroduire les fibres dans son alimentation

Un processus lent à respecter

Réintégrer les fibres à son alimentation est une bonne chose mais elle doit être faite de façon mesurée. Un changement trop brutal d’alimentation avec des fibres en abondance aura tendance à perturber le système digestif et à créer un certain inconfort. Des ballonnements ainsi que des nausées peuvent alors apparaître, décourageant la plupart à continuer dans leurs bonnes résolutions.

Les apports en fibres solubles et insolubles doivent également être équilibrés afin d’apaiser toutes les fonctions digestives et de ne pas créer de constipation ou de diarrhées.

Veiller aux sensibilités intestinales

Dans le cadre de constipations chroniques ou de syndrome inflammatoire du côlon, il est important de bien sélectionner les fibres alimentaires que l’on ingère. En effet, des fibres insolubles auront tendances à aggraver les symptômes d’un côlon irritable ce qui serait contre-productif. Au contraire, ces mêmes fibres seront particulièrement recommandées pour des personnes souffrant de constipation chronique puisqu’elles vont accroître la mobilité intestinale et faciliter le passage des selles.

Dans le cas de pathologies il est donc indispensable de faire le tri sans toutefois exclure de façon radicale les fibres à éviter. Il est également utile de prendre en compte le fait que des aliments à fibres insolubles sont beaucoup mieux tolérés et moins irritants à la condition qu’ils soient bien cuits. Les différentes catégories de fibres sont donc à tempérer en fonction du mode d’ingestion.

L’assurance habitation

A chaque déménagement se pose la question de la souscription d’une nouvelle assurance habitation. Obligatoire ou pas, elle est dans tous les cas vivement recommandée pour éviter à l’habitant de devoir verser des frais parfois exorbitants en cas de pépin. Petit récapitulatif de tout ce qu’il est utile de savoir sur l’assurance habitation.

Qui est concerné par l’assurance habitation ?

L’assurance habitation pour les locataires

Contrairement aux idées reçues tous les locataires ne sont pas concernés par l’assurance habitation. En effet, en cas de location d’un logement meublé ou d’un logement de fonction, l’assurance habitation ne sera pas imposée aux nouveaux entrants. Les locataires d’un logement non meublé seront donc les seuls concernés par cette obligation. S’ils venaient à ne pas la respecter le propriétaire serait en droit de ne pas signer le bail ou de le rompre.

L’assurance habitation pour les propriétaires

Les propriétaires sont quasiment tous soumis à l’obligation de posséder une assurance habitation. Seuls les propriétaires d’une maison individuelle peuvent être exonérés de cette protection bien qu’elle leur soit vivement recommandée.

Les propriétaires d’une maison mitoyenne ou d’un appartement sont quant à eux contraints de souscrire un tel type d’assurance. Les banquiers imposent d’ailleurs régulièrement la signature d’une assurance habitation avant de confirmer le prêt.

Les propriétaires de résidences secondaires et les propriétaires non occupants sont également soumis à l’assurance habitation. Ainsi, un propriétaire qui souhaite louer son appartement n’est nullement protégé par le contrat habitation de son locataire. Un même bien peut donc être assuré deux fois.

Les différents types d’assurances habitation

La garantie multirisques de base

La très grande majorité des organismes d’assurance proposent désormais des contrats multirisques afin de prévenir tous les cas de figure. On y retrouve notamment une protection contre les incendies, les explosions, les dégâts des eaux, les événements climatiques et les catastrophes naturelles. S’y ajoutent généralement des garanties sur le mobilier et les équipements électroniques ainsi qu’une prise en charge des bris de glace ou des vols.

Les options de l’assurance habitation

L’assurance habitation multirisques propose des plafonds de remboursement relativement bas dans le but de ne pas faire flamber le montant des cotisations. Les personnes possédant du mobilier ou des équipements high-tech d’une certaine valeur ont la possibilité d’augmenter les plafonds de remboursement tout en faisant diminuer la franchise moyennant une augmentation des cotisations mensuelles.

Les collectionneurs ou les personnes possédant des objets de valeur d’une autre catégorie que les équipements et meubles peuvent, s’ils le souhaitent, souscrire à des options pour assurer ces biens en cas d’effraction ou de vol.

Les organismes proposent également une assurance civile vie privée indépendante de l’assurance civile villégiature qui ne concerne que les dégâts imposés aux autres locataires de l’immeuble. Il est toutefois recommandé de veiller à ce que la souscription de cette dernière option ne fasse pas doublon. En effet, une assurance responsabilité civile est généralement incluse dans les frais payés pour les cartes bancaires.

Les prix d’une assurance habitation

Des tarifs variables en fonction de son lieu d’habitation

Tout le monde ne paye pas le même tarif pour le même logement. Des variations démographiques sont observées en France métropolitaine. Ainsi les régions ou départements considérés comme plus à risque présentent des cotisations plus élevées à la souscription. L’île-de-France et la région Provence-Alpes-Cote-d’Azur font partie des régions les plus chères d’un point de vue assurance. La Corse bat toutefois des records puisqu’il s’agit tout simplement de la région française dont les cotisations sont les plus élevées. Il faut compter en moyenne en Corse entre 50€ et 100€ de plus à l’année que dans n’importe qu’elle autre région.

Les régions de l’Ouest et notamment la Bretagne sont les mieux loties puisque les cotisations y sont moins chères d’environ 100€ à l’année.

Les critères du logement qui influencent le prix

Outre la région, de nombreux critères peuvent faire varier le prix de l’assurance habitation. Une certaine différence existe entre les maisons et les appartements. Il faudra ainsi prévoir aux alentours de 240€ annuels pour un appartement en Ile-de-France contre 450€ pour une maison.

Pour les appartements la moyenne est à pondérer en fonction de sa surface (plus l’appartement est grand, plus les cotisations augmentent) mais également de sa disposition au sein de l’immeuble. Un appartement au rez-de-chaussée coûtera plus cher car les risques de vols y sont plus élevés. Mais il faudra également tenir compte pour les appartements de leurs diverses annexes que sont le garage ou la cave. Plus la surface totale des lots est grande et plus leur accessibilité est élevée, plus la cotisation coûtera à l’habitant.

Obtenir une assurance habitation au meilleur prix

Il convient avant tout de prendre le temps de faire des devis afin de comparer les différents organismes proposant des assurances habitation. De même, il est vivement recommandé de réfléchir aux types de garanties que l’on souhaite appliquer à son logement et de s’avoir si l’on tolère ou non un certain montant de franchise afin de réduire les cotisations.

Attention à bien lire toutes les protections apportées par le contrat car certaines peuvent faire doublon avec d’autres assurances et se révèlent alors inutiles.