Piqûres de moustiques : quels risques et comment les éviter ?

Même si les piqûres de moustiques sont bénignes la plupart du temps, ces minuscules insectes suceurs de sang peuvent néanmoins transmettre certaines maladies. À ce risque s’ajoute celui d’une réaction allergique de la personne qui a été piquée. Or dès la fin du printemps, les moustiques sont partout… Dans quels cas constituent-ils un danger ? Et comment se protéger contre leurs piqûres ?

Pourquoi et comment les moustiques nous piquent-ils ?

Contrairement à une idée communément répandue, les moustiques ne se nourrissent pas de sang. Seules les femelles le ponctionnent, à l’intention de leurs larves. C’est pourquoi tous les moustiques ne piquent pas et c’est aussi pourquoi l’été, qui est la saison où les œufs de moustiques éclosent, est principalement la saison des piqûres en Europe. Vous ne risquez pas de vous faire piquer par un moustique en plein hiver, alors que la ponte n’a pas encore eu lieu !

Théoriquement, une seule piqûre est suffisante pour que la femelle moustique fasse le plein de sang, mais si elle est dérangée pendant la ponction, elle va devoir s’y reprendre à plusieurs reprises. C’est ce qui explique qu’un seul moustique puisse être à l’origine de plusieurs piqûres.

En ce qui nous concerne, peu importe la quantité de sang prélevée : chaque piqûre se conclut par une inflammation de la peau. Celle-ci n’est pas due à l’insertion de la trompe dans le vaisseau sanguin, mais à l’injection d’une substance anticoagulante qui garantit au moustique la réussite de l’entreprise. Grâce à sa salive, pas de danger que des caillots bouchent sa trompe ! Quant à nous, nous en sommes quittes pour nous gratter pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours…

Quelles sont les différentes typologies de moustiques ?

Pour connaître les dangers présentés par les moustiques, il faut distinguer entre 3 grandes familles. Chacune d’elles représente un risque spécifique pour la santé.

  • Les Aedes, qui incluent les moustiques tigres et les aegypti. Les premiers sont indentifiables grâce à leurs rayures blanches et noires. Les seconds arborent un motif de lyre sur la poitrine. Tous deux sont présents en France et dans les DOM-TOM et véhiculent la dengue, le chikungunya, la fièvre jaune et le virus Zika.
  • Les Culex, qui sont les plus communément répandus en Europe et, dans des cas très rares, peuvent transmettre la fièvre du Nil ou encore l’encéphalite japonaise. La plupart du temps, cependant, tout au plus leurs piqûres peuvent-elles provoquer des réactions allergiques.
  • Les anophèles, à qui l’on doit la transmission du paludisme, et qui sont présents sur tous les continents.

Dengue, fièvre jaune, paludisme… pourquoi les moustiques sont-ils dangereux ?

La possibilité d’être infecté par un virus suite à une piqûre de moustique dépend de plusieurs facteurs. D’abord, vous devez vous faire piquer par un moustique vecteur d’infections. Ensuite, ce moustique doit avoir lui-même été infecté pour pouvoir vous contaminer. Enfin, le risque viral concerne particulièrement – mais pas uniquement – certaines zones de la planète à climat tropical ou humide.

Vous avez de la fièvre, des courbatures, des douleurs articulaires après avoir été piqué par un moustique ? Il peut s’agir :

  • De la dengue. La maladie se déclare entre 4 et 10 jours après l’inoculation, par une température corporelle élevée accompagnée de maux de tête, de vomissements, de douleurs au niveau des yeux. Les formes graves se caractérisent par des hémorragies au niveau de l’appareil digestif et des gencives.
  • Du chikungunya. Les symptômes se manifestent jusqu’à 12 jours après la piqûre et consistent dans de la fièvre et des douleurs articulaires qui contraignent le patient à se voûter. Des éruptions cutanées peuvent avoir lieu.
  • Du virus Zika, principalement un syndrome grippal qui s’accompagne de conjonctivite et d’œdème des extrémités. Attention, des complications ou des malformations fœtales sont à redouter pour les femmes enceintes.
  • De la fièvre jaune, qui circule sur les continents africain et asiatique. Il en existe une forme bénigne de courte durée, avec fièvre, nausée, douleurs abdominales, et une variante sévère, provoquant un ictère, des saignements des muqueuses et des lésions rénales.
  • De la fièvre du Nil, un virus d’origine aviaire responsable de troubles neurologiques, qui se manifestent par une raideur de la nuque, des céphalées, une forte fièvre.
  • De l’encéphalite japonaise, la plupart du temps bénigne mais pouvant, dans les cas les plus graves, provoquer des convulsions ou paralysies fatales.
  • Du paludisme, qui se traduit par de la fièvre, des diarrhées, des vomissements.

Maladies infectieuses transmises par les moustiques : comment s’en protéger ?

Pour la plupart des maladies infectieuses énumérées ci-dessus, le meilleur traitement demeure la prévention. C’est-à-dire :

  • les vaccins, lorsque disponibles. C’est le cas pour la fièvre jaune, l’encéphalite japonaise et le paludisme. Il est fortement recommandé – voire obligatoire – pour les voyageurs se rendant dans les pays à haut risque endémique, de se faire vacciner.
  • Les mesures d’assainissement à la maison, qui consistent à éliminer toute présence d’eau stagnante dès le retour des beaux jours : arrosoirs pleins d’eau de pluie, piscines gonflables non vidées, etc., mais aussi à protéger les fenêtres avec des moustiquaires.
  • Des mesures de précaution, comme le port d’un bracelet anti-moustiques pour les jeunes enfants, l’utilisation de prises diffusant un répulsif (préférez les produits bio ou à base d’huiles essentielles), les bougies à la citronelle…
  • Le port de vêtements de couleur claire, moins attractive pour les moustiques qui paraissent attirés par le rouge et le bleu, éventuellement un spray répulsif sur la peau si vous vous rendez dans une zone infestée de moustiques.

En cas de piqûre, évitez de vous gratter afin que le bouton ne se surinfecte pas. Appliquez une crème à la cortisone ou anti-histaminique en cas de besoin.

Vitamines d’été : comment se supplémenter ?

Se supplémenter en été, pour quoi faire ? Quand le baromètre se met au beau, on a tendance à se croire à l’abri des microbes et virus qui justifient la prise de compléments alimentaires en hiver. Pourtant, les vitamines continuent à jouer un rôle important pour notre organisme ! Pour lutter contre les allergies, les coups de soleil ou les baisses de tension. Pour avoir une belle peau, de beaux cheveux, pour éviter le gros coup de fatigue de la rentrée… Voilà sur quels compléments vitaminés miser en été.

La vitamine E pour s’épanouir au soleil

Le soleil est bon pour la peau. Le soleil est mauvais pour la peau. Apparemment contradictoires, ces affirmations sont pourtant vraies toutes les deux ! Le soleil fait du bien à la peau… à condition que celle-ci soit armée contre ses effets néfastes. Et c’est ici qu’intervient la vitamine E !

  • Pour bronzer sans rougir : réparatrice, cicatrisante, la vitamine E prépare la peau à s’exposer au soleil. Et en cas de brûlure, elle aide l’épiderme à se régénérer.
  • Pour bronzer sans se dessécher : avec la vitamine E, la peau est plus souple, plus hydratée. Non seulement elle bronze mieux, de façon plus uniforme, mais les effets du bronzage durent plus longtemps. Bien hydraté, l’épiderme ne se dessèche pas et aucune ride ne se forme. La peau est plus belle et plus lisse, en plus d’être toute dorée !
  • Pour bronzer sans éternuer : en neutralisant les radicaux libres, la vitamine E réduit les toxines et a des propriétés antihistaminiques. Elle vous aide à vous défendre contre les allergènes issus de l’environnement, mais aussi contre l’action néfaste de la pollution.

Où trouver la vitamine E ? Dans les huiles végétales et les fruits secs, comme les amandes et les noisettes. Servez-la à l’apéritif, en remplaçant les petits fours par des amandes (dont une poignée équivaut à 70% de nos besoins quotidiens en vitamine E) !

La vitamine C pour rester en pleine forme

L’été, c’est bien. Mais la canicule, c’est plutôt désagréable. Pour garder votre tonus par grosse chaleur, misez sur des aliments ou des compléments riches en vitamine C. Ses bienfaits sont multiples :

  • elle permet au corps de mieux assimiler les apports en fer, essentiels pour juguler la fatigue ;
  • elle offre une aide précieuse à l’organisme en cas de coup de chaleur, en l’aidant à réguler sa température interne ;
  • elle booste la production de collagène, améliorant l’élasticité et l’éclat de la peau : bonne mine garantie !

Où trouver la vitamine C ? En été, c’est bien simple : elle est de tous les fruits et les légumes, ou presque ! Faites le plein de kiwis, de poivrons, mais aussi de litchis et de fruits rouges. Parmi les agrumes, la palme de la teneur en vitamine C est remportée par le citron : n’hésitez pas à en arroser vos salades et vos cocktails !

La vitamine D pour en finir avec le stress

Bonne nouvelle : le soleil et la vitamine D font bon ménage ! Sont même indissociables : sans soleil, pas d’assimilation correcte de la vitamine D. Or celle-ci est essentielle toute l’année, car elle est une alliée précieuse dans la lutte contre le stress. Profitez de l’été pour éviter le spectre de la dépression hivernale, du burn-out au bureau ou encore du blues de la rentrée ! Le principe est simple :

  • vous introduisez un maximum d’aliments riches en vitamine D dans vos menus
  • Vous vous exposez au soleil pour permettre à votre corps d’en absorber tous les bienfaits !

Où trouver la vitamine D ? Dans les poissons gras comme le saumon, le maquereau, les sardines, l’espadon… Mais aussi dans les jaunes d’œufs, dans les champignons et le chocolat noir. Attention : avant de vous supplémenter en vitamine D, faites une analyse de sang : le taux normal se situe entre 40 et 90 ng/ml. N’optez pour un complément alimentaire qu’en cas de carence. Si vous êtes dans la norme, contentez-vous de privilégier les aliments cités ci-dessus dans votre assiette !

Les sels minéraux pour compenser la transpiration

En été, une transpiration fréquente ou excessive peut être la cause de pertes importantes en sels minéraux. Or, ceux-ci sont essentiels à l’équilibre du système nerveux, à la régulation de la circulation sanguine et de la pression artérielle, à la beauté des cheveux et de la peau… Il s’agit principalement :

  • du fer, responsable de la correcte oxygénation des cellules et du tonus musculaire, ainsi que de l’efficacité des défenses immunitaires ;
  • du magnésium, essentiel dans la gestion du stress et la qualité du sommeil ;
  • du potassium, indispensable à l’équlibre de la pression sanguine et du système nerveux ;
  • du calcium, élément-clé pour la solidité et la bonne santé des os et du squelette.

Une petite tension, des cheveux ternes, une nervosité sous-jacente ? S’il fait très chaud cet été, vous êtes peut-être en manque de sels minéraux. N’hésitez pas à vous supplémenter en magnésium et en potassium par le biais de compléments alimentaires. Pour le fer et le calcium, mieux vaut procéder à des analyses de sang préliminaires et miser sur l’alimentation si votre taux est normal.

Où trouver des sels minéraux ? Tout d’abord, dans l’eau minérale. Examinez sa teneur en magnésium, potassium, fer et calcium, et optez pour la marque qui en présente la concentration la plus efficace en fonction de vos besoins. Ensuite, consommez du foie de volaille et des crustacés pour le fer, des légumes verts et des céréales pour le magnésium, des bananes pour le potassium et des produits laitiers pour le calcium.

Comment préparer la peau au soleil ?

L’été est de retour et les vacances approchent ! À vous les bains de mer, la vie en plein air et surtout, les séances de bronzage. C’est bien connu : le soleil fait du bien au moral, en décuplant la sérotonine et la dopamine, les deux hormones de la bonne humeur. À l’organisme aussi, en le comblant de vitamine D, laquelle s’avérera très utile pour lutter contre les maux de l’hiver. Ainsi qu’au teint, qui acquiert une jolie dorure. Restent les rayons UV ! Pour vous protéger contre leurs effets néfastes et bronzer sans vous transformer en homard, préparez votre peau au soleil !

Les conseils donnés ci-dessous le sont à titre indicatif et ne sauraient engager la responsabilité de Prévoyance Mutualiste d’Ile-de-France. Veuillez consulter votre médecin pour toute information d’ordre médical.

Les séances d’UV, une fausse bonne idée

Selon une idée communément répandue, les séances de bronzage en cabine effectuées avant l’été prépareraient l’épiderme à brunir efficacement le moment venu, sur la plage. Boostée, la production de mélamine donnerait le meilleur d’elle-même dès les premières expositions au soleil. Or, rien n’est plus faux !

Nous naissons tous un capital soleil, c’est-à-dire une certaine capacité de bronzage. Une fois la limite atteinte, la peau sature, rougit, se macule de taches, se ride, réagit de mille et une manières, mais ne fonce pas davantage. Un excès d’exposition au soleil risque même de lui valoir des pathologies, dont la plus connue – et la plus grave – est le développement d’un mélanome.

Tenter de stimuler un taux de mélamine génétiquement et irrévocablement programmé en faisant des UV avant de partir à la plage est donc une erreur. La seule chose que vous y gagnez, c’est d’avoir la peau hâlée dès le premier jour. Ce qui ne vous empêche pas de devoir vous protéger avec une crème solaire adaptée avant de vous exposer.

Le plein de bêtacarotènes, un bon plan vitaminé

Pour préparer naturellement votre peau au soleil, misez sur une alimentation riche en vitamines et en nutriments. Pour mieux les assimiler, privilégiez les produits locaux, bio et de saison, qui en regorgent.

  • Protégez votre peau contre les effets nocifs des rayons UV en faisant le plein de bêtacarotènes. Ce précurseur de la vitamine A est un puissant antioxydant, qui aide les tissus à se renouveler ou à cicatriser. À vous les salades de carottes, les tartes aux abricots, les salades de tomates et de poivrons !
  • Continuez sur cette bonne voie en conviant directement la vitamine A dans votre assiette. Essentielle à l’assimilation du fer, cette dernière joue également une action anti-inflammatoire importante sur la peau et les muqueuses. Elle est particulièrement présente dans les œufs, les herbes aromatiques, les légumes vertes comme la salade, les épinards…
  • Ne négligez pas les apports en acides gras, essentiels pour renouveler le film protecteur de la peau et hydrater l’épiderme. En été, vous trouvez les oméga 3 dans les poissons gras comme la sardine, le thon, le saumon… mais aussi dans les fruits de mer comme le crabe, les moules, les crevettes…

Les compléments alimentaires, un coup de pouce utile

Les compléments alimentaires préparent efficacement la peau à produire de la mélanine, à condition d’amorcer la cure au moins un mois avant la première exposition au soleil. Si vous avez la peau claire ou fragile, vous pouvez continuer à prendre vos gélules pendant tout l’été.

Les bienfaits des compléments alimentaires à base de bêtacarotène, de vitamines A et C et d’antioxydants, sont doubles :

  • leurs apports stimulent la production de mélanine, ce qui diminue le risque d’attraper des coups de soleil lors des premières expositions ;
  • ils fournissent des agents hydratants et cicatrisants à la peau, en mesure de se régénérer rapidement en cas de brûlure.

Originaire d’Amazonie, l’urucum est un pigment naturel extrait d’un arbre tropical, le roucou. Il peut être appliqué directement sur la peau pour stimuler le bronzage, ou absorbé sous forme de poudre ou de gélule. Très riche en bixine, un nutriment proche du bêtacarotène, l’urucum est très en vogue parmi les adeptes d’un bronzage sain et efficace !

Attention, opter pour des compléments alimentaires spécial bronzage ne vous dispense pas d’adapter votre alimentation en vue de l’été, et encore moins d’investir dans une bonne crème solaire !

Les soins de la peau, une étape incontournable pour bien bronzer

Avant de vous exposer au soleil, adoptez une routine beauté appropriée à la saison :

  • débarrassez votre peau de ses cellules mortes à l’aide d’un gommage. Massez-vous sous la douche avec le soin exfoliant et rincez soigneusement. Vous pouvez aussi vous servir d’un gant pour faire peau neuve dans le dos, sur les pieds… Aucune parcelle de votre corps ne doit être épargnée !
  • Hydratez-vous des pieds à la tête en vous lavant avec un gel surgras, qui va nourrir votre peau souvent desséchée par le soleil et la chaleur. Investissez dans une crème de jour hydratante. Souvenez-vous qu’une peau correctement hydratée est mieux armée contre le vieillissement et bronze de façon plus uniforme et naturelle.

Alors que les soins lavants et l’application d’une crème adaptée sont recommandés au quotidien, limitez-vous à une séance d’exfoliation par semaine, afin de ne pas agresser votre peau et de lui laisser le temps de reconstituer son film protecteur entre deux gommages.

Bien préparer sa peau au soleil, c’est bien. Mais l’exposer progressivement aux rayons, en la protégeant d’un lait ou d’une crème solaire d’indice entre 30 et 50, c’est encore mieux. Même après avoir fait le plein de vitamines et avec une peau correctement hydratée, évitez le soleil aux heures les plus chaudes, ne sortez pas sans protection solaire et continuez à observer ces précautions pendant toute la durée de vos vacances.

Pourquoi la pause estivale est-elle importante pour la santé ?

Cette année, vous êtes tellement débordé que vous êtes sur le point de vous priver de congés ? Ou bien vous comptez emporter du travail avec vous pendant vos vacances d’été ? Renoncez à ces idées saugrenues et accordez-vous une véritable pause estivale. Se reposer quelques semaines en été est essentiel à la santé et au bien-être. On vous explique pourquoi !

Prendre une pause pour recharger ses batteries

Non, le temps que vous passez à rêver sur la plage en juillet n’est pas du temps perdu ! C’est au contraire le seul moyen dont vous disposez pour recharger vos batteries… et donc, à moyen ou long terme, pour éviter le burn-out et la dépression. L’effet du repos estival sur la psyché est scientifiquement prouvé.

Pour recharger correctement vos batteries, une seule solution : laissez celles de votre mobile et de votre PC se décharger ! Ce n’est qu’une fois que vos appareils seront éteints que vous pourrez réellement vous déconnecter du bureau, et savourer de vraies journées de repos.

Partir en vacances pour ménager son système cardio-vasculaire

Selon les chercheurs, partir en vacances l’été permet de diminuer jusqu’à un tiers le risque de développer une maladie cardiovasculaire au cours de sa vie. À condition de partir suffisamment longtemps et suffisamment loin pour un changement de rythme et d’habitudes radical.

Au moins trois semaines de dépaysement seraient nécessaires pour permettre à l’organisme de se reposer. Pendant ce laps de temps, votre niveau de stress baisse considérablement, voire tombe en-dessous de zéro. Votre cœur, malmené tout le reste de l’année par votre vie trépidante, vous en est reconnaissant.

Profiter de l’été pour se préparer à l’hiver

En été, on se sent souvent en pleine forme : les journées durent longtemps, on fait le plein de lumière et de bonne humeur. Les virus circulent peu, si bien qu’on tombe moins souvent malade. On profite de loisirs en plein air, de barbecues entre amis, de week-end à la mer. On se sent tellement bien qu’on ne ressent pas forcément le besoin de s’arrêter de travailler.

Pourtant, s’il y a un moment où il est stratégique de s’offrir de vraies vacances, c’est justement en été ! En vous accordant du repos en juillet ou en août, vous prenez des forces en vue de l’hiver. Vous faites le plein :

  • de vitamines D, généreusement offertes par les rayons solaires ;
  • de repas équilibrés, riches en nutriments, que vous prenez le temps de cuisiner et de déguster tranquillement ;
  • de bon air, si vous partez à la montagne ou à la mer ;
  • de sommeil, entre siestes, grasses matinées et, surtout, nuits loin des tracas du quotidien.

Résultat : quand les journées commencent à diminuer, les températures à fraîchir et les premiers microbes de la saison à circuler, vous êtes d’attaque pour les affronter !

Se reposer en août pour être plus performant en septembre

À force de passer d’une tâche à l’autre, à la maison et au travail, et d’être rongé par des soucis d’ordre divers, votre cerveau a lui aussi besoin d’un peu de répit. En vivant différemment (au rythme de la mer, par exemple !) l’espace de quelques semaines en juillet et août, vous lui permettez de lâcher prise, mais aussi de se ressourcer.

Ce qui ne veut pas dire que vous devez passer vos vacances à ne rien faire. Bien au contraire : prenez soin de vous et de votre famille, faites de belles balades, de nouvelles découvertes… L’important étant que vous restiez à l’écoute de vos besoins.

Dès votre reprise du travail, vous vous apercevrez que ce régime a porté ses fruits : votre productivité va augmenter jusqu’à 70% !

Des vacances pour améliorer votre hygiène de vie

Partir en vacances est aussi l’occasion de prendre des habitudes différentes, qui vont vous permettre d’améliorer votre santé et votre bien-être tout au long de l’année… à condition d’en garder au moins quelques-unes, à votre retour chez vous ! Par exemple :

  • la marche. Que vous ayez visité des capitales étrangères ou pratiqué la randonnée, vous avez certainement eu l’occasion de beaucoup vous déplacer à pied cet été. Une excellente habitude, qui va continuer à favoriser une meilleure gestion du stress et un bon équilibre musculaire tout au long de l’année !
  • Le vélo. Idem que pour la marche. Ne perdez pas votre entraînement de cycliste, continuez à le cultiver en troquant votre voiture contre une bicyclette !
  • L’alimentation. À coup sûr, vous avez mangé plus de légumes et de fruits frais pendant vos vacances que pendant toute une année. Continuez à remplir vos placards et votre frigo de végétaux de saison !
  • Le sommeil. En vacances, si vous dormiez mieux, c’est parce que vous étiez plus détendu. Adoptez un rituel relaxant le soir au moment du coucher au lieu de vous replonger dans vos dossiers.

La pause d’estivale est riche d’enseignements : elle vous apprend à être davantage à l’écoute de votre corps et de vos envies, tout en apportant de nombreux bienfaits à votre organisme. Le moment n’est pas loin où partir en vacances va devenir une véritable prescription médicale !

5 conseils pour bien dormir quand il fait chaud

Lorsque le baromètre monte de plusieurs crans, trouver le sommeil peut s’avérer compliqué. L’air moite, l’excès de transpiration, la difficulté à trouver une position confortable, sont autant de facteurs d’insomnie et de nuits hachées. Bien dormir pendant la période estivale n’est pas une mince affaire… sauf si vous suivez les 5 conseils ci-dessous !

Prévoyez une literie et un linge de lit appropriés

Pour affronter les chaudes nuits d’été, mieux vaut miser sur un linge de lit en fibres naturelles. Et éviter les matelas et oreillers trop moelleux ! S’il est très agréable de se nicher dans un nid douillet en hiver, en été, vous risquez surtout d’y mourir de chaleur…

Si ce n’est pas déjà fait, éliminez couette, édredon et surmatelas. Vous protégez votre matelas à l’aide d’une alèse ? Vérifiez ses matériaux de composition. Si elle est en coton absorbant, par exemple en bouclette, laissez-la en place. Mais si votre protège-matelas possède une face imperméable en matière synthétique, renoncez à l’utiliser pendant la belle saison. Rien de tel qu’un revêtement plastifié pour vous faire transpirer !

Privilégiez des draps en lin ou en coton, légers et transpirants. Misez sur un tissage longs fils, comme la percale, et à densité élevée (au moins 100 fils par cm2) pour un effet aérien.

Prévenir plutôt que de guérir

Dormir du sommeil du juste par une chaude nuit d’été, ça ne s’improvise pas ! Préparez le terrain dès les premières heures de la journée, en laissant les fenêtres de la chambre fermées. Vous empêchez ainsi la chaleur de rentrer et de s’accumuler dans la pièce. Contentez-vous d’aérer une dizaines de minutes au moment du réveil. Vous ne rouvrirez la fenêtre que le soir venu, et sa bienfaisante fraîcheur.

De même, pour ne pas chauffer l’atmosphère, évitez l’utilisation d’appareils électriques dans la pièce où vous dormez : ordinateurs, sèche-cheveux… Pensez à fermer la porte de la cuisine si vous vous servez du four pendant la journée, afin que la chaleur ainsi dégagée ne se répande pas dans le reste du logement.

Faites cavalier seul

Par temps de canicule, l’heure n’est pas au romantisme. C’est pourquoi partager son lit ou sa chambre n’est pas la meilleure idée qui soit ! Votre corps et celui de votre partenaire vont dégager un maximum de chaleur pendant le sommeil, et se tenir chaud réciproquement. Si vous voulez rester au frais, mieux vaut adopter momentanément un système de chambre à part…

Ventilez, déshumidifiez, faites circuler l’air

En plein été, si la chaleur est si difficile à supporter, même la nuit, c’est généralement parce qu’elle est chargée d’humidité. Il suffit donc d’évacuer les gouttelettes d’eau évacuées dans l’air ambiant pour le rafraîchir. Installer un déshumidificateur dans votre chambre est une alternative intéressante au climatiseur.

Le ventilateur est un investissement minimum pour bien dormir pendant les nuits estivales. Il s’avère efficace à condition de le placer face à une source de fraîcheur, idéalement la fenêtre ouverte. Les pales font ainsi circuler l’air frais du dehors, au lieu de brasser l’air chaud à l’intérieur, comme ce serait le cas si vous placiez le ventilateur dans un coin de la pièce. Orienter l’appareil vers le lit, c’est-à-dire ventiler votre corps en sueur, est une fausse bonne idée : maux de gorge garantis au réveil.

Prenez de bonnes habitudes avant de vous coucher

Afin de ne pas avoir trop chaud au moment de vous coucher et de préparer votre corps au sommeil même si les températures sont torrides, prenez de bonnes habitudes :

  • alimentaires. D’abord, en évitant les dîners trop copieux, chargés en sucres et en graisse. Les efforts que devra déployer votre organisme pour digérer un repas lourd sera autant d’énergie en moins pour équilibrer votre température interne. Résultat : lorsque vous vous glisserez dans votre lit, vous transpirerez deux fois plus. Oui aux salades, au poisson, aux viandes blanches. Non aux boissons alcoolisées, qui dilatent les vaisseaux sanguins et réchauffent le sang.
  • Culinaires. Le mieux, quand il fait chaud, c’est de manger froid ! Premièrement, en sortant tout droit vos plats du frigo, vous évitez de faire fonctionner le four ou les plaques de cuisson, donc de créer une source de chaleur supplémentaire dans le logement. Deuxièmement, en introduisant exclusivement des aliments frais dans votre corps, vous ne risquez pas de rompre son équilibre thermique, toujours précaire lorsque le baromètre fait des siennes.
  • Sportives. Il serait bien entendu absurde de vous lancer dans un footing ou toute autre activité physique intense avant d’aller dormir. Déjà en temps normal, mais quand il fait chaud ! Envie d’aller danser ? Pourquoi pas, après tout ce sont les vacances, mais à vos risques et périls…
  • Émotionnelles. Vous mettre en colère ou vous faire peur en visionnant un thriller juste avant de vous coucher n’est jamais une bonne idée, mais en été, sachez que les émotions fortes sont de véritables bombes pour votre organisme. La pression monte, les battements du coeur s’accélèrent… et vous avez chaud. Très chaud.
  • Végétales. S’il n’est pas recommandé de boire une camomille (ni aucune autre boisson chaude) les soirs d’été, vous pouvez toujours compter sur les propriétés apaisantes de certaines huiles essentielles pour vous conduire en douceur dans les bras de Morphée. Déposez quelques gouttes de lavande ou de petit grain bigarade sur votre oreiller et au creux de vos poignets.