Pourquoi faut-il trier vos médicaments ?

Longtemps ignoré, le recyclage des médicaments fait depuis peu l’objet de campagnes de sensibilisation visant à inciter le grand public à pratiquer ce tri. En effet, nombreux sont les foyers qui jettent encore de façon inappropriée leurs antidouleurs et autres cachets. Explications sur les bonnes méthodes à adopter pour trier sa boîte à pharmacie dans les règles de l’art.

Le tri des médicaments : une urgence écologique

La pollution des eaux par les médicaments

De nombreux médicaments sont jetés chaque année dans les canalisations (toilettes, lavabos) au lieu d’être correctement recyclés. En résulte une accumulation des molécules dans les eaux usées. Par la suite, ces eaux usées sont généralement assainies et remises à disposition de chacun. Toutefois, ce traitement ne permet pas de filtrer les particules médicamenteuses qui seront bues ou absorbées par les citoyens, ce qui pose un véritable problème de santé publique. En effet, les molécules majoritairement retrouvées dans les eaux remises en circulation sont les anti-inflammatoires, les antibiotiques et les contraceptifs. Leur réabsorption engendre, sur le long terme, un phénomène de résistance aux antibiotiques mais également une modification du système hormonal.

La faune et la flore directement impactées

La pollution des eaux par les médicaments entraîne également un dérèglement de l’écosystème.

Pour ce qui est de la flore, une certaine quantité d’eaux usées est réutilisée par les agriculteurs pour l’irrigation de leurs terres. Les particules présentes au sein de ces eaux vont donc inexorablement imprégner les cultures qui serviront à l’alimentation des animaux (champs, prés) ou de la population.

La faune terrestre en élevage est donc elle aussi sujette à l’imprégnation médicamenteuse via l’eau qu’elle consomme. Ce sont ces mêmes bêtes qui se retrouveront pas la suite dans l’assiette des français, leur viande faisant alors état de la présence de molécules médicamenteuses. Les poissons ne sont pas en reste puisqu’une partie des eaux usées traitées est rejetée dans les rivières. De récentes études ont prouvé une imprégnation hormonale des poissons de rivière due au rejet des contraceptifs dans les canalisations.

Trier ses médicaments pour protéger la santé de sa famille

Faire le point sur les produits périmés

La plupart des foyers omettent le tri de la fameuse boîte à pharmacie qui doit pourtant être contrôlée fréquemment. La conséquence principale de cet oubli peut être l’absorption de produits périmés que l’on pense utilisables sur un très long terme. Ainsi, une boîte de Doliprane peut rester plusieurs mois voire plusieurs années dans les placards, et lorsque le besoin d’en prendre se fait sentir, la vérification de la date de péremption passe à la trappe.

Trier régulièrement ses médicaments permet donc d’éviter la consommation de molécules périmées, pouvant alors être inefficaces ou engendrer des effets secondaires néfastes.

Quid des médicaments sans emballages

Certains médicaments ont également tendance à être sortis de leurs emballages puis remis maladroitement dans la boîte à pharmacie. Cela pose problème dès lors que l’on constate que les dates limites de consommation ne sont pas toujours inscrites sur les plaquettes renfermant les médicaments. Ces médicaments, sans date identifiable, doivent être jetés pour éviter de consommer un produit périmé même si l’on pense l’avoir acheté récemment.

Le tri permet également de vérifier l’intégrité des emballages. En effet, avec le temps et la manipulation des boîtes, certains emballages peuvent se trouer ou se déchirer, rendant alors la consommation du médicament concerné inappropriée. Un médicament exposé à l’air libre un temps indéterminé perd de son efficacité et ne doit pas être consommé.

Trier pour protéger les personnes les plus fragiles

Les enfants et les adolescents, généralement peu sensibles à l’importance des dates et de la bonne conservation des médicaments peuvent avoir tendance à prendre ce qui leur passe sous la main sans faire attention. Les personnes âgées sont également concernées par ce manque de précaution du fait de l’âge ou des éventuelles pertes d’attention.

La priorité est donc d’éviter que des médicaments mal identifiables soient confondus et pris à mauvais escient. Pour éviter ces prises accidentelles, le tri des médicaments permet de s’assurer que chaque cachet soit rangé dans sa boîte d’origine.

Comment bien trier ses médicaments

Fréquence et méthode de tri

Idéalement, le tri des médicaments doit se faire tous les trois mois. Cette fréquence évite un dépassement des dates limites de péremption et permet de s’assurer régulièrement de l’intégrité des emballages.

Lors du tri, les médicaments à jeter doivent être sortis de leur boîte, les cachets, pilules, poudres et sirops pouvant rester dans leurs contenants (bouteilles, plaquettes…). Afin d’être écoresponsable jusqu’au bout, les boîtes devront être recyclées dans les cartons tandis que les médicaments à jeter seront précautionneusement mis dans un sac afin d’éviter une éventuelle confusion avec les médicaments utilisables.

Qui récupère les médicaments

Par la suite, les médicaments triés doivent être ramenés à la pharmacie pour traitement. Tous les pharmaciens sont aujourd’hui à même de récolter les médicaments à jeter. En effet, ils sont en relation avec des entreprises spécialisées dans le traitement des médicaments usagés telles que Cyclamed. Ces déchetteries un peu particulières se chargeront de détruire toutes les molécules tout en préservant l’environnement et en interdisant leur rejet au sein de l’écosystème.

Assurance obsèques – Choisir son assurance

Il peut être intéressant de songer à la souscription d’une assurance obsèques dès lors que l’on constate les frais que peuvent engendrer la prise en charge d’un décès. Grâce à ce type de protection, à la tristesse et à la peine de la famille, ne s’ajouteront pas les préoccupations financières liées aux obsèques d’un proche.

Tout savoir sur les aides au financement des obsèques

Ce que garantit l’Etat suite au décès d’un proche

La Sécurité Sociale propose généralement un capital décès servant au financement des obsèques d’une personne sur demande de versement de la famille. Ce capital décès est versé si le proche était dans l’une de ces situations les 3 derniers mois qui précédaient sa mort :

  • Il était salarié ;
  • Il était allocataire du Pôle Emploi ;
  • Il était titulaire d’une pension d’invalidité ;
  • Il était titulaire d’une rente d’accident de travail ou de maladie professionnelle avec une incapacité physique supérieure à 66,66%.

Les artisans et commerçants, bien que n’étant pas cités précédemment, peuvent également prétendre au capital décès de la Sécurité Sociale à condition qu’ils aient cotisés régulièrement au niveau de leur caisse d’affiliation. Les retraités et les travailleurs non salariés sont également être concernés par le dispositif dans une certaine mesure.

Il est donc important pour la famille de faire la demande auprès de la Sécurité Sociale qui définira le montant du capital décès à verser en fonction des conditions remplies par le proche disparu. Les sommes versées au titre du capital décès sont en moyenne de 3500 euros. Elles peuvent être bien moindres pour les personnes n’ayant pas cotisées de façon régulière ainsi que pour certaines professions.

A qui s’adresse le complément que constitue l’assurance obsèques ?

En théorie, à tout le monde puisque l’on estime à 4000 euros en moyenne le montant de l’inhumation ou de l’incinération d’une personne décédée. Le capital décès de la Sécurité Sociale ne couvre donc pas entièrement les frais engendrés par la disparition d’un proche.

De plus, les personnes ne remplissant pas en totalité les conditions nécessaires au versement du capital décès sont particulièrement concernées puisque les obsèques seront alors entièrement à la charge de la famille. Certaines catégories professionnelles telles que les professions médicales, les travailleurs non salariés, les personnes ne bénéficiant plus de l’allocation chômage et les retraités n’ayant pas cotisés un nombre de trimestres suffisants sont plus à même de devoir prendre une protection complémentaire telle que l’assurance obsèques.

Enfin, les personnes n’ayant pas de conjoint ou ne vivant pas dans une situation aisée peuvent également se tourner vers l’assurance obsèques. En effet, en cas de célibat, le financement des obsèques revient généralement aux enfants ou aux parents qui ne sont pas toujours aptes à débourser de tels montants.

Quand doit-on envisager une assurance obsèques ?

Il est possible d’avoir recours à ce type de protection dès l’âge de 18 ans. Il n’est jamais trop tard pour songer à l’assurance obsèques bien qu’au-delà de 84 ans les organismes refusent la souscription de ce type de contrat. Il est à noter que plus la cotisation est longue, plus le capital versé au titre de l’assurance obsèques est important.

De même, lorsqu’une personne souhaite changer de filière professionnelle, en sortant du salariat par exemple, il peut être intéressant d’avoir recours à ce type de protection pour se prémunir des différences de régimes en fonction des caisses d’allocations.

Notre solution d’assurance obsèques

Les conditions d’accessibilité

Les conditions pour prétendre à la souscription d’une garantie obsèques sont peu contraignantes. Il s’agit avant tout d’être majeur et de ne pas avoir dépassé les 84 printemps. Toute souscription à partir de 72 ans engendrera toutefois le plafonnement de l’assurance à 3000€.

Aucune condition médicale n’est demandée, la souscription pouvant donc se faire quel que soit l’état de santé du l’assuré.

Les avantages de la souscription au contrat de prévoyance obsèques

Selon les cotisations de l’assuré, le montant du capital versé au moment du décès sera compris entre 1000€ et 8000€. Cette protection ne fait en aucun cas doublon avec le capital décès versé par la Sécurité Sociale. Ainsi, la partie de l’assurance supérieure aux frais d’obsèques reviendra de plein droit aux héritiers.

Les cotisations de notre assurance obsèques commencent à partir de 1,33€ par mois selon le devis proposé à l’assuré. Les cotisations restent fixes avec les années, peu importe l’âge de l’assuré.

L’assurance obsèques garantit également un libre choix de versement. L’assuré peut donc décidé de verser en une seule fois l’entièreté du capital qu’il souhaite mettre de côté pour ses obsèques. Mais il peut également décider de cotiser pendant 5 ans, 10 ans ou à vie jusqu’à l’atteinte du plafond établi dans le contrat.

Avec ce type de garantie, il est également possible de souscrire à des options telles que le Vœu Funéraire qui permet de libérer sa famille de l’organisation des obsèques. Avec ce type d’option, tout est organisé par l’assurance selon les souhaits que le disparu aura préalablement établi.

Comment produire moins de déchets ?

Lorsque l’on songe à son impact sur l’environnement, on pense rarement à sa propre production de déchets et à l’impact écologique que cela représente. Et pourtant, si chacun réduisait ne serait-ce que de quelques kilos ses déchets, la pollution environnementale sera moindre. Voici donc quelques astuces afin d’adopter les bons réflexes face à ses poubelles.

Produire moins de déchets : une urgence écologique

Quid de la production de déchets en France ?

La France n’est pas le plus mauvais élève de l’Union Européenne en termes de production des déchets mais il n’en est pas moins le mieux loti. En effet, les 800 millions de tonnes de déchets produites chaque année posent un véritable problème de gestion aux pouvoirs publics. D’après les études menées, chaque français produirait en moyenne 600 kilogrammes de détritus par an. Toutefois les ordures ménagères ne sont pas les plus problématiques puisque 70% des déchets sont engendrés par les secteurs de l’agriculture et du bâtiment pour les travaux publics.

Un impact considérable sur l’écosystème

Cette surproduction de déchets pose problème dès lors que son impact sur l’environnement devient trop important. Les usines des traitements des déchets polluent elles-mêmes l’air ambiant lors de l’incinération des détritus. Certains déchets sont quant à eux particulièrement dangereux puisqu’ils émettent des substances nocives lors de leur transformation. Outre les questionnements autour de la pollution produite par la destruction ou le stockage des déchets, il est à noter qu’une partie non négligeable de ce que la population jette se retrouve dans la nature, ne pouvant alors être prise en charge par les entreprises agréées.

Surproduction des déchets : à qui la faute ?

Chaque acteur de la société est en partie responsable de la production nationale de détritus. Les particuliers doivent ainsi apprendre à mieux gérer leurs déchets ménagers pour limiter leur impact sur l’environnement. Les entreprises du secteur de l’agro-alimentaire sont quant à elles de plus en plus pointées du doigt par les consommateurs et les pouvoirs publics qui menacent désormais de divulguer leurs pratiques si aucun changement dans leur gestion des déchets n’est apporté rapidement. Reste encore le secteur du bâtiment qui doit absolument trouver une solution pérenne pour tous les gravats qui sont évacués chaque année et qui représentent la plus grande partie des déchets produits en France.

Comment réduire facilement sa production de déchets ?

Mieux acheter pour moins jeter

A l’origine des détritus il y a une consommation massive de la part des particuliers. Agir directement sur cette consommation peut considérablement impacter la production de déchets de chacun. Certaines entreprises l’ont bien compris et proposent désormais des emballages plus écolos ou des systèmes de réutilisation des bouteilles ou des boîtes pour leurs produits grâce à l’utilisation de recharges (lessives, gels douches et shampoings…). Il s’agit également d’encourager l’achat de produits réutilisables au détriment des produits à usage unique (achat d’un plumeau au lieu de lingettes ménagères, achat de rasoirs « longue durée » au lieu de rasoirs jetables…).

La consommation collaborative comme vecteur de réduction des déchets

L’électroménager et les meubles représentent une partie non négligeable des déchets ménagers détruits chaque année. La consommation collaborative, en favorisant l’achat, l’échange ou le prêt de biens d’occasion, limite l’achat des consommateurs et diminue ainsi leur production de détritus ménagers.

Avoir recours au compostage pour les déchets biologiques

Tous les détenteurs de jardin ou de plantes pourraient trouver un grand intérêt à créer leur propre compost. Le compostage permet de recycler les déchets alimentaires dans un bac qui servira d’outil de fermentation pour la création d’un terreau 100% organique et biologique. Aussi efficace qu’un engrais, le compost est de plus en plus prisé des particuliers. Les épluchures alimentaires, le bois ou encore les feuilles mortes sont autant de composants qui, au lieu d’être jetés puis brûlés, peuvent avoir une seconde vie très écologique.

Mieux recycler les déchets que l’on ne peut pas réduire

Les campagnes de sensibilisation menées par les pouvoirs municipaux

C’est aux communes que revient la lourde tâche d’organiser le recyclage des déchets mais aussi de sensibiliser sa population. Depuis vingt ans, des campagnes d’éducation ont été mises en place dans de nombreuses écoles pour apprendre aux plus jeunes comment mieux recycler. La nouvelle génération est donc théoriquement sensibilisée au phénomène du tri sélectif. Les mairies mettent également des dispositifs d’évacuation des encombrants afin de limiter la surutilisation des poubelles alimentaires pour les déchets électroménagers.

Rappel sur les règles du tri sélectif

Le tri sélectif consiste en l’utilisation de trois poubelles différentes en fonction des détritus produits par les habitants :

  • La poubelle jaune : elle est consacrée aux plastiques, cartons, papiers et conserves ;
  • La poubelle verte : uniquement pour le verre ;
  • La poubelle marron/grise/noire : tout ce qui ne peut être trié dans les deux poubelles précitées doit y être jeté sauf exceptions.

Très exceptionnellement des poubelles de couleur bleue, uniquement dédiées aux papiers et prospectus peuvent être mises à disposition dans certaines communes.

Attention toutefois à ne pas tout mettre dans les poubelles dédiées au tri sélectif. Certains déchets tels que les piles, les appareils multimédias (télévision, téléphone, cartouche d’encre) ainsi que les médicaments sont extrêmement polluants et doivent être déposés dans des dépôts ou à la pharmacie.

La phobie scolaire

1 à 2% des enfants seraient touchés par la phobie scolaire en France. Cette anxiété très marquée reste encore difficile à cerner car de nombreux facteurs peuvent en être à l’origine sans que la famille ne s’aperçoive de l’émergence du problème. La prise en charge de la phobie scolaire reste encore imprécise et individuelle bien que de nombreuses études soient menées à l’heure actuelle sur le sujet.

La phobie scolaire : qu’est-ce que c’est ?

Les symptômes de la phobie scolaire

Au début, la phobie scolaire se manifeste par une appréhension d’aller à l’école qui s’accompagne généralement de maux de ventre, de douleurs psychosomatiques ainsi que d’un absentéisme de plus en plus fréquent. Lorsque l’anxiété atteint son paroxysme, l’enfant sera dans l’incapacité totale d’aller en cours, suppliant qu’on le laisse à la maison sans pouvoir réellement expliquer ce qui l’inquiète. Les attitudes d’évitement seront alors de plus en plus fréquentes et l’enfant saura se montrer très persuasif pour éviter tout contact avec l’école.

A quel âge apparaît la phobie scolaire ?

Selon les études menées sur ce phénomène anxieux, la phobie scolaire se développe généralement soit à l’entrée au CP soit à l’entrée au collège. Il s’agit de deux âges durant lesquels l’enfant est particulièrement fragile dans sa construction psychique face aux autres. Ces étapes primordiales de la vie scolaire d’un enfant peuvent alors être particulièrement perturbantes, entraînant potentiellement le développement d’une anxiété sociale et scolaire.

Quels sont les enfants à risque ?

Il n’existe pas de profil type d’enfant plus à même de développer une phobie scolaire. Ni le genre (féminin/masculin) ni la situation familiale ne permettent de déterminer à l’avance le potentiel développement d’une telle phobie. Il s’agit en réalité de « fragilités » individuelles, internes à la construction psychique de l’enfant qui, selon certaines circonstances, peuvent entraîner le développement d’une anxiété scolaire. Les enfants de type anxieux sont ainsi plus à risque bien que nombre de ces enfants ne développement jamais de phobie scolaire.

La prise en charge de la phobie scolaire

Le diagnostic de l’anxiété scolaire

Les parents s’aperçoivent généralement rapidement de l’anxiété présente chez leur enfant. La psychologue scolaire et les professeurs pourront être à même d’orienter efficacement les enfants vers un pédopsychiatre qui diagnostiquera alors la phobie scolaire. Seule ce type de consultation permettra de poser réellement le diagnostic de phobie scolaire et enclenchera la prise en charge de l’enfant.

Le suivi thérapeutique dans le cadre de la phobie scolaire

Une fois le diagnostic posé, l’enfant pourra suivre une psychothérapie avec un psychologue ou un pédopsychiatre selon le choix de la famille. Ce suivi psychothérapeutique aura alors pour but de cerner l’origine ou l’évènement déclencheur de la phobie scolaire. En travaillant dessus avec l’enfant et en désamorçant ses croyances erronées vis-à-vis de ce qu’il a vécu, le thérapeute tentera de ramener l’enfant sur les bancs de l’école. Dans 2 cas sur 3, l’enfant pourra remettre les pieds à l’école de façon plus ou moins sereine. Dans 1/3 des cas, l’enfant devra poursuivre toute sa scolarité à domicile.

L’accompagnement de la famille et des proches

La compréhension de la famille est primordiale pour accélérer le rétablissement de l’enfant. Les parents, démunis face à ce type de situation et inquiets quant à l’avenir de leur enfant, ont tendance à réagir de façon excessive. Pourtant, une phobie scolaire n’est pas une lubie ni une forme de paresse. Il s’agit d’une peur viscérale amenant l’enfant à fuir par tous les moyens la situation qui l’inquiète. Etre compréhensif et proactif est donc une bonne attitude pour pousser son enfant à guérir et retrouver une vie scolaire « normale ».

Comment poursuivre la scolarité d’un enfant souffrant de phobie scolaire ?

L’école à domicile : une solution à envisager

Le temps que la thérapie fasse son effet, l’enfant doit absolument poursuivre une scolarité puisque celle-ci est obligatoire. N’étant plus apte à se présenter dans une école, les cours à domicile semblent être une bonne alternative pour ne pas déscolariser l’enfant malgré sa phobie.

L’exposition progressive pour retrouver le chemin de l’école

Lors de sa thérapie, l’enfant sera amené à fréquenter à nouveau progressivement les bancs de l’école afin de se réhabituer et de désamorcer les angoisses qui se sont cristallisées autour de ses souvenirs. Cette exposition progressive a pour but de faire voir à l’enfant que le ou les dangers qu’il avait imaginés (s’éloigner de ses parents, être au milieu de ses camarades, être seul dans la cour de récréation) ne sont pas aussi importants que ce qu’il avait perçu à une époque. L’exposition progressive peut durer plusieurs mois et tend à une nouvelle scolarisation totale de l’enfant.

Maintenir les relations sociales de l’enfant : une priorité

Le principal vecteur de socialisation d’un enfant reste la fréquentation de ses camarades à l’école. En cas de phobie scolaire l’enfant a donc tendance à perdre tous ses contacts et ses interactions avec les autres sont de plus en plus faibles. Toutefois, il a été constaté que les enfants atteints de phobie scolaire ne présentent pas de symptômes d’évitement pour les activités extra-scolaires. Ils arrivent ainsi parfaitement à aller au sport ou à leurs activités créatives tant que celles-ci ne se déroulent pas au sein même de l’école. Il est donc important d’encourager ces activités chez un enfant déscolarisé puisqu’elles seront ses seules sources de socialisation.