Comment rester en pleine forme tout l’été ?

Même si l’été est la saison des vacances – donc du repos et des loisirs – il est aussi synonyme de fortes chaleurs, qui nous empêchent de profiter comme nous le voudrions de cette parenthèse. Sans compter que tout le monde ne profite pas de congés en été. Et personne ne part en vacances trois mois d’affilée ! Le reste du temps, il faut bien composer avec les petits ou grands désagréments liés à la belle saison, et faire son possible pour rester en forme, en suivant notamment nos conseils ci-dessous.

Se prémunir contre la chaleur

Ce n’est un secret pour personne : le climat fait des siennes et la planète se réchauffe, d’où la fréquence de fortes chaleurs l’été, même dans des régions qui en était jusqu’à présent préservées, comme la Normandie ou la Bretagne. Aussi, où que vous habitiez ou que vous passiez vos vacances, vous risquez fort de subir quelques épisodes de canicule en juillet et en août. Mieux vaut prendre vos précautions avant pour y faire face, en installant un système de climatisation ou en vous munissant de ventilateurs. En effet, un baromètre au trop beau fixe peut avoir des effets néfastes sur votre santé, même si vous êtes jeune et bien portant :

  • baisses de tension, vertiges, migraines… pour aider l’organisme à se rafraîchir, la pression artérielle se met au ralenti. Au mieux, vous ressentez une sérieuse baisse de tonus, avec une envie de dormir, une difficulté à vous déplacer, à accomplir les gestes du quotidien… au pire, vous êtes victime d’un malaise vagal.
  • La déshydratation par forte chaleur menace particulièrement enfants, malades et personnes âgées. Veillez à ce que votre entourage boive de l’eau à intervalles réguliers. Pincez légèrement la peau de votre bébé : si elle est souple et se remet immédiatement en place, tout va bien. Si elle semble fripée et peine à retrouver son aspect normal, c’est un signe de déshydratation.
  • Enfin, les températures élevées sont malheureusement propices aux infarctus, chez les personnes de plus de soixante ans en particulier. Celles-ci ont tout intérêt à rester au frais et à se désaltérer aussi souvent que nécessaire.

Notre conseil : lorsque le baromètre dépasse 30 degrés, organisez-vous de façon à ne pas avoir à sortir aux heures les plus chaudes, entre midi et quinze heures. Préférez l’eau à toute autre boisson – c’est la seule dont votre corps ait besoin. Evitez l’exercice physique pendant la journée : si vous avez prévu de faire du footing, mettez votre réveil de bonne heure et allez courir pendant qu’il fait encore suffisamment frais. Doser son énergie en fonction du soleil est primordial pendant les chaudes journées d’été !

S’alimenter de façon appropriée

Qui dit changement de saison, dit changement d’habitudes alimentaires. Mangez de saison s’avère ainsi important à plus d’un titre : ce n’est pas un hasard si la nature, qui sait exactement ce dont vous avez besoin, produit davantage de fruits hyper-vitaminés de mai à septembre, par exemple. Concoctez-vous des menus énergétiques sur mesure et faites place notamment :

  • aux fruits et légumes riches en eau. En été, ils sont nombreux… et délicieux. La pastèque et le melon peuvent être servis aussi bien en entrée qu’en guise de dessert, leur contenu riche en sucre en faisant aussi une gourmandise appréciée à la fin du repas. Tomates, concombres et courgettes sont les rois des salades d’été, sans oublier la laitue.
  • Aux fruits riches en bétacarotènes et vitamines A. Consommés au quotidien, ils donneront à votre peau les armes suffisantes pour supporter le soleil, et prendre une jolie couleur dorée au lieu de rougir. Abricots, mangues, carottes… vous les repérerez facilement : il s’agit de tous les fruits orange, qui animent les étals des marchés en juillet et en août.
  • Aux aliments riches en potassium et magnésium, deux sels minéraux essentiels au bon fonctionnement de l’organisme, mais éliminés en grosse quantité en été à cause de la transpiration. Pour compenser ces pertes, remplacez vos biscottes par des tartines de pain complet au petit déjeuner et faites-vous plaisir de temps en en temps avec des plateaux de fruits de mer : crustacés et mollusques sont naturellement riches en sels minéraux..
  • Aux aliments maigres mais protéinés. Indispensables pour rester en pleine forme sans vous alourdir ! Il s’agit des produits laitiers (yaourts, fromages) et des poissons comme le saumon et la sardine, mais aussi le poulet et la dinde.

Profiter du beau temps pour faire du sport

Ce n’est pas parce que la chaleur règne que vous allez renoncer à l’exercice physique ! Bien au contraire, profitez des belles journées pour pratiquer des sports en plein air, ou simplement marcher en ville. Si vous évitez les heures les plus chaudes et vous protégez d’un chapeau en toile et de crème solaire, vous n’en retirerez que des bénéfices. Lézarder au soleil, c’est bien, mais garder un joli corps tonique et énergique tout l’été, c’est encore mieux ! Les options sont multiples :

  • promenez-vous au ras des vagues pour booster votre circulation sanguine, éliminer les petits capitons de cellulite qui se logent parfois dans les cuisses, les genoux et les mollets, muscler vos membres inférieurs en douceur et faire le plein d’air marin !
  • Laissez votre voiture au garage aussi souvent que vous le pouvez. Préférez-lui votre vélo… ou vos jambes. Pédaler et marcher vous permettra de fortifier votre système cardio-vasculaire, tout en évacuant stress et tensions nerveuses.
  • Au lieu de vous enfermer dans une salle de sport ou de vous obstiner à faire du footing alors que vous transpirez plus que vous n’avancez, testez un nouveau sport : des séances de yoga au lever ou au coucher du soleil, de la plongée, du canoë, des cours de danse en plein air…

Pourquoi ai-je tout le temps mal à la gorge ?

Avoir mal à la gorge parce qu’on est enrhumé ou grippé, c’est tout à fait normal. Au bout de quelques jours de traitement, l’inflammation s’estompe et la douleur n’est plus qu’un mauvais souvenir. Mais des maux de gorge qui s’installent ou ressurgissent régulièrement, en l’absence de tout autre symptôme et alors que la belle saison est de retour, c’est beaucoup plus inquiétant. Pourquoi ai-je tout le temps mal à la gorge et que faire pour me débarrasser de ce trouble récurrent ? Est-ce grave, docteur ? Nous vous disons tout !

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Un virus ou une bactérie à l’origine du mal de gorge

Dans la plupart des cas, les maux de gorge sont causés par un virus ou une bactérie. Associés à d’autres manifestations cliniques, comme de la toux, un écoulement nasal et de la fièvre, ils apparaissent dans le cadre d’une angine, d’une rhinopharyngite ou d’une grippe. Ces maladies, typiques de la saison hivernale, se soignent facilement et rapidement à l’aide d’anti-inflammatoires, de paracétamol ou d’antibiotiques lorsque la cause est bactérienne.

Pourquoi alors la gorge continue-t-elle à me faire mal, bien après la disparition des autres symptômes et l’éradication du virus ? Ou alors, pourquoi est-ce que je recommence à avoir mal à la gorge, quelques jours à peine après avoir été officiellement guéri de mon rhume ou de mon angine ? À cela, trois réponses possibles :

  • la pathologie responsable du mal de gorge a été mal soignée et, faute d’un traitement adéquat – par exemple, une cure antibiotique arrêtée trop tôt – redémarre en flèche. Cette explication est d’autant plus plausible qu’après un virus, nos défenses immunitaires sont souvent en berne, et ne sont pas prêtes à faire barrière alors que le microbe flambe à nouveau.
  • L’angine ou la grippe dont vous venez d’être affecté a fragilisé votre gorge, qui reste inflammatoire au-delà de la fin de la maladie. Cette fragilité dépend d’autres facteurs, que nous allons examiner ci-dessous.
  • Les maux de gorge dont vous avez souffert n’étaient pas liés au virus : celui-ci n’a fait que les exacerber. Il s’agit donc de découvrir leur origine, avec l’aide d’un médecin et par le biais de différents examens.

Une infection virale chronique révélée par les maux de gorge

Commençons par notre hypothèse numéro 3 : si vous avez eu mal à la gorge récemment, sans parvenir à guérir complètement bien que votre rhinopharyngite soit terminée depuis plusieurs semaines à présent, c’est sans doute que l’inflammation dépend d’un autre facteur – ou plutôt, d’une autre infection, sous-jacente celle-là, mais beaucoup plus tenace qu’un simple rhume. Il peut s’agir :

  • d’une mononucléose. Si une fatigue physique intense, qui n’a rien à voir avec le surmenage ni le manque de sommeil, s’ajoute à vos maux de gorge, c’est une piste à creuser, à travers une simple prise de sang.
  • D’une primo-infection herpétique, c’est-à-dire de l’introduction du virus de l’herpès dans votre corps, bien avant l’éclosion dudit « bouton de fièvre ». En fonction des personnes, cette primo-infection va passer inaperçue ou provoquer une fièvre latente, des maux de gorge, des aphtes.

Des maux de gorge secondaires à d’autres affections

Continuons avec notre hypothèse numéro 3 : un mal de gorge récurrent est parfois le signe d’une maladie plus ou moins grave, non infectieuse ni virale, comme :

  • une allergie chronique. Si vous souffrez de rhume des foins au printemps, vous avez certainement la gorge irritée en permanence. Un mal de gorge associé à un écoulement nasal clair, des éternuements, des yeux qui piquent ou des éruptions cutanées peut être également le signe d’une autre allergie : aux moisissures, aux poils d’animaux… n’hésitez pas à consulter un spécialiste en cas de doute.
  • Un dérèglement de la thyroïde provoquant le grossissement de la glande : située dans la gorge, celle-ci en vient à créer une gêne permanente qui doit, elle aussi, vous amener à consulter.
  • Beaucoup plus rarement, des maux de gorge persistants sont le signe d’un cancer des voies aérodigestives, souvent lié à une consommation excessive d’alcool ou à un tabagisme marqué. En cas de suspicion, votre généraliste vous prescrira des examens de dépistage.

Hygiène de vie et maux de gorge

Enfin, si vous souffrez souvent de maux de gorge d’origine inexpliquée, et dont aucun traitement ne semble venir à bout, la cause est sans doute à rechercher dans vos habitudes de vie. En effet, votre mal de gorge peut dépendre :

  • d’une exposition quotidienne à une atmosphère polluée (c’est le cas dans de nombreuses agglomérations et, si par ailleurs vous avez un terrain allergique ou asthmatique, votre gorge sera l’une des premières à s’en ressentir) ;
  • le contact fréquent avec des substances chimiques irritantes, sur votre lieu de travail par exemple, avec des protections insuffisantes ;
  • des ronflements ou une apnée du sommeil, qui vous poussent à dormir la bouche ouverte et donc à aspirer poussières et microéléments présents dans l’air (qui ordinairement sont filtrés par les poils de vos narines) : rien d’étonnant à ce que vous ayez la gorge irritée en permanence ;
  • du tabagisme, qui à long terme fragilise les muqueuses et est responsable soit d’infections à répétitions, soit d’une infla

Contrôle de la vue et de l’audition : quand les prévoir et pourquoi ?

Organes sensoriels jouant un rôle fondamental dans la perception humaine, la vue et l’audition peuvent – voire doivent – faire l’objet de vérifications à tout âge. Chez le jeune enfant, pour déceler la présence de problématiques héréditaires ou à la suite de maladies ; chez l’adulte également, dans le cadre de traitements médicamenteux pouvant toucher les yeux ou l’ouïe ou en présence de symptômes évocateurs. Découvrons ensemble dans quels cas un contrôle de la vue ou de l’audition s’impose, en fonction de votre âge, de votre état de santé ou encore des signaux que vous ressentez.

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Quand contrôler la vue et/ou l’audition de votre enfant ?

Alors que le contrôle de l’audition en bas âge est facultatif, et ne doit être effectué qu’en cas de suspicion d’une surdité partielle ou totale, la surveillance de la vue est vivement recommandée dès les premières années de maternelle.

Quand faut-il tester l’audition d’un enfant ?

Deux facteurs principaux peuvent être à l’origine de la nécessité de procéder à un test auditif sur les oreilles d’un bébé ou d’un enfant :

  • un retard de langage. Entre deux et trois ans, si l’expression orale de votre enfant subit un décalage important par rapport aux critères de développement standards, l’une des premières choses à faire est de vérifier s’il entend bien. En effet, les premiers sons, puis les premiers mots, sont des répétitions de ce qui est perçu. Si l’enfant souffre de surdité, il n’est pas en mesure de s’exprimer lui-même. Il est donc important de s’assurer qu’il entend correctement.
  • Des otites séreuses chroniques ou des otites moyennes à répétition. À long terme, l’infection de l’oreille et les écoulements qui en découlent peuvent abîmer le tympan et les osselets, parfois de manière irréversible. Votre enfant est sujet à des otites séreuses ? Protégez son audition en optant pour la pose d’aérateurs transtympatiques (également appelés yoyos).

Quand contrôler la vision de votre enfant ?

Un problème de vue chez un enfant peut parfois passer inaperçu, ce qui ne l’empêche pas d’avoir des conséquences néfastes sur le développement de l’enfant, mais aussi sur son état général : difficultés à se concentrer, migraines récurrentes, sont souvent les signes d’une vue déficiente.

Prévoyez un contrôle :

  • dès les 2 ans de l’enfant, avant l’entrée à la maternelle. Le dépistage précoce n’a que des avantages : non seulement vous évitez un maximum de dégâts – car la baisse visuelle, si elle n’est pas traitée par le port de lunettes, ira en s’aggravant – mais vous pouvez également corriger certains problèmes optiques, comme le strabisme.
  • A À la fin de l’été, avant chaque rentrée scolaire. Cette précaution est importante pour un bon déroulement de la scolarité de l’enfant : rien de tel que des problèmes de vue non identifiés pour compromettre l’apprentissage de la lecture, par exemple. La vue pouvant baisser d’une année sur l’autre, le contrôle doit être répété tous les ans.

Souvenez-vous qu’une déficience visuelle est souvent héréditaire : si vous êtes vous-même myope ou astigmate, votre enfant a de fortes possibilités de l’être aussi. D’où l’importance d’être vigilant par le biais d’une surveillance ophtalmologique régulière.

Vision et audition de l’adulte : quand faire des tests ?

Si vous êtes un adulte, deux cas de figure doivent vous amener à faire des tests de vision ou d’audition :

  • suite à un traumatisme des tympans ou des yeux, à une pathologie ou à un traitement médicamenteux lourd : certaines pathologies, mais aussi certains types de chimiothérapies notamment, peuvent affecter la vue ou l’ouïe de façon réversible ou irréversible.
  • En présence de symptômes spécifiques signalant une baisse d’audition ou de vision.

Dans le cadre d’une situation à risque

Chocs et blessures peuvent potentiellement affecter le nerf optique ou le nerf auditif, et entraîner une déficience visuelle ou auditive : de même si les organes de la vue (les yeux) ou de l’ouïe (le tympan) sont directement concernés par le traumatisme. À la suite d’un accident ou de lésions des zones concernées, vous testerez vision et audition sous prescription médicale.

Si vous avez une maladie chronique, vous êtes certainement amené à la soigner par le biais de médicaments susceptibles d’effets secondaires, dont certains concernent directement la vue ou l’ouïe. Leur prise implique donc nécessairement un contrôle régulier de vos yeux et de votre audition, pendant toute la durée du traitement. Corticoïdes et anti-inflammatoires peuvent affecter la vision, tandis que les médicaments dits ototoxiques – c’est le cas de certains antibiotiques – sont nocifs pour l’audition.

Enfin, certaines tumeurs – bénignes ou malignes – sont responsables d’une baisse de la vision et de l’audition, de même que des maladies comme l’ostosclérose (qui se traduit par une ossification progressive de l’intérieur de l’oreille) ou, pour les yeux, la cataracte ou le glaucome.

Les symptômes à prendre en compte

Tout symptôme de baisse d’audition ou de vision est à prendre au sérieux : en effet, plus vous réagirez rapidement, mieux vous pourrez remédier à cette déficience ou, plus important encore, plus vite vous découvrirez la maladie qui en est à l’origine.

Parmi les symptômes d’une baisse d’audition, on retrouve :

  • la sensation que le bruit de fond d’une conversation vous empêche de saisir correctement les paroles de votre locuteur ;
  • l’impression que les gens parlent dans leur barbe au lieu de s’exprimer distinctement lorsqu’ils sont face à vous ;
  • une tendance à augmenter toujours davantage le son de la télévision ou de la radio ;
  • une tendance à parler plus fort que d’habitude (comme vous vous entendez moins bien, vous haussez la voix pour compenser.

Parmi les symptômes d’une baisse de vision, on retrouve :

  • la sensation de voir flou, ou de voir des formes entourées de halo ;
  • des migraines ou nausées importantes après plusieurs heures passées à conduire, à lire ou à regarder un écran ;
  • le besoin de se rapprocher toujours davantage du pare-brise, du livre ou de l’écran ;
  • du brouillard ou des points lumineux flottant devant les yeux.

L’un ou l’autre de ces différents symptômes doit vous amener à consulter rapidement.