Le féminisme aujourd’hui : quelles luttes ?

Le féminisme, ou le mouvement féministe, qui vise l’égalité politique, économique et culturelle entre les femmes et les hommes, puise ses racines dans les premières civilisations humaines. De la Grèce antique à la lutte pour le suffrage des femmes en passant par les marches des femmes, le féminisme est ancré dans l’histoire. Cependant, l’égalité des sexes n’est pas encore acquise et les féministes luttent toujours. Quels sont les combats menés par le féminisme aujourd’hui ?

Le féminisme pour l’égalité homme-femme

Aujourd’hui, le salaire mensuel moyen des femmes en France est inférieur d’environ 20% à celui de leurs collègues masculins. Ces inégalités salariales liées au sexe peuvent s’expliquer par deux facteurs principaux, à savoir les heures de travail et la ségrégation professionnelle.

L’équilibre travail-vie

Beaucoup plus de femmes que d’hommes choisissent de prendre un congé parental. Ceci est souvent lié au manque de structures d’accueil pour les enfants. En effet, seulement 65,8% des femmes ayant de jeunes enfants dans l’Union Européenne travaillent, contre 89,1% des hommes. Dans toute l’Europe, environ 32% des femmes travaillent à temps partiel, contre seulement environ 8% des hommes. Le féminisme lutte pour aménager les structures essentielles afin que les femmes puissent s’épanouir au travail.

La ségrégation professionnelle

La ségrégation sur le marché du travail renforce également l’écart de rémunération entre les sexes et favorise la montée du mouvement féministe. Les femmes et les hommes ont encore tendance à occuper des emplois différents. La ségrégation est souvent liée aux stéréotypes, que le féminisme s’efforce d’effacer. Alors qu’environ 60% des nouveaux diplômés universitaires sont des femmes, elles constituent une minorité dans des domaines comme les mathématiques, l’informatique et l’ingénierie. Par conséquent, moins de femmes occupent des emplois scientifiques et techniques. Elles travaillent souvent dans des secteurs économiques moins valorisés et moins rémunérés.

La répartition des tâches dans les foyers

Au cours du dernier demi-siècle, et à la suite des luttes féministes, nous pouvons remarquer plusieurs changements. De plus en plus de femmes intègrent le monde du travail, l’écart de rémunération se réduit progressivement et les pères passent de plus en plus de temps avec leurs enfants. Mais les tâches ménagères sont toujours réparties de manière inégale. En général, les femmes consacrent en moyenne 38 heures par semaine pour s’occuper des enfant, contre 23 heures pour les hommes. Elles consacrent également plus de temps aux tâches ménagères (20 h pour les femmes contre 11 pour les hommes). En outre, la plupart des hommes continuent de s’impliquer pleinement dans leur travail car leur compagne assume la responsabilité de s’occuper de leurs enfants.

La lutte contre le harcèlement au travail, dans la rue et les transports

Le harcèlement et l’intimidation sont monnaie courante de nos jours. Cela peut se produire sur le lieu du travail, dans la rue ou dans les transports. En cas de harcèlement sur le lieu de travail, il est important de le signaler directement à l’employeur. Celui-ci se charge de porter plainte auprès des autorités policières. La victime peut également se diriger vers la médecine du travail. Aujourd’hui, le Code pénal puni le harcèlement au travail, qu’il soit moral ou sexuel. Le harcèlement moral est puni jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Le harcèlement sexuel est punissable d’une peine de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

Si le harcèlement se produit ailleurs qu’au travail, dans la rue ou dans les transports, la victime doit immédiatement informer les autorités policières. En France, près de 87% des femmes ont été la cible d’un harcèlement ou d’une agression sexuelle dans les transports. Le harcèlement dans les transports et dans la rue est un délit. En effet, il peut être verbalisé par une amende allant jusqu’à 1500 €.

Consommation d’alcool : la prévenir et la réduire

Aujourd’hui en France, l’alcool est responsable de 41 000 décès par an.*  Étant donné la prévalence de l’abus d’alcool dans la population adulte, il est logique que la première étape soit la prévention de la consommation d’alcool chez les jeunes. En outre, plusieurs personnes adultes ont conscience de la gravité de leur consommation et souhaitent la réduire. Voici donc quelques bons réflexes afin de prévenir et de réduire la consommation d’alcool chez les jeunes et les adultes. 

Prévenir la consommation d’alcool chez les jeunes

Aujourd’hui, les enfants sont soumis à un certain nombre de pressions sociétales. Nous pouvons citer la publicité et la représentation de la consommation d’alcool dans la culture populaire, ainsi que le besoin de s’intégrer à des groupes sociaux. En effet, de nombreux adolescents considèrent la pression des pairs comme une motivation potentielle pour la consommation d’alcool. Comment se passe la prévention de l’alcoolisme chez les jeunes ?

Fournir le bon message

Généralement, les adolescents se tournent vers leurs parents et les figures d’autorité pour modéliser leurs propres comportements. En énonçant des directives claires dès le plus jeune âge, les parents font le premier pas pour prévenir la consommation d’alcool. En outre, il est important que l’enfant ou l’adolescent puisse poser ses questions sans crainte de représailles. Il existe de nombreuses idées reçues par rapport à la consommation d’alcool chez les jeunes. Les parents peuvent ainsi contribuer énormément à éviter qu’un problème d’alcool ne survienne en fournissant simplement des réponses honnêtes à ces questions. Vous pouvez par exemple parler à votre enfant des effets de cette consommation. 

Être ouvert avec les enfants et adolescents  

Les questions peuvent simplement provenir de la curiosité. Toutefois, elles pourraient également indiquer un problème plus profond. L’enfant pourrait par exemple être confronté à des pressions par ses pairs. Ainsi, le plus judicieux n’est pas d’éviter ces questionnements mais d’y être ouvert. N’hésitez pas à raconter vos propres expériences ou même les problèmes d’alcool que vous avez rencontrer lorsque vous aviez leur âge. Cela permettra à l’enfant d’avoir des outils pour lutter contre la pression de boire et de trouver des moyens pour réagir aux situations où la consommation d’alcool est présente. La communication est la pierre angulaire de la prévention de l’alcoolisme. 

Comment arrêter ou réduire sa consommation d’alcool ? 

Fixer un objectif réaliste

La première étape est de noter le nombre de boissons que vous consommez actuellement pendant une durée limitée (une semaine par exemple), ainsi que l’environnement de cette consommation (les lieux, les personnes, etc) et les déclencheurs. Ensuite, vous pouvez écrire vos objectifs avec le nombre précis de boissons que vous souhaitez consommer par semaine ou par mois.

Boire lentement et espacer ses boissons 

Pour veiller à atteindre votre objectif, vous pouvez par exemple boire lentement et vous assurer que vous ne prenez qu’un verre pendant une durée limitée (1 heure par exemple). Par ailleurs, les personnes qui boivent rapidement sont plus à risque de développer une dépendance à l’alcool. Une autre astuce pour réduire la consommation d’alcool consiste à consommer une boisson non alcoolisée entre deux boissons alcoolisées. En outre, il est préconisé de boire un verre d’eau pour chaque boisson alcoolisée.

Éviter les déclencheurs

Que vous essayiez de réduire ou d’arrêter complètement de boire, éviter les situations où vous avez l’habitude de boire est toujours une bonne idée. Des personnes, des lieux, ainsi que certaines émotions et activités peuvent être des déclencheurs. 

S’adonner à d’autres activités

Si la consommation d’alcool est devenue une partie importante de votre vie, essayez de trouver d’autres activités pendant les périodes où vous buvez habituellement. Vous pouvez par exemple vous inscrire à des cours d’arts plastiques, faire du sport, ou passer plus de temps avec votre famille et vos amis. 

Récompenser les progrès 

Il est important de reconnaître qu’il est difficile d’apporter des changements à votre style de vie. Ainsi, vous pouvez vous récompenser à chaque objectif atteint. Il est également important de ne pas être dur avec vous-même lorsque vous commettez une erreur.

Voir un conseiller ou un thérapeute

Lorsqu’un trouble lié à la consommation d’alcool est présent, contrôler cette consommation n’est qu’une partie de la réponse. Il est également important d’acquérir de nouvelles compétences à utiliser dans la vie de tous les jours. Les psychologues, ou les conseillers en alcoolisme peuvent vous apprendre à:

  • Changer les comportements qui vous donnent envie de boire
  • Gérer le stress et autres déclencheurs
  • Construire un système de soutien solide
  • Fixer des objectifs et les atteindre

Certaines personnes ont juste besoin d’une courte séance de conseil ciblée. D’autres peuvent souhaiter une thérapie individuelle pendant plus longtemps pour faire face à des problèmes tels que l’anxiété ou la dépression

Assurance vie : les points essentiels à retenir

Souvent confondue avec l’assurance décès, l’assurance vie est à la fois un outil d’épargne et d’investissement. Elle est par ailleurs la formule privilégiée en France, grâce à sa souplesse et ses avantages. Quelles sont les caractéristiques de ce contrat, et quels sont les points essentiels à retenir ?

Qu’est ce que l’assurance vie ? 

L’assurance vie est considéré comme un outil d’épargne et d’investissement. C’est un placement financier qui permet à la fois de valoriser une épargne et de bénéficier d’avantages fiscaux. L’assurance vie permet par exemple de bénéficier d’abattements fiscaux après 8 ans. Après l’ouverture du contrat, il est possible d’effectuer des versements réguliers ou ponctuels, sans limite de montant. Comme le contrat est flexible, vous pouvez effectuer des retraits ou le clôturer à tout moment. En cas de décès du souscripteur, le contrat sera dénoué et le capital ainsi que les intérêts seront transmis aux bénéficiaires déclarés. 

Les caractéristiques de l’assurance vie

La flexibilité et la souplesse du contrat 

Vous pouvez épargner à votre rythme en contrôlant vos versements, qui peuvent être ponctuels ou programmés. En effet, ce contrat prend en considération la variation des revenus, mais également des rentrées d’argent exceptionnelles. Ainsi, vous complétez votre capital au fur et à mesure, en fonction de votre besoin et de vos capacités

Une épargne disponible à tout moment 

Votre capital de l’assurance vie est disponible, en partie ou complet, à tout moment. Comme la fiscalité est avantageuse, ces retraits pourront être faiblement, voire non imposable, en particulier après la barre des 8 ans dépassée. 

La transmission de capital 

L’assurance vie vous permet de transmettre votre patrimoine. Vous pouvez, en effet, désigner un ou plusieurs bénéficiaires de votre contrat. En outre, s’il s’agit de votre conjoint, les sommes seront exonérées de droit de succession. 

Un placement pour une retraite complémentaire

Il est possible de transformer votre capital en rente viagère. Ainsi, vous pourrez recevoir des revenus réguliers jusqu’à la fin de votre vie.  

Pourquoi utiliser une assurance vie ? 

Grâce à la souplesse et à la flexibilité de l’assurance vie, elle est adaptée à différents objectifs. Il est possible donc de l’utiliser pour financer un projet, comme l’achat d’un véhicule. Vous pouvez également utiliser ce capital pour rémunérer une épargne de précaution et anticiper votre retraite. Chez PMIF, vous pouvez souscrire à une garantie épargne Mut’Epargne.

Les types de contrat 

L’assurance vie propose deux types de contrat : 

Les contrats monosupport en euros. Sans risque, ce contrat est le plus courant. Votre capital est investi sur des produits sans risque, il est donc garantit à tout moment et ne peut qu’augmenter

Les contrats multisupports en unités de compte. Ce contrat peut-être composé de différents fonds. Votre capital est investi sur des produits sans risques, mais également des produits liés à la bourse, appelés unités de compte (UC). Ces unités peuvent être, entre autres, des fonds d’actions, des trackers, ou des produits structurés. Ainsi, seul le nombre de ces unités est garantit et non pas leur valeur, qui change au fur et à mesure. Bien qu’il soit plus risqué qu’un contrat monosupport, le contrat multisupport peut être plus rémunérateur. 

Comment gérer son assurance vie ? 

Vous pouvez choisir entre deux modes de gestion : 

La gestion libre 

C’est à vous de répartir votre épargne entre les différents supports disponibles. Ce mode de gestion est plutôt recommandé aux initiés qui préfèrent choisir les unités de compte, ou encore aux personnes qui placent leur capital 100% en euros. Ainsi, vous gérez votre contrat d’assurance vie en toute liberté.

La gestion pilotée

Vous donnez un mandat à un professionnel ou à une société de gestion qui se charge de gérer votre contrat d’assurance vie. Celui-ci pourra sélectionner les meilleurs investissements par rapport à vos objectifs. Ce mode de gestion est aujourd’hui démocratisé et éligible à un plus grand nombre de personnes. 

Handicap : comment changer les choses ?

En France, 12 millions de personnes sont touchées par un handicap. Au travail et dans la communauté, l’estime de soi et l’humeur touchées par un handicap sont particulièrement influencées par l’attitude des collègues et de leur entourage. Le Gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre 22 améliorations concrètes en 2020 afin de faciliter le quotidien des personnes handicapées. Au delà des réformes, vous pouvez adopter quelques gestes pour changer les choses et créer une société plus inclusive.

S’informer : le handicap et ses formes

Un handicap est une condition ou une fonction jugée significativement altérée par rapport au standard habituel d’un individu ou d’un groupe. Le terme désigne le fonctionnement individuel, y compris la déficience physique, la déficience sensorielle, la déficience cognitive, la déficience intellectuelle, la maladie mentale, ainsi que divers types de maladies chroniques. Il existe 6 formes d’handicap :

  • Handicap physique, ou invalidité physique ou motrice. Cet handicap concerne les limitations générées par la diminution ou l’élimination des capacités physiques motrices. Cela peut-être la perte d’un membre ou la présence de problèmes au niveau de la colonne vertébrale.
  • Handicap sensoriel ou invalidité sensorielle. Cet handicap concerne les déficiences de certains sens. Tous les sens peuvent être altérés, mais les handicaps sensoriels les plus connus sont les déficiences visuelles et auditives.
  • Déficience intellectuelle. Celle ci est définie comme toute limitation du fonctionnement intellectuel. Cet handicap peut entraver la participation sociale ou l’autonomie. Il existe différents degrés de déficience intellectuelle.
  • Handicap psychique ou mental. Cet handicap concerne les altérations de type comportemental qui découlent en général d’un trouble mental.
  • Invalidité viscérale. Cet handicap concerne les personnes touchées par une déficience de l’un de leurs organes. C’est le cas du diabète ou des maladies cardiaques.
  • Handicap multiple. Ce type d’incapacité résulte d’une combinaison de limitations découlant des formes d’handicap précédentes. Par exemple, un sujet sourd ayant une invalidité viscérale ou une personne paraplégique touchée par une déficience intellectuelle.

Poser des questions

N’hésitez pas à demander aux personnes souffrant d’un handicap de quoi elles ont besoin afin de rendre le processus plus facile pour eux. Elles seules pourront vous renseigner sur leurs besoins et la meilleure façon de les satisfaire. Si elles demandent de l’aide, demandez des instructions spécifiques sur la façon dont vous pouvez aider.

Adopter un discours clair et une écoute active

Si vous travaillez avec une personne qui a une déficience intellectuelle ou d’autres problèmes cognitifs, utilisez des phrases claires, des mots simples et des concepts concrets. Évaluez le rythme, la complexité et le vocabulaire de votre discours pour correspondre au leur. À moins que vous ne soyez informé du contraire, n’oubliez pas qu’ils peuvent prendre leurs propres décisions. En outre, permettez aux personnes ayant des troubles de la parole de terminer leurs propres phrases. Ne parlez pas à leur place et ne les interrompez pas.

Engager la discussion directe

Établissez un contact visuel et parlez directement aux gens, même si leur interprète est avec eux. Par exemple, une personne sourde regardera l’interprète pendant que vous parlez. Cependant, maintenez le contact visuel avec la personne sourde. En outre, si vous parlez avec une personne en fauteuil roulant, pensez à vous asseoir. Évitez également de vous pencher sur une personne en fauteuil roulant.

Être conscient de l’espace personnel

Certaines personnes qui utilisent une aide à la mobilité, comme un fauteuil roulant ou une canne, considèrent ces aides comme faisant partie de leur espace personnel. De même, ne poussez jamais le fauteuil roulant d’une personne sans demander au préalable la permission de l’occupant. Ne touchez pas, ne bougez pas et ne vous appuyez pas sur les aides à la mobilité. Ceci est également important pour la sécurité.

Vérifier l’accessibilité des lieux de rendez-vous

Vérifiez que le lieu de rendez-vous est bien accessible pour les personnes handicapées avant la réunion et envoyez des instructions détaillées pour y accéder. N’hésitez pas à demander si vous pouvez faire quelque chose pour préparer la réunion et assurez-vous que tout le monde est en mesure de participer pleinement.