La solidarité vis-à-vis des séniors

Le nombre de personnes âgées augmente considérablement chaque année grâce à l’allongement de l’espérance de vie. Les seniors font désormais partie intégrante de la société mais nécessitent bien souvent de l’aide qu’elle soit financière ou sociale. En effet, cette partie de la population reste parfois esseulée de nombreuses années, ce qui en fait un véritable enjeu public.

Les seniors et la solitude

Une population encore marginalisée

Les retraités restent une population marginalisée du fait de leur absence de la vie active. Dans nos sociétés occidentales, la majorité des interactions sociales se font soit dans la sphère familiale, soit sur le lieu de travail. Or les seniors ne travaillent plus et leurs enfants sont bien souvent partis depuis longtemps de la maison. La retraite amène donc son lot de solitude et d’isolement si le senior ne veille pas à maintenir un certain nombre d’activités extérieures. La solitude est d’autant plus à redouter qu’elle constitue un véritable cercle vicieux : moins le retraité a de contacts, moins il a envie de sortir donc moins il a d’interactions à nouveau.

Une société qui délaisse les seniors

La société en elle-même n’est pas accommodée à devoir s’occuper des seniors. Les modèles familiaux des sociétés occidentales n’incluent pas la prise en charge des retraités par les actifs de la famille. Au contraire, dans de nombreux pays, notamment en Asie ou en Afrique, les personnes âgées de la famille doivent retourner vivre avec leurs enfants qui ont pour mission de veiller sur eux tout comme leurs parents l’ont fait avec eux quand ils étaient petits. Cette différence culturelle amène aujourd’hui le troisième âge français à se retrouver bien isolé du reste du monde.

Des associations pour sortir de l’isolement

Pour lutter contre cet isolement et favoriser le dynamisme des seniors, de nombreuses associations se sont créées afin de les inciter à garder une activité sociale propice à leur bonne santé. A l’heure actuelle, il est possible de rejoindre la classe des seniors pour une vingtaine voir une trentaine d’années. Ce laps de temps ne doit aucunement laisser place à l’isolement. La sensibilisation des plus jeunes est importante car elle permet aux nouvelles générations de se mêler aux plus vieux et de favoriser les interactions dynamiques entre les différentes tranches d’âge de la société.

Les problèmes financiers des seniors

Des retraites parfois très faibles

La solidarité vis-à-vis des seniors n’est pas seulement sociale mais aussi financière. Les modèles jusqu’alors adoptés pour le financement des retraites ne permettent plus aujourd’hui de couvrir les besoins réels. La population a vieilli et l’espérance de vie s’est considérablement rallongée. Les pensions de retraite n’ont toutefois pas augmenté et les anciennes générations ne se préoccupaient pas forcément de mettre elles-mêmes de côté pour s’assurer une retraite aisée. Il est donc très facile de trouver des seniors en difficulté financière qui demandent bien souvent de l’aide à leur famille.

Les seniors coûtent cher

La solidarité financière est d’autant plus importante qu’être senior peut coûter relativement cher dès lors que des soins de santé ou une assistance deviennent nécessaires. Les maisons de retraite ou les aides à domicile ne sont accessibles qu’à des prix prohibitifs ce qui va à l’encontre d’une quelconque égalité d’accès aux soins. Cette disparité est difficile à gérer puisqu’elle engage bien souvent les familles à prendre en charge les frais de leurs aînés ou à les délaisser faute de moyens.

La santé chez les seniors : une préoccupation constante

Veillez sur leur santé : un devoir pour tous

L’isolement ne rend pas facile la communication entre les seniors et leur entourage. Leur âge rend également leur corps moins sensible aux alertes qu’il peut émettre. A titre d’exemple, un grand nombre de personnes âgées ne ressent plus la soif ce qui pose un réel problème de santé publique lors d’épisodes de canicule. Il revient alors à chacun de veiller à ce que son voisin, son parent ou son grand-parent, son ancien collègue aille pour le mieux et veille à sa propre santé.

Faciliter l’accès aux soins et à la prise en charge

Pour les seniors les plus avancés en âge, aller chez le médecin à plusieurs kilomètres ou aller faire des examens à l’hôpital le plus proche relève du parcours du combattant. Il est important, notamment pour les familles, de veiller à ce que chaque personne âgée fasse les soins qui lui sont recommandés pour améliorer sa qualité de vie et en prolonger son espérance. Il convient également de faire preuve de solidarité et d’aider les plus âgés à se déplacer lorsque des soins doivent être pratiqués pour leur assurer le même accès à la santé qu’à n’importe qui d’autre.

La solidarité : un enjeu important

La solidarité est donc l’affaire de tous pour aider les seniors à faire face aux enjeux sociaux, financiers et sanitaires qui les préoccupent. La majorité des villes ont mis à la disposition de leur population âgée des associations ou des dispositifs leur permettant de garder un rythme de vie équilibré. La société doit également faire attention à prendre plus soin de son troisième âge en sensibilisant les jeunes générations à s’engager dans des associations auprès de seniors afin qu’elles sachent à leur tour mieux s’occuper de leur parents lorsque ces derniers auront atteint l’âge de la retraite. Il s’agit donc d’engendrer un cercle vertueux de contacts entre les différentes générations pour mieux appréhender les besoins du troisième âge.

L’assurance emprunteur

Dès lors que l’on souhaite se faire prêter de l’argent par un organisme financier, la question de l’assurance emprunteur se pose rapidement. Cette protection est d’ailleurs souvent fortement recommandée par les banquiers et peut même être imposée dans certains cas.

Quelles sont les modalités de l’assurance emprunteur ?

Souscription de l’assurance emprunteur

L’assurance emprunteur peut être souscrite pour tous les types d’emprunt. Dans le cas des crédits immobiliers, elle est même imposée comme garantie par la banque. Une assurance emprunteur est toujours facultative mais elle peut être exigée comme condition de l’obtention d’un prêt. Sa souscription a généralement lieu lors d’un rendez-vous avec le banquier qui va tenter de vendre l’assurance de son entreprise. Toutefois, une délégation pour rechercher des assurances plus avantageuses peut lui être demandée sans qu’il puisse s’y opposer.

Les garanties de l’assurance emprunteur

L’assurance emprunteur a pour objectif de palier à une éventuelle incapacité de paiement de la part de l’emprunteur auprès de la banque. C’est cette assurance qui versera les mensualités à la place de l’emprunteur si ce dernier rentre dans les conditions de garanties préalablement établies lors de la signature. L’assurance emprunteur couvre donc différentes situations qui peuvent engendrer un défaut de paiement temporaire ou définitif tels que :

  • le décès;
  • la PTIA : perte totale et irréversible d’autonomie (accident, maladie);
  • l’ITT : incapacité temporaire totale de travail;
  • l’IPT : l’incapacité permanente totale de travail;
  • l’IPP : l’incapacité permanence partielle de travail.

Certaines assurances proposent également une option perte d’emploi dans leurs garanties moyennant un tarif un peu plus élevé.

Les taux d’incapacité ouvrant le droit à la prise en charge par l’assurance sont définis dans le contrat et sont relativement restrictifs. En cas d’incapacité entraînant une perte de revenus il convient donc de faire évaluer son pourcentage de handicap par la Sécurité sociale afin d’envisager l’ouverture des droits à l’assurance emprunteur.

Une assurance fortement conditionnée

Bien qu’elle protège des défauts de paiement en cas d’incapacité ou de décès, l’assurance emprunteur ne prend pas en charge certains cas de figure tels que le suicide, les incapacités dues à des faits de guerre ou celles engendrées par les maladies psychologiques. Tous les cas de figure non couverts par l’assurance sont spécifiquement indiqués dans le contrat initial.

De plus, lors de la souscription, un questionnaire doit être rempli par le ou les emprunteurs. En fonction des antécédents de santé, de certaines activités sportives à risque ou de facteurs de risque (tabac), les tarifs de l’assurance peuvent doubler voire tripler pour les mêmes garanties. L’assurance emprunteur est donc très exigeante quant aux conditions de souscription.

L’assurance emprunteur : pour quels crédits ?

L’assurance emprunteur pour un crédit immobilier

Dans le cadre d’un prêt immobilier, la souscription d’une assurance emprunteur est imposée par les banques. Bien que ces dernières ne soient pas légalement autorisées à l’imposer, elles dérogent à cette règle en mettant en avant le fait qu’il faut qu’elles se protègent d’éventuels impayés qui pourraient mettre en danger la banque toute entière.

Dans le cadre d’un emprunt à plusieurs, chaque co-emprunteur doit souscrire sa propre assurance pour la part de crédit qui lui revient. En général, les couples s’assurent à hauteur de 50% chacun. Ainsi, si l’un des co-emprunteur venait à ne plus pouvoir payer sa part d’emprunt, l’assurance prendrait le relais sur le part qui lui revient tout en laissant au deuxième co-emprunteur ses mensualités. Toutefois, il est possible pour les co-emprunteur de s’assurer à hauteur de 75% voire 100% chacun. Ainsi, si l’un des co-emprunteur rentrait dans les conditions de garantie de l’assurance, cette dernière verserait à la banque 75% voire la totalité des mensualités ce qui viendrait réduire la part restante au deuxième co-emprunteur. Bien évidemment, plus le pourcentage d’assurance est élevé pour chaque co-emprunteur, plus le tarif de est cher.

L’assurance emprunteur pour les autres crédits

Une assurance emprunteur peut être également souscrite pour les crédits à la consommation ou les prêts travaux. Encore une fois, selon les ressources et la situation de l’emprunteur, la banque peut plus ou moins imposée cette garantie avant d’émettre l’offre de prêt. Toute personne qui n’est pas en CDI, qui présente des problèmes de santé ou des antécédents de défaut de paiement peut se voir fortement incitée à la souscription d’une telle assurance. Contrairement au prêt immobilier, l’assurance souscrite pour ce type de prêt n’est pas « personnelle ». Un tarif unique sera donc proposé pour l’ensemble du prêt même s’il existe plusieurs co-emprunteurs.

Renégociation et résiliation de l’assurance emprunteur

La loi Hamon de 2014 a fortement fait bouger les codes de l’assurance puisqu’elle a autorisé pour la première fois la mise en concurrence par l’emprunteur des diverses assurances. Ainsi, pour un prêt immobilier, l’assuré peut décider de changer d’organisme afin de faire baisser ses tarifs lors de la date anniversaire de son contrat. Il devra alors prouver que les garanties proposées par la nouvelle assurance sont au moins équivalentes à la précédente. Les organismes prêteurs ne peuvent plus dès lors s’opposer à un tel changement.

Pour les autres prêts, il est possible de changer ou de résilier leur assurance n’importe quand lors de la première année du contrat ou à chaque date anniversaire par la suite.

Le dépistage de l’hépatite C

Le dépistage de l’hépatite C

L’hépatite C, virus attaquant le foie du patient, est encore aujourd’hui une maladie qui fait de nombreux dégâts. 230 000 personnes en France en seraient atteintes mais on estime qu’elles seraient en réalité deux fois plus nombreuses. En effet, l’hépatite C est parfois asymptomatique ce qui complique fortement son diagnostic et la limitation de sa propagation. Voici un rappel concernant l’hépatite C et ses méthodes diagnostiques.

L’hépatite C : qu’est-ce que c’est ?

Symptôme de l’hépatite C

L’hépatite C a un temps d’incubation relativement long puisqu’il est compris entre 2 et 12 semaines selon les patients. Ces derniers peuvent être asymptomatiques ou avoir quelques symptômes minimes qui ne les alertent pas (fatigue, douleurs musculaires…). D’autres en revanche auront des symptômes beaucoup plus marqués tels qu’une douleur au foie, des douleurs musculaires et articulaires, une grande fatigue et un jaunissement de la peau. Les manifestations de la maladie peuvent donc grandement varier d’un individu à l’autre ce qui empêche parfois de poser le bon diagnostic.

Evolution de l’hépatite C

Dans le cas d’une contamination par l’hépatite C, on observe deux grands types d’évolution :

  • Une guérison complète avec peu ou pas de séquelles dans 30% des cas;
  • Un passage à la chronicité dans 70% des cas avec un fort risque de séquelles.

L’hépatite C chronique est fortement redoutée puisqu’elle peut entraîner de nombreuses complications et peut prédestinée à un éventuel cancer du foie ou des cirrhoses. Plus l’hépatite C chronique est prise en charge rapidement, moins ses conséquences seront pesantes pour le patient.

Transmission de l’hépatite C

Contrairement à l’idée reçue, l’hépatite C n’est pas une maladie sexuellement transmissible à proprement parlé comme peut l’être l’hépatite B. En effet, le mode de transmission de l’hépatite C est exclusivement sanguin. Ainsi, tout contact de son sang avec celui d’une personne infectée engendre la contamination. Bien évidemment, cette contamination peut avoir lieu lors des rapports sexuels mais faut-il qu’il y ait un échange de sang. Le contact de simples sécrétions sexuelles n’engendre pas la transmission de la maladie. Toutefois, en cas de doute, il convient de se protéger à l’aide de préservatifs car des micro-lésions peuvent exister au niveau des organes génitaux.

Le diagnostic de l’hépatite C

La sérologie en première intention

Le diagnostic de l’hépatite C repose avant tout sur une prise de sang qui va permettre de mesurer les anticorps anti-VHC. Ces derniers sont spécifiques de l’hépatite C. Leur présence dans le sang du patient indique donc une contamination par la maladie. Dans 95% des cas, la sérologie ne deviendra positive qu’au bout d’un mois après la contamination. En cas de doute persistant malgré une sérologie négative il faudra attendre trois mois pour être sûr du diagnostic ou de l’exclusion d’une hépatite C.

La prise de sang ou un test spécifique avec une goutte de sang peuvent être faits gratuitement dans des structures spécialisées ou être réalisés en laboratoire avec ou sans ordonnance.

Les examens complémentaires en cas de contamination

En cas de sérologie positive, une deuxième prise de sang sera effectuée pour évaluer le passage à la chronicité ou non de l’hépatite C. Cette deuxième sérologie a pour but de détecter l’ARN de l’hépatite C dans le sang du patient. En cas d’infection récente, les deux prises de sang seront positives. Si le taux d’ARN chute en même temps que le taux d’anticorps, la guérison spontanée du patient est en bonne voie. Au contraire, lorsque le taux d’ARN reste constant tandis que le taux d’anticorps chute, le passage à la chronicité est avéré.

Lorsque la chronicité de l’hépatite est établie, d’autres examens tels que des endoscopies, des ultrasons ou d’autres prises de sang seront effectués pour évaluer les atteintes au niveau du foie du patient.

La prise en charge de l’hépatite C

Le traitement de l’hépatite C

Une contamination récente ne donne pas forcément lieu a un quelconque traitement. En effet, certaines hépatites guérissent spontanément et les médecins préfèrent dans un premier temps ne pas intervenir. Toutefois, lorsque la chronicité de l’hépatite est avéré, un traitement antiviral doit être donné au patient afin de limiter la propagation de la maladie au niveau du foie et de diminuer les risques d’atteintes graves. Une fois sous traitement, la charge virale disparaîtra mais le patient ne sera jamais considéré comme totalement guéri de la maladie.

Hygiène de vie et mesure protectrices

L’hygiène de vie est primordiale lorsqu’un patient est atteint d’hépatite C. En effet, même lors d’un passage à la chronicité, la maladie peut rester relativement silencieuse une bonne dizaine d’années. Il est alors primordial de ne pas abîmer son foie afin de ne pas réactiver la maladie. L’alcool et une alimentation déséquilibrée sont à proscrire de la vie du patient. Le foie doit avant tout être protégé au maximum et l’hygiène de vie du patient doit être impeccable.

Suivi du patient

Un patient atteint d’une hépatite C chronique devra être suivi très régulièrement même s’il ne présente aucun symptôme. Cette absence de symptômes est d’ailleurs parfois problématique puisqu’elle fait oublier au patient qu’il est malade et qu’il doit se plier à certaines mesures de suivi.

Pour les patients dont les symptômes sont beaucoup plus invalidants, une attestation d’affection longue durée peut être établie par le médecin. En cas de contamination sur son lieu de travail, l’hépatite C devra être considérée comme maladie professionnelle.