Douleurs menstruelles : quelles solutions ?

Aïe aïe aïe, j’ai mal au ventre ! Les douleurs abdominales sont fréquentes au moment des règles. Elles se présentent généralement sous la forme de crampes plus ou moins supportables et peuvent irradier jusque dans le dos et dans les cuisses. Il arrive même qu’elles soient accompagnées de migraines, de nausées… Comment faire pour leur échapper ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas condamnée à souffrir chaque mois de votre vie jusqu’à la ménopause. Des solutions existent pour faire face aux douleurs menstruelles.

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Pourquoi ai-je mal au ventre au moment de mes règles ?

Tout d’abord, rassurez-vous : vous n’êtes pas un cas à part, loin de là. Selon les chiffres officiels, une femme sur deux est victime de dysménorrhée, ou douleurs menstruelles, au cours de sa vie. Ces malaises s’avèrent invalidants pour 15% de la population féminine. Voyons comment ils se manifestent et quelles sont leurs causes.

Les douleurs menstruelles, qu’est-ce que c’est ?

Les douleurs menstruelles font le même effet qu’une crampe musculaire, à la différence qu’elles ont lieu dans le bas-ventre. Elles sont aussi comparables aux contractions liées à l’accouchement, bien que moins intenses et liées à des causes différentes. On parle alors de spasmes, généralement ressentis dans la région pelvienne, c’est-à-dire au niveau de l’utérus. Parfois, les douleurs s’étendent jusqu’à la l’estomac, provoquant une sensation de nausée, ou se propagent vers les cuisses et la zone lombaire.

Elles peuvent être associées à :

  • des maux de tête plus ou moins violents ;
  • des seins douloureusement gonflés ou excessivement sensibles ;
  • une augmentation des selles, voire de la diarrhée ;
  • des nausées et des vomissements ;
  • une sensation de fatigue ou de somnolence.

Quelles sont les causes des douleurs menstruelles ?

Si vous avez mal pendant vos règles, c’est pour des raisons hormonales : à la fin du cycle, votre endomètre se met à sécréter des prostaglandines, dont le rôle est d’amener l’utérus à se contracter pour évacuer la muqueuse. Il suffit d’une production excessive de ces hormones pour que les contractions soient plus fortes et donc plus douloureuses. Par ailleurs, trop comprimés, les vaisseaux du muscle utérin empêchent l’oxygène de circuler, provoquant également des douleurs.

D’après les scientifiques, certaines femmes seraient plus exposées que d’autres aux douleurs menstruelles. Certains facteurs sont ainsi considérés comme aggravants, surtout s’ils sont combinés. Il peut s’agir :

  • du tabagisme ;
  • du terrain génétique (si votre mère souffre de dysménorrhée, vous avez plus de possibilité d’en souffrir aussi) ;
  • d’une puberté précoce (avant 12 ans) ;
  • de l’âge : 50 à 70% des adolescentes sont affectées par les douleurs menstruelles ;
  • de ne pas avoir eu ou encore eu d’enfant : après une grossesse, il est fréquent – même si ce n’est pas systématique – que les douleurs menstruelles s’apaisent.

Douleurs menstruelles : quand faut-il s’inquiéter ?

La plupart du temps, les douleurs menstruelles n’ont aucune signification particulière. Quelles que soient leurs manifestations, il s’agit, comme on le disait, d’une banale réaction physiologique à la prostaglandine sécrétée par l’endomètre. Mais lorsqu’elles sont très invalidantes et sont associées à des règles anormalement abondantes, elles peuvent être l’indice d’une endométriose et requièrent une consultation gynécologique. Plus rarement, des douleurs menstruelles peuvent survenir en raison d’une malformation d’un organe comme l’utérus ou le vagin.

Si vos douleurs menstruelles vous semblent incontrôlables ou en augmentation, n’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant. Une dysménorrhée secondaire, c’est-à-dire qui survient tardivement (à l’âge adulte), doit toujours vous alerter.

Comment venir à bout des douleurs menstruelles ?

Bien qu’elles soient le plus souvent bénignes, les douleurs menstruelles peuvent vraiment vous compliquer la vie, surtout lorsqu’elles sont systématiques. Pratiquer un sport, aller au bureau ou tout simplement se détendre devient compliqué lorsqu’on est la proie de crampes et de spasmes dans le bas-ventre. Puisez dans ces conseils pour venir à bout de vos douleurs menstruelles.

Prenez la pilule ou changez la vôtre

Les douleurs menstruelles étant dues à la sécrétion excessive d’une hormone, la prostaglandine, la prise d’une pilule contraceptive peut vous aider à les désamorcer. Les contraceptifs oestroprogestatifs, qui réduisent la durée et l’intensité des règles, sont les plus indiqués. Si vous êtes déjà sous pilule et que vous souffrez pendant vos règles, c’est peut-être le signe que votre pilule n’est pas adaptée : parlez-en à votre gynécologue.

Restez bien au chaud

Si vous avez mal au ventre pendant vos règles, essayez de rechercher un maximum de sources de chaleur : prenez un bain brûlant, déposez une bouillotte sur votre ventre, enroulez-vous dans un plaid douillet… En aidant le muscle utérin à se détendre, la chaleur va peu à peu diminuer les spasmes.

Prenez un anti-inflammatoire

Pour réduire la sensation de douleur abdominale pendant vos règles, prenez un antalgique. Misez sur du paracétamol ou de l’ibuprofène. Cependant, évitez d’y recourir trop souvent en automédication : si les douleurs menstruelles sont trop violentes ou trop fréquentes, le mieux est de demander conseil à votre médecin, car il ne faut pas abuser des anti-douleurs.

Supplémentez-vous

Guérir, c’est bien. Mais prévenir, c’est mieux ! Une solution pour s’armer contre les productions en excès de prostaglandine consiste à se supplémenter en magnésium. En effet, les contractions douloureuses peuvent également découler d’un manque de magnésium, un minéral aux vertus apaisantes. Buvez une eau riche en magnésium et privilégiez les aliments qui en regorgent : chocolat noir, fruits de mer, oléagineux, céréales complètes…

Quel sport choisir pour rester en bonne santé ?

Le sport, c’est la santé, entend-on souvent dire. C’est vrai : pratiquer une activité sportive permet d’améliorer son rythme cardiaque, de prendre soin de ses articulations et de son squelette, voire de rester mince. Mais à condition de ne pas pratiquer n’importe quelle activité sportive. Le meilleur sport est celui qui est adapté à vos besoins et à vos envies, mais aussi à votre profil physiologique (âge, sexe et antécédents de santé). Pour rester en bonne santé, choisissez le sport qui vous ressemble, en vous inspirant de nos suggestions ci-dessous !

La natation, pour vous muscler en douceur

La natation est considérée comme un sport complet, car sa pratique englobe tous les muscles du corps. En nageant, vous faites travailler vos bras et vos jambes, mais aussi votre dos, votre bassin… en alternant les types de nage : dos crawlé, crawl, brasse coulée… Et le gros avantage, c’est que tout se passe dans l’eau, c’est-à-dire en douceur. Pas de risque de vous faire mal, sauf si vous risquez un plongeon avant de maîtriser la technique (et que vous atterrissez à plat au lieu de la tête la première : à éviter !)

Les bienfaits de la natation sur le corps :

  • elle est idéale pour équilibrer votre tension artérielle.
  • Associée à un régime alimentaire approprié, elle vous fait perdre du poids de façon harmonieuse, sculpte l’ensemble de la silhouette.
  • En aidant l’eau à mieux circuler dans votre corps, elle est une arme efficace contre la rétention d’eau et même la cellulite.

Les bienfaits de la natation sur l’esprit :

  • son action relaxante désamorce le stress et les angoisses.
  • Par la même occasion, nager va vous aider à résoudre vos problèmes d’insomnie.

Ce sport est pour vous si :

  • vous avez des problèmes articulaires. La natation n’agit pas contre l’inflammation, mais elle vous permet de rester en forme sans forcer sur vos articulations.
  • Vous relevez d’une fracture ou d’une blessure musculaire. Rien de tel que la nage pour récupérer pleinement l’usage d’une jambe ou d’un bras.
  • Vous êtes en surpoids. Dans l’eau, vous vous sentirez beaucoup plus léger !

La course à pied, pour améliorer votre fonction cardiaque

La course à pied présente un triple avantage pour ceux qui sont pressés et ne vivent pas à proximité d’une salle de sport ou d’une piscine : elle peut se pratiquer partout. En ville ou à la campagne, sur un trottoir et sur le bord d’une route… mais aussi à n’importe quel moment de la journée, même s’il est toujours préférable de courir le soir, quand le corps est plus détendu. Enfin, 15 à 30 minutes tous les 3 jours suffisent à vous maintenir en forme.

Les bienfaits de la course à pied sur le corps :

  • amélioration du rythme cardiaque.
  • Amélioration des capacités respiratoires.
  • Élimination du mauvais cholestérol.

Les bienfaits de la course à pied sur l’esprit :

  • évacuation de vos tensions nerveuses.
  • Possibilité de vous déconnecter à cent pour cent de votre quotidien, en écoutant podcasts ou musique pendant que vous courez.

Ce sport est pour vous si :

  • vous avez des difficultés d’organisation et cherchez une activité flexible.
  • Vous êtes en bonne santé cardiaque.
  • Votre indice de masse corporelle est inférieur à 28.
  • Vous n’avez pas de problèmes lombaires ou articulaires.

Le vélo, pour augmenter vos capacités d’endurance

Même si le vélo ne fait travailler que le bas du corps, c’est l’un des meilleurs sports d’endurance que vous puissiez pratiquer pour renforcer votre système cardio-vasculaire. Vous assurez également la tonicité de vos muscles, des abdominaux aux mollets en passant par le fessier. Vous boostez la circulation sanguine, aidant vos cellules à s’oxygéner et à vieillir moins vite. Et par la même occasion, vous prenez un bon bol d’air frais, sauf si vous optez pour un vélo d’appartement, une solution en or si vous habitez en appartement ou vivez sous un climat pluvieux.

Les bienfaits du vélo sur le corps :

  • chaque tour de pédale est autant de gagné sur votre mauvais cholestérol mais aussi sur le surplus de graisses que vous stockez peut-être. À court terme, quelques kilos en moins et, à long terme, moins de risques de développer un diabète !
  • Activation de la circulation sanguine, renforcement du retour veineux… tout circule mieux lorsque vous pédalez. À la clé, plus de tonus et moins de rétention d’eau.
  • Une pratique régulière du deux-roues aide la pression artérielle à se stabiliser. Le sang n’en irrigue que mieux le cœur et les autres organes. Et le risque d’infarctus diminue d’autant.

Les bienfaits du vélo sur l’esprit :

  • Pédaler vous oblige à vous concentrer sur la route : un excellent moyen de mettre vos soucis de côté !
  • Aller au bureau à vélo, pourquoi pas ? Lorsque vous arrivez, vous avez l’esprit frais, prêt à affronter la pile de dossiers. Et vous vous épargnez les problèmes de transports en commun, de bouchons et de parking. Vous avez tout à y gagner !

Ce sport est pour vous si :

  • vous avez envie de joindre l’utile à l’agréable, c’est-à-dire de vous muscler en voyant un peu de pays. N’hésitez pas à choisir des itinéraires différents à chaque sortie !
  • Vous aimez autant les sports solitaires que de groupe. Le vélo vous permet de faire les deux : tantôt vous pédalez seul, tantôt avec des amis.
  • Vous avez des problèmes articulaires. La pratique du vélo ne comporte aucun risque pour vos articulations.
  • Vous êtes en âge de ménopause. Rien de tel que le vélo pour consolider vos os !
  • Vous avez les jambes lourdes. Pédaler va s’avérer excellent pour vos veines.

Tout savoir sur les vitamines

Les vitamines sont des substances naturellement présentes dans les végétaux, mais aussi chez les animaux. Bien que ne délivrant pas de calories – elles ne sont pas énergétiques – leurs apports sont essentiels à la vie : on dit qu’elles sont organiques. En effet, sans vitamines, les cellules ne pourraient pas utiliser les nutriments dont elles ont besoin. Généralement désignées par des lettres (A, B, C, K…) toutes les vitamines sont incontournables pour un organisme en bonne santé, mais aussi pour un bon équilibre psychique. Réparties en deux grandes familles – les liposolubles (vitamines A, D, E et K) et hydrosolubles (vitamines B et C), toutes peuvent être absorbées par le biais d’une alimentation variée.

Famille liposoluble : les vitamines A, D, E et K

D’origine animale ou végétale, les vitamines liposolubles sont présentes dans les graisses ; il s’agit des vitamines A, D, E et K. L’organisme humain peut les stocker, notamment par le biais du foie. Ce qui n’empêche pas les carences de survenir, surtout en cas de régimes alimentaires stricts ou de malnutrition. Examinons-les une à une :

  • la vitamine A est essentielle pour avoir une belle peau et une vision performante. Stockée par le foie, on la trouve dans les abats, l’huile de foie de morue, le beurre et les carottes.
  • La vitamine D joue un rôle de premier plan pour la constitution et la fortification du squelette. Elle permet la fixation du phosphore et du calcium. Sa particularité est qu’on la trouve aussi bien dans la lumière que dans les aliments. Une exposition au soleil insuffisante doit donc vous conduire à faire le plein de denrées riches en vitamines D : le foie de veau, les poissons gras, l’emmenthal.
  • Contrairement aux deux premières, la vitamine E est d’origine végétale. On la trouve dans la margarine et les huiles de noix, arachides, tournesol… mais aussi dans le chou et le cassis. Cependant, les produits animaux n’en sont pas exempts : citons par exemple les œufs et les moules. La vitamine E a des propriétés anti-oxydantes qui en font une actrice essentielle dans la neutralisation des radicaux libres. Elle est indissociable de la bonne santé des cellules.
  • Sans vitamine K, c’est la porte ouverte aux hémorragies ! Cette vitamine intervient dans le phénomène de la coagulation du sang, mais aussi dans le métabolisme des tissus. Elle fortifie les os des nouveaux-nés mais aussi des femmes au moment de la ménopause. Elle peut être consommée dans les choux, les épinards, les asperges, les kiwis.

Famille hydrosoluble : les vitamines B et C

Hydrosolubles, les vitamines B et C se caractérisent avant tout par leur fragilité… et pas seulement parce qu’elles sont solubles dans l’eau. D’une part, elles sont souvent détruites à la cuisson : pour pouvoir en profiter, il faut consommer crus la plupart des aliments qui les contiennent. D’autre part, parce que l’organisme n’est pas en mesure de les accumuler, ce qui veut dire qu’il ne constitue pas de réserves de vitamines B et C comme il le fait pour les vitamines liposolubles. Les surplus de vitamines B et C sont ainsi évacuées plusieurs fois par jour par le biais de l’urine. Pour bénéficier de leurs bienfaits, il faut absolument en absorber au quotidien !

Les vitamines B

Se déclinant de B1 à B12, les vitamines de catégorie B sont généralement présentes dans les céréales, les abats et les œufs. Elles se présentent comme suit :

  • la vitamine B1 permet au système nerveux de fonctionner correctement. L’intestin grêle ne pouvant en absorber que de petites quantités, il faut veiller à assurer des apports quotidiens de vitamines B1, en consommant des œufs, des légumes secs et du germe de blé.
  • La vitamine B2 contribue à la santé de la peau, de la vision et au bon fonctionnement du métabolisme énergétique. Les produits qui en contiennent, comme les concombres, les lentilles cuites, le rôti de porc cuit, doivent être conservés à l’abri de la lumière, à laquelle la vitamine B2 est particulièrement sensible. Dotée des mêmes fonctions, la vitamine B3, présente dans le poulet, les champignons, les poires… est plus résistante, notamment à la cuisson.
  • La vitamine B5 s’impose si vous préparez des examens, car elle est l’une des clés de vos performances intellectuelles. À condition de consommer crus les aliments suivants : flocons d’avoine et cacahuètes.
  • Pour des globules rouges en pleine santé, à vous la vitamine B6 : bananes, pommes de terre, poulet, riz s’invitent à votre table ; mais aussi la vitamine B12, dans les abats, les poissons gras et le jaune d’œuf. Les vitamines B9, appelées aussi acide folique, jouent également un rôle essentiel dans la formation du sang. Vous les trouvez principalement dans la levure alimentaire, le foie gras, le muesli aux fruits secs, mais aussi les fromages de type brie.

La vitamine C

Bien connue de tous ceux qui se soucient de résister le mieux possible aux virus de l’hiver, la vitamine C augmente l’efficacité des défenses immunitaires. Elle est aussi une alliée de premier choix pour lutter contre la fatigue. On la trouve dans la plupart des fruits et légumes, avec une préférence pour le cassis, la goyave, le persil et les poivrons. Elle offre l’avantage de résister à la cuisson dans les choux, les brocolis, les petits pois, les haricots, les pommes de terre… Elle subsiste également à 90% après congélation de ces aliments.

Un coup de fatigue qui s’installe, des ongles cassants, une peau terne ou des rhumes à répétition ? Autant de symptômes qui peuvent faire penser à une carence en vitamines. Consultez votre médecin : il vous prescrira des analyses et, le cas échéant, une supplémentation adaptée à vos besoins.

Comment bien protéger sa peau en hiver ?

Protéger sa peau du soleil en été, c’est indispensable. Mais prendre soin de sa peau en hiver, même en l’absence de soleil, c’est important aussi ! Pendant les mois les plus froids, votre épiderme va être mis à rude épreuve : asséché, irrité, il a besoin d’être réhydraté en permanence. Sans compter la pollution ambiante, dont il ne faut pas oublier de le préserver. Suivez nos conseils ci-dessous afin de bien protéger votre peau pendant les mois d’hiver. À la clé, un teint éclatant de santé, et un effet bonne mine même lorsque le temps, lui, fait grise mine !

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Protéger sa peau contre le froid

Entre octobre et mars, le baromètre chute, nous incitant à nous couvrir toujours davantage : fini les manches courtes, les shorts, les sandales. Au fur et à mesure que l’hiver s’installe, la peau du visage est souvent la seule à rester découverte, et encore : on rabat son bonnet sur son front et on ajuste son écharpe en guise de cache-nez ! Ne reste plus que la peau du front et des joues, à armer contre les frimas…

Quel est l’effet du froid sur la peau ?

Jouant un rôle de barrière entre notre organisme et l’extérieur, la peau sert également de thermorégulateur, c’est-à-dire qu’elle nous aide à conserver notre température interne quel que soit le climat auquel on est exposé. Lorsqu’il fait froid, notre épiderme nous évite notamment les déperditions de chaleur en contractant les vaisseaux sanguins. Cette action protectrice a cependant une contrepartie, qui est une baisse de l’irrigation. Moins bien nourrie, la peau tend en à se déshydrater, d’où le surgissement de rougeurs localisées s’accompagnant d’une sensation de tiraillements ou de brûlure.

À long terme, une peau exposée au froid sans protection va perdre son élasticité et vieillir prématurément. Des rides vont s’installer, le teint va perdre son éclat. Mais ce n’est pas tout : en proie aux attaques du vent et du gel, la peau va peu à peu cesser de constituer une barrière efficace contre les baisses de température et votre corps aura beaucoup plus de mal à se maintenir à 37 degrés.

Quelles astuces pour garder sa peau au chaud ?

Pendant les mois d’hiver, n’hésitez pas à couvrir le plus de surface de peau possible avec des vêtements chauds, afin de limiter l’exposition directe de votre épiderme aux températures polaires. Concernant la peau du visage, procédez ainsi :

  • adoptez des produits sans savon pour votre toilette quotidienne, moins asséchants que les gels traditionnels.
  • Hydratez soigneusement votre peau avec une crème ultra-riche, à appliquer le matin (afin d’offrir à votre épiderme une barrière protectrice pour la journée) et le soir (afin de lui permettre de se régénérer pendant la nuit).
  • Procurez-vous des produits de toilette et des cosmétiques sans allergènes ni parfums : ceux-ci sont irritants pour la peau. Inutile d’en rajouter !
  • N’oubliez pas d’enduire vos lèvres de baume chaque fois que vous sortez. Faites-en autant pour vos mains, même si vous portez des gants.
  • Buvez abondamment. De l’eau, bien sûr, mais aussi des boissons chaudes comme le thé, la tisane… vous en profitez pour vous réchauffer !
  • Évitez de passer trop brusquement d’une ambiance surchauffée au froid du dehors. Mal préparée, votre peau risquerait d’en pâtir.

Protéger sa peau contre la pollution

Lorsqu’il fait très froid, l’air ambiant semble plus pur qu’en été. Ce qui ne veut pas dire qu’il soit dépourvu d’agents polluants ! Bien au contraire, l’humidité (au même titre que la chaleur) rend ces derniers beaucoup plus nocifs : il suffit d’un hiver particulièrement pluvieux pour que la pollution de l’air menace l’équilibre de votre peau. En effet, la pollution, comme les frimas, tend à attaquer la barrière hydrolipidique de l’épiderme, le laissant littéralement à nu contre ses agresseurs. Résultat, la peau vieillit plus vite, le sébum est produit en excès et les points noirs font leur apparition.

Quel est l’effet de la pollution sur la peau ?

Si vous vivez ou travaillez en ville, sachez que les particules fines s’échappant des pots d’échappement, tout comme les fumées des usines dans les zones industrielles, sont un facteur de vieillissement précoce de l’épiderme. Des taches et des ridules peuvent apparaître si vous exposez votre peau tout l’hiver sans la protéger. Ce n’est pas tout : la pollution de l’air a un effet oxydatif sur la peau, la rendant plus sujette aux inflammations. Combiné aux autres facteurs irritants propres à l’hiver, comme le froid et le vent, ce phénomène met la peau de votre visage en danger pendant une partie de l’année.

Quelles astuces pour garder une peau saine ?

Adoptez un rituel de soins à observer au quotidien, afin d’offrir à votre peau une armure de qualité contre les agents polluants qui foisonnent à l’extérieur.

  • Nettoyez votre visage matin et soir avec un gel moussant surgras. Rincez soigneusement et séchez-vous avec une grosse serviette éponge : ne laissez pas votre peau sécher à l’air libre, elle se déshydraterait immédiatement.
  • Misez sur une crème de jour riche en antioxydants, qui atténuent les effets des radicaux libres. Vous pouvez aussi vous procurer une crème anti-pollution afin d’offrir un bouclier sur mesure à votre épiderme.
  • Une fois par semaine, appliquez un masque au charbon, une astuce efficace pour dépolluer votre peau en profondeur.

Pourquoi le stress fait-il mal au ventre ?

Des examens qui se profilent, un emploi du temps surchargé, des préoccupations personnelles… les facteurs de stress sont nombreux et il n’est pas rare qu’ils provoquent des symptômes physiques variés, dont des insomnies et des crises d’angoisse. Mais aussi des maux de ventre. Considéré comme notre « deuxième cerveau », l’intestin est en effet très perméable à nos variations d’humeur. Transit et digestion peuvent ainsi être affectés par notre quotidien frénétique. Attention cependant à ne pas confondre maux de ventre dus au stress et affections gastriques ou intestinales ! Voyons ensemble quels sont les causes, les symptômes et les remèdes à un ventre douloureux pour cause de stress.

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Qu’est-ce que le mal de ventre de stress ?

Vous avez la sensation d’avoir une boule au ventre ou un nœud à l’estomac ? Ces expressions pour désigner le mal de ventre dû au stress sont communément répandues. Et pour cause : la plupart d’entre nous avons déjà fait l’expérience de ces douleurs désagréables, pouvant surgir à tout moment de la journée, même la nuit. Plus concrètement, le mal de ventre de stress se manifeste tantôt au niveau de l’estomac, tantôt à celui de l’intestin.

Les symptômes gastriques

Des difficultés à déglutir lorsque vous avalez votre repas du midi, entre deux corvées ou rendez-vous ? Pas de doute : vous êtes stressé et votre œsophage, mécontent, refuse de collaborer. Parions que chaque bouchée avalée malgré tout se met à peser comme une pierre sur votre estomac. Peut-être serait-il temps de ralentir le rythme… et de prendre une véritable pause pour mastiquer tranquillement votre sandwich.

Votre problème, ce sont des remontées acides très désagréables, qui vous brûlent la gorge dans les deux premières heures suivant le déjeuner ou le dîner. En d’autres termes, vous souffrez de reflux gastro-intestinal. Les causes peuvent en être multiples, mais nul doute que votre estomac se sent stressé et vous le fait sentir. Là encore, il faut éviter les repas pris sur le pouce, dans le chaos et la hâte.

Chez vous, c’est une sensation fréquente de crampe au niveau de l’estomac qui vous gâche la vie. Essayez de presser doucement entre vos côtes, à l’endroit exact où elles se séparent sur votre thorax : un estomac douloureux au toucher est l’indice d’ulcérations. Une gastroscopie s’impose !

Vous avez systématiquement la nausée après avoir mangé ? En l’absence d’autres symptômes, comme des vomissements et de la fièvre, il y a fort à parier que le stress en soit le principal responsable. Comme si votre estomac pesait lourd, lourd, de tous les soucis qui vous tracassent.

Les symptômes intestinaux

Alors que certaines personnes ont un estomac sensible, chez d’autres, le stress va plutôt s’installer au niveau de l’intestin, c’est-à-dire dans la partie basse du ventre. Ce qui peut se traduire par :

  • des ballonnements. Votre ventre est gonflé, vous avez même l’impression qu’il gargouille. Les gaz se manifestent sous la forme de bulles d’air qui peuvent s’avérer très douloureuses, mais aussi plutôt gênantes si elles ressortent en public…
  • De la diarrhée ou, au contraire, de la constipation. Si la diarrhée liquide est typique des infections gastro-intestinales, des selles molles et fréquentes (plus de 3 par jour) sont le signe d’un intestin stressé. Une constipation soudaine doit vous amener à consulter mais, s’il s’agit d’une problématique fréquente, ce blocage signifie sans doute que votre colon proteste à sa manière contre votre mal-être.
  • Des douleurs inflammatoires dans la région intestinale, pouvant survenir aussi bien au repos qu’en mouvement et parfois très invalidantes, selon leur fréquence et leur intensité.

Mal de ventre de stress, maladie ou les deux ?

Les symptômes énumérés ci-dessus pouvant aussi bien correspondre à des maux de ventre dus au stress qu’à des pathologies gastro-intestinales, il est impératif de savoir comment les distinguer. Le plus simple est bien sûr de consulter votre médecin traitant si vous souffrez de maux de ventre inexpliqués mais récurrents, et de procéder à quelques examens d’imagerie pour en avoir le cœur net.

Le rôle du stress dans les maladies gastro-intestinales

Le stress fait mal au ventre, ça oui : mais dans quel mesure ? Est-il seulement la cause de douleurs gastriques ou intestinales, ou est-il en mesure de provoquer des maladies ? En d’autres termes, si vous souffrez d’un ulcère ou d’un syndrome du côlon irritable, est-ce la faute de votre vie stressante et des angoisses qui vous rongent ?

Sur ce point, les gastro-entérologues sont formels : non, en cas de maladie de Crohn, de cancer de l’appareil digestif ou encore d’intolérance au gluten… impossible d’accuser le stress. Ces pathologies dépendent d’autres facteurs : terrain génétique, infections, maladies annexes… Ce qui ne veut pas dire que le stress n’ait pas son rôle à jouer dans l’apparition ou l’aggravation des pathologies gastro-intestinales. En d’autres termes, si vous souffrez de l’une d’elles et que votre rythme ou votre qualité de vie sont difficiles à supporter, votre ulcère ou votre côlon irritable risquent de faire beaucoup plus parler d’eux si que vous meniez une existence paisible.

Moins de stress, moins de maux de ventre

Ainsi, si l’on ne peut pas accuser le stress de déclencher des maladies plus ou moins graves, l’anxiété et la pression du quotidien sont cependant susceptibles d’augmenter les phénomènes d’inflammation auxquels l’organisme devient particulièrement sensible en période de stress. Qu’il s’agisse de pures somatisations ou de réveiller la douleur due à des ulcérations, le mal de ventre de stress est toujours le signe qu’il faut ralentir le rythme, voire prendre une bonne pause.