Comment rester en pleine forme en hiver ?

Entre le manque de lumière, le froid et la prolifération des microbes, l’hiver met notre état de santé à rude épreuve. Rhumes, fatigue, voire déprime… physiquement et psychologiquement, il n’est pas rare que nous manquions de tonus entre décembre et février. Pourtant, en cette saison où aucune longue pause n’est prévue, nous avons besoin du maximum d’énergie pour faire notre travail correctement, réussir nos examens… et tout simplement vivre heureux. Découvrez nos astuces pour rester en pleine forme tout l’hiver !

Dormir mieux et plus régulièrement

Nous ne vous apprenons rien : le manque de sommeil cause des dommages à l’organisme. Il suffit d’accumuler les nuits blanches ou hachées pour être plus vulnérable face aux microbes et, d’une façon générale, moins vigilant et donc moins performant pendant la journée. Mal dormir peut également être la porte ouverte vers le mal-être et la dépression. En hiver, les nuits sont longues : il serait dommage de ne pas en profiter comme elles le méritent !

  • Au moment du changement d’heure, alors que les heures de lumière se réduisent comme peau de chagrin, il n’est pas rare de se sentir déboussolé et de voir son sommeil perturbé. Décalez progressivement votre heure de coucher et de lever (dix minutes par dix minutes, pas plus) afin de vous habituer en douceur à ce nouveau rythme.
  • En été, la nuit, qui tombe tard, est souvent le signal qu’il est temps d’aller dormir. En hiver, impossible de se régler sur l’obscurité pour se préparer au sommeil… Inventez-vous un autre rituel pour informer votre organisme qu’il doit se préparer au sommeil : un bain chaud, une tisane, que vous savourez en écoutant une musique douce, toujours la même.
  • Lorsqu’il fait très froid dehors, on a parfois tendance à exagérer avec le chauffage ou les couvertures. Or, une chambre trop chauffée ou une couette trop chaude vont vous empêcher de bien dormir. Votre corps aura du mal à réguler sa température interne et vous vous réveillerez en sueur. Réglez le thermostat à 18 degrés maximum la nuit et choisissez entre la combinaison couette chaude et pyjama léger ou l’inverse.
  • Oui au chocolat chaud à la sortie du bureau, non à trop de tasses de café dans la journée. Contentez-vous d’une seule, deux maximum, le matin. Et même si l’alcool vous aide à retrouver une agréable sensation de chaleur, n’en abusez pas ! Caféine ou alcool, les excitants auront tous un effet néfaste sur la qualité de votre sommeil.

Opter pour une alimentation saine et énergisante

Manger plus en hiver, c’est normal. L’organisme a besoin de davantage de calories pour pouvoir donner le meilleur de lui-même. Cependant, attention : manger plus ne signifie pas manger moins bien. Vous devez rester attentif à la quantité de graisses et de sucres que vous absorbez pour ne pas affaiblir vos défenses immunitaires, qui pâtiraient d’une alimentation mal équilibrée.

  • Faites le plein de vitamines en mettant les fruits et les légumes à l’honneur au menu. Rois de l’hiver, les agrumes regorgent de vitamine C (oranges, clémentines, pamplemousses…), comme les poireaux et les choux. Achetez des poires bio afin de pouvoir les consommer avec leur peau : celle-ci est riche en flavonoïdes, excellents antibactériens naturels. Les noix sont gorgées d’antioxydants.
  • N’oubliez pas les protéines afin de booster la chaleur des muscles. Oui aux viandes blanches, au poisson et, une fois par semaine, à un bon steak ou rôti de bœuf. Alternez protéines animales et protéines végétales, avec des plats à base de lentilles, de haricots rouges ou de pois chiches, par ailleurs riches en oligo-éléments.
  • Trois fois par semaine, consommez des glucides lents qui vont stimuler votre tonus sur le long terme (au contraire des sucres rapides, spécialistes du brusque coup de fatigue) : des pâtes complètes ou semi-complètes, des pommes de terre, des flocons d’avoine…
  • Enfin, faites main basse sur les oméga 3, des acides gras essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Vous les trouvez dans les huiles végétales, les poissons gras (saumon, maquereau…) et les oléagineux. Aussi, rien ne vous empêche de vous offrir une part de gâteau aux noix de temps en temps…

Privilégier les activités en plein air

Ce n’est pas parce qu’il fait froid dehors qu’il faut passer tout l’hiver enfermé à la maison ! Oubliez la tentation de vous envelopper dans un plaid douillet et de vous blottir au coin de la cheminée, et enfilez un manteau et des chaussures de marche. Les activités en plein air offrent au moins trois avantages l’hiver :

  • elles vous évitent d’être en contact avec les virus et bactéries qui prolifèrent dans les espaces confinés, comme les salles de sport.
  • Elles vous permettent de faire le plein d’oxygène et aident vos cellules à se ressourcer et se renforcer.
  • Elles vous aident à vous sentir en pleine forme, l’exercice physique restant primordial même quand il fait froid. Votre système cardiovasculaire vous remerciera !

Notre conseil : faire de l’exercice à l’extérieur ne veut pas dire s’exposer imprudemment aux intempéries. Si le vent souffle à perdre haleine dehors ou qu’il pleut à verse, il est clair que ce n’est pas le moment de sortir ! Simplement, profitez le plus possible des éclaircies pour vous déplacer à pied ou aller faire un footing.

Notre astuce : pour vos sorties en plein air, procurez-vous des vêtements adaptés. Rendez-vous dans un magasin de sport et faites l’achat de quelques articles « techniques », c’est-à-dire conçus pour vous protéger du froid : des chaussettes et un sous-pull thermique, une parka et un pantalon de randonneur, un bonnet, des gants…

En adoptant une hygiène de vie correcte, les virus de l’hiver trouveront à qui parler s’ils tentent de franchir la barrière de vos muqueuses ! Sans compter que vous passerez un bien meilleur hiver si vous êtes en pleine forme.

Rhumes à répétition : comment s’en protéger ?

Depuis que l’automne a fait place à l’été, la fraîcheur à la chaleur du climat, votre nez n’en finit plus de couler. Vous vous mouchez, vous reniflez, vous éternuez… et vous avez l’impression que chaque rhume en cache un autre : vous vous croyez à peine guéri que ça recommence. Avec des maux de gorge en prime. Peut-être même de la toux. Mais pourquoi les rhumes s’enchaînent-ils ainsi ? Comment faire pour vous en protéger ? Découvrez nos conseils et astuces.

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Pourquoi suis-je tout le temps enrhumé ?

Les rhumes à répétition s’expliquent par la combinaison de deux facteurs :

  • une grande variété de virus peut causer des symptômes de rhinite (on en compte une centaine) : techniquement, vous n’êtes donc jamais immunisé. Votre système immunitaire a à peine fini de se défendre contre un virus qu’il se trouve confronté à un autre, celui-là inconnu au bataillon : désarmé ou incomplètement réarmé, votre corps a de fortes chances d’y succomber…
  • … surtout si vos défenses immunitaires sont affaiblies ou que vous êtes un enfant, une personne âgée ou une femme enceinte. En-dessous de cinq ans, les défenses immunitaires sont en pleine formation. Elles se laissent facilement désarçonner par les microbes ambiants, de même que celles des gens dont l’organisme est vieillissant. Quant à la grossesse, elle provoque des fluctuations hormonales rendant le système immunitaire plus vulnérable aux infections.

D’autres causes peuvent justifier le fait que vous n’arrêtez pas de vous enrhumer :

  • l’abus d’antibiotiques, lesquels détruisent aussi bien les « mauvaises » que les « bonnes » bactéries pour vous guérir. Après une cure d’antibiotiques, l’organisme doit prendre le temps de reconstituer ses défenses. S’il se trouve trop tôt face à un virus, il n’est pas anormal qu’il retombe immédiatement malade.
  • D’autres médicaments sont susceptibles d’entraîner la baisse des défenses immunitaires : les corticoïdes et les traitements immunosuppresseurs, prescrits dans le cadre de certaines maladies auto-immunes, tendent à affaiblir l’organisme face aux infections, dont le rhume est la forme la plus courante.
  • Des carences en vitamines ou en fer peuvent également être la cause d’un système immunitaire affaibli, incapable de faire face aux microbes qui l’assaillent.

J’attrape rhume sur rhume : que faire ?

Si vous êtes perpétuellement enrhumé, vous devez donc commencer par comprendre quelle en est la raison, en vous reportant aux facteurs exposés ci-dessus. Attention, s’il est logique qu’une personne diabétique, asthmatique ou sous traitement antibiotique ou immunosuppresseur soit plus vulnérable que la moyenne aux infections des voies respiratoires, il reste anormal que les rhumes ne cessent de s’enchaîner.

Si c’est néanmoins le cas, parlez-en à votre médecin : il vous prescrira des analyses pour vérifier votre taux de fer et de vitamines C et D, qui jouent un rôle-clé dans l’efficacité de la réponse immunitaire de l’organisme. Par ailleurs, le médecin sera peut-être amené à rectifier les doses du traitement responsable de l’affaiblissement de vos défenses, voire à le suspendre momentanément, le temps que vous retrouviez votre tonus.

Comment me protéger des rhumes à répétition ?

Que vous fassiez ou non partie d’une des catégories plus à risque de s’enrhumer régulièrement – en raison de votre âge ou de votre état de santé – puisez dans ces conseils pour vous protéger le mieux possible contre les microbes.

Les règles d’hygiène à respecter

Les microbes responsables des rhinopharyngites se trouvent partout : dans les airs, sur les surfaces, sur la peau des personnes infectées… Ces microparticules invisibles ne demandent qu’une chose, c’est de trouver rapidement un nouvel abri où élire domicile ! Elles s’introduisent par les narines, par la bouche, parfois même par les yeux… Comment leur échapper ?

C’est bien simple : avec des règles d’hygiène et de bon sens. Ne serrez pas la main et n’embrassez pas une personne enrhumée. Lavez-vous systématiquement les mains lorsque vous rentrez chez vous. Aérez les pièces deux à trois fois par jour, afin de faire circuler l’air potentiellement contaminé. Apprenez à votre enfant enrhumé à jeter ses mouchoirs dans une poubelle fermée et à se laver les mains après s’être mouché.

Les bonnes habitudes de vie à prendre

Les microbes ne s’en prendront pas à vous si vous êtes en pleine forme. Et pour être en pleine forme, le mieux est d’adopter de bonnes habitudes de vie.

  • Allez marcher en plein air aussi souvent que vous le pouvez. Allez au bureau à pied : vous faites d’une pierre deux coups, évitant les transports en commun confinés et permettant à vos poumons de faire le plein d’oxygène. Pratiquez une activité sportive.
  • Adoptez un régime alimentaire équilibré, en évitant les graisses et les sucres rapides et en buvant un minimum d’alcool. (Dites-vous bien que pendant que votre corps sera mobilisé par la digestion d’un repas trop lourd, il ne lui restera presque plus de force pour lutter contre les virus…)
  • Enfin, faites en sorte de dormir suffisamment d’heures pour permettre à votre organisme de se régénérer chaque nuit – avant d’avoir à affronter le stress de la journée, le froid et les microbes.

Les remèdes naturels dont abuser

Dès le début de l’automne, n’hésitez pas à vous supplémenter. Les vitamines C et D, le zinc et le fer (si vous en manquez) sont indispensables pour aider vos défenses à se renforcer. Demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin traitant.

Investissez dans quelques huiles essentielles pour passer l’hiver dans les meilleures conditions de santé possible. Le ravintsara, une plante cultivée à Madagascar, est souveraine contre les petits maux de l’hiver comme les rhumes. L’arbre à thé (ou tea tree) vous protège contre les infections. Le thym soigne efficacement le mal de gorge. Attention : certaines huiles essentielles sont déconseillées aux femmes enceintes et aux jeunes enfants, consultez toujours la notice avant d’en administrer.

Pourquoi avons-nous de la fièvre ?

Ouh là là, mon front est bouillant, et j’ai du mal à tenir sur mes jambes ! Je dois avoir de la fièvre. Est-ce forcément le signe qu’il se passe quelque chose de grave dans mon corps ? Pour mieux comprendre la fièvre et découvrir ses fonctions, il importe tout d’abord de bien savoir prendre sa température… et de déchiffrer correctement le thermomètre. Ensuite, la conduite à tenir dépend de la fièvre elle-même – si elle est très élevée, l’urgence est de la faire baisser – de l’état général du patient et de la nature du germe qui a pénétré dans l’organisme. Voilà tout ce que vous devez savoir sur la fièvre, ses manifestations, ses causes et ses remèdes.

Toutes les informations données dans cet article le sont à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur de ce site. Pour toute question ou application de ces conseils, consultez votre médecin.

Comment savoir si j’ai de la fièvre ?

La plupart du temps, la température corporelle élevée se manifeste par une sensation de chaleur diffuse, qui s’accompagne parfois d’autres symptômes. Si vous avez le moindre doute, le mieux est de prendre votre thermomètre afin d’en avoir le cœur net !

Les symptômes de la fièvre

Un épiderme bouillant au toucher, parfois de la transpiration, des courbatures, la sensation de passer brutalement du chaud au froid, des frissons… sont autant d’indications qu’un bouleversement thermique est en cours. Votre corps en surchauffe n’est plus capable de réguler sa température interne. Il peut en résulter des douleurs diffuses, des vertiges et une fatigue physique, avec une envie persistante de dormir et les jambes qui flageolent dès que vous essayez de vous mettre debout.

Lorsqu’elle est associée à des nausées, une perte de connaissance ou de violentes migraines, la fièvre requiert une consultation médicale immédiate.

Les différents thermomètres

Pour prendre sa température, différents dispositifs sont désormais disponibles sur le marché, remplaçant le thermomètre à mercure de nos parents ou grands-parents. Pour une précision maximale, les médecins recommandent une prise de température par voie rectale pour les enfants jusqu’à 5 ans. En alternative, le thermomètre auriculaire, qui se positionne dans l’oreille, peut être adapté à partir de 2 ans. Enfin, si vous avez un nourrisson à la maison, procurez-vous un thermomètre frontal, pratique pour lui prendre sa température sans avoir besoin de le déshabiller.

Quant aux adultes, la prise de température par voie buccale est une technique précise et rapide. Selon l’âge des différents membres de votre famille, veillez donc à vous procurer des thermomètres adaptés à ces différentes méthodes. Quelle que soit la méthode utilisée, le thermomètre doit être soigneusement désinfecté après chaque utilisation.

Les paramètres de la fièvre

Prendre sa température, c’est bien. Savoir lire le résultat, c’est encore mieux ! En effet, les paramètres de la fièvre sont variables en fonction du type de thermomètre auquel vous recourez :

  • avec un thermomètre rectal, la température corporelle normale se situe entre 36,6 et 38 degrés.
  • Avec un thermomètre buccal, elle est entre 35,5 et 37,5.
  • Avec un thermomètre auriculaire, entre 35,8 et 38.
  • Avec un thermomètre frontal, entre 36 et 37,2.

En plus de ces variations, d’autres facteurs peuvent influencer une fluctuation de température corporelle : un effort physique prononcé, la digestion, la température de la pièce, mais aussi :

  • l’âge du patient : la température corporelle moyenne d’un enfant se situe entre 36 et 38 degrés, contre une moyenne de 35-36 chez une personne âgée.
  • Les hormones féminines : avant l’ovulation, la température est d’environ 36. Elle augmente jusqu’à 37 après l’ovulation et jusqu’à la fin du cyle.
  • Le moment de la journée : la température est à son minimum pendant le repos nocturne (aux alentours de 36) et à son maximum dans l’après-midi (aux alentours de 37).

La fièvre, à quoi ça sert ?

Non seulement la fièvre est là pour m’avertir de la présence d’un microbe ou autre, mais elle s’efforce également de combattre l’intrus. Elle joue donc dans l’organisme le double rôle de sentinelle et de guerrière.

La fièvre est une sentinelle

Un germe indésirable a pénétré dans votre corps et s’apprête à y faire son nid ? Même s’il est trop tôt pour vous vous aperceviez de sa présence, votre organisme, lui, ne s’y trompe pas. Aussitôt, il actionne son meilleur mécanisme de défense : une chaleur interne élevée qui va décourager l’ennemi, voire l’éliminer. Avec cette hausse de température, il fait d’une pierre deux coups puisque vous voilà averti de la menace. Vous n’avez plus qu’à sortir votre thermomètre…

Pourquoi prendre sa température ? Même si vous êtes certain que vous avez de la fièvre, il est important de savoir à combien de degrés elle s’élève, et de surveiller son évolution pendant la journée. La fièvre n’est pas dangereuse en soi, mais elle est une indicatrice précieuse de la gravité et de l’évolution de l’infection en cours. Une fièvre qui va jusqu’aux convulsions ou qui persiste après 3 jours doit vous inciter à consulter.

La fièvre est une guerrière

On l’a dit, la fièvre n’est pas seulement là pour vous inciter à vous soigner, elle est avant tout un mécanisme de défense. De nombreux champignons et virus sont ainsi éliminés presque à votre insu, par le biais d’une « simple » surchauffe de votre organisme. S’empresser de prendre des antalgiques à la moindre montée de température est une erreur. Il faut d’abord laisser la fièvre faire son travail, tout en essayant de comprendre quelle est la bactérie à son origine. En effet, c’est le virus ou l’infection qu’il faut soigner… pas la fièvre elle-même !

Ceci dit, une température qui grimpe au-delà de 40 doit être tenue sous contrôle avant l’arrivée des convulsions, surtout chez un jeune enfant ou une personne fragile. Les convulsions sont le signe que l’organisme est en surchauffe et par conséquent en souffrance. Dans ce cas, il faut intervenir très rapidement : avec des médicaments, mais aussi en humectant le front et les poignets d’eau fraîche pour soutenir le corps dans son processus de rééquilibre thermique.