La sieste et ses bienfaits

Longtemps attribuée aux enfants, la sieste est désormais reconnue comme efficace chez l’adulte notamment pour gérer l’humeur et la performance tout au long de la journée. Encore trop peu pratiquée dans les pays occidentaux, elle possède pourtant de nombreuses vertus à condition d’être bien pratiquée.

Les bienfaits de la sieste

Une amélioration nette de l’humeur

Des études menées par des chercheurs américains ont prouvé que la sieste chez l’adulte engendrait une amélioration de l’humeur et du bien-être ressenti. Un repos bref permet en effet d’augmenter la synthèse de la sérotonine, aussi appelée hormone du bonheur, qui permet de voir la vie de façon plus sereine et joyeuse.

Des performances cognitives augmentées

Faire la sieste permet de mettre le cerveau au repos un bref moment et de le recharger. Les fonctions cognitives et l’efficience sont alors décuplées après une sieste. Les réflexions et le travail sont plus fluides et rapides. En effet, il a été constaté que la disponibilité du cerveau après une sieste est la même qu’au moment du réveil. De plus, il est désormais avéré que les prises de décision et la résolution des problèmes sont facilitées après une phase de sommeil réparateur.

Une diminution du développement de certaines maladies

Les tests pratiqués sur des sujets ont permis de démontrer que la sieste aurait un impact positif sur les risques de développement de maladies cardiovasculaires. En sécrétant de la sérotonine, une personne qui pratique régulièrement la sieste diminue son stress ainsi que les maladies qu’il peut engendrer.

La sieste pratiquée juste après un repas serait aussi particulièrement bénéfique pour la transformation des glucides. De cette façon, elle s’avèrerait protectrice vis-à-vis du diabète et des maladies métaboliques.

Comment bien pratiquer la sieste ?

Un environnement favorable

Un endroit calme et peu éclairé est idéal pour faire une sieste. Toutefois, tout dépend des variabilités individuelles puisque tandis que certains ont besoin de beaucoup de calme pour tomber dans le sommeil, d’autres feront aisément une sieste dans un endroit fortement éclairé. Il s’agit donc de bien connaître ses besoins en matière d’endormissement et de tester plusieurs situations. Un lit n’est pas non plus indispensable puisqu’il est relativement simple d’apprendre à s’endormir sur un siège, un fauteuil voire même un bureau avec un peu d’entraînement. Dans tous les cas, il est nécessaire de s’endormir dans un endroit éloigné de toute agitation afin d’éviter d’être dérangé.

Tout est dans la durée

Nombreux sont ceux qui ne sont pas favorables à la sieste du fait qu’ils se réveillent généralement vaseux et plus fatigués qu’avant. C’est généralement le cas lorsque la sieste est trop longue ou que le réveil s’est fait de façon brutal via une sonnerie. La sieste idéale se fait en 20 minutes. Nul besoin de tomber dans un sommeil profond, il suffit de se laisser s’endormir puis de se réveiller immédiatement. La récupération est alors immédiate. Pour ceux qui sont en grand manque de sommeil ou qui ont passé une mauvaise nuit, une sieste d’une heure et demie est envisageable à condition qu’aucun réveil ne soit mis et que l’éveil se fasse naturellement. Pour ceux qui ont peur de dormir trois heures s’ils ne mettent pas de réveil, conditionner son cerveau en se répétant combien de temps l’on souhaite dormir peut être une bonne solution.

Le moment idéal pour faire une sieste

Pour les travailleurs de jour, le moment idéal pour faire la sieste est juste après le déjeuner, entre 12h et 14h. C’est à ce moment que le corps a le plus besoin de récupérer. Ce micro-sommeil permettra alors d’être beaucoup plus efficace tout au long de l’après-midi et d’éviter les coups de barre de 19h.

Pour les travailleurs de nuit, une sieste est préconisée vers 19h afin d’être efficace toute la nuit, à condition que leur nuit débute dès la fin de leur travail. Pour un travailleur de nuit qui commencerait sa nuit vers midi jusqu’à 19h, la sieste est alors conseillée en fin de soirée, vers 23h, si le lieu de travail le permet bien évidemment.

Une pratique qui prend de l’ampleur

Des entreprises qui encouragent la sieste

Au vu de tous les bénéfices apportés par la sieste, les grandes entreprises s’intéressent de plus en plus à ce phénomène afin d’augmenter la performance de leurs employés. En effet, tous les travailleurs connaissent bien la somnolence d’après le déjeuner qui peut parfois engendrer des pertes d’efficience préjudiciables pour les entreprises. Ainsi, on voit progressivement apparaître des salles de détente ou des salles de sieste au sein des sociétés les plus avant-gardistes qui ont bien compris que le bien-être des salariés est primordial pour la performance de l’entreprise.

Les bars à sieste à la mode

Les grandes villes ont également vu émerger un nouveau concept : le bar à sieste. Bien qu’encore très rares, ces lieux permettent de mettre à la disposition des clients des salles de repos, loin du stress citadin. Ces commerces s’adressent principalement aux employés sur leur pause déjeuner. Il s’agit alors de pallier au manque de salle de repos dans les entreprises.

La sieste n’est donc plus réservée aux enfants ou aux retraités. Elle aurait même tout intérêt à être pratiquée par tous afin de passer de meilleures journées et de jouir de toujours plus d’énergie.

Sida : le point sur la prévention

Sida : le point sur la prévention

Le SIDA a beaucoup fait parler de lui dans les années 1980, lors de sa découverte, et a engendré une grande peur au sein de la population. Bien qu’on en entende moins parler, le SIDA est toujours une maladie que l’on ne peut pas guérir bien que la vie des patients et leur espérance de vie aient été grandement améliorées. Il est toutefois important de rappeler les règles de base pour se prémunir de ce virus incurable.

La prévention du SIDA : où et quand ?

L’école : vecteur de la prévention

Bien que des cours d’éducation sexuels ne soient pas encore officiellement instaurés, c’est à l’école que revient la charge de faire de la prévention sur les maladies sexuellement transmissibles. C’est par le biais de l’Education nationale que l’Etat tente d’agir à la racine en éclairant sur les conduites à risque de transmission. Le corps professoral, que ce soit au collègue, au lycée ou à la faculté, doit donc prendre en charge les séances de prévention auprès des plus jeunes.

L’écoute et le dialogue familial

La prévention de la transmission du SIDA passe aussi par des discussions familiales ouvertes quant à la sexualité. Il n’est pas toujours évident d’aborder ce sujet avec ses enfants mais cela s’avère nécessaire dès lors que leur santé est en jeu. Apprendre à ses enfants, dès le début de l’adolescence, les diverses méthodes de protection et les risques qu’ils encourent est la meilleure des préventions.

Rappeler à l’ordre les conduites à risque

Les enfants ne sont pas les seules cibles de la prévention. En effet, il convient à chacun de rappeler à ses amis ou à ses proches les conduites à tenir en cas de pratiques pouvant mettre en jeu leur santé. Un petit rappel face à une conduite à risque permet parfois un changement du comportement pour tendre vers des pratiques plus sécuritaires.

Les outils de la prévention

Se protéger lors de rapports sexuels

La protection lors des rapports sexuels est la base de la prévention du SIDA. Pour rappel le SIDA est une maladie qui se transmet par le sang ou par les sécrétions génitales. Il convient donc d’utiliser des barrières efficaces pour empêcher des échanges de fluides potentiellement dangereux. Les diverses méthodes sont souvent apprises aux plus jeunes avant qu’ils débutent leur vie sexuelle. Les méthodes efficaces en tant que barrière des MST ne sont pas aussi nombreuses que les méthodes contraceptives mais restent facilement disponibles. En voici la liste :

  • le préservatif;
  • le préservatif féminin (ne pas confondre avec le diaphragme);
  • le carré en plastique pour les préliminaires féminins.

Les tests indispensables

Lorsqu’un couple souhaite ne plus avoir recours aux protections énoncées ci-dessus ou en cas de relation sexuelle mal protégée, les tests de dépistage doivent être un passage obligatoire. Ils permettent non seulement de se rassurer et d’envisager des méthodes contraceptives différentes mais ils sont parfois révélateurs d’une infection non diagnostiquée. Ces tests permettent d’éviter l’expansion de l’épidémie mais également d’engager un traitement le plus rapidement possible lorsque cela s’avère nécessaire. Des tests minute, très simples d’utilisation, peuvent être pratiqués à l’hôpital ou au sein des centres de prévention.

Des traitement d’urgence efficaces

Les recherches ont permis de mettre un place un traitement d’urgence en cas d’une potentielle contamination récente. Plus vite il est administré, plus les chances de réduire la propagation d’une probable infection est grande. Le traitement post-exposition est un outil redoutable puisqu’il peut littéralement anéantir l’affection et protéger quelqu’un qui serait entré en contact avec le virus du SIDA. Toutefois, son efficacité est réduite à une tranche de temps limitée soit 48 heures maximum après l’exposition.

Avancées et actualités du SIDA

Une maladie encore incurable

Bien que les recherches progressent et que le traitement d’urgence soit disponible dans tous les hôpitaux, le virus du SIDA reste une maladie incurable. Un seul patient a pu en guérir mais il reste le cas exceptionnel. Les chercheurs n’ont pas encore pu déterminer ce qui, chez ce patient, a permis la guérison mais ils travaillent positivement dans ce sens.

Des traitements de maintien de plus en plus efficaces

La recherche ne consiste pas seulement en la découverte d’un vaccin ou d’un médicament miracle. Il s’agit aussi, en attendant, de mettre en place des médicaments de plus en plus efficaces pour reculer sans cesse les effets de la maladie. A l’heure actuelle, les personnes porteuses du SIDA qui sont bien prises en charge ont une espérance de vie rallongée et des effets de la maladie amoindris. Les mères séropositives peuvent parfaitement donner naissance à des enfants sans leur transmettre la maladie et ainsi protéger toute la famille.

La prévention par le don

Faire de la prévention c’est aussi soutenir la recherche pour éradiquer cette maladie sexuellement transmissible. AIDES est l’organisme de référence qui vient en aide aux malades, qui favorise les dépistages grâce à un réseau de centres où l’anonymat est respecté et qui soutient la recherche. Des dons peuvent être pratiqués librement sur le site Internet de cet organisme où de nombreuses informations concernant la maladie sont disponibles.

L’assistance juridique

La loi est complexe et il est parfois bien difficile pour des non avertis de connaître les règles applicables à certaines situations. L’assistance juridique intervient alors comme une prestation de conseil qui permet à chacun de connaître les tenants et aboutissants d’une situation litigieuse ou d’une loi qui pose question.

Le principe de l’assistance juridique

Qu’est-ce que l’assistance juridique ?

On parle d’assistance juridique dès lors qu’une entreprise ou un particulier consulte un juriste ou un avocat pour obtenir des conseils avisés sur un potentiel litige ou des règles juridiques. La fiscalité, le Code du travail ou encore le Code du commerce sont parfois difficiles à interpréter. Les juristes ont alors pour mission de rendre l’ensemble des règles applicables plus lisibles pour les chefs d’entreprise. Les particuliers peuvent également être concernés lorsqu’ils doivent faire face à un litige avec un tiers. Il est alors important de connaître de quelle façon il est possible de se défendre ou de faire valoir ses droits.

Qui est concerné par l’assistance juridique ?

L’assistance juridique concerne majoritairement les PME et les auto-entrepreneurs. En effet, ce type d’entreprises n’a pas nécessairement le budget pour avoir son propre service juridique. Ainsi, dès qu’un litige ou que l’application d’un texte posent problème, les chefs d’entreprise sont dans l’obligation de se tourner vers des professionnels dans le but de ne pas commettre d’erreur. L’assistance juridique est donc de plus en plus utilisée par de nombreuses petites sociétés.

En ce qui concerne les particuliers, il leur est particulièrement recommandé d’avoir recours à une assistance juridique avant d’engager une procédure à l’encontre d’un tiers. Le juriste ou l’avocat sera à même d’expliquer clairement ce que peu attendre le particulier d’une telle procédure et lui éviter certaines déconvenues ainsi que de nombreux frais de procédure si le résultat s’avérait négatif.

Les avantages de l’assistance juridique

Des économies en perspective

L’assistance juridique est une formule qui permet à des entreprises ou des particuliers de recourir aux conseils de juristes par téléphone ou mail, sans forcément prendre rendez-vous. Ne pas avoir recours à l’assistance juridique peut obliger le demandeur à s’entretenir en face à face avec un juriste ou un avocat ce qui s’avère être beaucoup plus onéreux. L’assistance juridique, de part sa dématérialisation et sa rapidité, permet donc de faire des économies sur le long terme, notamment pour les entreprises.

Des avis ponctuels bien utiles

L’assistance juridique est une option particulièrement judicieuse puisque les entreprises peuvent avoir de nombreuses questions tout au long de leur évolution. La simple interprétation d’une règle fiscale peut poser question à un personnel non formé. L’assistance juridique est donc là pour répondre à ces demandes ponctuelles au fil de l’eau.

S’assurer les conseils de professionnels

L’assistance juridique permet, sous la forme d’un forfait de consultation, de s’assurer l’avis de professionnels expérimentés. Lorsqu’un conflit éclate au sein d’une entreprise, les juristes ou avocats vont permettre au chef d’entreprise de savoir quelle est la meilleure solution à envisager et si une procédure est nécessaire ou non. L’avis de professionnels permet ainsi d’éviter de nombreuses erreurs d’appréciation qui peuvent coûter chères à l’entreprise. L’assistance juridique permet également de limiter les interprétations hasardeuses de la loi que chacun peut faire en prenant les textes qu’il souhaite sur Internet sans tenir compte dans l’ensemble de la jurisprudence.

Quid de la protection juridique ?

Une assurance supplémentaire

La protection juridique est une assurance tandis que l’assistance juridique est une prestation. Lors de l’assistance juridique, l’entreprise ou le particulier fait appel au service de juristes et les rémunère pour leurs conseils. La protection juridique quant à elle, est une assurance qui permet de prendre en charge tout ou partie des services d’un juriste ou d’un avocat notamment lorsqu’une procédure juridique est entamée à l’égard d’un tiers. L’assistance concerne donc tout ce qui est en amont d’une procédure tandis que la protection juridique va couvrir les frais réels de procédure une fois que cette dernière est lancée.

Comme souscrire une protection juridique ?

La protection juridique se retrouve dans de nombreux contrats d’assurances ou bancaires :

  • assurance habitation
  • assurance automobile
  • carte bancaire

Ces assistances sont généralement limitées et il est parfaitement possible de souscrire un contrat d’assurance supplémentaire pour obtenir une protection juridique étendue à tous les domaines et avec des seuils de remboursement beaucoup plus élevés. Il est particulièrement conseillé au chef d’entreprise de souscrire ce type d’assurance afin de parer à tous litiges éventuels qui pourraient survenir avec des tiers de types fournisseurs ou clients, mais aussi avec leurs salariés.