La sécheresse oculaire, ses symptômes et ses remèdes

Vos yeux vous picotent plus souvent qu’à leur tour, vous êtes fortement incommodé par la fumée, vous vous réveillez chaque matin avec les paupières collées ? Sans doute souffrez-vous de sécheresse oculaire, comme près d’un tiers de la population. Plusieurs facteurs sont en cause : âge, maladie, bouleversements hormonaux… Voilà tout ce que vous devez savoir sur le syndrome des yeux secs, ainsi que les solutions dont vous disposez pour y remédier.

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Comment savoir si je souffre de sécheresse oculaire ?

Le plus souvent, la sécheresse oculaire s’installe par étapes progressives, ce qui la rend difficile à identifier à ses débuts. Deux ou trois symptômes combinés parmi ceux décrits ci-dessous doivent vous amener à vous interroger et, en cas de doute, à consulter un ophtalmologue.

La sécheresse oculaire, qui correspond à la diminution ou à l’arrêt de la production de larmes par les glandes lacrymales situées en bordure de paupière, peut se manifester par :

  • une gêne oculaire récurrente, comme la sensation de poussières dans les yeux ou encore un voile sur l’œil qui rend la vision floue. Vous essayez de vous frotter les paupières, sans grand succès.
  • Une intolérance subite à la lumière, à la fumée de cigarette ou au vent, qui vous pousse à cligner frénétiquement les yeux comme pour protéger vos prunelles.
  • Des paupières collées au réveil, comme si vos yeux avaient coulé toute la nuit. Ni rouges ni purulents, ils ne donnent toutefois aucun signe de conjonctivite.
  • Un inconfort croissant dans le port de vos lentilles de contact habituelles, qui vous conduit peu à peu à y renoncer complètement.
  • Une augmentation de ces symptômes après une séance de lecture ou une journée de travail sur votre ordinateur, devant lequel vous avez soudain bien du mal à garder les yeux ouverts. En effet, seules les paupières baissées, dans le noir si possible, apportent un soulagement à vos yeux.

Un syndrome de sécheresse oculaire peut commencer par une seule de ces manifestations, par exemple la survenue d’une intolérance excessive à la lumière du soleil ou d’une sensation de brûlure après avoir regardé un film ou fixé la route devant soi en conduisant. Très vite cependant, les symptômes se multiplient, vous incitant à prendre un rendez-vous chez un spécialiste pour en avoir le cœur net. Celui-ci confirmera le diagnostic à l’aide d’un simple test, parfaitement indolore, réalisé avec des bandelettes.

Quelles sont les causes de la sécheresse oculaire ?

Sécheresse oculaire : quels remèdes ?

Lorsque la sécheresse oculaire est liée à une cause réversible, comme la prise de certains médicaments ou l’exposition occasionnelle à des substances irritantes, sa survenue est temporaire. Dans la plupart des cas, les glandes lacrymales retrouvent leur fonctionnement normal dès lors que le facteur déclenchant n’est plus d’actualité. Il arrive cependant que le syndrome des yeux secs dépende de causes irréversibles ou de maladie au long cours et s’installe, par conséquent, pour une durée indéterminée, voire définitivement.

Les causes passagères de sécheresse

Parfois, les causes de la sécheresse oculaire sont passagères. Le responsable peut en être :

  • un médicament : notamment les anti-acnéiques, certains somnifères et antidépresseurs, mais aussi les comprimés anti-arythmie et la pilule contraceptive. Si vous êtes amené à entamer l’un de ces traitements, soyez attentifs à ses répercussions possibles sur votre production de larmes.
  • Une addiction au tabac ou au cannabis. Si vous êtes fumeur, vous avez plus de possibilité de développer une sécheresse oculaire, mais arrêter de fumer vous permettra de retrouver votre production lacrymale normale.
  • Le port de lentilles qui, à long terme, peut amener l’œil à s’assécher ; surtout si vous les portez de trop longues heures d’affilée, n’hydratez pas correctement vos yeux ou êtes concerné, en parallèle, par l’un des deux facteurs évoqués ci-dessus, qui peuvent alors s’avérer aggravants.

Notre conseil : pour savoir si votre sécheresse oculaire est bien due à l’un de ces trois facteurs, éliminez-les temporairement de votre quotidien (pour les médicaments, toutefois, demandez d’abord à votre médecin s’il est possible de suspendre la prise). Si, loin de vos cigarettes et de vos lentilles, vous larmoyez à nouveau correctement, vous avez trouvé les coupables !

Les causes durables ou définitives de sécheresse oculaire

Une maladie chronique ou le vieillissement peuvent également être à l’origine d’une production lacrymale affaiblie. La durée du syndrome est alors étroitement liée aux circonstances dont elle dépend, sachant que certaines pathologies, une fois contrôlées médicalement, cesseront de se répercuter sur vos yeux. Quant au reste, le temps peut jouer en votre faveur comme en votre défaveur.

  • Les maladies de la peau comme le psoriasis, l’acné ou la dermatite séborrhéique, sont souvent lié à un asséchement ou une inflammation des glandes lacrymales. De même pour les pathologies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde, le lupus ou la maladie de Crohn. Cependant, la mise en place d’un traitement de fond peut contribuer à réduire le syndrome des yeux secs.
  • Après 60 ans, la sécheresse oculaire est peu fréquente ; liée à l’âge, elle correspond à une diminution de la production de larmes. Chez les femmes, elle débute généralement au moment de la ménopause ; de l’andropause chez les hommes. Une sécheresse oculaire due au vieillissement est irréversible, mais différentes solutions peuvent cependant vous aider à y remédier.

Comment soulager ma sécheresse oculaire ?

La sécheresse oculaire n’est pas seulement inconfortable : elle compromet également votre qualité de vie et, à long terme, si elle n’est pas traitée ou soulagée, peut abîmer votre cornée. En effet, en les protégeant contre les agents irritants et infectieux, en restaurant leur voile protecteur aussi souvent que nécessaire, les larmes jouent un rôle essentiel pour la bonne santé de l’œil. Si les vôtres ont du mal à couler, recourez à l’une ou plusieurs des solutions ci-dessous pour y remédier.

  • Servez-vous d’un collyre hydratant : 3 gouttes dans chaque œil matin et soir, qui créent le film lacrymal artificiel dont vous avez besoin.
  • Troquez vos lentilles de contact souples contre des lentilles rigides, qui favorisent l’hydratation de l’œil. Demandez conseil à votre ophtalmo.
  • Investissez dans une paire de lunettes à chambre humide, et portez-les chaque fois que vous devez traverser un environnement asséchant (pièces climatisées, extérieurs venteux…)

Homéopathie, acupuncture, phytothérapie… découvrir les médecines alternatives

S’il est toujours recommandé de s’adresser à un médecin en cas de maux récurrents, de maladies chroniques ou de douleurs inexpliquées, les médecines alternatives peuvent apporter des bienfaits parallèles ou complémentaires aux traitements chimiques traditionnels. Vous pouvez aussi recourir aux plantes ou à la médecine chinoise pour soulager des troubles psychologiques comme le stress, les insomnies… Quelles sont les différentes thérapies alternatives aux médicaments et quels sont leurs points forts ? Homéopathie, acupuncture, phytothérapie, à quelle médecine douce recourir ?

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Quelle thérapie naturelle choisir pour être bien dans sa tête ?

Sentiment d’oppression, crises d’angoisse, tachycardie, sommeil haché, tristesse permanente… Ne négligez pas ces symptômes : ils indiquent un mal-être psychologique qui, non pris en charge, peut vous conduire à la dépression ou au burnout. Ne vous laissez pas envahir par le mal-être : les plantes sont là pour vous aider, mais aussi l’acupuncture et la sophrologie.

Les plantes anti-stress pour mieux dormir

Utilisées depuis la nuit des temps pour leurs vertus relaxantes, les plantes ci-dessous vont vous aider à retrouver un sommeil réparateur, à apaiser votre anxiété et à retrouver le sourire :

  • la camomille et le tilleul : à consommer sous forme de tisane, le soir au moment du coucher.
  • La valériane : en tisane ou en comprimés, elle est un véritable marchand de sable !
  • La passiflore : recommandée sous forme de comprimés pour apaiser un cœur qui bat trop vite ou de l’angoisse qui monte par bouffées.
  • Quelques gouttes d’huile essentielle de lavande ou de petit grain bigarade sur l’oreiller ou sur un mouchoir sont souveraines contre le stress et l’anxiété.

Les aiguilles pour se relaxer

Des séances d’acupuncture, médecine chinoise traditionnelle, vont vous permettre de mieux gérer votre stress. Au thérapeute d’identifier les nœuds qui perturbent la circulation de l’énergie dans votre corps et d’y planter ses aiguilles, par ailleurs parfaitement indolores.

Des images apaisantes contre les idées noires

Tenir ses soucis à distance est parfois difficile, mais la sophrologie peut vous y aider. Cette technique de relaxation vous apprend à associer une image rassurante à une idée noire. Peu à peu, un mécanisme se met en place, qui vous rend capable de désamorcer chaque pensée négative par une projection mentale bienfaisante.

Quelles médecines douces pour lutter contre la douleur ?

Les médecines douces ci-dessous peuvent s’avérer d’un grand secours pour ceux qui souffrent de pathologies inflammatoires, qu’elles soient articulaires, musculaires ou liées à des troubles neurologiques ou digestifs :

  • l’ostéopathie, qui consiste à manipuler manuellement le corps pour dénouer les tensions et rétablir l’équilibre physiologique, soulage maux de dos, torticolis et arthrose, mais aussi migraines récurrentes et maux de ventre. Vous pouvez aussi recourir à un ostéopathe pour soigner règles douloureuses, syndrome prémenstruel, troubles de la ménopause…
  • L’hypnose est conseillée pour contrôler en douceur le syndrome du côlon irritable. Sa pratique agit sur la douleur physique, mais aussi sur les diarrhées et constipations dont elle s’accompagne, tout en soulageant le patient d’éventuels symptômes anxieux ou dépressifs.
  • Le shiatsu est une méthode japonaise de massage qui procède par pressions successives pour apaiser des muscles douloureux, des douleurs lombaires ou cervicales, voire des maux de tête.

Quelles médecines naturelles contre les affections bénignes ?

Les affections bénignes comme le rhume, mais aussi certaines allergies, peuvent être soignées partiellement avec des médecines naturelles. En cas de symptômes récurrents ou de fièvre élevée, il est cependant conseillé de consulter un allopathe.

  • Les huiles essentielles remplacent ou complètent un traitement médicamenteux dans le cadre d’une infection ORL (bronchite, angine, grippe ou simple rhinopharyngite). L’huile essentielle de thym apaise les maux de gorge (évitez-la cependant si vous êtes enceinte), l’arbre à thé a une action antivirale et antibactérienne, l’eucalyptus dégage les voies respiratoires (à utiliser à partir du 4e mois de grossesse). Enfin, le ravintsara booste les défenses immunitaires.
  • La misothérapie, qui consiste à injecter des doses microscopiques de médicaments dans la peau, est reconnue comme médecine alternative par l’Ordre des médecins au côté de l’acupuncture et de l’homéopathie. Initialement utilisée pour traiter des douleurs localisées, elle est aujourd’hui recommandée pour venir à bout d’infections ORL récurrentes.
  • L’homéopathie est une arme efficace contre les allergies saisonnières. Les gélules à base d’allergisants dilués agissent comme un vaccin préventif : il est conseillé d’en faire une cure à la fin de l’hiver et de continuer le traitement pendant toute la durée de la saison, au côté des antihistaminiques de rigueur.

Les médecines alternatives peuvent être de différents types : tantôt pratiquées par des praticiens diplômés (telle l’ostéopathie, l’acupuncture et la misothérapie), tantôt disponibles en automédication (c’est le cas de la phytothérapie et de l’homéopathie), elles sont autant d’approches pour mieux cerner la complexité du corps humain. Y recourir au côté de thérapies traditionnelles permet de diversifier la réponse fournie aux signaux envoyés par le corps et, bien souvent, d’améliorer son bien-être au quotidien.