Lire les étiquettes alimentaires

Selon certaines études, les consommateurs qui prennent le temps de lire les étiquettes alimentaires seraient plus minces que la moyenne de la population. Que vous fassiez ou non attention à votre poids, connaître le contenu des produits que vous achetez est essentiel pour vous nourrir sainement. Suivez notre guide, et les étiquettes alimentaires n’auront plus de secrets pour vous !

D’où vient le produit alimentaire ?

Commencez par vous renseigner sur l’origine du produit que vous vous apprêtez à mettre dans votre assiette. En achetant des pommes de Normandie plutôt que des mûres du Mexique, non seulement vous réduisez votre empreinte carbone, mais vous misez sur un aliment plus frais.

L’origine des aliments non transformés

Son indication est obligatoire. La viande, le poisson, les fruits, les légumes et l’huile d’olive vierge sont des aliments non transformés, c’est-à-dire qu’ils sont pas été modifiés par des procédés industriels. Plus naturels, ils doivent constituer la base de l’alimentation.

L’origine des aliments transformés

Savoir d’où provient tel ou tel aliment transformé peut s’avérer plus compliqué. Qui dit aliment transformé, dit une multiplicité d’ingrédients. De plus, la loi n’oblige pas les fabricants à indiquer l’origine du produit ni de ses ingrédients, en dehors de deux exceptions :

  • pour les aliments labellisés bio : l’étiquette doit préciser « origine UE » ou « non UE »
  • pour les aliments labellisés « made in France » mais composés d’ingrédients produits à l’étranger. Par exemple, un beurre fabriqué en France avec du lait belge ou espagnol.

Quels sont les ingrédients inclus dans la préparation ?

Dans le cas d’ingrédients transformés, voire ultra-transformés, lire la liste des composants figurant sur l’étiquette alimentaire vous permet notamment d’identifier :

  • les additifs : il en existe 24 catégories, dont les principales sont les édulcorants, les conservateurs et les colorants. Les additifs sont tantôt indiqués par la lettre E, tantôt reportés en toutes lettres. Au moins 75% des produits transformés en contiennent : ouvrez l’œil !
  • Les allergènes : ils sont imprimés en caractères gras afin d’être facilement repérables.
  • Les ingrédients : ils apparaissent par ordre décroissant, selon leur pourcentage impliqué dans la préparation.

Lire l’étiquette d’un produit alimentaire est le seul moyen de vous assurer que vous achetez bien un « yaourt aux fraises » et non un yaourt aromatisé et coloré artificiellement !

Quelle est la valeur nutritionnelle du produit ?

Connaître les ingrédients d’un produit, c’est bien. Mais savoir quelle est leur valeur nutritionnelle, c’est mieux.

Valeurs nutritionnelles et Nutriscore

Cinq valeurs nutritionnelles sont indiquées sur l’étiquette, généralement sous forme de tableau : les graisses, les calories, les glucides et les protéines. Leur lecture vous permet de choisir, entre deux produits équivalents, celui qui contient le moins de graisses ou de sucre.

Le Nutriscore est un indicateur volontairement reporté par le fabricant. Il consiste à appliquer un score de A à E au produit, en fonction de ce qui est bon et ce qui est mauvais parmi ses composants. Attention cependant, le Nutriscore ne tient pas compte des additifs !

Les effets sur la santé

Certaines allégations de santé sont dûment reportées sur les étiquettes alimentaires. Même si elles ont pour objectif d’inciter les consommateurs à acheter le produit, en les convaincant qu’il est bon pour leur santé, elles se conforment à des critères encadrés par la loi. Leur contenu n’est donc pas mensonger !

Par exemple, un fromage est étiqueté « light » s’il contient au moins 30% de gras en moins que son équivalent non allégé. Un pain est « riche en fibres » et peut donc être déclaré comme « favorisant le transit intestinal » s’il est complet ou se compose de fibres comme le seigle, etc.

À quoi correspondent les labels alimentaires ?

Les labels apportent un complément d’informations sur les conditions de fabrication et la provenance du produit. Les principaux sont les suivants :

  • le label bio européen : indique que le produit a été fabriqué en Europe et se compose à 95% d’ingrédients biologiques, c’est-à-dire cultivés sans pesticides et engrais de synthèse. Mieux encore s’il est combiné avec un label d’agriculture équitable.
  • Les labels de pêche durable : ils certifient que le thon que vous consommez a été pêché dans des zones encadrées par les lois anti-surpêche.
  • Les labels de commerce équitable : pour soutenir les petits producteurs et manger local.

Comment lire les dates sur l’étiquette ?

Trois types de dates peuvent être reportés sur une étiquette alimentaire, en fonction de la nature du produit :

  • la date de fabrication ou de production : elle est révélatrice de la fraîcheur du produit par rapport au moment où vous le glissez dans votre panier.
  • La date de péremption ( « à consommer avant le »), sur les produits frais. Cette indication est à prendre à la lettre !
  • La date de durabilité ( « à consommer de préférence avant le »), sur les produits secs comme les farines, les biscottes… signifie que l’aliment reste bon au-delà de cette date : il risque simplement d’être un peu moins riche en goût.

Bien comprendre les dates alimentaires vous permet non seulement d’éviter la consommation d’aliments périmés, mais aussi d’éviter le gaspillage.

Pour manger sain, savoureux et équilibré : soyez attentifs à certaines indications figurant sur les étiquettes, comme « produit décongelé » (traduire : « à ne pas recongeler »), ou encore la mention « apports journaliers recommandé », qui fournit une donnée précise sur l’apport nutritionnel de tel ou tel produit.

Hydrothérapie et douches froides : quels bienfaits ?

Comme son nom l’indique ( « hydro », eau et « thérapie », cure), l’hydrothérapie consiste à soigner avec l’eau. L’eau est administrée sous forme d’inhalations, de bains chauds ou de douches froides, selon les pathologies à traiter. Issue de sources diverses, elle est parfois associée à des huiles essentielles pour plus d’efficacité. L’hydrothérapie, pour qui ? Et pour soigner quoi ? Tout savoir sur cette technique de mieux-être connue et pratiquée depuis la nuit des temps.

Qu’est-ce que l’hydrothérapie et comment ça marche ?

Les soins d’hydrothérapie sont proposés dans des centres spécialisés dans la médecine douce ou les soins du corps, comme les établissements thermaux ou de thalassothérapie, ou les cabinets de naturopathes. Qu’elle soit douce ou de mer, l’eau est utilisée pour ses propriétés apaisantes, purificatrices, stimulantes

Hydrothérapie interne et hydrothérapie externe

L’hydrothérapie se divise en deux catégories, selon que l’eau est administrée à l’intérieur de l’organisme ou à même la peau et les muqueuses.

L’hydrothérapie interne peut consister à :

  • absorber l’eau par voie orale, sous forme de boissons au taux plus ou moins élevé en sels minéraux : magnésium, calcium…
  • inhaler de la vapeur d’eau par voie nasale et/ou orale, pour décongestionner les voies respiratoires en cas de rhume
  • procéder au lavement d’organes ciblés, tel le côlon.

L’hydrothérapie externe se pratique comme suit :

  • la projection de jets d’eau froide ou chaude
  • le bain dans des eaux riches en oligo-éléments
  • les massages et les cataplasmes, où l’eau est mélangée à l’argile, à la boue, aux algues…

Les différentes cures d’hydrothérapie

Certaines cures d’hydrothérapie font l’objet d’une prescription médicale, tandis que d’autres peuvent être effectuées en pleine autonomie. Avec ou sans ordonnance, les cures peuvent être suivies :

  • dans des établissements thermaux : naturellement chaudes, les eaux proviennent de roches profondes où elles font provision de minéraux et d’oligo-éléments. La plupart des stations thermales se trouvent dans des régions montagneuses : Aix-les-Bains et Évian en Savoie, Contrexéville dans les Vosges, Vichy en Auvergne…
  • Dans des centres de thalassothérapie : riche en iode, en zinc et en magnésium, l’eau de mer est utilisée en association avec les algues dans le cadre de cures de remise en forme.
  • Chez des naturopathes : lavements, massages, douches froides… les cabinets de ces praticiens rompus aux techniques naturelles sont équipés pour pratiquer diverses sortes de soins.
  • Dans des spas : l’hydrothérapie est essentiellement utilisée comme instrument de détente et de beauté, à travers l’immersion dans des bains à remous ou de vapeur (hammam, sauna).

L’hydrothérapie, pour soigner quoi ?

De nombreuses pathologies peuvent être soignées par hydrothérapie, tantôt en complément de traitements médicamenteux classiques, tantôt comme thérapie à part entière. Les bienfaits de l’hydrothérapie sont d’ordre nerveux, physiologique ou esthétique.

Les bienfaits sur le système nerveux

Reconnue depuis la nuit des temps pour ses propriétés apaisantes, l’eau exerce une action bénéfique sur le système nerveux du sujet. Tout le monde sait qu’il suffit souvent d’un bon bain chaud à la maison pour se détendre en fin de journée. Et mieux encore si vous disposez d’un jacuzzi. Les jets d’eau massant des points-clés de votre corps vous aident à vous relaxer lorsque vous êtes tendu ou stressé. La douche froide active la circulation sanguine et redonne tonus et vigueur.

Rien de tel qu’un week-end au spa ou qu’un séjour de thalassothérapie pour résoudre des problèmes d’insomnie ou d’anxiété.

Les bienfaits de l’hydrothérapie sur le corps

L’hydrothérapie est reconnue par le corps médical pour son influence bienfaisante sur le corps, en particulier pour soulager :

  • les affections respiratoires : asthme, rhinites, bronchites chroniques… L’hydrothérapie purifie les voies des allergènes et autres résidus, tout en réhydratant la muqueuse nasale.
  • Les maladies rhumatismales, surtout l’arthrose de la hanche et des genoux.
  • Les hémorroïdes sont traités efficacement par l’eau froide. Le bain de siège réduit l’inflammation. Les compresses d’eau froide aident les vaisseaux à se contracter.
  • Les affections dermatologiques, comme l’acné ou, selon certaines études, le psoriasis, sont améliorées par les eaux riches en zinc pour la première et par les eaux riches en soufre, lithium, manganèse pour la seconde.
  • L’insuffisance cardiaque est traitée par une alternance de douches chaudes et froides.
  • La circulation sanguine est régénérée par des douches froides sur les jambes, qui favorisent la constriction veineuse.

Les bienfaits esthétiques de l’hydrothérapie

Enfin, l’hydrothérapie a de nombreuses vertus amincissantes.

  • L’eau de mer chauffée pénètre dans l’organisme par vasodilatation et favorise l’élimination des toxines. Avec un additif de sel ou de vinaigre, elle aide le corps à évacuer ses déchets.
  • Des massages au jet pour drainer le corps et réduire la cellulite, des bains bouillonnants pour régénérer la peau… L’hydrothérapie s’associe à une alimentation saine et à une activité physique.

Pour se sentir mieux dans son corps et dans sa tête, l’hydrothérapie est une alliée de taille. Choisissez le type de soins le plus adapté à votre problématique. Si vous recourez à l’hydrothérapie sur prescription médicale, votre médecin vous indiquera quelles sont les eaux bénéfiques pour votre pathologie.

Gérer la colère

Tantôt explosive, tantôt rentrée, la colère pose toujours problème quand elle est mal gérée. Selon la façon dont vous l’exprimez, elle peut se transformer en violence ou vous ronger de l’intérieur. C’est pourquoi il est primordial d’apprendre à maîtriser sa colère, avant tout en faisant sa connaissance. Comme toute émotion, la colère a ses raisons d’être, et ce n’est jamais un hasard si elle se manifeste ! Comprendre les causes de vos colères va vous permettre de mieux les gérer.

Pourquoi se met-on en colère ?

La colère n’est pas l’apanage des enfants ni des adultes caractériels ! Nous nous mettons tous en colère au long de notre vie. Les uns en boudant, les autres en tempêtant. Mais pourquoi ?

La colère due à la peur

Parfois, on se met en colère pour évacuer un sentiment de peur. N’avez-vous jamais éprouvé de colère en vous retrouvant face à une personne dont le retard vous a inquiété ? Vous avez passé des heures à l’attendre en imaginant les pires situations, et voilà qu’au lieu d’être soulagé à sa vue, vous vous fâchez ! Ce faisant, vous vous débarrassez de toutes les idées noires qui vous ont torturé.

Pour gérer une colère née de la peur, procédez ainsi :

  • laissez-la sortir. D’une part, vous avez été tellement inquiet que vous avez besoin de vous libérer. D’autre part, l’autre n’ignore pas que vos reproches sont mérités !
  • Une fois que vous avez déballé vos griefs, respirez un bon coup. Vous étiez dans le passé, en train de récapituler les moments sombres par lesquels vous êtes passé : obligez-vous à revenir dans le présent puis à vous projeter dans le futur. Votre rendez-vous est arrivé, ça y est ! Qu’allez-vous bien pouvoir faire ensemble ?

La colère due aux émotions enfouies

La colère arrive rarement seule. On se met en colère parce qu’on a eu peur, mais aussi parce qu’on a honte, qu’on s’ennuie… Un professeur qui s’en prend brusquement à ses élèves alors qu’ils ne sont pas plus dissipés que d’habitude profite sans doute d’un bavardage de trop pour faire ressortir les sentiments négatifs – et surtout inavoués – qui le rongeaient depuis le matin : chagrin, appréhension, angoisse…

Pour gérer une colère apparemment inexpliquée, procédez ainsi :

  • isolez-vous. Ou du moins, éloignez-vous de ce qui a provoqué votre rage.
  • Posez-vous la question : pourquoi suis-je si en colère ?
  • Accepter le chagrin, l’appréhension ou l’angoisse qui vous habitent est le meilleur moyen de les désamorcer.
  • Après cet exercice, vous sentez un regain d’énergie. Votre colère vous a délivré. Votre réflexion vous a permis de voir clair en vous. Vous êtes désormais de taille à affronter vos problèmes !

La colère due à la perte de contrôle

C’est la colère typique des enfants, impuissants à agir sur un monde dont ils ne comprennent pas tous les mécanismes. Et la frustration qui s’ensuit est insupportable. Ils crient, tapent du pied, mordent… Les adultes, qui ont été des enfants, retrouvent parfois ce sentiment intact de ne pas contrôler une situation qui les dépasse. Un exemple tout simple : vous vous êtes perdu en voiture. Les indications du GPS se contredisent. Vous n’avez pas de réseau téléphonique. Tout d’un coup, votre incapacité à trouver la bonne direction vous submerge. Vous criez, frappez sur le volant…

Pour gérer une colère due à la perte de contrôle, procédez ainsi :

  • interrompez immédiatement l’activité en cours (surtout si vous conduisez !)
  • Imaginez que vous faites part de la situation à une personne de confiance (comme si votre mobile fonctionnait à nouveau !) Mettez-vous en situation. Imaginez les conseils que cette personne vous donnerait.
  • Imaginez un plan B, au cas où les conseils « reçus » seraient insuffisants. Cette parade va vous permettre de reprendre votre activité calmement, en acceptant la possibilité d’un nouvel échec.
  • Votre colère est loin derrière vous, et vous avez à présent toutes les chances de réussir dans votre entreprise !

La colère due au taux de cortisol

À certains âges de la vie, les bouleversements hormonaux s’avèrent perturbants. Les adolescents en savent quelque chose, mais aussi les femmes enceintes, en période prémenstruelle ou aux approches de la ménopause. Pas étonnant qu’on se sente davantage à fleur de peau quand nos hormones font du yoyo. Surtout à cause de l’une d’elles : le cortisol, spécialiste du stress et, par conséquent, des réactions fortes ! Un taux de cortisol élevé porte naturellement à la colère. Des situations de stress chroniques, une hypertension ou un surpoids peuvent également être la cause d’une augmentation de cortisol.

Comment gérer une colère d’origine hormonale ?

  • le cortisol provenant d’une augmentation du taux de glycémie dans le sang, il importe d’éviter les excès de sucre.
  • Aux produits raffinés comme les farines blanches et aux gâteaux industriels, préférez les aliments riches en oméga 3, lesquels stimulent la sécrétion d’endocannabinoïdes, des molécules apaisantes.
  • Faites le plein de magnésium, un puissant anti-stress, en dégustant du chocolat noir à au moins 70% de cacao.
  • Soignez votre sommeil, en évitant les activités physiques et les écrans avant de vous coucher en déposant quelques gouttes d’huile essentielle de lavande sur votre oreiller.

Souvent et quelles que soient ses causes, la colère violemment ressentie vous isole du monde extérieur. Retrouver une harmonie avec ce dernier, par le biais du dialogue avec autrui ou simplement en recouvrant votre bien-être physique, est la meilleure façon de gérer – voire de prévenir – la colère.

Tout savoir sur les allergies du printemps

Le printemps est de retour… et les allergies aussi. On tousse, on éternue, ou alors c’est la peau, qui manifeste son irritation en se couvrant de plaques… drôle de façon d’accueillir la belle saison ! Heureusement, il existe des solutions pour se protéger contre les allergies printanières, qui concernent environ 30% de la population en France. Causes, symptômes et remèdes : voilà tout ce que vous devez savoir sur les allergies du printemps.

Pourquoi est-on allergique au printemps ?

Vous aviez hâte que l’hiver se termine afin de dire adieu aux rhumes… erreur. Le climat commence à peine à s’adoucir qu’à nouveau votre nez coule, votre gorge vous gratte… Mais pourquoi est-on allergique au printemps ?

Les afflux de pollen au printemps

Qui dit printemps, dit renouveau. Et qui dit renouveau, dit pollens. C’est en effet par le biais de ces graines quasi microscopiques que de nouvelles plantes peuvent germer puis éclore. Si les pollens sont les bienvenus dans la nature, ils ne le sont hélas pas toujours dans nos voies respiratoires. Et aux beaux jours, il n’y a guère moyen de leur échapper. Le vent et les insectes se chargent de les éparpiller partout, à la campagne comme à la ville ! En milieu urbain, la pollution est même la cause d’une concentration élevée de pollens dans l’air.

La pollinose, ou l’allergie du printemps

Pour certains d’entre nous, cohabiter avec ces afflux de pollens s’avère difficile. Quintes de toux, yeux larmoyants et même, dans les cas les plus graves, apnée du sommeil, la qualité de vie s’en ressent. Cette maladie s’appelle la pollinose, du nom des coupables ! Et la mauvaise nouvelle, c’est qu’il y a autant d’allergies de printemps que de pollens. En Europe, les plus répandus sont les suivants :

  • le pollen de bouleau (mars-avril)
  • les pollens de graminées (avril-juillet
  • les pollens de cyprès (février-avril).

La diversité des pollens est la raison pour laquelle on parle d’allergies de printemps au pluriel. Il n’y a qu’une seule allergie typiquement printanière, la pollinose, mais elle se décline en plusieurs variantes en fonction des pollens concernés. Un même sujet peut être allergique à un seul type de pollens ou à plusieurs.

Les allergies du printemps, qu’est-ce que c’est ?

Qu’on l’appelle rhinite allergique ou rhume des foins, l’allergie typique du printemps est donc provoquée par les pollens. Mais pourquoi l’organisme proteste-t-il à leur contact ?

Un dérèglement du système immunitaire

En soi, les pollens sont des entités parfaitement inoffensives. Sans eux, la nature serait incapable de se reproduire. Et en l’absence de toute végétation, nous ne tarderions pas à manquer d’oxygène ! Alors, pourquoi le corps des personnes allergiques les considère-t-il comme des ennemis ? Parfois, le coupable est un système immunitaire déréglé. Cela veut dire que les lymphocytes T, les cellules chargées de la défense contre les virus et les bactéries, effectuent une analyse défaillante. Lorsqu’une substance sans danger est perçue comme une menace, on parle d’allergène. Les pollens font partie des allergènes les plus répandus.

Les immunoglobulines en question

Les IgE, ou immunoglobulines de type E, sont des anticorps spécialisés dans la chasse aux parasites. Chez certaines personnes, pour des raisons génétiques, le niveau d’IgE dans le sang est plus élevé que la moyenne. Dès sa première exposition aux pollens, l’organisme produit des IgE spécifiques pour ce type de substance. Résultat : les pollens sont désormais fichés et le corps ne pourra plus être au contact du moindre d’entre eux sans manifester de réaction allergique.

Allergies du printemps : symptômes et traitements

La rhinite printanière donne les mêmes symptômes que le rhume, mais elle s’en distingue par certains aspects. Le liquide qui s’écoule du nez est clair (alors que les bactéries ou virus ont tendance à colorer le mucus). D’autre part, la rhinite allergique a un effet irritant très prononcé. Les yeux, la gorge, le nez, tout pique ! Les éternuements peuvent venir en salve, succédant rapidement les uns aux autres. Et ces symptômes durent aussi longtemps que les pollens concernés sont dans l’air, sauf si vous faites le nécessaire pour traiter l’allergie.

Les traitements anti-allergiques médicamenteux

Toute allergie respiratoire implique une consultation chez un allergologue, qui après vous avoir testé sera amené à vous proposer les traitements suivants :

  • la prise d’un anti-histaminique ou par voie orale
  • la prise d’un corticoïde par voie nasale
  • un collyre anti-histaminique
  • une désensibilisation, par injection ou par comprimés, qui consiste à inoculer l’allergène dans l’organisme par petites doses afin de lui apprendre à le tolérer, pendant une durée de 3 à 5 ans.

Les bons réflexes à adopter

Si un traitement médicamenteux est généralement indispensable pour lutter contre les allergies du printemps, vous avez tout intérêt à adopter les réflexes suivants :

  • portez un masque lorsque vous sortez afin de protéger votre nez et votre bouche.
  • Pendant les pics de pollens, évitez de prendre votre scooter ou votre vélo. Privilégiez les transports en commun ou la voiture et roulez toutes vitres fermées.
  • Avant de vous rendre dans un endroit, consultez toujours le calendrier de pollinisation local.
  • Changez-vous et lavez-vous les cheveux lorsque vous rentrez du dehors. Vous évitez ainsi aux pollens qui se sont accrochés à vos vêtements et à vos cheveux de s’inviter chez vous !

La fatigue de printemps : comment réagir ?

La fatigue de printemps : qu’est-ce que c’est et comment la surmonter ?

Au retour des beaux jours, sous l’afflux de la lumière et la douceur du climat, nous devrions tous nous sentir en pleine forme. Or c’est exactement le contraire qui se passe. Baisse de tonus, manque d’énergie, fatigue… Pourquoi nous sentons-nous si épuisés au sortir de l’hiver ? Quelles sont les causes de la fatigue de printemps, et comment la surmonter ?

Quelles sont les causes de la fatigue de printemps ?

Lorsqu’arrive le printemps, nous sortons de plusieurs mois passés dans le cocon de nos intérieurs bien chauffés. Entre octobre et mars, les journées sont courtes, la luminosité à son minimum. Tout d’un coup, les jours se rallongent, le soleil se met à briller de tous ses feux… hyper stimulé, notre organisme a du mal à suivre. Sans compter qu’il était déjà affaibli par ses combats répétés contre les microbes et virus hivernaux…

Un système immunitaire mis à rude épreuve

Pendant l’hiver, notre système immunitaire est mis à rude épreuve. Du simple rhume à la grippe, en passant par l’inévitable Covid, les bronchites et autres gastro-entérites, les occasions de tomber malade sont fréquentes. Constamment exposées à ces menaces virales ou bactériennes, nos défenses immunitaires passent toute la saison sur le qui-vive. Elles ont fort à faire pour nous protéger contre tous les intrus qui cherchent à faire leur nid dans nos muqueuses… et cette lutte nous réclame une certaine énergie. Dès lors, il n’est guère étonnant que notre tonus soit en baisse lorsque le printemps s’annonce ! À ce stade de l’année, nous avons bien besoin de soleil. Oui, mais…

Trop de lumière d’un coup

Bien que nous nous réjouissions de revoir le soleil rayonner dans le ciel, le regain de lumière découlant de l’équinoxe de printemps a des effets pernicieux sur notre corps :

  • chaque jour à partir du 21 mars, le jour dure 4 minutes de plus. Quatre petites minutes, direz-vous… Oui, mais au bout d’une semaine, cela fait déjà une demi-heure ! Et c’est beaucoup trop rapide pour notre organisme. Soumis à ce rythme nouveau – auquel s’ajoute le changement d’heure – il s’essouffle, s’affole…
  • … et réagit en multipliant ses productions d’hormones, en particulier la sérotonine, qui régule l’alternance entre la veille et le sommeil, et la mélatonine, la clé d’un rythme biologique équilibré. Inutile de le préciser : ces sécrétions en excès sont une cause de fatigue supplémentaire.

Comment surmonter la fatigue de printemps ?

La fatigue de printemps n’est pas une fatalité ! Puisque nous savons de quoi elle dépend, nous pouvons la surmonter, voire la prévenir : par une alimentation et une hygiène de vie adaptées d’une part, par quelques astuces de l’autre. Dès le milieu de l’hiver, préparez votre organisme aux grands changements qui s’annoncent !

Quelques aliments anti-fatigue de printemps

Faute d’un régime adapté, c’est souvent en hiver – où nos besoins en vitamines sont à leur maximum – que les carences s’installent. Mais c’est au printemps, lorsqu’une fatigue apparemment inexpliquée nous terrasse, qu’on s’en aperçoit ! Aussi, n’attendez pas le retour des beaux jours pour faire le plein d’aliments énergisants. L’hiver regorge de fruits vitaminés, il serait dommage de vous en priver : à vous les oranges, clémentines et kiwis ! Ne négligez pas non plus les acides gras, présents dans les avocats, le saumon… ainsi que le fer (épinards, lentilles, viande rouge). Et complétez avec des apports en magnésium, à travers des collations de fruits secs (dattes, raisins, amandes…).

Du sport pour rester en pleine forme

Ce n’est pas parce que c’est l’hiver et que le nuit tombe tôt que vous devez laisser votre corps s’endormir ! Bien au contraire, la pratique d’un sport va lui permettre de s’oxygéner et d’être ainsi mieux préparé à davantage de temps passé en plein air, lorsque le temps se remettra au beau. Si vous n’êtes pas un sportif dans l’âme, ne vous inquiétez pas : une demi-heure de marche à pied deux à trois fois par semaine est suffisante. Laissez votre voiture au garage aussi souvent que vous le pouvez, même quand il fait froid ! Vous aurez vite fait de vous réchauffer en marchant… Cet entraînement est idéal pour préparer votre corps à accueillir le printemps.

Des astuces pour mieux dormir au printemps

Dès le changement d’heure accompagnant le début du printemps, notre sommeil est sens dessus-dessous. Non seulement il doit composer avec toujours plus de lumière, mais il est également privé d’une précieuse heure de repos. Heureusement, vous disposez de quelques astuces pour y faire face :

  • tout d’abord, dès que les journées commencent à rallonger, habituez-y votre organisme. Tirez vos rideaux et réglez votre réveil de manière à adhérer le plus possible à son rythme. Vous veillez un tout petit peu plus tard, et vous levez un tout petit peu plus tôt !
  • Ensuite, la veille du changement d’heure, privilégiez une activité physique le soir, afin de vous endormir facilement. Le matin, laissez la lumière du jour vous réveiller.

Gardez ces bonnes habitudes jusqu’à ce que vous sentiez votre énergie revenir !

Qu’est-ce que la BPCO ?

La BPCO ou bronchopneumopathie chronique obstructive est devenue un véritable fléau puisqu’elle toucherait entre 7% et 8% des personnes âgées de plus de 40 ans. Bien que lente à s’installer elle présente un réel risque de mortalité sur le long terme d’où l’effort de sensibilisation de la part des pouvoirs publics envers la population.

En quoi consiste la BPCO ?

Définition de la BPCO et mécanismes pathologiques

La BPCO est une inflammation des bronches chroniques qui consiste en leur rétrécissement et à une diminution des facultés d’échanges en oxygène au niveau des alvéoles pulmonaires. C’est une pathologie d’installation très lente (sur plusieurs années) et qui passe inaperçue un long moment. Les dégâts causés par l’inflammation dans la BPCO sont irréversibles mais leur développement peut être stoppé de façon efficace par la mise en place de mesures hygiéno-diététiques.

BPCO et personnes à risque

La BPCO est une maladie uniquement causée par l’exposition à des polluants de l’air. On dénombre trois grands types de personnes à risque :

  • les fumeurs qui sont les personnes les plus touchées par la BPCO au-delà de l’âge de 40 ans;
  • les personnes subissant un tabagisme passif quotidien;
  • les personnes travaillant ou vivant dans des milieux particulièrement pollués par certaines substances nocives tels que les produits de teinture, l’amiante…

L’interdiction par les pouvoirs publics de fumer dans des lieux communs vise ainsi à limiter le tabagisme passif récurrent qui pourraient amener à développer une BPCO.

Quels sont les symptômes de la BPCO ?

La BPCO va longtemps passer inaperçue puisque son installation progressive ne permet pas toujours de détecter les premières inflammations. Au bout d’un certain nombre d’années, le patient va présenter une toux grasse chronique, souvent matinale, sans autre symptômes évocateurs d’une simple bronchite. Avec le temps, un essoufflement et une aggravation de la toux vont se mettre en place. Dans les cas de BPCO les plus avancés, les patients ont de grandes difficultés à respirer ce qui nécessite parfois une oxygénothérapie et tout effort physique devient impossible.

Le traitement de la BPCO

L’arrêt des polluants respiratoires

Le principal traitement de la BPCO est l’arrêt complet de l’exposition aux polluants toxiques. Pour les fumeurs, il va s’agir d’un arrêt du tabac et de toute exposition à de la fumée de cigarette. Pour les personnes travaillant dans des lieux particulièrement pollués, une rupture du contrat de travail sera fortement préconisée pour que l’état de santé du travailleur ne s’aggrave pas et que la BPCO puisse être stabilisée à temps.

Les traitements médicamenteux

Dans un second temps, des bronchodilatateurs peuvent être prescrits afin d’aider le patient à mieux respirer. Il en existe deux types :

  • les bronchodilatateurs de courte durée d’action comme ceux utilisés dans l’asthme par exemple. Ils vont être prescrit pour venir à bout des essoufflements ponctuels chez un patient qui ne présente pas un stade trop avancé de BPCO;
  • les bronchodilatateurs de longue durée d’action qui devront être pris quotidiennement lorsque l’essoufflement est permanent.

Dans les cas de BPCO les plus avancés, des corticoïdes peuvent être prescrits en supplément des bronchodilatateurs afin de limiter les effets de l’inflammation des bronches et des bronchioles. Une oxygénothérapie peut également être mise en place dès lors que les alvéoles ne sont plus en capacité d’assurer des échanges gazeux de qualité entre le sang et les poumons.

Le rôle des exercices respiratoires

Une kinésithérapie respiratoire peut être mise en place par le pneumologue afin de permettre au patient d’excréter les glaires plus facilement et de faire retrouver aux poumons plus de mobilité. Il s’agit du même type de kinésithérapie que pour les enfants atteints de bronchites chroniques ayant du mal à excréter leurs sécrétions. Des exercices respiratoires sont également montrés aux patients afin de gérer leur essoufflement en cas de crises et d’optimiser les échanges gazeux.

BPCO et prévention

Lutter contre toute forme de tabagisme

La prévention de la BPCO passe avant tout par la sensibilisation aux dangers du tabac. En effet, la majorité des patients atteints de BCPO sont des fumeurs de longue date. Il convient donc de lutter contre le tabagisme de deux façons :

  • limiter le nombre de nouveaux fumeurs notamment dans les populations jeunes qui sont le plus à risque de commencer;
  • encourager et faciliter l’arrêt du tabac grâce à une meilleure prise en charge du sevrage et des campagnes choc de sensibilisation.

Faire connaître la BPCO aux fumeurs est aussi une bonne façon de leur donner un exemple de risques concrets qu’ils encourent s’ils ne cessent pas leur consommation.

Protéger les travailleurs à risque

Les BPCO dues à l’utilisation massive de produits chimiques sont de moins en moins nombreuses. L’amiante est encore présente dans certains vieux bâtiments mais de nombreuses réhabilitations sont pratiquées dans les lieux publics afin de limiter les risques pour les travailleurs. Les réglementations du travail permettent également de limiter l’exposition de certains salariés à des polluants dangereux grâce notamment à l’utilisation de masques ou de protections. La durée d’exposition des salariés à certains produits est même réglementée.

Les bienfaits de la randonnée

La pratique de la randonnée remonte à de nombreuses décennies. Elle se pratique encore aujourd’hui seul, en famille ou en groupe et est considérée comme un sport à part entière par toute la population. Tout comme la marche, la randonnée possède un large éventail de bienfaits sur la santé et sur le mental qu’il est important de mettre en avant. Nombreux sont les médecins qui recommandent vivement sa pratique pour lutter contre la sédentarité et ses méfaits.

Les bénéfices de la randonnée sur la santé

Préserver son système cardiovasculaire

La randonnée est un sport d’endurance d’intensité moyenne. Travailler cette endurance revient directement à renforcer son système cardiovasculaire de deux façons :

  • D’une part, grâce à l’augmentation musculaire des jambes qui permet au sang de mieux remonter jusqu’au coeur et d’endiguer le développement d’une insuffisance veineuse;
  • D’autre part en musclant directement le coeur qui, habitué à un certain effort, sera plus puissant et plus efficace sur le long terme tout en protégeant des chutes de tension ou des insuffisances cardiaques

Le vieillissement du système cardiovasculaire des pratiquants de la randonnée sera donc ralenti par rapport à des personnes dites sédentaires. Les randonneurs sont donc moins à risque de développer des maladies cardiovasculaires qui restent aujourd’hui la première cause de mortalité en France.

La randonnée pour booster son système immunitaire

Contrairement à des sports d’endurance plus violents qui ont tendance à fatiguer l’organisme, la randonnée, du fait de son intensité modérée, permet de renforcer le système immunitaire. Les randonneurs sont donc moins sujets aux petites affections mais il a également été démontré que ce renforcement du système immunitaire permet de protéger contre l’apparition de maladies auto-immunes plus graves telles que la sclérose en plaque, les lupus ou encore la polyarthrite rhumatoïde.

La randonnée contre les problèmes ostéo-articulaires

Les douleurs ostéo-articulaires ont bien souvent tendance à immobiliser les personnes qui en souffrent. Une activité modérée reste toutefois le meilleur choix pour que les soucis de cet ordre puissent revenir à la normal rapidement (avec l’accord de son médecin bien évidemment).

La randonnée intervient également en prévention des problèmes ostéo-articulaires puisqu’il a été démontré que ce type de pratique endurante permet de limiter la perte osseuse inhérente à l’âge. La randonnée permet donc de garder des os et des articulations vigoureux plus longtemps par rapport à des personnes ne pratiquant aucun sport.

Les bénéfices de la randonnée sur le bien-être mental

La sécrétion d’hormones positives

Toute pratique sportive engendre une cascade de sécrétions hormonales positives. Parmi ces hormones produites en abondance, on retrouve notamment de la sérotonine (hormone du bonheur) mais aussi des endorphines qui donnent cette sensation si particulière de bien-être et de détente après une pratique sportive. Certains sports plus violents peuvent toutefois engendrer la sécrétion d’adrénaline (hormone du stress) qui a tendance à fatiguer l’organisme. La randonnée a donc tout bon puisque son intensité modérée permet une sécrétion optimale des hormones de bien-être. Le fait qu’elle soit pratiquée sur plusieurs heures et non sur quelques minutes assure une production hormonale encore plus accrue et régulière dans le temps.

Evacuer le stress

La vie active et les problèmes du quotidien ont souvent tendance à s’accumuler et à fatiguer la personne qui en souffre. La pratique de la randonnée permet d’évacuer un trop plein de stress et donc de limiter la production d’adrénaline qui, à long terme, peut engendrer une fatigue mais aussi de l’anxiété. La randonnée est donc un véritable bol d’air pour le cerveau qui y trouve son exutoire.

La randonnée pour lutter contre la déprime et l’anxiété

Du fait de la sécrétion des hormones citées plus haut, la randonnée s’avère être un excellent antidépresseur. Tout comme la marche, il a été démontré que la randonnée pratiquée de façon modérée serait potentiellement tout aussi efficace que la prise d’antidépresseurs dans le traitement d’accès dépressifs et anxieux. On en déduit donc que pour prévenir ce type de pathologies, la pratique de la randonnée est particulièrement efficace.

La randonnée : une activité physique et sociale

Elargir son cercle de connaissances

La randonnée est un sport qui peut se pratiquer en famille ou en groupe. Elle a donc le mérite de favoriser les interactions sociales et de d’encourager les échanges avec d’autres pratiquants. Comme de nombreuses activités sportives elle permet de se créer un cercle de connaissances qui amène à se couper d’avec son quotidien familial et professionnel. La pratique de la randonnée permet également d’échanger tout le long du parcours et de partager sur ses expériences passées.

Découvrir et voyager

La randonnée à l’immense avantage de pouvoir être pratiquée n’importe où. Que ce soit en milieu urbain ou dans un environnement plus naturel, elle permet de découvrir des lieux parfois inconnus tout en pratiquant une activité sportive. Elle peut également être le prétexte de voyages déroutants puisque de nombreux lieux sont spécialement dédiés à la pratique de la randonnée tel que le GR20 en Corse. Elle incite donc parfois aux voyages et à la découverte. Elle peut même donner lieux à la mise en place de challenges ou de concours entre les pratiquants.

La protection juridique professionnelle

Lorsque l’on est entrepreneur ou dirigeant d’une entreprise, on est souvent confronté à divers types de conflits avec des tiers. La résolution des litiges et les coûts qu’ils engendrent sont parfois difficiles à gérer pour un entrepreneur qui doit maintenir la continuité de son activité. L’assurance juridique professionnelle permet de prendre le relais dans la résolution des litiges afin de soulager le dirigeant ou l’entrepreneur dans son travail.

Les avantages de la protection juridique professionnelle

La protection juridique professionnelle : un devoir de conseil

Lorsqu’une entreprise est confrontée à des questions d’ordre juridique, il est parfois bien compliqué pour le dirigeant ou l’auto-entrepreneur de s’y retrouver et de savoir quels types de recours sont à sa disposition. La protection juridique professionnelle est alors bien utile pour obtenir toute sorte de conseils notamment sur diverses démarches administratives. Cette protection peut également indiquée les diverses voies de recours possibles en cas d’impayés de la part des clients par exemple ou en cas de conflit avec un salarié.

La protection juridique professionnelle pour la prise en charge des conflits

Dès lors que l’entreprise décide d’engager des démarches à l’encontre d’un tiers (salarié, fournisseur, client…), la protection juridique professionnelle peut accompagner le dirigeant dans toute la procédure. Elle aura, comme dit précédemment, un rôle de conseil mais aussi d’accompagnement si le contrat de protection le prévoit. Elle pourra alors engager les démarches administratives de poursuites ou de conciliation à la place de l’entrepreneur afin de lui faire gagner un temps précieux.

La protection juridique professionnelle pour assurer sa défense

Pour les conflits les plus graves, notamment ceux qui mènent devant les tribunaux en cas de tentatives de conciliations échouées, la protection juridique professionnelle peut mettre à la disposition de son assuré des avocats ou des experts qui prendront part dans sa défense. Si le dirigeant décidait d’avoir recours à ses propres avocats, la protection juridique rembourserait une partie des frais de justice à hauteur des plafonds initialement prévus dans le contrat. Cette protection ne s’arrête pas donc à une simple assistance mais également à un remboursement des divers frais engagés lors de conflits avec des tiers.

Les limites de la protection juridique professionnelle

Une assistance coûteuse

Une bonne protection juridique professionnelle reste relativement onéreuse. Le montant des cotisations dépend non seulement de l’organisme d’assurance choisi mais aussi des prestations que le dirigeant souhaite obtenir. En effet, plus la prise en charge financière des conflits est élevée, plus les cotisations seront importantes. Il convient donc de faire pratiquer des devis en fonction du type de contrat souhaité et du risque de conflits que court l’entreprise. A titre indicatif, voici un échantillon des tarifs qui peuvent être proposés :

  • Garantie de base : il s’agit des assistances juridiques proposant uniquement un soutien administratif et des conseils. Il faut compte environ 100€ par an pour ce type de service;
  • Garantie étendue : pour des garanties plus étendues et des plafonds de remboursements dans le cadre de procédures litigieuses de faible ampleur pour les petites entreprises, les services proposés sont estimés autour de 600€ par an;
  • Garantie complète : pour les grandes entreprises qui souhaitent s’assurer contre tous les risques il faut compter plus de 1000€ par an.

Il est bien entendu fortement conseillé de faire pratiquer des devis pour pouvoir comparer les prestations proposées pour un même tarif.

Des prises en charge plafonnées

Toutes les protections juridiques professionnelles ne proposent pas le remboursement de frais de justice. Toutefois, pour les contrats qui le proposent, il faut garder à l’esprit que ces remboursements sont plafonnés. Des procédures longues et coûteuses ne seront donc pas nécessairement remboursées à leur juste valeur.

Pour ou contre la protection juridique professionnelle ?

Le cas des petites et moyennes entreprises

Pour les auto-entrepreneurs et les moyennes entreprises, il est parfois bien difficile de trouver des professionnels disponibles pour répondre à leurs questions d’ordre juridique, que ces dernières concernent de simples démarches administratives ou des conflits en cours ou à venir. La protection juridique professionnelle peut donc s’avérer être une bonne garantie pour trouver de l’aide en cas de besoin. De même, ce type de protection peut aisément participer à l’élaboration d’une nouvelle entreprise et permettre à l’auto-entrepreneur de ne manquer aucune étape lors de la création de son business.

Les contrats à prioriser ne sont nécessairement ceux qui couvrent les gros frais de justice mais plutôt ceux qui prennent en charge toute la partie juridique administrative et les petits conflits avec les tiers.

Le cas des grandes entreprises

Les grandes entreprises sont plus sujettes à des conflits de grandes ampleur du fait des chiffres d’affaires parfois mirobolants qu’elles engendrent. Les montants des transactions avec les tiers étant plus élevés, les risques de conflits de grande envergure sont donc plus à envisager. Ce type d’entreprise doit donc généralement souscrire des contrats plus importants pour être assurées comme il se doit. Toutefois, les grandes entreprises peuvent également envisager de se doter de leur propre service juridique au même titre qu’un service ressources humaines ou un service communication. Cela leur permet d’internaliser au sein de la société leurs propres service d’experts et d’être indépendants de tout organisme de protection.

La solidarité vis-à-vis des séniors

Le nombre de personnes âgées augmente considérablement chaque année grâce à l’allongement de l’espérance de vie. Les seniors font désormais partie intégrante de la société mais nécessitent bien souvent de l’aide qu’elle soit financière ou sociale. En effet, cette partie de la population reste parfois esseulée de nombreuses années, ce qui en fait un véritable enjeu public.

Les seniors et la solitude

Une population encore marginalisée

Les retraités restent une population marginalisée du fait de leur absence de la vie active. Dans nos sociétés occidentales, la majorité des interactions sociales se font soit dans la sphère familiale, soit sur le lieu de travail. Or les seniors ne travaillent plus et leurs enfants sont bien souvent partis depuis longtemps de la maison. La retraite amène donc son lot de solitude et d’isolement si le senior ne veille pas à maintenir un certain nombre d’activités extérieures. La solitude est d’autant plus à redouter qu’elle constitue un véritable cercle vicieux : moins le retraité a de contacts, moins il a envie de sortir donc moins il a d’interactions à nouveau.

Une société qui délaisse les seniors

La société en elle-même n’est pas accommodée à devoir s’occuper des seniors. Les modèles familiaux des sociétés occidentales n’incluent pas la prise en charge des retraités par les actifs de la famille. Au contraire, dans de nombreux pays, notamment en Asie ou en Afrique, les personnes âgées de la famille doivent retourner vivre avec leurs enfants qui ont pour mission de veiller sur eux tout comme leurs parents l’ont fait avec eux quand ils étaient petits. Cette différence culturelle amène aujourd’hui le troisième âge français à se retrouver bien isolé du reste du monde.

Des associations pour sortir de l’isolement

Pour lutter contre cet isolement et favoriser le dynamisme des seniors, de nombreuses associations se sont créées afin de les inciter à garder une activité sociale propice à leur bonne santé. A l’heure actuelle, il est possible de rejoindre la classe des seniors pour une vingtaine voir une trentaine d’années. Ce laps de temps ne doit aucunement laisser place à l’isolement. La sensibilisation des plus jeunes est importante car elle permet aux nouvelles générations de se mêler aux plus vieux et de favoriser les interactions dynamiques entre les différentes tranches d’âge de la société.

Les problèmes financiers des seniors

Des retraites parfois très faibles

La solidarité vis-à-vis des seniors n’est pas seulement sociale mais aussi financière. Les modèles jusqu’alors adoptés pour le financement des retraites ne permettent plus aujourd’hui de couvrir les besoins réels. La population a vieilli et l’espérance de vie s’est considérablement rallongée. Les pensions de retraite n’ont toutefois pas augmenté et les anciennes générations ne se préoccupaient pas forcément de mettre elles-mêmes de côté pour s’assurer une retraite aisée. Il est donc très facile de trouver des seniors en difficulté financière qui demandent bien souvent de l’aide à leur famille.

Les seniors coûtent cher

La solidarité financière est d’autant plus importante qu’être senior peut coûter relativement cher dès lors que des soins de santé ou une assistance deviennent nécessaires. Les maisons de retraite ou les aides à domicile ne sont accessibles qu’à des prix prohibitifs ce qui va à l’encontre d’une quelconque égalité d’accès aux soins. Cette disparité est difficile à gérer puisqu’elle engage bien souvent les familles à prendre en charge les frais de leurs aînés ou à les délaisser faute de moyens.

La santé chez les seniors : une préoccupation constante

Veillez sur leur santé : un devoir pour tous

L’isolement ne rend pas facile la communication entre les seniors et leur entourage. Leur âge rend également leur corps moins sensible aux alertes qu’il peut émettre. A titre d’exemple, un grand nombre de personnes âgées ne ressent plus la soif ce qui pose un réel problème de santé publique lors d’épisodes de canicule. Il revient alors à chacun de veiller à ce que son voisin, son parent ou son grand-parent, son ancien collègue aille pour le mieux et veille à sa propre santé.

Faciliter l’accès aux soins et à la prise en charge

Pour les seniors les plus avancés en âge, aller chez le médecin à plusieurs kilomètres ou aller faire des examens à l’hôpital le plus proche relève du parcours du combattant. Il est important, notamment pour les familles, de veiller à ce que chaque personne âgée fasse les soins qui lui sont recommandés pour améliorer sa qualité de vie et en prolonger son espérance. Il convient également de faire preuve de solidarité et d’aider les plus âgés à se déplacer lorsque des soins doivent être pratiqués pour leur assurer le même accès à la santé qu’à n’importe qui d’autre.

La solidarité : un enjeu important

La solidarité est donc l’affaire de tous pour aider les seniors à faire face aux enjeux sociaux, financiers et sanitaires qui les préoccupent. La majorité des villes ont mis à la disposition de leur population âgée des associations ou des dispositifs leur permettant de garder un rythme de vie équilibré. La société doit également faire attention à prendre plus soin de son troisième âge en sensibilisant les jeunes générations à s’engager dans des associations auprès de seniors afin qu’elles sachent à leur tour mieux s’occuper de leur parents lorsque ces derniers auront atteint l’âge de la retraite. Il s’agit donc d’engendrer un cercle vertueux de contacts entre les différentes générations pour mieux appréhender les besoins du troisième âge.

L’assurance emprunteur

Dès lors que l’on souhaite se faire prêter de l’argent par un organisme financier, la question de l’assurance emprunteur se pose rapidement. Cette protection est d’ailleurs souvent fortement recommandée par les banquiers et peut même être imposée dans certains cas.

Quelles sont les modalités de l’assurance emprunteur ?

Souscription de l’assurance emprunteur

L’assurance emprunteur peut être souscrite pour tous les types d’emprunt. Dans le cas des crédits immobiliers, elle est même imposée comme garantie par la banque. Une assurance emprunteur est toujours facultative mais elle peut être exigée comme condition de l’obtention d’un prêt. Sa souscription a généralement lieu lors d’un rendez-vous avec le banquier qui va tenter de vendre l’assurance de son entreprise. Toutefois, une délégation pour rechercher des assurances plus avantageuses peut lui être demandée sans qu’il puisse s’y opposer.

Les garanties de l’assurance emprunteur

L’assurance emprunteur a pour objectif de palier à une éventuelle incapacité de paiement de la part de l’emprunteur auprès de la banque. C’est cette assurance qui versera les mensualités à la place de l’emprunteur si ce dernier rentre dans les conditions de garanties préalablement établies lors de la signature. L’assurance emprunteur couvre donc différentes situations qui peuvent engendrer un défaut de paiement temporaire ou définitif tels que :

  • le décès;
  • la PTIA : perte totale et irréversible d’autonomie (accident, maladie);
  • l’ITT : incapacité temporaire totale de travail;
  • l’IPT : l’incapacité permanente totale de travail;
  • l’IPP : l’incapacité permanence partielle de travail.

Certaines assurances proposent également une option perte d’emploi dans leurs garanties moyennant un tarif un peu plus élevé.

Les taux d’incapacité ouvrant le droit à la prise en charge par l’assurance sont définis dans le contrat et sont relativement restrictifs. En cas d’incapacité entraînant une perte de revenus il convient donc de faire évaluer son pourcentage de handicap par la Sécurité sociale afin d’envisager l’ouverture des droits à l’assurance emprunteur.

Une assurance fortement conditionnée

Bien qu’elle protège des défauts de paiement en cas d’incapacité ou de décès, l’assurance emprunteur ne prend pas en charge certains cas de figure tels que le suicide, les incapacités dues à des faits de guerre ou celles engendrées par les maladies psychologiques. Tous les cas de figure non couverts par l’assurance sont spécifiquement indiqués dans le contrat initial.

De plus, lors de la souscription, un questionnaire doit être rempli par le ou les emprunteurs. En fonction des antécédents de santé, de certaines activités sportives à risque ou de facteurs de risque (tabac), les tarifs de l’assurance peuvent doubler voire tripler pour les mêmes garanties. L’assurance emprunteur est donc très exigeante quant aux conditions de souscription.

L’assurance emprunteur : pour quels crédits ?

L’assurance emprunteur pour un crédit immobilier

Dans le cadre d’un prêt immobilier, la souscription d’une assurance emprunteur est imposée par les banques. Bien que ces dernières ne soient pas légalement autorisées à l’imposer, elles dérogent à cette règle en mettant en avant le fait qu’il faut qu’elles se protègent d’éventuels impayés qui pourraient mettre en danger la banque toute entière.

Dans le cadre d’un emprunt à plusieurs, chaque co-emprunteur doit souscrire sa propre assurance pour la part de crédit qui lui revient. En général, les couples s’assurent à hauteur de 50% chacun. Ainsi, si l’un des co-emprunteur venait à ne plus pouvoir payer sa part d’emprunt, l’assurance prendrait le relais sur le part qui lui revient tout en laissant au deuxième co-emprunteur ses mensualités. Toutefois, il est possible pour les co-emprunteur de s’assurer à hauteur de 75% voire 100% chacun. Ainsi, si l’un des co-emprunteur rentrait dans les conditions de garantie de l’assurance, cette dernière verserait à la banque 75% voire la totalité des mensualités ce qui viendrait réduire la part restante au deuxième co-emprunteur. Bien évidemment, plus le pourcentage d’assurance est élevé pour chaque co-emprunteur, plus le tarif de est cher.

L’assurance emprunteur pour les autres crédits

Une assurance emprunteur peut être également souscrite pour les crédits à la consommation ou les prêts travaux. Encore une fois, selon les ressources et la situation de l’emprunteur, la banque peut plus ou moins imposée cette garantie avant d’émettre l’offre de prêt. Toute personne qui n’est pas en CDI, qui présente des problèmes de santé ou des antécédents de défaut de paiement peut se voir fortement incitée à la souscription d’une telle assurance. Contrairement au prêt immobilier, l’assurance souscrite pour ce type de prêt n’est pas « personnelle ». Un tarif unique sera donc proposé pour l’ensemble du prêt même s’il existe plusieurs co-emprunteurs.

Renégociation et résiliation de l’assurance emprunteur

La loi Hamon de 2014 a fortement fait bouger les codes de l’assurance puisqu’elle a autorisé pour la première fois la mise en concurrence par l’emprunteur des diverses assurances. Ainsi, pour un prêt immobilier, l’assuré peut décider de changer d’organisme afin de faire baisser ses tarifs lors de la date anniversaire de son contrat. Il devra alors prouver que les garanties proposées par la nouvelle assurance sont au moins équivalentes à la précédente. Les organismes prêteurs ne peuvent plus dès lors s’opposer à un tel changement.

Pour les autres prêts, il est possible de changer ou de résilier leur assurance n’importe quand lors de la première année du contrat ou à chaque date anniversaire par la suite.