Gencives qui saignent, aphtes… conseils pour une bouche parfaitement saine

Même si toutes les affections buccales ne sont pas dues à une mauvaise hygiène – souvent, elles dépendent de facteurs pathologiques liés à d’autres organes, ou encore à la prise de médicaments – un bon brossage de dents et quelques précautions sont incontournables pour une bouche parfaitement saine. Trois facteurs peuvent en effet compromettre la bonne santé de la cavité orale : un brossage de dents insuffisant, une maladie annexe ou encore la prise de médicaments. Apprenons donc tout d’abord à distinguer la négligence hygiénique des maladies dentaires et des effets secondaires de certaines substances chimiques ou alimentaires sur les muqueuses qui tapissent l’intérieur de la cavité orale.

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

La bonne hygiène buccale : soins de base et conseils

Pour une bouche en bonne santé tout au long de la vie, il convient de prendre dès le plus jeune âge de bonnes habitudes. Apprenez très tôt à votre enfant à manipuler une brosse à dents et à prendre soin de ses quenottes, en lui procurant un dentifrice adapté à ses besoins. Enseignez-lui les bons gestes et les bons réflexes.

Quelle brosse à dents choisir ?

Afin de ne pas agresser les gencives et de nettoyer les dents en douceur, optez pour une brosse à dents à poils souples. Même si des poils durs peuvent vous donner l’impression d’être plus efficaces, ils pourraient à long terme fragiliser les muqueuses ou encore accélérer le déchaussement des dents, en repoussant toujours davantage la gencive vers le haut. La taille de la brosse à dents doit correspondre à celle de vos mains afin d’être parfaitement maniable. Vous pouvez aussi opter pour un modèle ergonomique pour encore plus de confort. La brosse à dents électrique est recommandée pour ceux qui portent un appareil dentaire.

Notre conseil : rincez soigneusement votre brosse à dents à l’eau claire après chaque usage, afin d’éviter qu’elle devienne un nid à bactéries. Une fois par semaine, faites-la tremper quelques minutes dans un mélange d’eau et de vinaigre blanc. Changez-la tous les trois mois en moyenne.

Le bain de bouche, à quoi ça sert ?

Le bain de bouche complète le brossage des dents en apportant des éléments supplémentaires pour lutter contre la plaque dentaire (son efficacité antibactérienne est supérieure à celle du dentifrice, qui ne dure que quelques heures), ou en répondant à certaines problématiques, comme des gencives irritées, des aphtes… Cependant, son utilisation est déconseillée au quotidien. Réservez-le :

  • pour apaiser une inflammation de la cavité orale, comme une gingivite ;
  • pour lutter contre une mauvaise haleine – si celle-ci persiste, sachez toutefois qu’elle est sans doute davantage liée à des problèmes de digestion qu’à des soins dentaires insuffisants ;
  • pour prévenir des caries (si vous y êtes particulièrement sujet) ou en attendant votre prochain rendez-vous chez le dentiste en cas de mal de dents.

Les affections orales d’ordre secondaire : les reconnaître et y remédier

Plusieurs causes n’ayant rien à voir avec une mauvaise hygiène buccale peuvent vous valoir différentes lésions dans la cavité orale, aussi bien au niveau des dents que des muqueuses. Ces causes sont tantôt hormonales, tantôt médicamenteuses, tantôt alimentaires. Examinons-les une par une.

Santé bucco-dentaire et hormones

Si les femmes sont davantage susceptibles que les hommes de développer des pathologiques bucco-dentaires au cours de leur vie, c’est en raison des fluctuations hormonales auxquelles elles sont soumises. Lors de la puberté, pendant la grossesse et au cours de la ménopause notamment, mais aussi pendant les règles, les pics de progestérone peuvent provoquer des gonflements, voire des saignements des gencives, ou des irritations localisées dans la cavité orale. Pendant la ménopause, il n’est pas rare d’éprouver une sensation de brûlure au niveau des muqueuses. Tous ces petits maux peuvent cependant être contrôlés grâce à une bonne hygiène.

Affections buccales et médicaments

De nombreux traitements médicamenteux ont pour particularité d’avoir des effets indésirables à l’intérieur de la bouche. Ces derniers peuvent être de plusieurs types :

  • une sensation de sécheresse buccale, provoquée par la prise d’un antihistaminique, d’un antibiotique ou encore dans le cadre d’une chimiothérapie. Souvenez-vous que la salive joue un rôle important dans la digestion : remédiez à son amoindrissement par le biais d’un bain de bouche hydratant, à utiliser plusieurs fois par jour, selon les conseils de votre médecin.
  • Une aphtose, c’est-à-dire une ulcération des muqueuses généralisées, souvent liée à un traitement par anti-inflammatoires non stéroïdiens. La multiplication d’aphtes doit vous inciter à consulter votre médecin et impose généralement l’arrêt du traitement.
  • Une hypertrophie gengivale, c’est-à-dire un gonflement étendu et prolongé des gencives, provoquée par des médicaments immuno-suppresseurs ou anti-convulsivants. Après l’arrêt du traitement, les gencives retrouvent leur aspect normal au bout de 3 à 4 mois.

Intolérances alimentaires et muqueuses buccales

Chez les sujets allergiques, l’ingestion d’aliments comme les noix ou les fraises peuvent provoquer des réactions d’intolérance qui vont des simples picotements à une enflure dans la gorge, laquelle requiert une intervention médicale d’urgence. Ces réactions sont dues à la ressemblance entre les protéines contenues par les fruits et légumes frais et les protéines caractéristiques des pollens. Toutes les personnes allergiques aux pollens de graminées ne souffrent pas d’allergies alimentaires, mais celles qui souffrent d’allergies alimentaires sont généralement concernées par une allergie primaire aux pollens.

Arthrite, polyarthrite, spondylarthrite… quand les articulations s’enflamment

C’est grâce à nos articulations que nous pouvons lever les bras, courir, nous agenouiller, et même mâcher notre nourriture… Fortement sollicitées tout au long de la vie en raison de leur rôle moteur fondamental, celles-ci ne sont pas à l’abri de pathologies inflammatoires et ce, à tout âge de la vie. L’arthrite n’est pas réservée aux vieillards et de nombreuses maladies auto-immunes pouvant survenir à tout moment entraînent des troubles articulaires. Découvrez ce qui se passe quand vos articulations s’enflamment.

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Inflammation des articulations : quels symptômes ?

Pour commencer, les douleurs articulaires causées par une inflammation doivent être différenciées des douleurs articulaires dues à l’usure du cartilage interne, typiques de l’arthrose. Alors que les premières se manifestent généralement par une rougeur et un gonflement, les secondes sont visuellement plus discrètes. Par ailleurs, l’arthrose se fait sentir lorsque le corps est en mouvement, contrairement aux douleurs de type inflammatoire, qui sont généralement plus fortes au repos.

Les symptômes d’une inflammation articulaire – à ne pas confondre, donc, avec la douleur mécanique propre à l’arthrose – sont répertoriés ci-dessous.

Les manifestations physiques

Lors de l’examen médical, trois symptômes sont décisifs pour diagnostiquer l’arthrite :

  • la chaleur : l’articulation inflammatoire provoque une sensation de chaleur à l’endroit affecté. Au toucher, en surface, la peau peut être chaude à brûlante, comme sous l’effet de la fièvre.
  • La rougeur : par conséquent, l’inflammation articulaire se manifeste par des rougeurs au niveau de l’épiderme, parfois même par des éruptions cutanées.
  • Des gonflements : en plus d’être chaude et rouge, l’articulation concernée est souvent gonflée.

Enfin, à long terme et comme dans le cas de l’arthrose, l’articulation atteinte par des inflammations régulières est peu à peu amenée à se déformer. Cependant, les déformations n’intervenant qu’à un stade avancé de la maladie, il s’agit d’un symptôme tardif, qui peut d’ailleurs être évité si la pathologie est prise en charge à ses débuts.

La douleur dans son contexte

Par ailleurs, les douleurs articulaires de type inflammatoire ont pour particularité :

  • de se manifester, ou d’atteindre leur maximum, lorsque les articulations sont au repos. On se réveille avec les articulations raidies, douloureuses. Les déplier demande un effort. Le « dérouillage matinal » réclame parfois plusieurs heures.
  • De s’améliorer, par conséquent, par le biais du mouvement. Il est en effet recommandé de pratiquer des activités physiques appropriées lorsqu’on souffre d’arthrite, afin de ne pas laisser les articulations se détériorer par une immobilité trop prolongée.
  • De s’accompagner d’autres manifestations, comme par exemple une fatigue inexpliquée ou encore des douleurs oculaires ou abdominales, qui doivent amener à consulter immédiatement.

Articulations inflammatoires : quelles causes et quels traitements ?

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine d’articulations inflammatoires. Examinons-les un par un.

Les maladies auto-immunes

Leurs causes ne sont pas toujours connues. Si, la plupart du temps, elles sont déclenchées par une infection virale, elles peuvent aussi dépendre d’une réaction de l’organisme suite à un vaccin. On parle de maladie articulaire auto-immune lorsque le corps cesse de reconnaître ses propres articulations comme étant les siennes. Les considérant comme des intruses, il déclenche alors des actions destructrices contre elles. Les principales maladies articulaires auto-immunes sont les suivantes :

  • la polyarthrite rhumatoïde, qui se caractérise par une atteinte articulaire symétrique (si une main est touchée, l’autre le sera aussi). Affectant davantage de femmes que d’hommes, elle progresse par poussées inflammatoires, qui aboutissent à long terme à la déformation des articulations. Dans des cas très rares, elle peut atteindre les organes internes tels le cœur ou les poumons.
  • La spondylarthrite ankylosante, qui touche principalement la colonne vertébrale et peut s’accompagner d’une atteinte inflammatoire oculaire, appelée uvéite.
  • Le lupus érythémateux, ou inflammation des tissus conjonctifs, lesquels concernent les articulations mais aussi les reins, la peau et les vaisseaux sanguins.
  • Le rhumatisme psoriasique, qui provoque des inflammations à la hauteur des membres supérieurs et parfois du dos, et est associé à des lésions cutanées pouvant s’étendre même aux ongles.

Souvent douloureuses et invalidantes, ces maladies – inguérissables mais pouvant faire l’objet de rémissions – sont toutefois efficacement contrôlées par des traitements locaux (visant à réduire l’inflammation) et des médicaments de fond (s’attaquant au mécanisme auto-immune de ces pathologies).

Les troubles pathologiques annexes

D’autres pathologies, bien que ne concernant pas directement les articulations, peuvent avoir des répercussions inflammatoires sur ces dernières. En particulier :

  • la maladie de Lyme, causée par une piqûre de tique, provoque vertiges, maux de tête, pertes de mémoire, érythèmes mais aussi douleurs arthritiques des articulations. Son traitement s’effectue par voie antibiotique. Prise à temps, la maladie est guérissable. Cependant, certains patients gardent des séquelles – comme des douleurs articulaires – à court ou à long terme, voire toute leur vie.
  • La fibromyalgie. Encore mal connue, cette maladie essentiellement féminine s’associe dans la plupart des cas à une maladie auto-immune chronique de type inflammatoire. Elle se caractérise par des troubles nerveux et de la fatigue, mais aussi par des douleurs articulaires et musculaires. Son traitement repose essentiellement sur une meilleure gestion du stress, responsable des poussées, mais aussi sur des médicaments anti-inflammatoires.

Les lésions articulaires

Enfin, dans certains cas, l’inflammation de l’articulation est liée à des lésions, qui peuvent être de deux types :

  • la tendinite : lorsqu’un tendon se fragilise, après une chute ou sous l’impact d’une sollicitation répétée, ou encore avec l’âge, il peut être la proie à une inflammation diffuse, qu’on soulage à travers des massages, des anti-inflammatoires ou par le biais d’une atelle.
  • La bursite : cette inflammation concerne la bourse séreuse contenant le liquide grâce auquel les tendons, les ligaments et les muscles peuvent glisser aisément contre les os du squelette. La bursite peut dépendre d’une maladie inflammatoire déjà existante ou être déclenchée par une sollicitation inhabituelle du muscle concerné. Elle est efficacement traitée par l’injection locale de corticoïdes.

Bonnes bactéries et mauvaises bactéries : comment les différencier ?

Le saviez-vous ? Parmi les millions de bactéries qui peuplent le vivant, certaines sont nuisibles, tandis que d’autres sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme humain. C’est dans ce sens qu’on parle de « bonnes » ou de « mauvaises » bactéries. Les bonnes aident le corps à fonctionner correctement, tandis que les mauvaises, pathogènes, sont au contraire des empêcheuses de tourner rond. Mais quelles sont leurs caractéristiques nous permettant de les différencier et en quoi peuvent-elles s’avérer bénéfiques ou au contraire dangereuses pour la santé ?

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Une bactérie, qu’est-ce que c’est ?

Pour mieux comprendre ce que sont les bactéries, commençons par tordre le cou à quelques lieux communs…

Bactérie = vie (et non maladie)

Quand on parle de bactéries, on pense souvent virus, infection, organisme parasitaire… Et pourtant, c’est grâce aux bactéries que nous sommes sur Terre ! C’est en effet à partir d’une bactérie, il y a plusieurs millions d’années, que les premiers êtres vivants ont pu se développer. Microscopiques, unicellulaires, les bactéries sont partout : dans la mer, sur la terre et dans les hommes et les animaux. On peut les considérer comme une manifestation primitive du vivant, un résidu des premières formes de vie organique. C’est pourquoi bactérie est avant tout synonyme de vie plutôt que de maladie.

Bonnes bactéries > mauvaises bactéries

Étant donné qu’on entend plus souvent parler des « mauvaises » bactéries que des « bonnes », on pourrait croire que les premières sont beaucoup plus nombreuses que les deuxièmes. Or, c’est tout le contraire. La plupart des bactéries contenues dans le corps humain forment une flore dite primitive, qui est un composant essentiel de l’organisme au même titre que la peau ou les organes internes. Présente dans l’intestin, les voies respiratoires, l’appareil urinaire et dans l’épiderme, cette flore aide l’homme à se défendre contre les maladies. Également appelée microbiome, elle tapisse l’intégrité du corps humain telle une forteresse protégeant la vie. Dans ce contexte, les « mauvaises » bactéries constituent une exception. Elles ne sont qu’une centaine, contre des milliards de bonnes bactéries.

À la découverte des bonnes bactéries

Les bonnes bactéries ne se trouvent pas seulement dans le corps, comme mécanisme de défense : elles sont également présentes dans les aliments. De sorte qu’on se nourrit non seulement de protéines, fibres, vitamines… mais aussi, en quelque sorte, de microbes !

Les bonnes bactéries alimentaires

Leur consommation est essentielle pour favoriser la digestion, la croissance et le tonus musculaire. En bref, pour bien grandir, bien digérer et faire le plein d’énergie à chaque repas ! On les trouve dans les produits laitiers comme les yaourts et les fromages, mais aussi dans le pain et les aliments fermentés, comme la choucroute, le vinaigre, le café, le vin…

Le corps humain et ses microbiotes

On appelle microbiote l’ensemble des organismes microscopiques – dont les bactéries font partie, au côté des champignons et virus – qui vivent dans le corps humain. Ce dernier héberge au total 6 microbiotes :

  • cutané : son rôle est de protéger la peau à un triple niveau : contre les agressions extérieures, contre l’inflammation et contre les agents nuisibles, en stimulant le mécanisme immunitaire de l’organisme.
  • Respiratoire : une grande variété de bactéries assurent le bon fonctionnement des poumons. Leur composition et leur équilibre dépendent en grande partie de facteurs environnementaux (c’est-à-dire, pour faire simple, de la qualité de l’air qu’on respire).
  • ORL : ce microbiote se répartit entre les oreilles, la bouche, les voies nasales et le pharynx. Les germes qu’ils contient assurent la bonne santé de la bouche et des dents et protègent oreilles et gorge contre les infections.
  • Vaginal : des centaines de bactéries logent dans le vagin de chaque femme, la protégeant contre les infections.
  • Urinaire : grâce à sa grande diversité, la flore urinaire est une barrière pathogène importante pour la vessie et les reins.
  • Intestinal : les bactéries se comptent par trillions dans l’intestin. C’est le microbiote le plus important du corps humain. Sa mission est de favoriser la digestion et l’assimilation des différents nutriments, mais on le soupçonne de jouer également un rôle dans les réactions inflammatoires de l’organisme et, par là, dans certaines maladies auto-immunes. C’est pourquoi son équilibre est fondamental.

Les bactéries bonnes ou mauvaises et leur impact pathogène sur le vivant

Contrairement à une idée reçue, encore une fois, les maladies de l’organisme humain peuvent être causées aussi bien par de « bonnes » bactéries que par de « mauvaises ».

En effet, deux causes bien distinctes peuvent être à l’origine d’une pathologie touchant les 6 microbiotes du corps humain. Il peut s’agir :

  • d’un déséquilibre de la flore : lorsque les bonnes bactéries voient leur variété bouleversée par l’introduction d’un agent extérieur, il en résulte une altération de la flore et donc une baisse d’efficacité de la barrière protectrice. Celle-ci n’a plus assez de force pour repousser microbes, virus et mauvaises bactéries venus de l’extérieur. C’est la porte ouverte à des affections en tout genre, selon la sphère concernée : rhumes, grippes, bronchites, pneumonies, cystites, mycoses, diarrhées…
  • De l’introduction d’une bactérie pathogène dans l’organisme. Une centaine de ces « mauvaises » bactéries sont recensées par les scientifiques. Par le biais des toxines qu’elles produisent et répandent dans le corps, elles sont responsables de maladies infectieuses plus ou moins graves, qui vont de la simple angine à la méningite. D’autres bactéries, telle Helicobacter pylori, sont responsables de l’apparition et de développements du cancer.

Vous l’avez compris : votre bonne santé dépend en grande partie des bactéries. Il s’agit de cultiver l’équilibre des « bonnes », en évitant tous les facteurs de trouble potentiels, comme le stress, une mauvaise alimentation, un excès d’alcool ou de tabac… tout en vous protégeant contre les mauvaises. Certains vaccins, obligatoires ou recommandés, sont essentiels pour lutter contre la diphtérie, la fièvre typhoïde ou encore la coqueluche. Quant aux antibiotiques, ils sont indispensables en cas d’affections bactériennes comme les septicémies, les méningites, les maladies sexuellement transmissibles…