Piqûre de méduse, de guêpe, de vipère… quels risques et comment la soigner ?

Qui dit vacances d’été, dit activités en plein air. Et qui dit plein air, dit risque de trouver un insecte ou un serpent au détour du chemin, sans compter les méduses quand on part au bord de la mer. Souvent bénignes, les piqûres et morsures d’origine animale sont pourtant douloureuses et, dans de très rares cas, dangereuses pour la santé. Enfants, adultes, découvrez comment réagir si vous vous faites piquer ou mordre par un insecte, un reptile ou un animal marin.

Piqûre et morsure, quelles différences ?

Dans le langage courant, on tend à confondre piqûre et morsure. La première est causée par un dard, qui perfore l’épiderme pour y injecter le venin de l’animal – généralement un insecte – tandis que la seconde est causée par les organes buccaux, autrement dit les mandibules, les crochets… (araignées, serpents…) Observez bien votre bouton : deux trous dans la peau au lieu d’un seul signalent que vous avez été mordu, non piqué. Quant à la méduse, elle provoque une brûlure par simple contact.

Cette nuance n’a guère d’importance en soi, mais elle vous permet d’identifier plus aisément le type d’animal qui vous a agressé au cas où vous n’auriez pas eu le temps de l’apercevoir, ou en cas d’agression nocturne. Une identification qui s’avère essentielle pour soigner la blessure avec des gestes et des remèdes appropriés.

En effet, quelle que soit la méthode employée par l’animal pour piquer, mordre ou brûler, une lésion cutanée en résulte, avec des effets et des degrés de dangerosité divers. À l’origine, le venin sert à paralyser les proies, voire à les digérer. Les venins animaux contiennent donc des enzymes puissants mais aussi des substances neurotoxiques pouvant affecter le système nerveux. C’est pourquoi il importe de réagir rapidement en cas de morsure ou de piqûre.

Guêpes, frelons, moustiques, tiques… les insectes de l’été et leurs piqûres

Sauf si vous êtes allergique, les piqûres de frelons et de guêpes sont douloureuses mais sans conséquence. Ces insectes, comme les abeilles et les frelons, piquent pour se défendre. À l’inverse, la piqûre des tiques ou moustiques est indolore, mais peut être porteuse de virus ou de bactéries. Faisons le point.

Soigner une piqûre de guêpe

Vous avez par mégarde posé votre pied nu sur une guêpe occupée à butiner, et celle-ci vous a piqué ? Très vite, votre peau se met à brûler, mais tant qu’elle ne gonfle pas, c’est que tout va bien. Servez-vous d’une pince à épiler pour ôter le dard qui y est resté fiché. Désinfectez la piqûre à l’aide d’un spray antiseptique et calmez la douleur à l’aide d’un glaçon. Si la douleur est persistante ou difficilement supportable, prenez un comprimé de paracétamol. En cas de gonflement ou de fièvre, consultez un médecin.

Se protéger des moustiques

Rares sont en Europe les moustiques vecteurs de maladies comme la dengue ou le chikungunya, mieux vaut cependant vous protéger autant que possible contre ces minuscules suceurs de sang. Posez des moustiquaires aux fenêtres, faites brûler des bougies à la citronnelle, investissez dans un spray répulsif… Un moustique vous a piqué ? Appliquez quelques gouttes d’huile essentielle de lavande (cicatrisante et apaisante) sur le bouton.

Se débarrasser d’une tique

Après une promenade en forêt, il n’est pas impossible de se retrouver avec une tique fichée dans la peau. Ce parasite ne fait pas mal, mais peut être porteur de la maladie de Lyme, transmissible à l’homme. Pour vous en débarrasser, imprégnez le pourtour de la morsure d’huile d’olive. Puis saisissez l’insecte à la racine, en tirant doucement. Méfiez-vous, car si la tique se casse en deux, vous aurez ensuite des difficultés à récupérer sa tête, qu’il est indispensable de bien extraire. Lubrifiante, l’huile d’olive devrait faciliter l’opération ! Désinfectez ensuite soigneusement la piqûre.

Au secours, j’ai été piqué par une méduse !

En France, les piqûres de méduse ne sont pas mortelles. En revanche, elles sont extrêmement douloureuses. Les tentacules et parfois la peau de la méduse projettent un liquide urticant, dont l’effet immédiat est semblable à une décharge électrique. Ensuite, la peau brûle et se hérisse de petites cloques.

Si vous avez été piqué par une méduse, sortez de l’eau. Nettoyez la blessure avec de l’eau salée (l’eau douce ferait éclater les vésicules et aggraverait les symptômes au lieu de les atténuer). Frottez légèrement avec du sable sec pour ôter les éventuels résidus de filaments. Une solution naturelle et efficace pour éliminer rapidement le venin de la méduse est de vous rapprocher d’une source de chaleur : la flamme d’un briquet, une terrasse ensoleillée…

Morsures de vipère : les bons réflexes

Seul serpent vraiment dangereux vivant sur le territoire français en liberté, la vipère sort d’hibernation entre avril et septembre. Aimant se chauffer au soleil, elle croise parfois notre route sur les chemins de campagne, les rochers… Son venin extrêmement toxique a des effets néfastes sur le système digestif, cardiaque et respiratoire.

En cas de morsure, il est primordial de garder son calme pour éviter au poison de se répandre trop vite dans le sang. Sachez qu’il faut attendre plusieurs heures pour que l’effet du venin soit réellement dangereux : le temps pour les secours d’arriver et de vous prendre en charge, avec l’injection d’un sérum anti-venin. En attendant, immobilisez la partie du corps qui a été mordue, ôtez chaussures, montres ou bracelets qui pourraient aggraver l’œdème et désinfectez la plaie. Appelez le 15 ou le 112.

Que mettre dans ma trousse de secours pour les vacances ?

Vous commencez à faire vos listes de bagages pour les vacances ? N’oubliez pas de glisser une trousse à pharmacie dans votre valise. Médicaments de base, pansements, gel anti-moustique… s’avéreront bien utiles en cas de besoin, surtout si vous séjournez à l’étranger ou dans un contexte d’urgence. Découvrez que mettre dans votre trousse de secours pour les vacances, en fonction de votre destination et de vos projets sur place : randonnée, plongée ou simple bronzage…

Votre trousse de secours pour partir au bord de la mer

Qui dit mer, dit bains de soleil et d’eau salée. Mais aussi coup de chaleur, morsure de méduse, chute dans les rochers… Bref, sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, mieux vaut prévoir large ! Emportez :

  • une crème solaire pour toute la famille. Un indice de 50 est recommandé pour les enfants et les adultes à la peau claire, de 30 pour ceux qui ont la peau naturellement foncée.
  • Une crème après-soleil, à appliquer de retour à la maison pour aider la peau à bien s’hydrater.
  • Un remède contre les coups de soleil : de la Biafine ou du Bepanthen pour les brûlures superficielles et des pansements hydrocolloïdes en présence de cloques, à appliquer après avoir soigneusement désinfecté la peau.
  • Des flacons de sérum physiologique pour nettoyer la peau après une piqûre de méduse (l’eau de mer est également efficace, mais l’eau douce est à éviter, car elle ferait éclater les petites vésicules consécutives à la piqûre).
  • Un spray antiseptique pour soigner les égratignures dans les rochers ou pour désinfecter une piqûre…
  • Un collyre homéopathique pour soulager les yeux irrités par le sable, le sel… en fin de journée.

Bon à savoir : vous partez pour une mini-croisière qui vous emportera à plus de 6 miles de la côte ? La loi vous oblige à emporter une trousse de secours incluant pansements, compresses, désinfectant et gel hydro-alcoolique, ainsi qu’un coussin hémostatique et une couverture de survie.

Votre trousse de secours pour des vacances sportives

Au programme de cette année : trekking, escalade, VTT, canoë… en un mot, sensations fortes ! Équipez-vous en conséquence, car un petit bobo est vite arrivé.

La trousse de secours pour les plaies

Prévoyez le nécessaire pour soigner écorchures, coupures et autres contusions bénignes. Emportez :

  • des pansements de dimensions variées, si possible résistants à l’eau pour une meilleure adhérence. Investissez également dans des pansements pour ampoules, plus épais, afin de protéger efficacement vos talons.
  • Des compresses stériles, à appliquer sur la plaie en cas de saignement prolongé ou à utiliser pour désinfecter une blessure.
  • Un spray désinfectant à emporter partout avec soi.

La trousse de secours pour les bosses

Il suffit d’une chute bénigne de vélo ou d’une séance prolongée de kayak pour se réveiller perclus de douleurs le lendemain matin. Préparez-vous à vaincre les douleurs musculaires ou articulaires en vous munissant de :

  • un baume à l’arnica, souverain contre les bosses et les bleus, à masser 3 à 4 fois par jour sur l’endroit concerné.
  • Un gel de massage décontractant pour les muscles, à utiliser notamment en cas de crampes.
  • Une crème anti-inflammatoire (à l’ibuprofène) afin de soulager une entorse ou une douleur consécutive à une chute.
  • Une bande élastique, en cas d’entorse ou de foulure.

Votre trousse de secours pour voyager à l’étranger

En fonction du pays dans lequel vous vous rendez, renseignez-vous sur le site de l’ambassade de France pour connaître les prescriptions relatives à la santé. Vous y trouverez non seulement les éventuels vaccins à effectuer avant le départ, mais aussi les principaux risques sanitaires présents sur le territoire et une liste de médicaments à emporter. D’une façon générale, prévoyez :

  • un remède contre la diarrhée, à savoir de l’imodium, afin d’être paré en cas de turista. Pour éviter cette dernière, pensez également à ne boire que de l’eau en bouteille, à ne pas consommer de fruits et de légumes non lavés et à privilégier viandes, poissons et fruits de mer cuits.
  • Un antihistaminique, en cas de réaction allergique inattendue à un aliment ou à des pollens. Procurez-vous des comprimés mais aussi un gel pour la peau et une solution oculaire.
  • Du paracétamol, pour soigner migraines, maux de gorge et petits maux en tout genre.
  • Un kit anti-piqûres et anti-morsures en cas d’attaque d’insecte, de scorpion, de serpent…
  • Un spray répulsif anti-moustiques ainsi qu’un flacon d’huile essentielle de lavande, à masser sur les piqûres.

Bon à savoir : vous êtes traité pour une maladie chronique et ne pouvez vous déplacer sans vos médicaments ? Attention, leur transport est réglementé : renseignez-vous sur les conditions d’entrée de vos remèdes dans le territoire où vous vous rendez. Conservez toujours l’ordonnance correspondante et, si vous êtes parti pour une durée supérieure à 6 mois, la dérogation qui vous a permis de vous procurer vos médicaments pour un aussi long laps de temps.

Enfin, où que vous passiez vos vacances, n’oubliez pas de garnir votre trousse de secours des indispensables, utiles en toutes circonstances : une pince à épiler pour ôter dards, épines et tiques, un antiémétique pour le mal des transports, un thermomètre pour prendre votre température en cas de besoin…

Comment concilier mal des transports et départ en vacances ?

Très répandu parmi les jeunes enfants, le mal des transports, ou cinétose, se traduit par des nausées lors d’un trajet en voiture, en avion, en bateau ou même en train. Généralement bénin, il s’atténue au fil du temps pour ne plus rester qu’un mauvais souvenir. Ce qui n’empêche pas la cinétose de poser quelques problèmes au moment des grands départs en vacances…

Comment faire voyager les plus jeunes membres de la famille en évitant le fameux « mal au cœur » ? Quels remèdes adopter contre le mal des transports ? Cinq conseils pour partir en vacances l’esprit – et l’estomac – léger.

Trouvez la bonne position

On le sait, le mal des transports est causé par un décalage entre la perception visuelle et l’oreille interne. Tandis que les yeux voient la route défiler, le vestibule (l’organe du cerveau relié à l’oreille interne) a exactement l’impression contraire, c’est-à-dire que le paysage est immobile ! Face à cette contradiction, le corps est dans l’incapacité de s’adapter au déplacement. D’où la sensation de vertige et d’estomac retourné, qui peut aller jusqu’aux vomissements.

Pour éviter de mettre l’organisme en porte-à-faux entre l’organe de la vue et celui de l’équilibre, il faut donc trouver une position appropriée pour voyager !

En train

Dans le train, installez-vous toujours dans le sens de la marche. Vous ne résolvez pas le problème dans son intégrité, mais vous évitez de trop brouiller les cartes ! En effet, la sensation de reculer peut s’avérer doublement perturbante pour l’organisme déjà mis à mal par son oreille interne déséquilibrée… Et surtout, ni livre ni écran ! Mieux vaut se focaliser sur un point imaginaire devant soi…

En voiture

Votre enfant de 10 ans ou plus peut s’assoir sur le siège avant. Directement face au pare-brise, il aura moins la sensation de flotter et les dégâts seront limités. À l’avant ou à l’arrière, recommandez-lui de bien fixer la route au lieu de regarder par la vitre, sur les côtés. Se concentrer sur un point fixe va réduire le décalage entre les deux messages contradictoires que lui transmettent ses organes.

En avion

Dans les airs, surtout en cas de turbulences, la double sensation de mouvement d’une part, d’immobilité de l’autre, est renforcée par le fait que l’avion ne touche pas terre… L’organisme a ainsi l’impression d’être en suspension parmi les nuages, tout en ressentant les secousses imprimées sur la carlingue de l’appareil.

En avion, vous ne pouvez rien faire contre les turbulences. En revanche, si la durée du vol le permet, vous pouvez éviter de vous lever, pour aller aux toilettes par exemple. Prenez vos précautions avant ! Marcher dans un avion en plein vol peut être la cause de vertiges si vous souffrez du mal des transports.

De même, assurez-vous que vos enfants restent bien assis à leur place, la ceinture attachée, pendant toute la durée du vol. Prévoyez de quoi les occuper !

En bateau

Voguant en pleine mer, soumis au rythme des vagues et du vent, le bateau est souvent la source de mal des transports, pour les petits comme pour les grands. Si vous souffrez du mal de mer, ne vous embarquez pas en croisière ! Par contre, vous pouvez très bien faire face à une traversée de quelques heures, en adoptant les précautions suivantes :

  • évitez toute position qui pourrait accentuer votre sensation de flotter au milieu de nulle part, en particulier la position couchée.
  • Gardez un contact visuel avec les éléments (dans l’idéal, la terre si le bateau vogue à proximité de la côte) en évitant de vous enfermer à l’intérieur de votre cabine.
  • Placez-vous au niveau de la proue, en position debout, et fixez l’horizon. Cette posture a un autre avantage : elle vous fait profiter des bénéfices du grand air, toujours agréable quand on se sent nauséeux !

Quels remèdes adopter contre le mal des transports ?

S’il est essentiel de voyager dans une position appropriée quand on souffre du mal des transports, cela suffit rarement à résoudre le problème sur de longs trajets. Heureusement, il existe différents remèdes, la plupart d’origine naturelle, à adopter pour un départ en vacances en toute sérénité.

Les bracelets anti-nausée

Vendus en pharmacie, les bracelets anti-nausée incluent une petite bille qui appuie sur le point P6 de l’enfant. Ce point d’acupuncture, qui bloque le reflux gastrique, permet d’éviter nausées et vomissements pendant le trajet. Il est placé à trois doigts du pli du poignet.

Pour trouver son emplacement exact, demandez à votre enfant de placer son index, son majeur et son annulaire réunis dans le creux du poignet, et positionnez-y le bracelet.

Le gingembre

Validé par l’Organisation Mondiale de la Santé pour les enfants à partir de 6 ans, le gingembre est un excellent anti-vomitif. Les gélules de gingembre sont à prendre une vingtaine de minutes avant le départ, selon les indications figurant sur la notice. Elles sont également efficaces après coup, pour faire face à une crise de vomissements. Leur efficacité est de 4 heures environ.

Les huiles essentielles

Respirer des huiles essentielles peut s’avérer d’une grande aide pour lutter contre le mal des transports. L’huile essentielle de citron en particulier a des propriétés apaisantes, aussi bien sur les nerfs que sur l’estomac ! Il suffit d’en déposer quelques gouttes sur un mouchoir et de les respirer pour calmer les spasmes gastriques. Vous pouvez aussi déposer quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée sur vos poignets.

Comment bien s’hydrater quand il fait chaud ?

Au même titre que le sang ou les os, l’eau est un composant essentiel du corps humain : elle constitue jusqu’à 75% de notre masse corporelle. Contenue en majeure partie dans les cellules, l’eau assure le bon fonctionnement des organes, permet l’élimination des déchets et aide le corps à réguler sa température interne.

Seulement, voilà : non seulement l’organisme est incapable de stocker l’eau sans laquelle il ne peut se maintenir en vie, mais il en perd chaque jour jusqu’à 2 litres. En été, quand la transpiration cause des pertes d’eau importantes, il est d’autant plus nécessaire de bien s’hydrater. Suivez nos conseils pour réapprovisionner efficacement votre corps en eau quand il fait chaud !

Calculez vos besoins en eau par grosse chaleur

Plutôt que d’attendre d’avoir soif pour boire, pensez à calculer vos besoins en eau à l’avance. En effet, par grosse chaleur, la soif est un signal tardif. Lorsque vous l’éprouvez, c’est que votre corps suant à grosses gouttes est déjà en état de déshydratation. Mieux vaut prévenir que guérir afin d’éviter vertiges, troubles visuels ou difficultés à respirer, qui sont les conséquences d’un manque d’eau dans l’organisme !

Une bonne stratégie consiste à prévoir à l’avance le nombre de litres d’eau à boire dans la journée, en fonction du baromètre. À partir de 38 degrés, comptez un demi-litre d’eau par degré supplémentaire, que vous ajoutez aux 2,5 litres couvrant vos besoins quotidiens habituels. Par exemple, si la température extérieure est de 40 degrés, le calcul à effectuer est le suivant : 2,5 l + (2 x 0,5 l) : prévoyez d’absorber 3,5 litres d’eau au total dans la journée !

Multipliez les sources d’hydratation en été

Même si l’eau est la principale source d’hydratation, elle n’est pas la seule. Pour bien vous hydrater quand il fait chaud, vous pouvez également miser sur les boissons et les aliments suivants :

  • le lait : selon les scientifiques, son contenu en matières grasses, en lactose, en sodium et en protéines en fait la championne des boissons hydratantes. Privilégiez le lait écrémé en raison de sa faible teneur en calories.
  • Le thé : composé d’eau à 99,9%, il est sans surprise l’une des boissons les plus hydratantes, qu’on le consomme chaud ou froid. En été, optez pour un thé glacé maison, enrichi en fleurs ou en plantes rafraîchissantes comme le jasmin ou la menthe poivrée.
  • L’eau de coco : 94% d’eau, une teneur élevée en sels minéraux et peu de calories, cette boisson naturelle a tout bon en été ! On la recommande particulièrement aux sportifs, comme reconstituant après l’effort.
  • Le jus de fruits : à condition de le préparer maison avec des fruits riches en eau, comme la pastèque (96%), les fraises (91%) ou encore les pêches (89%), il est une excellente source d’hydratation… et de vitamines.
  • Les légumes hydratants : une salade à base d’ingrédients composés d’eau à 95%, comme la laitue, le concombre et le céleri, est incontournable au menu quand il fait chaud.

Bien s’hydrater en été : les 3 erreurs à éviter

Boire abondamment quand il fait chaud, c’est bien. Éviter ces 3 erreurs, c’est encore mieux !

Se désaltérer avec des bières et des sodas : une fausse bonne idée

Même si vous avez l’impression d’étancher votre soif en vidant la moitié de votre canette de Coca, ce n’est qu’une illusion. Très sucrés, les sodas vous redonnent du tonus aussitôt avalés, mais cet effet bénéfique est éphémère. Très vite, vous aurez à nouveau soif !

Il en est de même pour les boissons alcoolisées, à éviter absolument par grosse chaleur. Non seulement bières, vin et cocktails ne vous réhydratent pas, mais ils accélèrent la déshydratation de l’organisme ! Causes de coups de chaleur, de digestion difficile et de somnolence, ils achèvent de détraquer votre corps déjà mis à mal par la canicule.

Boire exclusivement au moment des repas : gare aux ballonnements !

Même s’il est logique de profiter des repas pour s’hydrater, il ne faut pas se contenter de boire quand on est à table, pour au moins deux raisons :

  • quand il fait chaud, il est plus stratégique d’hydrater les cellules en continu, avec des apports d’eau fréquents. Notre conseil : ne vous déplacez pas sans votre bouteille isotherme, où vous gardez votre réserve au frais tout au long de la journée.
  • L’absorption de grosses quantités d’eau au cours d’un repas est souvent source d’inconfort digestif. Lorsque l’estomac est rempli d’eau, le processus de digestion est ralenti et les ballonnements sont au rendez-vous. Que cela ne vous empêche pas de boire à table, mais dans des proportions raisonnables !

Ne pas être à l’écoute de son corps

Par grosse chaleur, vous devez être particulièrement à l’écoute de votre corps afin d’analyser précisément ses besoins en eau. Ceux-ci varient en fonction de votre âge, de votre poids, de votre activité physique… Votre organisme vous envoie des signaux : écoutez-les afin d’y répondre par une hydratation sur mesure !

  • Vous avez des crampes : faites le plein de sels minéraux ! Consommez une boisson reconstituante riche en sodium, en potassium et en magnésium. N’oubliez pas de vous supplémenter si vous faites du sport en été.
  • Votre respiration s’accélère : comme les chiens lorsqu’ils se mettent à haleter, la gueule ouverte, vous vous vous efforcez de réguler votre température interne malmenée par la grosse chaleur ambiante. Faites le plein d’eau sans attendre pour permettre à votre corps de retrouver son équilibre thermique.
  • Votre vue s’obscurcit, vos jambes se mettent à flageoler, vous avez mal à la tête : allongez-vous les jambes relevées et buvez. Votre corps manque d’eau, vous risquez de perdre connaissance si vous ne réagissez pas rapidement.