Les meilleurs aliments fermentés pour l’intestin

Les aliments fermentés sont des aliments vivants. Leur méthode de conservation, dans du vinaigre par exemple, leur permet de continuer à s’enrichir en nutriments au fil du temps, tout en les protégeant contre les champignons ou les bactéries. Très nutritifs, les aliments fermentés ont une action positive sur la santé. Ils assurent notamment l’équilibre du microbiote, ou flore intestinale. Découvrons ensemble quels sont les meilleurs aliments fermentés pour l’intestin.

Un aliment fermenté, c’est quoi exactement ?

La technique de la fermentation, qui consiste à favoriser le développement de bactéries lactiques, était déjà adoptée par les Anciens pour conserver les aliments. En l’absence de frigo, il fallait bien trouver des solutions pour conserver la viande, le beurre, mais aussi les légumes et les fruits ! Aujourd’hui encore, on trouve dans le commerce bon nombre d’aliments lacto-fermentés.

La saumure et le sel

Pour conserver des denrées alimentaires dans de la saumure ou du sel, vous devez les placer dans des bocaux hermétiquement fermés. En l’absence d’oxygène, les fameuses bactéries lactiques se développent, qui protègent l’aliment contre le développement d’organismes nocifs. Peuvent être lacto-fermentés :

  • tous les légumes : le chou, les aubergines, les poivrons…
  • Certains condiments : câpres, cornichons, olives…
  • Des poissons comme la sardine, le maquereau, les anchois…
  • La viande de porc demi-sel : jambonneau, palette…

Selon le type de préparation, des aromates peuvent être ajoutés au sel composant la saumure. Les légumes doivent être soigneusement lavés et découpés avant d’être glissés dans les bocaux.

Les pâtes fermentées au levain

Tout le monde connaît les petits cubes de levure achetés déjà prêts à l’emploi, si pratiques pour faire lever une pâte à pain ou à brioche en quelques heures. Mais presque personne ne sait que le levain se fabrique par fermentation d’un mélange d’eau et de farine. Placé à l’air libre pendant plusieurs jours d’affilée, celui-ci va absorber des bactéries, lesquelles transforment l’amidon contenu dans la farine en acide lactique.

Bien enveloppé dans un torchon et non tranché, le pain au levain se conserve jusqu’à 7 jours. Une véritable aubaine pour ceux qui n’ont pas forcément le temps de passer chez le boulanger !

Les produits laitiers fermentés

Le lait et la fermentation font bon ménage ! La seconde permet au premier de développer des bactéries excellentes pour la flore intestinale, dont le fameux bifidus. Parmi les produits laitiers fermentés, on trouve notamment :

  • le kéfir, une boisson à base de levain d’acide lactique et de levures et de lait fermenté
  • les yaourts, réalisés à partir de lait fermenté par ajout de bactéries
  • la crème aigre, c’est-à-dire de la crème qu’on fait fermenter à l’aide de bactéries lactiques
  • le lait caillé, ou ribot, à préparer avec du lait pasteurisé qu’on laisse s’acidifier à l’air libre (avec un filet de jus de citron pour accélérer le processus) ou auquel on ajoute des enzymes (à acheter déjà prêtes, sous forme de starters)
  • les fromages de type emmental, gruyère, parmesan mais aussi des fromages frais : feta, fromage cottage.

Les bienfaits intestinaux des aliments fermentés

Si les aliments fermentés sont si bénéfiques pour l’intestin, c’est que la façon dont ils sont conservés leur assure une très haute teneur en vitamines et en nutriments. Les spécialistes conseillent d’en consommer régulièrement, sauf en cas de sensibilité de l’intestin, en raison de l’acidité des aliments fermentés.

Fermentation : quels avantages pour l’intestin ?

Les aliments fermentés améliorent la digestion, tout en offrant à l’intestin un cocktail de nutriments.

  • Riches en enzymes, les aliments fermentés sont déjà prédigérés. Un peu comme s’ils mâchaient la tâche de l’intestin, en somme !
  • Les laits fermentés ont une faible teneur en lactose, qui les rend plus digestes.
  • La fermentation décuple le nombre des vitamines et sels minéraux initialement contenus dans l’aliment : autrement dit, elle les cultive pour transformer un simple chou en une véritable bombe vitaminée, bien plus riche en antioxydants que son homologue non fermenté.
  • Les aliments fermentés ne se contentent pas de nourrir l’organisme, ils le protègent contre les mauvaises bactéries susceptibles de s’introduire dans l’intestin : en particulier, ils détruisent nitrates et pesticides.
  • Ils fournissent le microbiote en probiotiques, assurant l’équilibre et l’efficacité de la flore intestinale.

Comment prendre soin de son intestin avec des aliments fermentés ?

Selon les scientifiques, 70% des défenses immunitaires prennent racine dans l’intestin. C’est pourquoi il est essentiel de prendre soin de votre microbiote intestinal. Certains aliments fermentés peuvent contribuer à améliorer votre santé sur des points précis.

  • Le kimchi, un chou coréen fermenté, améliore la pression artérielle et la résistance à l’insuline.
  • La consommation de soja fermenté protégerait contre le cancer du côlon et atténuerait le reflux gastro-intestinal.
  • Plus digeste, le pain au levain est recommandé aux personnes affectées d’un syndrome de l’intestin irritable.
  • Les lactobacilles contenues dans le kéfir peuvent être utiles aux personnes allergiques. Immunomodératrices, elles diminuerait la sensibilité de l’organisme face aux allergènes.
  • Riche en probiotiques, le yaourt fermenté protège contre la maladie de Crohn et diminue le risque de diabète.
  • Avec son contenu élevé en probiotiques, en phosphore, en calcium ou en vitamines B, la feta stimule l’immunité et nourrit la flore intestinale.

Dérèglement de la thyroïde

Vous vous sentez toujours nerveux et fatigué, vous maigrissez ou grossissez, vos nuits sont agitées ? Et si vous souffriez d’un dérèglement de la thyroïde ? Faisons le point sur les symptômes, les causes et les traitements de cette maladie auto-immune, qui touche 10% de la population en France.

Les informations données ci-dessous sont transmises à titre indicatif. En cas de doute, contactez un médecin.

Tout savoir sur la glande thyroïde

Commençons par comprendre en quoi consiste la thyroïde et quel est son rôle dans l’organisme.

La thyroïde, qu’est-ce que c’est ?

La thyroïde est une glande située à la base du cou des hommes et des femmes. Son diamètre est d’un demi-centimètre environ. Elle se compose de deux lobes reliés entre eux, qui lui donnent l’aspect d’un papillon.

Vous avez beau palper votre cou et vous observer dans le miroir, vous ne parvenez pas à repérer votre glande thyroïde ? C’est plutôt bon signe. Tant qu’elle est indécelable à l’œil ou au toucher, la thyroïde est en bon état de marche ! En revanche, une thyroïde gonflée ou apparente est le signe d’un dérèglement.

À quoi sert la glande thyroïde ?

Par le biais des hormones qu’elle sécrète, la thyroïde joue un rôle dans la digestion, la fertilité ou encore le système nerveux. Parmi les hormones thyroïdiennes, on distingue la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4). Toutes deux ont une influence décisive sur :

  • la digestion, le transit intestinal, le métabolisme, le taux de cholestérol et, au bout du compte, le poids ;
  • le sommeil, la sensibilité, l’humeur ;
  • le rythme cardiaque ;
  • la croissance et la solidité osseuse.

Qu’est-ce qu’une thyroïde bien réglée ?

La thyroïde est bien réglée lorsqu’elle produit des hormones en quantité normale. Si vous dormez correctement, contrôlez votre poids et êtes d’humeur égale, c’est indubitablement le signe que votre glande thyroïde fait bien son travail !

En revanche, on parle :

  • d’hypothyroïdie quand les hormones thyroïdiennes sont en déficit : le corps travaille alors au ralenti, pouvant susciter une prise de poids, une perte de mémoire, une fatigue latente.
  • D’hyperthyroïdie quand les hormones thyroïdiennes sont en excès : battements cardiaques, métabolisme, tout s’accélère… provoquant troubles anxieux, amaigrissement, fatigue nerveuse.

Quels sont les principaux symptômes d’un dérèglement de la thyroïde ?

Pour savoir si vous souffrez d’un dérèglement de la thyroïde, le plus simple mais aussi le plus sûr consiste à faire une prise de sang pour vérifier la production d’hormones T3 et T4. Prenez rendez-vous auprès d’un laboratoire d’analyses biologiques ou demandez conseil à votre médecin traitant si vous souffrez de certains des symptômes détaillés ci-dessous.

Hypothyroïdie : causes, symptômes et traitements

Lorsque les hormones T3 et T4 sécrétées par la glande thyroïde sont en nombre insuffisant, l’organisme se dérègle. L’hypothyroïdie peut être :

  • congénitale : 1 nouveau-né sur 2500 en est affecté. Le dépistage est effectué systématiquement à chaque naissance.
  • Auto-immune : le système immunitaire déréglé après un accouchement, post-ménopause ou suite à une maladie (thyroïdite de Hashimoto, qu’on désigne également sous le terme de goître) s’attaque à la glande thyroïde, dont il diminue la production.
  • Consécutive à une autre maladie de la thyroïde, comme un cancer de la glande ou d’un organe proche (larynx…)
  • Iatrogène, c’est-à-dire due à un traitement médicamenteux comme la radiothérapie ou les susbtances à base de lithium.

À noter : l’hypothyroïdie touche 3 fois plus les femmes que les hommes. Elle se manifeste par une prise de poids anormale, un visage gonflé, une frilosité, des perturbations du cycle menstruel, une perte de cheveux mais aussi des yeux qui tendent à sortir de leurs orbites et un gonflement caractéristique de la gorge au niveau de la pomme d’Adam.

L’hyperthyroïdie se soigne :

  • par voie médicamenteuse, avec la prise quotidienne d’une hormone de synthèse qui vient compenser la production défaillante de T4 ;
  • plus rarement, par voie chirurgicale, par une ablation partielle de la glande thyroïde si celle-ci a acquis un volume important au cours de la maladie, compromettant l’élocution (on parle alors de goître).

Hyperthyroïdie : causes, symptômes et traitements

L’hyperthyroïdie est l’état inverse de l’hypothyroïdie, c’est-à-dire que les hormones T3 et T3 produites en excès accélèrent l’activité des organes concernés. Cette pathologie peut être due à :

  • la maladie de Basedow, d’origine auto-immune, qui stimule la production d’hormones thyroïdiennes ;
  • la formation d’un nodule thyroïdien, bénin en soi mais compromettant l’activité normale de la glande ;
  • une inflammation de la thyroïde, temporaire lorsqu’elle se déclare après la grossesse, plus rarement chronique, lorsqu’elle est liée à une maladie auto-immune ;
  • certains traitements hormonaux et médicaments à base d’iode, généralement impliqués dans le traitement des pathologies cardiaques.

Le tabagisme est également une cause fréquente d’hyperthyroïdie.

Un amaigrissement brutal, une tension artérielle élevée, un cœur qui se met à battre à toute vitesse sans raison apparente… sont autant de signes indiquant que l’organisme est en surchauffe. Le traitement de l’hyperthyroïdie dépend de sa cause.

  • Des antithyroïdiens de synthèse sont prescrits pour soigner la maladie de Basedow. Les récidives sont cependant fréquentes.
  • Les nodules sont ôtés par voie chirurgicale, une fois le taux de production hormonale stabilisé.
  • L’inflammation de la thyroïde se résorbe généralement quelques mois après son apparition, sans besoin d’un traitement spécifique.
  • L’hyperthyroïdie médicamenteuse disparait d’elle-même après l’arrêt du médicament incriminé.

En cas d’hyperthyroïdie, il est également recommandé d’éviter les excitants (thé, café, boissons alcoolisées) et d’adopter un régime riche en protéines et en calcium et pauvre en iode.

Hypertension artérielle : causes et remèdes

On parle d’hypertension artérielle, ou HTA, quand la pression du sang circulant dans les artères est trop élevée. Souvent silencieuse, cette maladie chronique gagne pourtant à être détectée au plus vite, car elle représente un risque important d’accidents cardiovasculaires. Découvrons ensemble quels sont les facteurs favorisant l’apparition d’hypertension artérielle et comment celle-ci se manifeste.

Les informations données ci-dessous sont transmises à titre indicatif. En cas de doute, contactez un médecin.

Quelles sont les causes de l’hypertension artérielle ?

L’origine de l’HTA peut s’expliquer par :

  • la génétique. Si l’un de vos parents souffre ou a souffert d’hypertension artérielle au cours de sa vie, il est possible – mais pas évident – que vous en soyez affecté à votre tour. Idem si vous êtes d’origine antillaise ou sud-asiatique, ces ethnies étant génétiquement plus exposées au risque de HTA.
  • L’âge. Quels que soient vos antécédents familiaux et ethniques, vos artères deviennent plus rigides au fur et à mesure qu’elles vieillissent. À partir de la soixantaine, le risque de développer une hypertension artérielle est de 40%.
  • Le sexe. Les hommes sont davantage exposés au risque de HTA que les femmes : 25% d’entre eux sont concernés, contre 18% de la population féminine.
  • Les mauvaises habitudes alimentaires. En particulier, une consommation excessive d’alcool et une alimentation trop riche en sodium ou en graisses, associées ou non à un surpoids.
  • Une vie trop sédentaire et/ou stressante.
  • Le tabac. Lorsque vous fumez une cigarette, la pression artérielle s’élève, les battements du cœur s’accélèrent. Fumer accélère le vieillissement des artères et fatigue le cœur, augmentant le risque de HTA.
  • Une maladie rénale ou impliquant la prise de médicaments tels des corticoïdes, des anti-inflammatoires, des œstrogènes…
  • Une grossesse. Dans ce cas, l’HTA est passagère mais expose à des complications graves, comme l’éclampsie.
  • La ménopause, lorsque la diminution d’œstrogènes provoque un épaississement de la paroi des artères.

Parfois, l’hypertension artérielle n’a pas de causes bien définies : ni terrain héréditaire, ni mauvaise hygiène de vie, ni maladie préexistante. On parle alors d’HTA essentielle.

Quels sont les symptômes de l’hypertension artérielle ?

Pour savoir si vous avez de l’hypertension artérielle, il suffit de consulter un médecin. Quel que soit le motif de votre visite, celui-ci vous prendra systématiquement votre tension. En effet, la plupart du temps, les symptômes de l’HTA sont inexistants, ou tellement anodins qu’ils passent inaperçus. Il peut s’agir de :

  • migraines, maux de tête fréquents et inhabituels ;
  • vertiges pouvant aller jusqu’à la perte de connaissance ;
  • saignements de nez ;
  • nausées.

Attention : la tension artérielle varie constamment, selon que vous êtes calme, anxieux, assis, en mouvement… Une tension artérielle élevée lors d’un examen médical peut être simplement un signe de stress passager et ne signifie pas que vous souffrez d’hypertension. Pour établir un diagnostic de HTA, il est nécessaire de prendre votre tension plusieurs fois au cours de la journée.

Comment mesurer sa tension artérielle ?

Votre médecin suspecte une hypertension artérielle ? Il vous demandera peut-être de vous procurer un instrument afin de pouvoir prendre votre tension à domicile. La prise de tension peut être prise avec :

  • un stéthoscope, à positionner dans le pli du coude, sous le brassard. Gonflez le brassard jusqu’à ce que vous entendiez un claquement, caractéristique de la pression systolique. Dégonflez et continuez à écouter. La pression diastolique est signalée par un silence succédant à un son sourd.
  • Un tensiomètre brassard ou poignet, dont le résultat apparaît sur un lecteur électronique.

Petit lexique pour bien lire les résultats de la prise de tension :

  • la tension systolique correspond à la force avec laquelle le cœur envoie le sang chargé d’oxygène dans l’organisme. La tension systolique moyenne se situe entre 10 et 14,5. C’est le premier chiffre qui résulte de la prise de tension.
  • La tension diastolique correspond à la pression au moment où le cœur se relâche, avant de se remplir à nouveau de sang. Elle se situe entre 7 et 9.

Pour conclure : vous avez une tension normale si la vôtre se situe entre 10/7 et 14,5/9.

Comment soigner l’hypertension artérielle ?

Dès que le diagnostic est posé, l’hypertension artérielle doit être prise en charge par le biais d’un traitement adapté.

Le traitement hygiénodiététique de l’hypertension

Dans un premier temps, il importe de changer ses habitudes au quotidien. Les mesures hygiénodiététiques peuvent suffire à faire baisser la tension et réduire les risques d’accident cardio-vasculaire. Il s’agit principalement de :

  • réduire les apports en sel, en graisses et en alcool lors des repas, c’est-à-dire de renoncer aux plats tout préparés, d’éviter de saler systématiquement le contenu de son assiette, de consommer de viandes rouges, sodas, chips, viennoiseries…
  • Renoncer au tabac.
  • Introduire une routine sportive dans son emploi du temps : l’idéal est de marcher au moins une demi-heure par jour.

Le traitement médicamenteux de l’hypertension

Au niveau médicamenteux, l’hypertension artérielle se traite par le biais d’hypertenseurs. On trouve notamment :

  • des médicaments (inhibiteurs d’IEC et ARA2) pour réguler la pression des artères ;
  • des diurétiques, qui aident les reins à éliminer les excédents de sel ;
  • des bêta-bloquants, qui ralentissent le rythme cardiaque, diminuant ainsi la pression du sang dans les artères ;
  • des inhibiteurs calciques, qui assouplissent la paroi artérielle.

Ces médicaments peuvent être prescrits séparément ou ensemble, selon le profil du malade.