Recycler ses déchets électroniques

Les DEEE ou déchets électroniques et électriques représentent un problème environnemental de taille du fait de la toxicité de certains de leurs composants et de la prise en charge tardive de leur gestion à l’échelle mondiale. Le boom des nouvelles technologies n’a pas permis aux pouvoirs publics d’anticiper la dangerosité de ces appareils lors de leur rejet dans l’environnement.

Voici tout ce que vous devez savoir sur les DEEE et pourquoi il devient urgent de mieux les recycler.

Qu’est-ce qu’un déchet électronique ?

Des déchets plus nombreux qu’on ne le pense

Est considéré comme déchet électronique tout appareil fonctionnant sur pile, batterie ou secteur. Il existe ainsi quatre grandes catégories de déchets électroniques :

  • Le gros électroménager hors froid : électroménager de cuisine ou de salle-de-bain (four, machine à laver…) ;
  • Le gros électroménager froid : frigos et congélateurs bien évidemment mais aussi les climatiseurs ;
  • Les écrans : télévisions, smartphones et ordinateurs ;
  • Les petits appareils : tous les autres appareils ne rentrant pas dans les trois premières catégories (outils, appareils de beauté, appareils d’entretien ménager…).

Les connectiques telles que les fils, les clés USB, les batteries en elles-mêmes sont considérées comme des déchets électroniques.

Les déchets électroniques en quelques chiffres

Chaque année c’est environ 44 milliards de tonnes de déchets électroniques qui sont produits à l’échelle mondiale. Les plus gros producteurs de DEEE sont les Etats-Unis, le Japon et la Chine du fait de leur consommation massive de nouvelles technologies.

La France reste toutefois un pays qui a encore de gros efforts à faire en termes de recyclage puisqu’elle se place 8ème sur l’échelle de la production mondiale de DEEE avec un peu plus d’1 milliard de déchets électroniques produits par an.

Le recyclage des déchets électroniques : enjeux majeurs

Un recyclage difficile à faire entrer dans les moeurs

A l’heure actuelle, seulement 20% des déchets électroniques sont réellement recyclés. La production de ce type de déchets est phénoménale du fait de plusieurs facteurs :

  • La consommation de masse dans le domaine de l’électronique, en croissance permanente depuis l’apparition des nouvelles technologies ;
  • La perception que les particuliers ont du recyclage de ce type de déchets comme une contrainte de devoir emmener leurs électroménagers chez un recycleur agréé ;
  • La sensibilisation de la population par les pouvoirs publics qui a mis un certain temps avant de se mettre en place.

Recycler ses déchets électroniques pour protéger l’environnement

La production de DEEE est aujourd’hui considérée comme une source majeure de pollution environnementale. En effet, de nombreux composants retrouvés dans les électroménagers présentent des substances très dangereuses pour la santé comme pour l’environnement telles que le brome, le mercure ou encore le plomb. Mal recyclés, ces déchets dégagent donc des molécules nuisibles lors de leur traitement. La mise en place d’un recyclage simple et efficace doit permettre de diminuer l’émanation de substances dangereuses et inciter les particuliers à ne plus laisser leurs électroménagers dans les espaces publics.

Les déchets électroniques comme source de matières premières

L’autre avantage majeur du recyclage des déchets électroniques est la récupération de matières premières. En effet, les électroménagers sont riches en or, zinc et cuivre, autant de matières qui, une fois recyclées, limiteront l’exploitation des matières premières de façon abusive.

Comment bien recycler ses déchets électroniques

Distinguer les différents composants à trier

Pour bien recycler ses déchets électroniques, il faut d’abord s’interroger sur les éventuels composants additionnels qui doivent être retirés : le sac pour les aspirateurs, les aliments pour le gros électroménager froid, les piles pour le petit électronique. Ces composants devront bien sûr être recyclés à leur tour correctement.

En cas de doute sur le caractère recyclable d’un produit qui pourrait s’assimiler à un appareil électronique, il peut être utile de consulter les étiquettes présentes sur le matériel. Les produits électroniques qui suivent un processus de recyclage particulier portent un logo de poubelle barrée par une croix pour signifier qu’ils ne doivent pas être jetés dans les ordures ménagères.

Déposer ses déchets dans des points de collecte

De nombreux points de collecte ont été installés par les entreprises de recyclage agréées. La plupart des supermarchés et centres commerciaux sont désormais équipés de ce type de poubelles afin de faciliter l’accès aux particuliers.

Eco-systèmes est l’entreprise leader sur le marché du recyclage des appareils électroniques. Ses points de collecte sont facilement remarquables et permettent de recycler les petits électroménagers ainsi que les piles ou les électroniques contenant des substances dangereuses.

Pour les gros électroménagers, il suffit de se renseigner auprès de sa commune sur les lieux de recyclage aptes à recevoir ce type de biens.

Ne pas jeter : une autre forme de recyclage éco-responsable

Recycler c’est aussi éviter de jeter. Ainsi, les produits électroniques en état de marche peuvent être vendus ou donnés afin de limiter l’encombrement des points de collecte. Cela permet non seulement aux foyers d’économiser mais aussi de limiter le recours à l’achat neuf et donc à l’extraction massive de matières premières pour répondre à la demande d’achat. La consommation collaborative est donc un autre moyen de recycler correctement tout ce que l’on ne souhaite pas garder chez soi sans avoir à jeter.

Les critères importants pour une mutuelle d’entreprise

Depuis le 1er janvier 2016, la mutuelle d’entreprise est devenue obligatoire pour tous les employeurs, quel que soit le nombre de salariés au sein de la société. Lors de l’embauche, une bonne mutuelle peut être un argument face à la concurrence, garantissant ainsi un meilleur remboursement des soins de santé et se comportant alors comme un avantage en nature. Pour les dirigeants, choisir sa mutuelle d’entreprise est un sujet épineux tant les paramètres à prendre en compte sont nombreux.

La mutuelle d’entreprise : une obligation pour l’employeur

Par qui est-elle choisie ?

Sur le papier, la mutuelle collective est choisie par le chef d’entreprise. C’est effectivement le cas dans les TPE et PME mais pour les grosses sociétés on constate dans les faits que de nombreux acteurs participent à cette décision. Lorsque la masse salariale est importante, une étude démographique de l’entreprise peut être demandée au service des ressources humaines afin de faire le point sur les besoins des salariés. Les délégués syndicaux sont également bien souvent consultés puisqu’ils sont les plus aptes à négocier les meilleurs avantages pour les salariés. Enfin, les conventions collectives de certains secteurs imposent des couvertures minimales bien supérieures à celles prévues par la loi. Il faut donc tenir compte de toutes ces obligations pour le choix de la mutuelle collective.

La garantie minimale imposée à l’employeur

La loi impose un panier de soins minimal à tous les employeurs afin que tous les salariés français soient mis sur un pied d’égalité, quel que soit leurs revenus. Ce panier minimal impose :

  • Une prise en charge de l’intégralité du ticket modérateur restant à la charge du patient pour toute consultation ;
  • Un remboursement de la totalité du forfait hospitalier pour la part non indemnisée par la Sécurité Sociale ;
  • Un forfait optique minimal de 100€ par an et par salarié pour une correction simple ;
  • Une couverture minimale de 125% de la base de remboursement de la Sécurité Sociale pour les soins dentaires et d’orthodontie.

Le coût de la mutuelle d’entreprise

Quel est le coût de la cotisation patronale ?

L’entreprise doit prendre à sa charge 50% du montant des cotisations mensuelles pour tous les salariés. Les résultats que dégagent l’entreprise et le budget accordé au personnel sont donc des éléments qui doivent être pris en compte dans le choix de la mutuelle collective ainsi que de son tarif. Les TPE et PME ne peuvent pas toujours se permettre de payer des cotisations trop élevées et optent généralement pour le régime complémentaire minimal.

La part qui reste à la charge des salariés

Les salariés prennent en charge les 50% restants de leur cotisation. Cette somme est directement prélevée sur leur fiche de paie au titre des avantages octroyés par la société. Là encore, le chef d’entreprise ou les dirigeants doivent essayer de faire un compromis entre les montants des cotisations qu’ils imposent à leurs salariés en tenant compte de leur salaire. En effet, des cadres supporteront mieux des cotisations élevées que des employés touchant le SMIC.

Les extensions de garantie : facultatives ou imposées ?

Face à la variabilité des budgets que ce soit du côté de l’entreprise ou du côté des salariés, le dirigeant a la possibilité d’opter pour une mutuelle dotée d’extensions dites facultatives. Il peut ainsi souscrire un panier minimal de soins tout en proposant aux salariés d’étendre leurs garanties contre des cotisations plus élevées s’ils le souhaitent. De cette façon, l’entreprise n’engage pas un budget trop important dans la mutuelle collective et les salariés restent libres de moduler leur couverture en fonction de ce qu’ils estiment être cohérent avec leur revenu.

Bien choisir sa mutuelle d’entreprise et ses extensions

Prendre en compte les besoins des salariés en fonction de leur poste

Selon le secteur d’activité, les salariés ne sont pas soumis aux mêmes contraintes physiques et n’auront donc pas nécessairement les mêmes besoins en termes de soins. Un personnel travaillant essentiellement devant des ordinateurs sera d’avantage intéressé par une bonne couverture ophtalmologique. Au contraire, des employés aux conditions de travail pénibles ou difficiles apprécieront d’être bien couverts pour les soins de kinésithérapie et d’ostéopathie. Le chef d’entreprise doit donc choisir les extensions de sa mutuelle collective selon les besoins potentiels de ses salariés.

L’âge de la masse salariale : un facteur à ne pas ignorer

L’âge moyen des salariés est un très bon indicateur pour connaître les extensions à prévoir dans la mutuelle d’entreprise. Une équipe d’employés proches de la quarantaine devra être mieux protégée pour tout ce qui concerne les soins dentaires et ophtalmologiques. Au contraire, une équipe très jeune n’aura pas nécessairement besoin de maintes extensions pour se sentir bien protégée.

Quid de l’extension de garantie pour les ayant-droits ?

Les salariés déjà parents apprécient généralement de pouvoir étendre leur protection à leurs ayant-droits. Cette option n’est pas garantie dans le panier de soins minimal et reste au bon vouloir de l’employeur. Protéger ses ayant-droits grâce à cette extension engendre dans la plupart des cas une augmentation de la cotisation. Toutefois, avec des enfants en bas âge, opter pour la couverture des ayant-droits reste très avantageux et la plupart des sociétés font en sorte de l’inclure dans leur mutuelle collective.

L’obsolescence programmée

Un produit obsolète est un produit considéré comme inutilisable car dépassé ou périmé. Il est généralement admis qu’avec le temps, de nombreux objets de la vie quotidienne deviennent obsolètes. Ce que l’on sait moins, c’est que les entreprises ont appris à jouer de cet effet par le biais de l’obsolescence programmée. Explications sur cette technique commerciale vivement critiquée.

Qu’est-ce que l’obsolescence programmée ?

Définition et concept

L’obsolescence programmée est le fait que le concepteur d’un produit en réduise délibérément la durée de vie. Il s’agit de diminuer la possibilité d’utilisation d’un article en termes de volume ou de temps selon différentes méthodes :

  • Inclure des composants défaillants ou fragiles lors de la production afin d’engendrer une casse ou une panne plus rapide ;
  • Limiter la possibilité d’utilisation en terme de volume en excluant les possibilités de recharges (cartouche d’encres jetables) ;
  • Changer les modes et les composants d’une année sur l’autre afin de rendre les produits obsolètes d’un point de vue psychologique alors qu’ils restent en parfait état de marche (smartphone, ordinateur…).

Le but ultime est donc de pousser le consommateur à devoir racheter un nouveau produit dans un laps de temps réduit.

L’obsolescence programmée : une manne financière pour les entreprises

Pratiquer l’obsolescence programmée a deux avantages majeurs pour les sociétés :

  • Faire grossir le chiffre d’affaires : en poussant les consommateurs aux achats répétés, l’entreprise voit ses ventes augmenter de façon considérable.
  • Réduire ses coûts de production : plus la masse produite est grande, plus ce que l’on nomme les charges fixes et variables d’une entreprise (électricité, fonctionnement du dépôt, utilisation des machines) sont couvertes rapidement. Cela permet d’augmenter la marge sur les ventes grâce à ce que l’on appelle une économie d’échelle.

Ainsi, en faisant grossir le chiffre d’affaires ainsi que la marge et en réduisant les coûts de production, les entreprises ont tout à gagner à pratiquer l’obsolescence programmée.

Les problèmes que pose l’obsolescence programmée

Des conséquences sévères sur le pouvoir d’achat des consommateurs

Lorsque l’on achète un produit c’est généralement pour pouvoir s’en servir le plus longtemps possible. Le recours à l’obsolescence programmée, que ce soit d’un point de vue mécanique ou psychologique, pousse le consommateur à devoir racheter quelque chose qu’il peut soit potentiellement réparer, soit continuer à utiliser. Devoir racheter sans cesse des produits empêche les utilisateurs d’être réellement maîtres de leurs dépenses. Les consommateurs épargnent moins, et leurs achats se concentrent sur tout le matériel qu’ils doivent sans cesse renouveler.

Un problème écologique majeur

L’obsolescence programmée engendre également une quantité de déchets énorme chaque année. En effet, un grand nombre de produits devenus obsolètes ne sont pas recyclés correctement ce qui pose un véritable problème d’un point de vue écologique (piles, cartouches d’encres, smartphones, appareils électroménagers…). En augmentant le volume des achats, l’obsolescence programmée fait croître d’autant la production des déchets par les ménages.

Une éthique peu enviable

Il s’agit donc d’une pratique éthiquement peu recommandable bien que les entreprises y aient largement recours. D’une part, on lèse les clients en les obligeant à devoir racheter fréquemment dans l’unique but de faire du profit. De plus, on attaque l’écosystème et dégrade l’environnement via une production accrue de déchets au nom de la rentabilité.

Venir à bout de l’obsolescence programmée

Que dit la loi ?

Ce n’est qu’en juillet 2015 que la loi française décide de faire de l’obsolescence programmée un délit. Et pourtant, cette méthode a été à de nombreuses reprises décriée depuis les années 1980 par les consommateurs. Il aura donc fallu attendre presque trente pour trancher en faveur des clients et punir la dégradation délibérée de certains composants dans le but de de limiter la durée de vie d’un produit. Malheureusement, l’Etat ne peut rien sur l’obsolescence programmée due à un effet de mode. Les entreprises ont donc tendance à miser sur la vente de produits qu’elles déclarent comme « plus branchés » pour sans cesse inciter le consommateur à acheter.

Se tourner vers des produits durables

Certaines entreprises ont bien compris que miser sur des produits un peu plus chers mais plus durables était mieux perçu par la population. Ainsi, de plus en plus de marques proposent des systèmes de recharges afin de limiter le rejet des emballages tout en continuant à vendre leurs produits (lessives, cartouches d’encre, produits ménagers). En procédant ainsi, ils se réservent un chiffre d’affaires et évitent que le consommateur se tournent vers d’autres marques plus écolos et moins onéreuses.

Encourager la consommation collaborative

Echanger, vendre ou acheter un produit entre particuliers peut avoir de nombreux avantages sur le pouvoir d’achat. Cette pratique permet non seulement aux ménages d’économiser mais elle limite également la production de déchets. Face à ce phénomène qui court-circuite littéralement le business des entreprises, ces dernières ont dues s’adapter en créant des services de rachat des produits considérés comme obsolètes par effet de mode, afin de rendre au consommateur une certaine partie de l’argent investi. Une autre façon de lutter contre l’effet de mode est d’avoir recours à la customisation. C’est notamment le cas de l’ameublement dont les tendances changent chaque année et font passer l’intérieur des consommateurs comme démodé. Les particuliers ont donc de plus en plus recours aux pratiques manuelles pour remettre au goût du jour leurs meubles au lieu d’en racheter.

Chambre particulière et remboursement par la mutuelle santé

Une hospitalisation, qu’elle soit prévue de longue date ou soudaine, n’est jamais très agréable à envisager. Tandis que pour certains, partager sa chambre permet de se sentir moins seul, pour d’autres, la solitude et le calme lors d’une hospitalisation sont un luxe auquel ils ne voudraient surtout par renoncer. Mais les chambres individuelles sont-elles accessibles à toutes les bourses ? En quoi la mutuelle peut-elle être un soutien au financement d’une chambre particulière ? Eléments de réponse pour être sûr de faire le bon choix.

Choisir une chambre particulière lors de son hospitalisation

Pourquoi opter pour une chambre individuelle ?

Dormir loin de chez soi et à l’hôpital n’a franchement rien de très réjouissant. Devoir partager sa chambre peut s’avérer être encore plus désagréable pour tous ceux qui souhaitent préserver leur intimité lors de ces moments d’inconfort. Ainsi, que ce soit pour une suite de couche, une opération programmée ou une hospitalisation inopinée, tout patient est en droit de demander une chambre particulière à condition, évidemment, que l’hôpital ou la clinique concernés en aient à leur disposition.

Certaines pathologies ou opérations nécessitent toutefois calme et repos, raison pour laquelle le personnel hospitalier peut imposer d’office une chambre particulière à un patient qui ne l’aurait pas forcément réclamé.

Cependant, on constate que le choix de la chambre individuelle est de plus en plus favorisé par les instituts de soin puisque certains services ne disposent plus que de chambres particulières, phénomène dénoncé par les patients les moins bien couverts et qui semble s’accroître au fil des années.

Comment obtenir une chambre particulière lors de son hospitalisation ?

Pour une opération programmée ou un accouchement, il est possible, si le lieu d’hospitalisation le permet, de faire la demande au préalable d’une chambre particulière. Sans réservation à l’avance, la chambre individuelle n’est pas garantie, les chambres pouvant être surbookées selon les urgences. Toutefois, un patient qui se voit refuser une chambre individuelle ou qui viendrait à changer d’avis au cours de son hospitalisation peut parfaitement en faire la demande lors de son séjour et changer de lit lorsque l’une d’entre elles viendrait à se libérer.

Chambre particulière et remboursement de la Sécurité Sociale

Le tarif des chambres particulières varie de façon importante selon les hôpitaux, cliniques, régions et spécialités. Il faut compter entre 40€ et 70€ la journée d’hospitalisation au sein d’une chambre individuelle. Certaines chambres de clinique, notamment celles situées au sein des grandes métropoles, peuvent afficher un prix allant jusqu’à 100€ la journée.

A noter également que pour une opération ambulatoire, le patient peut se voir facturer une demi-journée en chambre particulière même s’il n’y a pas passé la nuit.

La Sécurité Sociale rembourse à hauteur de 80% du tarif conventionnel quelle que soit la chambre considérée. La chambre individuelle aura bien sûr un montant en dépassement un peu plus élevé.

Certaines situations ouvrent toutefois le droit à un remboursement plus complet de la part de la Sécurité Sociale :

  • Hospitalisation dépassant les 30 jours ;
  • Hospitalisation dans le cadre d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle ;
  • Hospitalisation dans le cadre d’une affection longue durée.

La base de remboursement pour cette liste non exhaustive passe de 80% à 100% du tarif conventionnel. Les dépassements liés au choix d’une chambre individuelle restent toutefois à la charge du patient bien que ce dernier bénéficie d’un remboursement de base plus avantageux.

Quid de la mutuelle santé pour une chambre particulière ?

Notre couverture pour les actifs

Les actifs peuvent être amenés à faire de courts séjours à l’hôpital jusqu’à leur retraite. Ils ont donc besoin d’être couverts efficacement par la mutuelle pour le reste à payer, non remboursé par la Sécurité Sociale, sur les chambres individuelles. Ainsi, selon les prestations incluses dans le contrat, les actifs seront couverts à hauteur de 100% de la base de remboursement pour leur séjour en établissement conventionné ou non conventionné. Les dépassements concernant le choix d’une chambre individuelle seront remboursés entre 20€ et 80€ par jour selon la couverture préalablement choisie.

Mutuelle senior et chambre particulière

Les seniors, plus à même de faire face à des frais d’hospitalisation, sont un peu mieux couverts par la complémentaire santé. Le remboursement minimum pour une chambre particulière est de 40€ par jour et peut aller jusqu’à 70€ selon le contrat négocié. Les chambres en chirurgie ambulatoire ouvrent également droit à un remboursement pour les demi-journées éventuellement facturées.

La surcomplémentaire est-elle intéressante ?

La surcomplémentaire ne couvre pas directement les dépassements budgétaires qu’imposent le choix d’une chambre individuelle. Toutefois, elle prend en charge une grande partie des dépassements d’honoraires liés aux actes médicaux et chirurgicaux qui sont généralement complètement laissés à la charge du patient par la Sécurité Sociale. Ces remboursements supplémentaires peuvent alors permettre au patient de supporter le reste à charge sur une chambre individuelle afin de s’octroyer calme et tranquillité tout en étant bien remboursé par ailleurs.