Qu’est-ce que la BPCO ?

La BPCO ou bronchopneumopathie chronique obstructive est devenue un véritable fléau puisqu’elle toucherait entre 7% et 8% des personnes âgées de plus de 40 ans. Bien que lente à s’installer elle présente un réel risque de mortalité sur le long terme d’où l’effort de sensibilisation de la part des pouvoirs publics envers la population.

En quoi consiste la BPCO ?

Définition de la BPCO et mécanismes pathologiques

La BPCO est une inflammation des bronches chroniques qui consiste en leur rétrécissement et à une diminution des facultés d’échanges en oxygène au niveau des alvéoles pulmonaires. C’est une pathologie d’installation très lente (sur plusieurs années) et qui passe inaperçue un long moment. Les dégâts causés par l’inflammation dans la BPCO sont irréversibles mais leur développement peut être stoppé de façon efficace par la mise en place de mesures hygiéno-diététiques.

BPCO et personnes à risque

La BPCO est une maladie uniquement causée par l’exposition à des polluants de l’air. On dénombre trois grands types de personnes à risque :

  • les fumeurs qui sont les personnes les plus touchées par la BPCO au-delà de l’âge de 40 ans;
  • les personnes subissant un tabagisme passif quotidien;
  • les personnes travaillant ou vivant dans des milieux particulièrement pollués par certaines substances nocives tels que les produits de teinture, l’amiante…

L’interdiction par les pouvoirs publics de fumer dans des lieux communs vise ainsi à limiter le tabagisme passif récurrent qui pourraient amener à développer une BPCO.

Quels sont les symptômes de la BPCO ?

La BPCO va longtemps passer inaperçue puisque son installation progressive ne permet pas toujours de détecter les premières inflammations. Au bout d’un certain nombre d’années, le patient va présenter une toux grasse chronique, souvent matinale, sans autre symptômes évocateurs d’une simple bronchite. Avec le temps, un essoufflement et une aggravation de la toux vont se mettre en place. Dans les cas de BPCO les plus avancés, les patients ont de grandes difficultés à respirer ce qui nécessite parfois une oxygénothérapie et tout effort physique devient impossible.

Le traitement de la BPCO

L’arrêt des polluants respiratoires

Le principal traitement de la BPCO est l’arrêt complet de l’exposition aux polluants toxiques. Pour les fumeurs, il va s’agir d’un arrêt du tabac et de toute exposition à de la fumée de cigarette. Pour les personnes travaillant dans des lieux particulièrement pollués, une rupture du contrat de travail sera fortement préconisée pour que l’état de santé du travailleur ne s’aggrave pas et que la BPCO puisse être stabilisée à temps.

Les traitements médicamenteux

Dans un second temps, des bronchodilatateurs peuvent être prescrits afin d’aider le patient à mieux respirer. Il en existe deux types :

  • les bronchodilatateurs de courte durée d’action comme ceux utilisés dans l’asthme par exemple. Ils vont être prescrit pour venir à bout des essoufflements ponctuels chez un patient qui ne présente pas un stade trop avancé de BPCO;
  • les bronchodilatateurs de longue durée d’action qui devront être pris quotidiennement lorsque l’essoufflement est permanent.

Dans les cas de BPCO les plus avancés, des corticoïdes peuvent être prescrits en supplément des bronchodilatateurs afin de limiter les effets de l’inflammation des bronches et des bronchioles. Une oxygénothérapie peut également être mise en place dès lors que les alvéoles ne sont plus en capacité d’assurer des échanges gazeux de qualité entre le sang et les poumons.

Le rôle des exercices respiratoires

Une kinésithérapie respiratoire peut être mise en place par le pneumologue afin de permettre au patient d’excréter les glaires plus facilement et de faire retrouver aux poumons plus de mobilité. Il s’agit du même type de kinésithérapie que pour les enfants atteints de bronchites chroniques ayant du mal à excréter leurs sécrétions. Des exercices respiratoires sont également montrés aux patients afin de gérer leur essoufflement en cas de crises et d’optimiser les échanges gazeux.

BPCO et prévention

Lutter contre toute forme de tabagisme

La prévention de la BPCO passe avant tout par la sensibilisation aux dangers du tabac. En effet, la majorité des patients atteints de BCPO sont des fumeurs de longue date. Il convient donc de lutter contre le tabagisme de deux façons :

  • limiter le nombre de nouveaux fumeurs notamment dans les populations jeunes qui sont le plus à risque de commencer;
  • encourager et faciliter l’arrêt du tabac grâce à une meilleure prise en charge du sevrage et des campagnes choc de sensibilisation.

Faire connaître la BPCO aux fumeurs est aussi une bonne façon de leur donner un exemple de risques concrets qu’ils encourent s’ils ne cessent pas leur consommation.

Protéger les travailleurs à risque

Les BPCO dues à l’utilisation massive de produits chimiques sont de moins en moins nombreuses. L’amiante est encore présente dans certains vieux bâtiments mais de nombreuses réhabilitations sont pratiquées dans les lieux publics afin de limiter les risques pour les travailleurs. Les réglementations du travail permettent également de limiter l’exposition de certains salariés à des polluants dangereux grâce notamment à l’utilisation de masques ou de protections. La durée d’exposition des salariés à certains produits est même réglementée.

Les bienfaits de la randonnée

La pratique de la randonnée remonte à de nombreuses décennies. Elle se pratique encore aujourd’hui seul, en famille ou en groupe et est considérée comme un sport à part entière par toute la population. Tout comme la marche, la randonnée possède un large éventail de bienfaits sur la santé et sur le mental qu’il est important de mettre en avant. Nombreux sont les médecins qui recommandent vivement sa pratique pour lutter contre la sédentarité et ses méfaits.

Les bénéfices de la randonnée sur la santé

Préserver son système cardiovasculaire

La randonnée est un sport d’endurance d’intensité moyenne. Travailler cette endurance revient directement à renforcer son système cardiovasculaire de deux façons :

  • D’une part, grâce à l’augmentation musculaire des jambes qui permet au sang de mieux remonter jusqu’au coeur et d’endiguer le développement d’une insuffisance veineuse;
  • D’autre part en musclant directement le coeur qui, habitué à un certain effort, sera plus puissant et plus efficace sur le long terme tout en protégeant des chutes de tension ou des insuffisances cardiaques

Le vieillissement du système cardiovasculaire des pratiquants de la randonnée sera donc ralenti par rapport à des personnes dites sédentaires. Les randonneurs sont donc moins à risque de développer des maladies cardiovasculaires qui restent aujourd’hui la première cause de mortalité en France.

La randonnée pour booster son système immunitaire

Contrairement à des sports d’endurance plus violents qui ont tendance à fatiguer l’organisme, la randonnée, du fait de son intensité modérée, permet de renforcer le système immunitaire. Les randonneurs sont donc moins sujets aux petites affections mais il a également été démontré que ce renforcement du système immunitaire permet de protéger contre l’apparition de maladies auto-immunes plus graves telles que la sclérose en plaque, les lupus ou encore la polyarthrite rhumatoïde.

La randonnée contre les problèmes ostéo-articulaires

Les douleurs ostéo-articulaires ont bien souvent tendance à immobiliser les personnes qui en souffrent. Une activité modérée reste toutefois le meilleur choix pour que les soucis de cet ordre puissent revenir à la normal rapidement (avec l’accord de son médecin bien évidemment).

La randonnée intervient également en prévention des problèmes ostéo-articulaires puisqu’il a été démontré que ce type de pratique endurante permet de limiter la perte osseuse inhérente à l’âge. La randonnée permet donc de garder des os et des articulations vigoureux plus longtemps par rapport à des personnes ne pratiquant aucun sport.

Les bénéfices de la randonnée sur le bien-être mental

La sécrétion d’hormones positives

Toute pratique sportive engendre une cascade de sécrétions hormonales positives. Parmi ces hormones produites en abondance, on retrouve notamment de la sérotonine (hormone du bonheur) mais aussi des endorphines qui donnent cette sensation si particulière de bien-être et de détente après une pratique sportive. Certains sports plus violents peuvent toutefois engendrer la sécrétion d’adrénaline (hormone du stress) qui a tendance à fatiguer l’organisme. La randonnée a donc tout bon puisque son intensité modérée permet une sécrétion optimale des hormones de bien-être. Le fait qu’elle soit pratiquée sur plusieurs heures et non sur quelques minutes assure une production hormonale encore plus accrue et régulière dans le temps.

Evacuer le stress

La vie active et les problèmes du quotidien ont souvent tendance à s’accumuler et à fatiguer la personne qui en souffre. La pratique de la randonnée permet d’évacuer un trop plein de stress et donc de limiter la production d’adrénaline qui, à long terme, peut engendrer une fatigue mais aussi de l’anxiété. La randonnée est donc un véritable bol d’air pour le cerveau qui y trouve son exutoire.

La randonnée pour lutter contre la déprime et l’anxiété

Du fait de la sécrétion des hormones citées plus haut, la randonnée s’avère être un excellent antidépresseur. Tout comme la marche, il a été démontré que la randonnée pratiquée de façon modérée serait potentiellement tout aussi efficace que la prise d’antidépresseurs dans le traitement d’accès dépressifs et anxieux. On en déduit donc que pour prévenir ce type de pathologies, la pratique de la randonnée est particulièrement efficace.

La randonnée : une activité physique et sociale

Elargir son cercle de connaissances

La randonnée est un sport qui peut se pratiquer en famille ou en groupe. Elle a donc le mérite de favoriser les interactions sociales et de d’encourager les échanges avec d’autres pratiquants. Comme de nombreuses activités sportives elle permet de se créer un cercle de connaissances qui amène à se couper d’avec son quotidien familial et professionnel. La pratique de la randonnée permet également d’échanger tout le long du parcours et de partager sur ses expériences passées.

Découvrir et voyager

La randonnée à l’immense avantage de pouvoir être pratiquée n’importe où. Que ce soit en milieu urbain ou dans un environnement plus naturel, elle permet de découvrir des lieux parfois inconnus tout en pratiquant une activité sportive. Elle peut également être le prétexte de voyages déroutants puisque de nombreux lieux sont spécialement dédiés à la pratique de la randonnée tel que le GR20 en Corse. Elle incite donc parfois aux voyages et à la découverte. Elle peut même donner lieux à la mise en place de challenges ou de concours entre les pratiquants.

La protection juridique professionnelle

Lorsque l’on est entrepreneur ou dirigeant d’une entreprise, on est souvent confronté à divers types de conflits avec des tiers. La résolution des litiges et les coûts qu’ils engendrent sont parfois difficiles à gérer pour un entrepreneur qui doit maintenir la continuité de son activité. L’assurance juridique professionnelle permet de prendre le relais dans la résolution des litiges afin de soulager le dirigeant ou l’entrepreneur dans son travail.

Les avantages de la protection juridique professionnelle

La protection juridique professionnelle : un devoir de conseil

Lorsqu’une entreprise est confrontée à des questions d’ordre juridique, il est parfois bien compliqué pour le dirigeant ou l’auto-entrepreneur de s’y retrouver et de savoir quels types de recours sont à sa disposition. La protection juridique professionnelle est alors bien utile pour obtenir toute sorte de conseils notamment sur diverses démarches administratives. Cette protection peut également indiquée les diverses voies de recours possibles en cas d’impayés de la part des clients par exemple ou en cas de conflit avec un salarié.

La protection juridique professionnelle pour la prise en charge des conflits

Dès lors que l’entreprise décide d’engager des démarches à l’encontre d’un tiers (salarié, fournisseur, client…), la protection juridique professionnelle peut accompagner le dirigeant dans toute la procédure. Elle aura, comme dit précédemment, un rôle de conseil mais aussi d’accompagnement si le contrat de protection le prévoit. Elle pourra alors engager les démarches administratives de poursuites ou de conciliation à la place de l’entrepreneur afin de lui faire gagner un temps précieux.

La protection juridique professionnelle pour assurer sa défense

Pour les conflits les plus graves, notamment ceux qui mènent devant les tribunaux en cas de tentatives de conciliations échouées, la protection juridique professionnelle peut mettre à la disposition de son assuré des avocats ou des experts qui prendront part dans sa défense. Si le dirigeant décidait d’avoir recours à ses propres avocats, la protection juridique rembourserait une partie des frais de justice à hauteur des plafonds initialement prévus dans le contrat. Cette protection ne s’arrête pas donc à une simple assistance mais également à un remboursement des divers frais engagés lors de conflits avec des tiers.

Les limites de la protection juridique professionnelle

Une assistance coûteuse

Une bonne protection juridique professionnelle reste relativement onéreuse. Le montant des cotisations dépend non seulement de l’organisme d’assurance choisi mais aussi des prestations que le dirigeant souhaite obtenir. En effet, plus la prise en charge financière des conflits est élevée, plus les cotisations seront importantes. Il convient donc de faire pratiquer des devis en fonction du type de contrat souhaité et du risque de conflits que court l’entreprise. A titre indicatif, voici un échantillon des tarifs qui peuvent être proposés :

  • Garantie de base : il s’agit des assistances juridiques proposant uniquement un soutien administratif et des conseils. Il faut compte environ 100€ par an pour ce type de service;
  • Garantie étendue : pour des garanties plus étendues et des plafonds de remboursements dans le cadre de procédures litigieuses de faible ampleur pour les petites entreprises, les services proposés sont estimés autour de 600€ par an;
  • Garantie complète : pour les grandes entreprises qui souhaitent s’assurer contre tous les risques il faut compter plus de 1000€ par an.

Il est bien entendu fortement conseillé de faire pratiquer des devis pour pouvoir comparer les prestations proposées pour un même tarif.

Des prises en charge plafonnées

Toutes les protections juridiques professionnelles ne proposent pas le remboursement de frais de justice. Toutefois, pour les contrats qui le proposent, il faut garder à l’esprit que ces remboursements sont plafonnés. Des procédures longues et coûteuses ne seront donc pas nécessairement remboursées à leur juste valeur.

Pour ou contre la protection juridique professionnelle ?

Le cas des petites et moyennes entreprises

Pour les auto-entrepreneurs et les moyennes entreprises, il est parfois bien difficile de trouver des professionnels disponibles pour répondre à leurs questions d’ordre juridique, que ces dernières concernent de simples démarches administratives ou des conflits en cours ou à venir. La protection juridique professionnelle peut donc s’avérer être une bonne garantie pour trouver de l’aide en cas de besoin. De même, ce type de protection peut aisément participer à l’élaboration d’une nouvelle entreprise et permettre à l’auto-entrepreneur de ne manquer aucune étape lors de la création de son business.

Les contrats à prioriser ne sont nécessairement ceux qui couvrent les gros frais de justice mais plutôt ceux qui prennent en charge toute la partie juridique administrative et les petits conflits avec les tiers.

Le cas des grandes entreprises

Les grandes entreprises sont plus sujettes à des conflits de grandes ampleur du fait des chiffres d’affaires parfois mirobolants qu’elles engendrent. Les montants des transactions avec les tiers étant plus élevés, les risques de conflits de grande envergure sont donc plus à envisager. Ce type d’entreprise doit donc généralement souscrire des contrats plus importants pour être assurées comme il se doit. Toutefois, les grandes entreprises peuvent également envisager de se doter de leur propre service juridique au même titre qu’un service ressources humaines ou un service communication. Cela leur permet d’internaliser au sein de la société leurs propres service d’experts et d’être indépendants de tout organisme de protection.