Détection et prévention du diabète de type 2

Le diabète de type 2 est une maladie qui affecte des millions de personnes dans le monde. Il survient lorsque le corps ne produit pas suffisamment d’insuline ou ne l’utilise pas correctement, avec à la clé une trop grande quantité de sucre dans le sang. Cette pathologie, bien qu’ayant des facteurs héréditaires, peut néanmoins être largement prévenue par des modifications du mode de vie. D’où l’intérêt de s’y intéresser de plus près …

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Comprendre et détecter le diabète de type 2

Comme évoqué dans l’introductioon, le diabète de type 2 se caractérise par une résistance à l’insuline, une hormone produite par le pancréas qui régule le taux de sucre dans le sang. Lorsque l’insuline ne fonctionne pas correctement, le glucose s’accumule dans le sang, entraînant des complications à long terme comme des maladies cardiovasculaires, des problèmes rénaux, et même des dommages nerveux. Nous savons aujourd’hui que le diabète de type 2 est lié à plusieurs facteurs de risque :

  • Âge avancé : Le risque de diabète augmente avec l’âge, notamment après 45 ans ;
  • Surpoids et obésité : Un excès de graisse corporelle, en particulier au niveau de l’abdomen, augmente la résistance à l’insuline ;
  • Sédentarité : Le manque d’activité physique favorise l’accumulation de sucre dans le sang ;
  • Antécédents familiaux : Avoir des proches atteints de diabète de type 2 augmente vos chances de développer la maladie ;
  • Mauvaises habitudes alimentaires : Une alimentation riche en sucres et en graisses saturées peut perturber le métabolisme du glucose.

Dans ses premières phases, le diabète de type 2 peut être asymptomatique. Il est donc crucial de prêter attention à certains signes avant-coureurs :

  • Soif excessive et urination fréquente : L’excès de sucre dans le sang peut entraîner une déshydratation ;
  • Fatigue persistante : L’incapacité des cellules à utiliser le glucose pour produire de l’énergie peut provoquer une sensation de fatigue constante ;
  • Perte de poids inexpliquée : Malgré une alimentation normale, la perte de poids peut survenir en raison d’une incapacité à utiliser correctement le glucose ;
  • Vision floue : Un taux de sucre élevé peut affecter les yeux, provoquant une vision floue.

Quoi qu’il en soit, il est recommandé aux personnes à risque de se faire dépister régulièrement. Les tests utilisés pour diagnostiquer le diabète de type 2 peuvent prendre la forme d’une mesure de la quantité de sucre dans le sang après une nuit de jeûne, ou bien d’une évaluation de la tolérance au glucose après absorption d’une boisson sucrée. Ajoutons à cette liste le test « hémoglobine glyquée (HbA1c) » qui donne une assez bonne idée de la glycémie moyenne sur les deux ou trois derniers mois.

Focus sur la prévention du diabète de type 2

Incontestablement, une alimentation saine constitue la clé pour prévenir le diabète de type 2. Voici quelques principes simples à suivre :

  • Réduire la consommation de sucres rapides : Les aliments à index glycémique élevé, comme les sodas et les pâtisseries, augmentent rapidement la glycémie et son donc à bannir autant que possible ;
  • Opter pour des glucides complexes : Privilégiez les aliments à index glycémique bas comme les légumes, les légumineuses, et les céréales complètes, qui libèrent lentement leur énergie ;
  • Manger des fibres : Les fibres, présentes dans les fruits, légumes, et grains entiers, aident à réguler la glycémie en ralentissant l’absorption des glucides ;
  • Limiter les graisses saturées : Ces graisses, présentes dans les viandes grasses et les produits transformés, peuvent favoriser la résistance à l’insuline.

Bien sûr, l’obésité représente un facteur de risque majeur pour le diabète de type 2. Perdre ne serait-ce que 5 à 10 % de son poids corporel peut réduire significativement le risque de développer cette maladie. Par ailleurs, k’activité physique améliore la sensibilité à l’insuline, favorise la perte de poids et aide à maintenir un taux de sucre stable. D’une façon générale, il est recommandé de pratiquer au moins 150 minutes d’activité modérée par semaine, comme la marche rapide, la natation ou le vélo. N’oublions pas non plus que les personnes atteintes de diabète de type 2 font malheureusement face à un risque accru de maladies cardiovasculaires. Il convient ainsi de surveiller la pression artérielle, les niveaux de cholestérol, et de prendre des mesures pour réduire ces risques, comme arrêter de fumer et réduire la consommation d’alcool. Le stress chronique peut également avoir un impact négatif sur la la glycémie, du fait d’une la libération d’hormones telles que le cortisol. Or le fait de pratiquer des techniques de relaxation, telles que la méditation, le yoga ou la respiration profonde, aide à réduire les niveaux de stress et à mieux réguler la glycémie. Dans le même ordre d’idée, Un mauvais sommeil ou un sommeil insuffisant peut perturber le métabolisme du glucose et augmenter le risque de diabète de type 2. Sur ce point particulier, rappelons qu’il est recommandé de dormir entre 7 et 9 heures par nuit pour maintenir une bonne santé métabolique.

En conclusion

Vous ne serez sans doute pas surpris de constater que la prévention du diabète de type 2 repose principalement sur le mode de vie. Si celui-ci est suffisamment sain, incluant une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et une gestion efficace du poids, les risques s’en trouvent considérablement amoindris. La détection précoce, par le biais de tests réguliers pour ceux qui sont à risque, s’avère également cruciale pour éviter les complications à long terme. En tout cas, cela signifie concrètement qu’adoptant des habitudes de vie saines dès aujourd’hui, il est possible de réduire significativement la probabilité de développer le diabète de type 2 et d’améliorer sa qualité de vie sur le long terme. Dans l’immense majorité des cas, il s’agit de petits sacrifices pour un résultat ô combien essentiel – il n’y a donc vraiment pas à h’ésiter !

Prévenir le « mal du siècle » au quotidien

Le mal de dos est un problème très courant, qui affecte des millions de personnes dans le monde, au point d’être qualifié de « mal du siècle ». Il résulte souvent de mauvaises habitudes posturales, de sédentarité ou d’un manque de renforcement musculaire. Fort heureusement, il existe des moyens – simples et efficaces – de prévenir les douleurs dorsales au quotidien. Voici quelques conseils pratiques pour protéger votre dos et, plus globalement, améliorer votre bien-être.

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1. Adopter une bonne posture

Une mauvaise posture assise constitue l’une des principales causes de mal de dos, surtout pour les personnes qui passent de longues heures devant un écran. Dans ce cadre, pour prévenir les douleurs, voici les bons réflexes à avoir :

  • Gardez le dos droit et bien soutenu par le dossier de la chaise ;
  • Les pieds doivent être à plat sur le sol et les genoux légèrement plus bas que les hanches ;
  • Réglez votre chaise et votre écran à la bonne hauteur pour éviter de pencher la tête en avant.

Lorsque vous êtes debout, veillez à répartir votre poids de manière égale sur les deux pieds, et à ne pas vous tenir voûté. Gardez la tête droite, les épaules relâchées et le bassin légèrement basculé pour éviter de cambrer le dos. En outre, le fait de marcher avec le dos bien droit, et en alignant la tête et les épaules, réduit la tension sur la colonne vertébrale. Si vous portez des sacs lourds, essayez de répartir le poids sur les deux épaules – ou optez pour un sac à dos ergonomique.

2. Renforcer les muscles du dos et du tronc

Un dos fort est un dos protégé. Le renforcement des muscles du tronc, y compris les abdominaux, les lombaires et les muscles profonds, aide à soutenir la colonne vertébrale et à prévenir les douleurs dorsales. Quelques exercices simples peuvent être réalisés au quotidien :

  • La « planche » : cet exercice engage les abdominaux et renforce le tronc ;
  • Les extensions lombaires : allongé sur le ventre, soulevez plusieurs fois le haut du corps, en respirant calmement, pour renforcer le bas du dos ;
  • Le gainage latéral : il renforce les obliques et aide à stabiliser le tronc.

3. Adopter des gestes ergonomiques au quotidien

Lorsque vous devez soulever des objets lourds, il est essentile de le faire de manière à protéger votre dos. Voici comment procéder :

  • Pliez les genoux plutôt que de vous pencher en avant – se pencher est un réflexe commun à tous, mais il s’agit d’une erreur majeure à corriger dès que possible ;
  • Gardez le dos droit pendant que vous soulevez l’objet ;
  • Utilisez la force de vos jambes pour vous redresser.

Si vous travaillez à un bureau, il est crucial d’organiser votre espace de manière ergonomique :

  • L’écran doit être à hauteur des yeux, à une distance de 50 à 70 cm ;
  • Utilisez un siège réglable qui offre un bon soutien lombaire ;
  • Pensez à ajuster la hauteur de votre bureau pour éviter de vous pencher ou de lever les bras trop haut.

Par ailleuirs, pour ceux qui passent beaucoup de temps assis, il est important de se lever et de s’étirer toutes les 30 minutes. Marcher quelques minutes et faire des étirements simples peut aider à réduire la tension musculaire.

4. Pratiquer des étirements réguliers

Les étirements se révèlent essentiels pour maintenir la souplesse de la colonne vertébrale et éviter les raideurs qui entraînent des douleurs dorsales. Quelques étirements simples à faire chaque jour incluent :

  • Étirement des ischio-jambiers : allongé sur le dos, soulevez une jambe tout en la gardant tendue ;
  • Étirement du dos en rotation : assis sur une chaise, tournez lentement le haut du corps de chaque côté ;
  • Étirement du chat/vache : à quatre pattes, alternez entre creuser le dos et l’arrondir.

5. Maintenir un poids sain

L’excès de poids exerce une pression supplémentaire sur la colonne vertébrale, en particulier sur le bas du dos. En adoptant une alimentation équilibrée et en pratiquant une activité physique régulière, vous pouvez plus facilement maintenir un poids sain et ainsi, mécaniquement, réduire le risque de mal de dos.

6. Choisir un matelas adapté

Un bon sommeil s’avère essentiel pour la récupération du dos. Choisir un matelas qui offre un soutien adéquat à la colonne vertébrale est donc crucial :

  • Un matelas ferme peut aider à maintenir une bonne posture pendant la nuit ;
  • L’oreiller doit être à la bonne hauteur pour que le cou soit bien aligné avec la colonne.

7. Gérer le stress

Le stress est un facteur souvent sous-estimé dans les problèmes de dos. En effet, le stress peut entraîner des tensions musculaires, en particulier dans le dos et les épaules. Pour prévenir cela :

  • Pratiquez des techniques de relaxation, comme la méditation ou le yoga ;
  • Faites de l’exercice régulièrement pour libérer des endorphines, les hormones du bien-être ;
  • Prenez soin de votre santé mentale en prenant des pauses et en évitant les situations stressantes lorsque cela est possible.

8. Pratiquer des activités physiques adaptées

Les activités physiques modérées comme la marche, le vélo, ou la natation peuvent être bénéfiques pour renforcer le dos sans trop de stress sur les articulations. Enfin, plus généralement, évitez de rester trop sédentaire, car l’inactivité peut affaiblir les muscles du dos et aggraver les douleurs.

Bien s’hydrater à la rentrée : pourquoi, pour qui et comment ?

L’hydratation demeure cruciale tout au long de l’année, y compris la fin de l’été, en septembre et début octobre, quand les températures peuvent encore être élevées et la météo agréable. Or on a parfois tendance à l’oublier, un peu comme si, avec la rentrée, la soif s’était mystérieusement envolée … Voici donc une piqûre de rappel soulignant pourquoi il reste si important de bien boire de l’eau à cette période, ainsi que quelques conseils pour rester bien hydraté.

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1. Pourquoi l’hydratation est-elle si importante, y compris à la rentrée ?

Régulation de la température corporelle

Même en septembre et début octobre, les journées peuvent encore être chaudes, nécessitant une régulation efficace de la température corporelle. La transpiration reste un mécanisme clé pour rafraîchir le corps, ce qui entraîne une perte de liquides, qui doit tout simplement être compensée par une consommation accrue d’eau.

Maintien des fonctions corporelles

L’eau continue de jouer un rôle essentiel dans le bon fonctionnement des systèmes corporels, peu importe la température extérieure du reste :

  • Transport des nutriments et de l’oxygène aux cellules ;
  • Élimination des déchets par l’urine et la sueur ;
  • Lubrification des articulations et des yeux ;
  • Facilitation de la digestion et prévention de la constipation ;

Prévention des problèmes de santé liés à la chaleur

La déshydratation peut encore survenir à cette période de l’année, notamment lors des belles journées de ce que l’on appelle communément l’été indien. Dans ce contexte, maintenir une bonne hydratation aide à prévenir des conditions comme les coups de chaleur et l’épuisement par la chaleur, qui restent des risques à ne pas négliger.

2. Les signes de la déshydratation

Symptômes légers à modérés

Les signes de déshydratation légère à modérée incluent les éléments suivants :

  • Bouche sèche et collante ;
  • Fatigue ou somnolence ;
  • Soif, car n’oublions pas que la soif n’est qu’un signe de la déshydratation, et qu’il convient de ne pas boire uniquement lorsqu’on la ressent mais en amont également ;
  • Diminution de la production d’urine, qui peut devenir jaune foncé. ;
  • Peau sèche ;
  • Maux de tête, allant jusqu’aux cvertiges ou étourdissements.

Symptômes graves

La déshydratation sévère nécessite une attention médicale immédiate. Les symptômes peuvent alors inclure :

  • Soif extrême ;
  • Irritabilité et confusion ;
  • Absence de transpiration même en cas de chaleur ;
  • Peau qui n’est plus seulement sèche mais ratatinée ;
  • Urine très peu fréquente ou absence d’urine ;
  • Respiration saccadée et battements cardiaques rapides.

3. Quelle quantité d’eau faut-il boire à la fin de l’été ?

Recommandations générales

Précisons tout d’abord que mes besoins en eau varient selon l’âge, le sexe, le niveau d’activité et le climat. En règle générale, il est recommandé de boire environ 2l d’eau par jour.

Ajustements en fonction des activités

Pour ceux qui continuent les activités physiques intenses, ou qui passent beaucoup de temps à l’extérieur, il est crucial d’augmenter leur consommation d’eau. Une règle de base – pourtant encore trop peu suivie – consiste à boire 500 ml d’eau 2 heures avant l’exercice, puis de boire régulièrement pendant et après l’activité.

4. Conseils pour rester bien hydraté en toutes circonstances

Boire régulièrement tout au long de la journée

Nous ne saurions trop insister sur ce point : il ne faut pas attendre d’avoir soif pour boire. Essayez donc, autant que possible, de boire régulièrement afin de maintenir une bonne hydratation.

Consommer des aliments riches en eau

Les fruits et légumes riches en eau, comme les concombres, les pastèques, les fraises, les oranges et les épinards, peuvent aider à optimiser l’apport en liquides. Ils ne remplaceront pas intégralement les 2 litres d’eau nécessaires, mais ils seront un complément non-négligeable si vous avez du mal à atteindre ce seuil.

Limiter les boissons déshydratantes

Évitez les boissons contenant de l’alcool, ou de la caféine d’ailleurs, car elles peuvent augmenter la déshydratation. Préférez l’eau, les tisanes, ou éventuellement les boissons pour sportifs, en choisissant uniquement celles qui sont faibles en sucre.

5. De l’importance cruciale d’une bonne hydratation pour les personnes dites « fragiles »

D’une part, les enfants se montrent très sensibles au phénomène de déshydratation, car ils ne sont pas en mesure de reconnaître les signes de soif. Assurez-vous qu’ils boivent régulièrement, surtout lorsqu’ils jouent à l’extérieur. D’autre part, les personnes âgées ont une sensation de soif diminuée et peuvent oublier de boire. Par conséquent, encouragez-les à boire souvent et surveillez les signes de déshydratation. Quant aux femmes enceintes et allaitantes, elles ont des besoins accrus en eau. On saisit donc le degré d’importance qu’elles boivent suffisamment, pour leur santé et celle de leur bébé.

En conclusion

L’hydratation reste essentielle même en cette période de rentrée, pour maintenir sa santé et préserver son bien-être. En buvant régulièrement, en consommant des aliments riches en eau, et en prenant quelques mesures simples pour éviter la surchauffe, vous pouvez prévenir la déshydratation et profiter pleinement des beaux jours de l’été indien !

Les bienfaits de la marche pour la santé

La marche quotidienne est une activité simple, accessible à tous, qui offre de nombreux bienfaits pour la santé mentale et physique. Que ce soit pour améliorer la condition physique, renforcer le bien-être mental ou prévenir diverses maladies, intégrer la marche à son quotidien est une habitude bénéfique à bien des égards. Voici un tour d’horizon détaillé des bienfaits de la marche quotidienne.

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1 – Les bienfaits physiques de la marche quotidienne

La marche constitue tout d’abord une excellente forme d’exercice aérobie qui contribue à améliorer la santé cardiovasculaire. En marchant régulièrement, vous pouvez en effet profiter des bienfaits suivants :

  • Réduire le risque de maladies cardiaques : la marche aide à abaisser la tension artérielle, à améliorer la circulation sanguine et à réduire les niveaux de cholestérol ;
  • Renforcer le cœur : une activité physique modérée comme la marche quotidienne renforce le muscle cardiaque et améliore l’efficacité du cœur.

Ajoutons que la marche quotidienne aide à brûler des calories, ce qui est essentiel pour le contrôle du poids. Ainsi, en marchant à un rythme modéré pendant 30 minutes, on peut brûler environ 150 calories. Combinée à une alimentation équilibrée, la marche représente donc une méthode efficace pour prévenir le gain de poids et favoriser la perte de poids. Par ailleurs, la marche sollicite de nombreux muscles du corps, en particulier ceux des jambes et du bas du dos. De ce fait, elle aide également à :

  • Renforcer les muscles : en particulier les quadriceps, les ischio-jambiers et les mollets ;
  • Maintenir la densité osseuse : la marche est une activité portant poids qui stimule les os et aide à prévenir l’ostéoporose.

Concrètement, la marche régulière contribue à renforcer les muscles du tronc, ce qui aide à améliorer la posture. Elle favorise également un meilleur équilibre, ce qui peut prévenir les chutes, notamment chez les personnes âgées.

2. – Les bienfaits mentaux de la marche quotidienne

Vous ne le saviez peut-être pas, mais le fait de marcher régulièrement permet de libérer des endorphines, les hormones du bien-être, qui aident à réduire le stress et l’anxiété. Une simple promenade peut améliorer votre humeur et offrir une sensation de calme et de relaxation. Qui plus est, la marche stimule le flux sanguin vers le cerveau, ce qui contribue à améliorer la concentration et favoriser la créativité. De nombreuses études ont montré que les personnes qui marchent régulièrement ont une meilleure capacité à résoudre des problèmes créatifs. Plus globalement, l’exercice physique, y compris la marche, est un traitement naturel contre la dépression. La marche en plein air, en particulier dans des environnements naturels, peut avoir un effet encore plus bénéfique en augmentant les niveaux de vitamine D et en réduisant les sentiments de dépression.

3 – Les bienfaits sociaux de la marche quotidienne

Sans surprise, marcher en groupe ou avec des amis peut renforcer les liens sociaux. Une telle initiative offre en effet une occasion de socialiser, de partager des expériences et de renforcer les relations. Les clubs de marche et les promenades organisées sont d’excellents moyens de rencontrer de nouvelles personnes et de rester motivé. La marche encourage aussi un mode de vie actif, pouvant inspirer d’autres personnes dans la communauté à adopter des habitudes saines. Les initiatives communautaires telles que les défis de marche ou les programmes de marche en entreprise peuvent avoir un impact positif sur la santé publique.

4 – Quelques conseils pour intégrer la marche à son quotidien

Commencez par des objectifs réalisables, comme marcher 10 à 15 minutes par jour, puis augmentez progressivement la durée et l’intensité de vos promenades. L’objectif recommandé est de viser au moins 30 minutes de marche modérée cinq jours par semaine. Portez des chaussures confortables et appropriées pour la marche. Des vêtements adaptés à la météo et des accessoires comme une bouteille d’eau peuvent également améliorer votre expérience de marche. Ensuite, intégrez la marche dans vos activités quotidiennes, ce qui peut se faire en prenant par exemple les escaliers au lieu de l’ascenseur, ou bien en descendant du bus/tram un arrêt plus tôt. N’oubliez pas non plus, si vous en avez la possibilité bien sûr, de faire une promenade pendant la pause déjeuner. Changer régulièrement d’itinéraire peut rendre la marche plus agréable et stimulante. Explorer de nouveaux quartiers, parcs ou sentiers peut également ajouter une dimension de découverte à votre routine de marche.

5 – Précautions et conseils de sécurité

Il est important de prêter attention à son corps et de ne pas se surmener. Si vous ressentez une douleur ou une gêne, ralentissez ou faites une pause. En outre, si vous marchez tôt le matin ou tard le soir, portez des vêtements réfléchissants ou utilisez des accessoires lumineux pour rester visible des automobilistes. Enfin, emportez de l’eau avec vous, surtout si vous marchez longtemps ou par temps chaud. Une collation légère avant ou après la marche peut également vous aider à maintenir votre énergie.

En guise de conclusion …

La marche quotidienne est une habitude simple mais puissante qui peut transformer votre santé mentale et physique. En intégrant la marche à votre routine quotidienne, vous pouvez non seulement améliorer votre condition physique, mais aussi réduire le stress, améliorer votre humeur et renforcer vos liens sociaux. Quel que soit votre âge ou votre condition physique, la marche est une activité accessible à tous qui offre des bienfaits considérables. Alors, chaussez vos baskets et commencez à marcher dès aujourd’hui pour une vie plus saine et plus épanouie !

Quelques conseils pour une bonne hygiène de vie en automne

L’automne n’est pas seulement la période de la rentrée des classes, ni le moment où nos forêts revêtent leurs magnifiques habits colorés de l’été indien. Il s’agit surtout d’une période de transition, marquée par le changement des températures, la réduction des heures d’ensoleillement, et l’augmentation de l’humidité.

Cette saison, comme toutes les autres d’ailleurs, peut affecter notre corps et notre esprit de différentes manières, or afin de mieux les appréhender, encore faut-il les connaître. En effet, pour maintenir une bonne hygiène de vie en automne, il apparait essentiel d’adapter nos habitudes et nos modes de vie – et cela, suffisamment en amont. Voici donc quelques conseils qui vous permettront de rester en forme et en bonne santé tout au long de cette saison charnière, entre la période estivale et l’entrée dans l’hiver.

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Veillez à adapter votre alimentation

D’une manière générale, quelle que soit la saison, nous ne saurions trop vous conseiller de privilégier les aliments de saison. Cette démarche s’avère bénéfique non seulement pour la santé, mais aussi pour l’environnement, puisqu’elle réduit l’empreinte carbone de ce que l’on mange. Cela étant posé, les marchés automnaux regorgent de fruits et légumes à la fois délicieux et riches en nutriments essentiels, parmi lesquelles nous pouvons citer :

  • Les courges, riches en fibres et en vitamines A et C, qui renforcent le système immunitaire
  • Les topinambours, qui contiennent de la vitamine B9 et de l’inuline, une fibre essentuelle pour notre microbiote
  • Les pommes et les poires, sources de fibres et d’antioxydants, dont on sait qu’elles aident à la digestion et servent de remparts contre certaines maladies chroniques
  • Les noix et noisettes, dont les acides gras monoinsaturés et polyinsaturés aident à réduire le taux de cholestérol sanguin et à abaisser la tension artérielle, deux effets bénéfiques pour prévenir les maladies cardiovasculaires

En parallèle, du fait de la baisse progressive des températures extérieurs, il peut être réconfortant de profiter de plats chauds, tels que diverses soupes et ragoûts, qui constituent autant d’excellentes façons de consommer une variété de légumes. Avant d’entrée dans l’hiver, il s’avère en tout cas nécessaire de renforcer son système immunitaire, ce qui est possible grâce à certains « super-aliments », tels que le gingembre et l’ail. En effet, ils sont respectivement connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes d’une part, antibactériennes et antivirales d’autre part. N’oublions pas non plus les agrumes, riches en vitamines C, et donc essentiels pour lutter contre les infections.

De l’importance de maintenir une activité physique

Certes, de la même façon qu’il faut manger sainement tout au long de l’année, la pratique régulière d’un sport n’est pas un conseil qui se limite à la saison automnale. Toutefois, il faut prendre garde à ne pas oublier les bonnes pratiques mises en place depuis le début de l’année – ou, si elles n’ont pas été implémentées, profiter de la rentrée pour vous y mettre avec passion ! De fait, nous ne vous conseillons pas une activité sportive en particulier, car tout dépend de votre état de santé, de votre âge, mais surtout, de vos appétences personnelles. Si vous n’aimez pas ce que vous faites, que vous y allez à reculons, ça ne fonctionnera pas.

En tout cas, l’automne offrant des paysages magnifiques, il peut être tentant d’en profiter pour des activités en plein air, telle que la randonnée ou le jogging, qui servent autant à maintenir un bon cardio qu’à se sentir bien mentalement. En complément, il convient de renforcer ses muscles afin de prévenir les blessures, et de conserver une bonne posture – dans ce cadre, des exercices aussi simples que les squats, les pompes et les abdos servent au renforcement musculaire, sans avoir besoin d’aucun équipement à acheter.

Anima Sana in Corpore Sano

Puis, avec l’arrivée du froid, au moment où il devient plus compliqué de pratiquer suffisamment d’activités en extérieur, s’inscrire pour des cours en salle – de fitness ou de musculation, mais aussi de yoga ou de danse – est une excellente idée. Elle aide en effet à maintenir une routine d’exercice régulière en hiver, ce dont vous vous féliciterez au printemps.

Nous l’avons déjà évoqué brièvement, mais le fait d’être en forme ne se cantonne pas à un pourcentage de graisse et de muscles, ni à un indice de masse corporel, ou même au nombre de rhumes / rhinites que vous attraperez. Il faut d’abord et avant tout que vous vous sentiez bien, ce qui passe par la prise en considération de son propre mental – un élément qui reste trop souvent négligé.

Concrètement, la réduction de la lumière naturelle en automne peut affecter l’humeur, en particulier pour certaines personnes qui y sont plus sensibles que d’autres, au point de déclencher une forme de dépression saisonnière. Au demeurant, il est plutôt simple d’y remédier puisqu’il suffit de passer du temps à l’extérieur, pour s’exposer autant que possible à la lumière du soleil, puis de compléter cette dose en utilisant des lampes de luminothérapie.

La pratique de la méditation et/ou de la pleine conscience sont également conseillées, car il a été démontré qu’elles aidaient à réduire le stress, quand bien même vous ne les pratiqueriez que quelques minutes chaque jour. Avouez que pour améliorer votre bien-être général, il n’y a pas à hésiter. Enfin, ce n’est pas parce que la nuit est plus longue qu’en été, ni parce qu’il pleut plus souvent, qu’il faut s’isoler. Au contraire, participer à des activités sociales et passer du temps avec ses amis et ses proches aident à maintenir un bon moral.

La clé d’un sommeil réparateur

Cela peut paraître paradoxal, mais c’est une constatation empirique que l’on fait souvent : avec les jours qui raccourcissent, la durée de sommeil suit la même tendance. L’explication est en réalité très simple, car en restant à l’intérieur plus longtemps, nous sommes nombreux à nous réfugier devant la télévision ou les écrans de nos ordinateurs, tablettes et autres smartphones. Or, on le sait bien, la lumière bleue perturbe la production de mélatonine, qui est, rappelons-le, l’hormone du sommeil.

Dès lors, pour bien dormir, il faut réguler son horloge biologique, en évitant les écrans avant de dormir, mais aussi en essayant de se lever et de se coucher approximativement à la même heure chaque jour. La durée idéale du sommeil varie entre les individus, mais elle est le plus souvent comprise entre 6 et 8 heures. Si vous devez vous lever à 7h, il n’est donc pas nécessaire de se « coucher comme les poules », mais si vous vous mettez au lit à minuit, mieux vaut avoir lu un livre avant que d’avoir passé deux ou trois heures devant Facebook ou Tik Tok …

Gardez également à l’esprit que l’environnement influe considérablement sur la qualité du sommeil. Investir dans un bon matelas et des oreillers confortables n’est jamais un luxe inutile, et pour que vous restiez dans un endroit calme, sombre et frais, n’hésitez pas à installer des rideaux occultants.

L’hydratation : pour votre peau … et pas uniquement !

L’été est fini, certes, et en dehors des premières semaines d’automne – au cours desquelles l’indice UV peut encore grimper très haut – il est possible de remiser les crèmes / sprays solaires. Toutefois, ce serait une erreur que de croire qu’il n’est pas essentiel de prendre soin de sa peau en automne. En effet, le vent et le froid ont un effet asséchant, d’où l’importance d’hydrater sa peau quotidiennement au travers de crèmes riches et nourrissantes. Plus globalement, il convient d’adapter vos produits de soins (nettoyants, sérums et crèmes) en optant pour des solutions plus douces et plus hydratantes, là encore.

Par ailleurs, bien qu’il soit indéniable que l’on ressente moins la sensation de soif en automne qu’en été, ce ne doit pas être un piège vous incitant à ne plus consommer suffisamment d’eau. Maintenir une bonne hydratation est crucial pour votre corps, ce qui implique de boire régulièrement tout au long de la journée, et si vous avez du mal avec l’eau, sachez que les tisanes et autres infusions représentent une alternative tout à fait valable. C’est d’autant plus vrai qu’elles peuvent inclure des plantes médicinales dont les vertus vous seront bénéfiques.

Last but not least, mettez-vous à l’abri des maladies « courantes »

Malheureusement, chaque année, à l’arrivée de l’automne, les cabinets médicaux se remplissent de patients qui, moyennant quelques gestes simples, auraient pu s’épargner ce passage par la case « médecin ». Les infections virales se propagent très facilement par contact : ce n’est pas une nouveauté, et pourtant, combien d’entre nous oublient trop rapidement de se laver régulièrement (et correctement) les mains avec du savon ou un gel hydroalcoolique ?

De plus, avec l’approche de la saison grippale, il est recommandé de se faire vacciner, en particulier pour les personnes dites « à risque ». Le vaccin contre la grippe peut aussi être l’occasion de faire le point sur l’ensemble de son « cursus vaccinal », de manière à vérifier qu’il soit bien à jour.

Enfin, et uniquement si nécessaire, vous pouvez envisager quelques compléments alimentaires afin de combler des carences nutritionnelles. Indubitablement, mieux vaut éliminer ses carences en consommant les bons aliments, mais le recours aux compléments alimentaire est parfois incontournable, notamment pour la carence en vitamine D du fait d’un manque d’ensoleillement.