Pourquoi faut-il manger des fibres ?

L’apport en fibres dans l’alimentation des populations occidentales se perd depuis de nombreuses années. A l’heure actuelle moins de la moitié de la population assure son apport journalier nécessaire en fibres. Sur le long terme, une carence prolongée en fibres affaiblira le système digestif qui est pourtant le garant d’une santé de fer. Voici quelques bonnes raisons de réintégrer des fruits et légumes à son alimentation quotidienne.

Petit rappel sur les fibres alimentaires

Qu’est-ce qu’une fibre ?

Une fibre alimentaire fait partie de la famille des glucides. Sa chaîne peptidique particulièrement longue la distingue des autres glucides et va lui donner toutes ses propriétés régulatrices de la digestion.

On distingue usuellement deux types de fibres alimentaires :

  • Les fibres solubles : elles vont former au contact des aliments un gel protecteur pour la paroi intestinale et limiteront ainsi les inflammations. Elles ont plutôt tendance à ralentir le transit ce qui convient parfaitement aux personnes sujettes aux selles molles ou aux diarrhées ;
  • Les fibres insolubles : elles ont pour principale propriété d’accélérer le transit grâce à la stimulation des muscles de l’intestin. Elles sont particulièrement recommandées chez les personnes constipées.

Dans quels aliments trouve-t-on des fibres ?

Les céréales complètes (non raffinées), les fruits et les légumes sont tous pourvus de fibres dans des proportions différentes. Il est toutefois relativement rare de trouver des fibres solubles et insolubles dans le même aliment. Il faudra donc choisir ses aliments riches en fibres en fonction de ses besoins intestinaux.

Aliments riches en fibres solubles : les farines d’orge, d’avoine et de seigle servant à faire du pain complet ou des céréales, la carotte, la courgette, l’asperge, la patate douce, la pêche ou encore l’orange.

Aliments riches en fibres insolubles : la farine de blé, la grande majorité des légumineuses, les haricots verts, les choux sous toutes leurs formes, la pomme, la poire, la banane et les fruits rouges.

Les fibres et leurs bienfaits sur la santé

Un microbiote et un système immunitaire au top

Les aliments riches en fibres ont la particularité de non seulement nourrir le microbiote intestinal mais également de le protéger. L’ingestion de fibres permet de limiter la destruction des bonnes bactéries lors du processus de digestion et protège de l’inflammation due aux substances irritantes des produits alimentaires. Certaines fibres ont également le pouvoir de servir de prébiotiques de la flore intestinale et ainsi d’en assurer le bon renouvellement. L’asperge tout comme l’ail, l’oignon et le poireau apportent d’excellents précurseurs à la formation du microbiote.

Une diminution des maladies cardiovasculaires et du diabète

Du fait de leur longue chaîne, les fibres ont tendance à capturer les sucres et les graisses. Certains d’entre eux seront ainsi détruits avant même d’avoir été absorbés tandis que les autres seront relâchés dans le sang de façon plus lente. Les fibres participent donc activement à la régulation de la glycémie et du cholestérol sanguin. De ce fait, les régimes riches en fibres font apparaître un taux de maladies cardiovasculaires et de diabète plus faibles que la moyenne. Un apport riche en fibres est d’ailleurs vivement recommandé aux patients traités pour ces pathologies afin de réduire leurs risques de récidive.

Lutter contre l’inconfort digestif et le syndrome de l’intestin irritable

Du fait de leur effet protecteur et stimulant sur les membranes intestinales, l’apport en fibres est particulièrement recommandé pour les personnes souffrant d’inconfort digestif. Elles vont également faciliter le passage du bol alimentaire et rééquilibrer la consistance des selles. Elles ont un rôle non négligeable dans le contrôle de l’inflammation de l’intestin ce qui en font un excellent pilier dans la prévention du cancer du côlon. Attention toutefois à bien choisir le type de fibres à ingérer selon les inconforts à résoudre.

Réintroduire les fibres dans son alimentation

Un processus lent à respecter

Réintégrer les fibres à son alimentation est une bonne chose mais elle doit être faite de façon mesurée. Un changement trop brutal d’alimentation avec des fibres en abondance aura tendance à perturber le système digestif et à créer un certain inconfort. Des ballonnements ainsi que des nausées peuvent alors apparaître, décourageant la plupart à continuer dans leurs bonnes résolutions.

Les apports en fibres solubles et insolubles doivent également être équilibrés afin d’apaiser toutes les fonctions digestives et de ne pas créer de constipation ou de diarrhées.

Veiller aux sensibilités intestinales

Dans le cadre de constipations chroniques ou de syndrome inflammatoire du côlon, il est important de bien sélectionner les fibres alimentaires que l’on ingère. En effet, des fibres insolubles auront tendances à aggraver les symptômes d’un côlon irritable ce qui serait contre-productif. Au contraire, ces mêmes fibres seront particulièrement recommandées pour des personnes souffrant de constipation chronique puisqu’elles vont accroître la mobilité intestinale et faciliter le passage des selles.

Dans le cas de pathologies il est donc indispensable de faire le tri sans toutefois exclure de façon radicale les fibres à éviter. Il est également utile de prendre en compte le fait que des aliments à fibres insolubles sont beaucoup mieux tolérés et moins irritants à la condition qu’ils soient bien cuits. Les différentes catégories de fibres sont donc à tempérer en fonction du mode d’ingestion.

L’assurance habitation

A chaque déménagement se pose la question de la souscription d’une nouvelle assurance habitation. Obligatoire ou pas, elle est dans tous les cas vivement recommandée pour éviter à l’habitant de devoir verser des frais parfois exorbitants en cas de pépin. Petit récapitulatif de tout ce qu’il est utile de savoir sur l’assurance habitation.

Qui est concerné par l’assurance habitation ?

L’assurance habitation pour les locataires

Contrairement aux idées reçues tous les locataires ne sont pas concernés par l’assurance habitation. En effet, en cas de location d’un logement meublé ou d’un logement de fonction, l’assurance habitation ne sera pas imposée aux nouveaux entrants. Les locataires d’un logement non meublé seront donc les seuls concernés par cette obligation. S’ils venaient à ne pas la respecter le propriétaire serait en droit de ne pas signer le bail ou de le rompre.

L’assurance habitation pour les propriétaires

Les propriétaires sont quasiment tous soumis à l’obligation de posséder une assurance habitation. Seuls les propriétaires d’une maison individuelle peuvent être exonérés de cette protection bien qu’elle leur soit vivement recommandée.

Les propriétaires d’une maison mitoyenne ou d’un appartement sont quant à eux contraints de souscrire un tel type d’assurance. Les banquiers imposent d’ailleurs régulièrement la signature d’une assurance habitation avant de confirmer le prêt.

Les propriétaires de résidences secondaires et les propriétaires non occupants sont également soumis à l’assurance habitation. Ainsi, un propriétaire qui souhaite louer son appartement n’est nullement protégé par le contrat habitation de son locataire. Un même bien peut donc être assuré deux fois.

Les différents types d’assurances habitation

La garantie multirisques de base

La très grande majorité des organismes d’assurance proposent désormais des contrats multirisques afin de prévenir tous les cas de figure. On y retrouve notamment une protection contre les incendies, les explosions, les dégâts des eaux, les événements climatiques et les catastrophes naturelles. S’y ajoutent généralement des garanties sur le mobilier et les équipements électroniques ainsi qu’une prise en charge des bris de glace ou des vols.

Les options de l’assurance habitation

L’assurance habitation multirisques propose des plafonds de remboursement relativement bas dans le but de ne pas faire flamber le montant des cotisations. Les personnes possédant du mobilier ou des équipements high-tech d’une certaine valeur ont la possibilité d’augmenter les plafonds de remboursement tout en faisant diminuer la franchise moyennant une augmentation des cotisations mensuelles.

Les collectionneurs ou les personnes possédant des objets de valeur d’une autre catégorie que les équipements et meubles peuvent, s’ils le souhaitent, souscrire à des options pour assurer ces biens en cas d’effraction ou de vol.

Les organismes proposent également une assurance civile vie privée indépendante de l’assurance civile villégiature qui ne concerne que les dégâts imposés aux autres locataires de l’immeuble. Il est toutefois recommandé de veiller à ce que la souscription de cette dernière option ne fasse pas doublon. En effet, une assurance responsabilité civile est généralement incluse dans les frais payés pour les cartes bancaires.

Les prix d’une assurance habitation

Des tarifs variables en fonction de son lieu d’habitation

Tout le monde ne paye pas le même tarif pour le même logement. Des variations démographiques sont observées en France métropolitaine. Ainsi les régions ou départements considérés comme plus à risque présentent des cotisations plus élevées à la souscription. L’île-de-France et la région Provence-Alpes-Cote-d’Azur font partie des régions les plus chères d’un point de vue assurance. La Corse bat toutefois des records puisqu’il s’agit tout simplement de la région française dont les cotisations sont les plus élevées. Il faut compter en moyenne en Corse entre 50€ et 100€ de plus à l’année que dans n’importe qu’elle autre région.

Les régions de l’Ouest et notamment la Bretagne sont les mieux loties puisque les cotisations y sont moins chères d’environ 100€ à l’année.

Les critères du logement qui influencent le prix

Outre la région, de nombreux critères peuvent faire varier le prix de l’assurance habitation. Une certaine différence existe entre les maisons et les appartements. Il faudra ainsi prévoir aux alentours de 240€ annuels pour un appartement en Ile-de-France contre 450€ pour une maison.

Pour les appartements la moyenne est à pondérer en fonction de sa surface (plus l’appartement est grand, plus les cotisations augmentent) mais également de sa disposition au sein de l’immeuble. Un appartement au rez-de-chaussée coûtera plus cher car les risques de vols y sont plus élevés. Mais il faudra également tenir compte pour les appartements de leurs diverses annexes que sont le garage ou la cave. Plus la surface totale des lots est grande et plus leur accessibilité est élevée, plus la cotisation coûtera à l’habitant.

Obtenir une assurance habitation au meilleur prix

Il convient avant tout de prendre le temps de faire des devis afin de comparer les différents organismes proposant des assurances habitation. De même, il est vivement recommandé de réfléchir aux types de garanties que l’on souhaite appliquer à son logement et de s’avoir si l’on tolère ou non un certain montant de franchise afin de réduire les cotisations.

Attention à bien lire toutes les protections apportées par le contrat car certaines peuvent faire doublon avec d’autres assurances et se révèlent alors inutiles.

Le don de sang

Toutes les personnes âgées de 18 à 70 ans, pesant plus de 50 kilos, n’ayant contracté aucune maladie grave ni subi de greffe et n’étant pas porteuses d’infections potentiellement contagieuses sont considérées comme aptes à donner leur sang. Une grande partie de la population est ainsi concernée mais les stocks de l’Etablissement Français du Sang peinent à être renouvelés régulièrement. Focus sur un acte devenu anodin mais encore boudé par la majorité des français.

Tout savoir sur le don de sang

Que donne-t-on réellement lorsque l’on donne son sang ?

Le don de sang consiste comme son nom l’indique à prélever du sang chez un sujet en bonne santé afin de le transfuser chez des personnes dont le risque vital est engagé.

On distingue trois types de don de sang :

  • Le don de sang total : aucun filtre n’est effectué lors du prélèvement. Le sang ainsi récolté contient donc non seulement du plasma mais aussi des globules rouges et des plaquettes;
  • Le don de plasma : lors du prélèvement, un tri va être effectué par une machine. Le plasma, partie liquide du sang qui contient notamment les facteurs de coagulation, sera mis de côté tandis que les globules rouges seront réinjectés au donneur;
  • Les plaquettes : ici aussi le tri est fait par une machine qui ne prélèvera que les plaquettes du donneur, facteurs indispensables à la coagulation.

Le donneur est libre de choisir ce qu’il souhaite donner. Les dons de plasma et de plaquettes sont légèrement moins fatigants pour le donneur et peuvent être réitérés plus de fois dans l’année qu’un don de sang total.

Qui peut donner à qui ?

Comme n’importe quel organe qui doit être transfusé, il faut s’assurer d’une compatibilité entre le donneur et le receveur afin d’éviter tout risque de rejet lors de la transfusion. Cette compatibilité s’évalue grâce aux différents groupes sanguins ABO ainsi qu’au rhésus (+ et -) qui leur sont assignés. Par principe, un receveur ne peut accepter du sang que d’un donneur dont le groupe sanguin est identique au sien. Toutefois, le groupe 0- est appelé donneur universel. En effet, l’absence d’antigène sur sa membrane lui permet d’être accepté en greffe par tous les autres groupes sanguins. Ainsi, une personne du groupe A+ pourra recevoir une pochette de sang A+ ou une pochette de sang 0-. Bien que donneuses universelles, les personnes du groupe O- ne peuvent recevoir du sang que de leur propre groupe à la différence du groupe AB+. En effet, ces derniers ont l’immense privilège de pouvoir accepter en transfusion tous les autres groupes sanguins.

Comment se déroule un don de sang ?

Un don de sang se déroule en trois étapes :

  • L’entretien avec un médecin : préalablement à cet entretien, le donneur devra remplir un questionnaire afin de s’assurer de sa bonne santé et de l’absence de maladie potentiellement transmissible par le sang. Le médecin viendra ensuite vérifier la véracité des propos du donneur et évaluera si rien ne s’oppose au don qu’il souhaite effectuer;
  • Le don : la collecte du sang n’est pas très longue, une vingtaine de minutes suffisent pour remplir une poche de 0,5 litre de sang. Les dons de plasma et de plaquettes peuvent toutefois être un peu plus longs puisque la machine qui traite le sang nécessite plus de temps avant la réinjection des éléments sanguins non prélevés;
  • La collation: toutes les structures collectrices de sang s’assurent que les donneurs aient mangé avant de repartir. Cette collation est bien évidemment gratuite.

Le don de sang : une préoccupation de tous les instants

Dans quels cas a-t-on recours à une transfusion ?

Nombreuses sont les situations qui peuvent nécessiter le recours à une transfusion sanguine. Il y a d’abord les maladies telles que l’hémophilie ou les leucémies qui amènent fatalement à une diminution du volume de sang du patient. Une transfusion peut également être nécessaire lors d’une opération chirurgicale ou suite à un accouchement. Les accidents restent toutefois les situations les plus à risque de transfusion. Suite à un accident de la route ou à des brûlures de forte intensité, la transfusion sanguine devient souvent une urgence vitale.

Des demandes de sang variables

Un certain pourcentage de transfusions sont donc prévisibles, notamment dans le cas de maladies chroniques, tandis que d’autres sont soudaines et nécessitent que les stocks de sang soient suffisants. Des périodes plus à risque que d’autres se dessinent alors. Les soirées de fêtes en hiver ainsi que les grandes vacances d’été sont les plus susceptibles d’amener leur lot d’accidents et avec eux une demande croissante en transfusion. Il est donc impossible de prévoir à l’avance de quelle façon évoluera le stock de sang mais les autorités sont habituées à devoir faire face à des demandes particulièrement intenses à certains moments de l’année.

De multiples incitations au don de sang

Pour éviter la pénurie et s’assurer que les accidentés ne viennent pas à entamer les stocks pour les malades chroniques, les pouvoirs publics se font particulièrement insistants sur le don de sang. De nombreuses campagnes de sensibilisation sont menées auprès du grand public car chacun peut être amené, un jour ou l’autre, à devoir être transfusé pour assurer sa survie. Il est toutefois bien difficile d’amener la population à venir en centre de collecte et de leur faire surpasser la crainte que représente un don de sang. C’est pourquoi, l’Etablissement Français du Sang tente de dédramatiser ce don en incitant par exemple les entreprises à promouvoir des journées de collecte sur le lieu de travail ou en plaçant des points de prélèvement sur les plages l’été. Le don de sang est en effet l’affaire de tous puisque nous sommes tous potentiellement concernés.

La dépression et ses signes

La dépression est considérée depuis quelques années comme un problème de santé publique majeur. Près d’une personne sur cinq sera touchée à un moment de sa vie par un épisode dépressif et les femmes sont majoritairement plus à risque que les hommes. Aucune tranche d’âge n’est épargnée et de nombreux déclencheurs peuvent être à l’origine d’une phase de vie dépressive. Très invalidante et douloureuse pour le patient, cette maladie représente également un gouffre financier pour la Sécurité sociale et les entreprises à cause des nombreux arrêts maladie qu’elle engendre. Une détection et une prise en charge rapides sont la priorité pour enrayer le trouble dépressif efficacement.

Les différents types de dépression

La dépression sévère ou épisode dépressif majeur

Cette forme de dépression survient bien souvent sans crier gare. La personne atteinte semblait aller très bien et puis, petit à petit, son moral se dégrade avant d’arriver à un stade de dépression avancé.

Bien souvent, un épisode dépressif majeur est dû à des blocages ou des traumatismes psychologiques avec lesquels il n’est plus possible de vivre. Dans un élan de survie, le cerveau se met en « veille » pour pousser le patient à ralentir et à prendre conscience de ce qui ne va pas dans sa vie. Ce type de dépression requiert l’intervention d’un spécialiste tel qu’un psychothérapeute et/ou un psychiatre si une éventuelle médication était nécessaire dans l’attente d’une guérison complète.

Les dépressions dites spécifiques

On parle de dépressions spécifiques dès lors qu’elles ont un élément déclencheur très marqué. Ainsi la dépression saisonnière est due à un manque de luminosité tandis que la dépression du post-partum (plus grave que le simple baby-blues bien connu des mamans) apparaît suite à l’accouchement. Le burn-out fait également partie des dépressions spécifiques puisqu’il est uniquement déclenché par les conditions d’emploi d’un salarié.

Les signes de la dépression

Des troubles psychiques en premier lieu

Une dépression est avant tout une maladie du psychisme qui atteint véritablement le moral d’un être humain. Ainsi, on peut d’abord voir apparaître un premier stade de déprime avec une humeur morose, une plus grande perméabilité au pessimisme et une perte d’envie globale.

Vient ensuite une démotivation beaucoup plus marquée. Il est alors extrêmement compliqué pour la personne atteinte de dépression de réussir à trouver de l’énergie pour quoi que soit. Prendre une douche, se faire à manger, pratiquer des activités que l’on aime ou encore voir ses proches deviennent autant de corvées pour le dépressif. La joie de vivre a alors complètement disparu et une forme de mélancolie s’installe.

Tandis que certaines dépressions seront majoritairement axées sur une grande tristesse et un fort désespoir, les dépressions dites « anxieuses » peuvent au contraire se dérouler dans une forte agitation. Les personnes atteintes de dépression anxieuse sont sujettes à des crises d’angoisse terribles et seront particulièrement agitées.

Dans toutes les formes de dépression se retrouvent quoiqu’il arrive une rupture de l’équilibre de vie et un psychisme défaillant à l’excès.

Dans les cas les plus graves, des idées noires sous formes de désirs suicidaires peuvent se manifester. Ce type de symptôme est la preuve irréfutable qu’une dépression est à l’oeuvre chez le patient.

Les troubles physiques associés à un épisode dépressif

La perte d’appétit va généralement de paire avec la défaillance de la motivation chez une personnes dépressive. Les patients ont donc une fâcheuse tendance à maigrir plus que de raison voire à perdre des dizaines de kilos en très peu de temps. Dans de rares cas, la dépression aura l’effet inverse et le patient cherchera à combler son mal-être par de la nourriture. La prise de poids peut alors être spectaculaire et doit attirer l’attention.

La fatigue fait partie intégrante de la dépression. Bien que se reposant toute la journée, la personne dépressive continue à ressentir une réelle fatigue qui l’empêche d’agir et ne fait qu’aggraver sa perte de motivation pour les gestes du quotidien.

Enfin des troubles psychosomatiques peuvent apparaître tels que des ulcères, des démangeaisons, des migraines …etc. Ces troubles sont bien réels et il est nécessaire de les soulager même si leur cause originelle est psychique.

Que faire si l’on constate les signes d’un épisode dépressif ?

La conduite à tenir pour soi

Un seul des symptômes de la dépression ne suffit pas à poser le diagnostic mais il est vivement recommandé de consulter son médecin si plusieurs des signes énoncés plus haut venaient à apparaître de façon plus ou moins rapide et persistaient dans le temps.

Nul besoin d’aller voir un psychiatre en première intention, le médecin généraliste fera l’affaire. Il permettra dans un premier temps de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une autre pathologie et pourra rassurer le patient tout en l’orientant vers un psychiatre avec qui il travaillera conjointement.

Quand les autres vont mal

Il peut être très compliqué de faire prendre conscience à l’un de ses proches qu’une dépression est peut-être à l’oeuvre dans sa vie. En effet, la dépression est encore souvent perçue comme une faiblesse et une maladie à cacher alors qu’elle touche de plus en plus de gens.

Discuter avec le proche en question, essayer de l’amener à se questionner sur ses symptômes tout en évitant d’être trop brutal peut engendrer une véritable prise de conscience.

En cas de dépression spécifique tel que le burn-out, un collègue percevant des symptômes dépressifs chez un salarié pourra tirer la sonnette d’alarme auprès de son supérieur. De même, un jeune papa qui constate de forts symptômes mélancoliques chez sa femme suite à un accouchement devra joindre rapidement le pédiatre ou le gynécologue de sa partenaire.

La dépression, bien que souvent dénigrée est une maladie réelle qui engendre de nombreuses souffrances chez les patients.

Une connaissance des symptômes et une prise en charge rapide sont donc les clés d’une rémission efficace.