Zoom sur le co-voiturage

Il faudra attendre l’émergence d’Internet et de ses plateformes d’échange pour que le co-voiturage devienne populaire et accessible au grand public. Promu comme une méthode innovante et économique pour se déplacer, le co-voiturage fait chaque année de nouveaux adeptes dans les villes comme dans les campagnes.

Comment fonctionne le co-voiturage

Les principes du co-voiturage

Le co-voiturage consiste au partage d’une voiture pour tout ou partie d’un trajet entre plusieurs individus. Il permet à un conducteur de prendre en charge des passagers afin de partager les frais de déplacement. Le conducteur peut accepter de prendre des personnes en cours de route pour les emmener à sa destination finale, ou bien les laisser plus tôt s’ils partent initialement du même endroit. Chaque conducteur est libre de fixer les règles qu’il souhaite ainsi que ses tarifs tout en restant dans des limites correctes. Les échanges se font généralement par internet via des plateformes qui facilitent la prise en charge de passagers.

Les trajets concernés par le co-voiturage

Le co-voiturage a d’abord été plébiscité pour les trajets reliant le travail au domicile des travailleurs. Les actifs y ont vu un bon moyen de faire des économies sur leurs trajets en voiture qui sont bien souvent non remboursés, sauf pour les employés qui bénéficient d’une voiture de fonction. Devant cette réussite, le co-voiturage pour les grands trajets du week-end s’est popularisé afin de limiter les coûts des voyages longue-distance. A l’heure actuelle, il est possible de trouver de nombreux co-voiturages, tous les jours de la semaine, et en direction d’un panel important de destinations accessibles par la route.

Le tarif du co-voiturage

Le tarif du co-voiturage est chauffeur-dépendant. Certains chauffeurs divisent seulement les frais d’essence ainsi que les frais de péage par le nombre de voyageurs qu’ils transportent en s’y incluant. D’autres choisissent d’y ajouter un forfait d’usure de la voiture. Ce forfait est généralement appliqué sur les trajets du quotidien pour lesquels la voiture est plus sollicitée. Tout dépendra donc de la politique du chauffeur mais également du trajet. Plus le trajet est long, plus l’essence facturée sera élevée tout comme les péages pour les grands trajets.

Avantages et inconvénients du co-voiturage

Une économie financière réelle avec le co-voiturage

Le co-voiturage tient avant tout sa popularité de l’économie financière qu’il engendre sur le budget des ménages. Les frais de déplacements sont relativement coûteux et restent à la charge du travailleur si ce dernier ne choisit pas les transports en commun. Il est parfois difficile pour des foyers privés d’accès aux transports, comme dans les campagnes, de débourser trop d’argent dans les trajets pour aller travailler. Le co-voiturage constitue donc une réelle solution pour limiter ce type de frais.

Le co-voiturage : lieu d’échange privilégié

Partager ses trajets c’est aussi rencontrer des voisins qu’il aurait parfois été impossible de croiser en dehors du co-voiturage. Cette méthode de déplacement favorise donc l’échange et l’entraide dans la plupart des cas. Toutefois, recevoir des inconnus ou être transporté par quelqu’un que l’on ne connaît pas peut être source de désagréments. Même si l’esprit de bienséance est globalement très partagé au sein de la communauté du co-voiturage, certaines personnes peuvent ne pas se plier aux règles ou manquer de respect. Pour un long trajet, en cas de passager impoli, il faudra être patient. Pour les trajets du quotidien, il est conseillé au chauffeur de se montrer sélectif sur les personnes qu’il choisit de transporter.

La dépendance à autrui : le désavantage du co-voiturage

Le co-voiturage entraîne fatalement une forme de dépendance :

  • Les conducteurs s’avèrent être dépendants des passagers qu’ils reçoivent. En effet, moins ils sont nombreux, moins le co-voiturage est avantageux. Il est donc important de rentabiliser et d’éviter autant que possible les annulations de dernières minutes ou les personnes non fiables ;
  • Les passagers peuvent quant à eux subir des annulations du conducteur. Si ce dernier venait à être malade ou en retard, les passagers seraient dans l’obligation de trouver un moyen de transport à la dernière minute. Les conducteurs sont toutefois généralement prévenants et s’arrangent pour avertir leurs passagers en avance.

Les plateformes de co-voiturage ont la cote

Pour faciliter les échanges et avoir un aperçu rapide des co-voiturages disponibles près de chez soi, de nombreuses plateformes internet ont vu le jour ces dernières années. En voici quelques-unes :

  • BlaBlaCar: c’est la plus célèbre interface de co-voiturage. Elle fonctionne comme un comparateur de trajet et permet de trouver le co-voiturage disponible le plus près de chez soi ;
  • IDVROOM: face à l’ampleur du phénomène, la SNCF a créé son propre site de co-voiturage afin de faciliter les déplacements de ses voyageurs avant ou après le train par exemple ;
  • RoulezMalin: ce site propose également une alternative en transport en commun si aucun co-voiturage n’est possible pour le jour indiqué.

Les conducteurs peuvent poster des annonces sur ces sites gratuitement. Des commissions pour la mise en relation entre passager et conducteur peuvent toutefois être demandées par certains sites.

Protéger ses proches en cas de décès

Préparer sa propre disparition n’a rien de très réjouissant. Il s’avère toutefois très sécurisant de mettre ses proches à l’abri du besoin en cas de décès. Il y a bien sûr l’héritage légal que l’on laisse mais celui-ci est généralement taxé au-delà d’un certain montant, ce qui ne permet pas toujours d’assurer les revenus manquants pour la famille. C’est pourquoi, certains produits ont vu le jour afin de garantir la sécurité financière des familles des défunts.

Que reçoivent légalement les proches lors d’un décès ?

Héritage et succession des biens

Lorsqu’une personne décède, le notaire doit effectuer la répartition des biens entre les ayants droit et les éventuelles personnes désignées comme héritières dans le testament. En règle générale, les ayants droit reconnus par l’Etat sont le conjoint (marié ou PACSE) et les enfants, à défaut les parents ou les frères, sœurs, neveux et nièces. Ces ayants droit ne paieront un impôt qu’à partir de 100 000 euros chacun d’héritage. Toute personne désignée comme héritière par testament et sortant donc de la filiation estimée comme « légitime » devra payer des impôts quel que soit le montant versé.

La Sécurité sociale

La Sécurité Sociale peut verser dans certains cas un capital décès pour aider les proches à faire face aux frais d’obsèques. Ces montants ne sont pas à considérer comme un revenu pouvant aider durablement les finances de la famille puisqu’ils s’avèrent dérisoires :

  • 3449,15€ pour un salarié ;
  • 7946,40€ pour un cotisant de type artisan, industriel ou commercial ;
  • 3178,56€ pour un retraité ;
  • 1986,60€ pour un orphelin.

Ce capital décès est versé uniquement aux ayants droit, par ordre de priorité et sous certaines conditions (salariat du défunt, éligibilité aux allocations chômage…).

Entreprise et salarié décédé

Lors du décès d’un salarié, l’employeur a pour obligation de verser aux ayants droit son solde de tout compte incluant ses congés payés non pris ainsi que ses RTT. Les primes d’intéressement et de participation doivent également être débloquées.

Tout ceci ne permet pas, en général, d’assurer la survivance de la famille et de combler la perte de revenus que peut représenter la disparition d’un proche.

Capitaliser tout en protéger ses proches grâce à une assurance-vie

Comment fonctionne une assurance-vie ?

Une assurance-vie est un produit d’épargne particulier sur lequel le souscripteur effectue des versements pour un ou plusieurs bénéficiaires qui hériteront directement de la somme capitalisée à son décès à condition que l’épargnant n’ait pas retiré l’argent avant sa mort. En souscrivant une assurance-vie, le client assure de verser en une seule fois ou sous la forme de primes, un certain montant qui pourra engendrer des intérêts. Ceux-ci ainsi que les frais de tenue de compte sont directement imputés sur le montant épargné par le client. Les sommes versées sur une assurance-vie peuvent être récupérées par le souscripteur au-delà d’un certain délai. C’est pourquoi l’assurance-vie peut être comparée à un placement de type épargne. Les rentes versées sont généralement bloquées pour une durée de 8 ans.

Les avantages de la souscription à une assurance-vie

Contrairement aux autres placements financiers, l’assurance-vie ne rentre pas dans la succession du défunt. Elle peut donc être touchée par le ou les bénéficiaires indépendamment des actes rédigés par le notaire concernant l’héritage.

L’assurance-vie est également très peu taxée grâce à une fiscalité avantageuse encourageant ce type de placements.

Enfin, le souscripteur peut élire qui il veut en tant que bénéficiaire. Nul besoin que le bénéficiaire soit ayant droit de l’héritage pour pouvoir prétendre à la somme versée sur le contrat d’assurance-vie. Cela permet notamment aux conjoints non pacsés, non mariés ou aux enfants d’une famille recomposée de pouvoir bénéficier d’un certain montant bien que n’étant pas héritiers « légitimes ».

Bien protéger ses proches avec l’assurance décès

Quelles sont les garanties de l’assurance décès

L’assurance décès se comporte comme une assurance accident de la vie. Le client verse « à perte » des cotisations qui permettront à sa famille de toucher une certaine somme à son décès sans qu’aucun impôt ne soit prélevé. Le montant des cotisations dépendra du plafond garanti aux proches mais aussi de l’âge de l’assuré et de sa condition physique. Globalement, les cotisations demandées sont très attractives.

En général, les propriétaires paient déjà une assurance décès ou invalidité dans le cadre de leur emprunt auprès de leur banque. Ainsi, si l’un des deux emprunteurs décède, l’intégralité de l’emprunt est remboursé par l’assurance souscrite. Toutefois, cette assurance signée lors de l’emprunt ne couvre pas les autres aspects de la vie du souscripteur. Il s’avère donc utile de souscrire en complément, sa propre assurance décès pour couvrir ses proches. Il est conseillé de mettre en place un plafond minimum de 100 000 euros qui correspondrait à un an de complément de salaire pour la famille.

Les limites de l’assurance décès

Il est important de prendre en compte le fait que le contrat d’assurance décès ne sera plus valable pour la grande majorité des assurances à partir des 70 ans du souscripteur. Aucune somme ne sera versée à la famille pour un décès postérieur à cette tranche d’âge, même si le client a cotisé pendant 30 ans ! Pour les autres, l’assurance décès reste très abordable, quel que soit l’âge considéré. Bien sûr, plus le client est jeune, moins la cotisation sera élevée. A partir de la quarantaine, certaines assurances réclament toutefois un bilan de santé afin d’ajuster le montant des cotisations en fonction du plafond demandé par le client.

Les allergies alimentaires

Au cours de sa vie, un français sur trois sera concerné par une allergie. Allergies aux pollens, aux acariens ou aux poils d’animaux sont autant de pathologies qui perturbent la sérénité d’un grand nombre de patients. Les allergies alimentaires sont plus rares mais plus violentes par leurs symptômes. Focus sur les allergies alimentaires, leurs causes et leurs conséquences.

Qu’est-ce qu’une allergie alimentaire ?

L’allergie alimentaire en chiffres

Selon l’INSERM, 2% des adultes et 5% des enfants seraient touchés par une allergie alimentaire. Des chiffres bien inférieurs à ceux estimés par la population. Une famille sur trois considérerait, à tort, que l’un des leurs serait sujet à ce type de réaction. En cause : des symptômes mal interprétés et des idées préconçues sur le caractère exclusivement génétique des allergies alimentaires.

Les processus biologiques mis en cause

Ce type d’allergie consiste en une réaction immunitaire visant les protéines libérées par certains aliments lors de la digestion. L’organisme va assimiler l’ingestion de ces protéines à une attaque de l’organisme, comme si ce dernier devait faire face à un agresseur de type virus ou bactérie. Pour se défendre, le système immunitaire va libérer des anticorps spécifiques appelés Immunoglobulines E qui vont engendrer un certain de nombre de symptômes plus ou moins préjudiciables.

Allergie ou intolérance alimentaire ?

Les deux termes sont à ne pas confondre puisqu’une intolérance alimentaire ne fait pas appel aux mêmes processus biologiques que ceux de l’allergie alimentaire. L’intolérance ne relève pas du système immunitaire mais d’une incapacité du corps à produire certaines enzymes qui auraient dû détruire les particules alimentaires. L’absence de ces enzymes entraîne une mauvaise digestion ainsi que des symptômes inconfortables au niveau de tout le système digestif.

Les aliments concernés par ces allergies

Les aliments allergisants chez l’enfant

Les enfants sont plus sensibles aux allergies alimentaires, leur système digestif n’étant pas encore complètement développé. Les aliments majoritairement retrouvés dans les cas d’allergie chez l’enfant sont les protéines de lait de vache, les oeufs, le poisson, les fruits à coque, le gluten et l’arachide. Les allergies de l’enfant ont tendance à naturellement disparaître avec l’âge. 80% d’entre eux ne seront plus atteints à l’âge adulte.

Aliments et allergies de l’adulte

Contrairement aux allergies juvéniles, les allergies de l’adulte ont tendance à être beaucoup plus persistantes. Les poissons, crustacés et mollusques, certains fruits et fruits exotiques ainsi que le gluten et le soja sont autant de denrées qui peuvent provoquer des réactions allergiques chez l’adulte.

Le cas des allergies alimentaires croisées

Certains aliments, bien que n’ayant rien en commun, présentent une composition similaire. Ainsi, les protéines allergisantes d’un aliment peuvent se retrouver dans d’autres denrées : ce sont les allergies croisées. A titre d’exemples, une allergie à un fruit de mer présenterait un risque d’allergie croisée de 75% avec un autre fruit de mer tandis que des réactions déclarées au kiwi, à la banane ou à l’avocat seraient concomitantes, dans 11% des cas, à une allergie au latex !

Que faire face à une allergie alimentaire ?

Les symptômes : première alerte de l’allergie alimentaire

Les symptômes d’une allergie alimentaire sont multiples et variés :

  • Eruptions cutanées, rougeurs, gonflement ;
  • Respiration sifflante, sensation d’étouffement ;
  • Ballonnements, vomissements, diarrhées ;
  • Etourdissement, chute de tension, bradycardie ;

Plus le nombre de symptômes est grand, plus le risque de faire un choc anaphylactique est élevé. Le choc anaphylactique est une réaction grave qui est considérée comme une urgence vitale, le risque de décès étant alors imminent.

Le diagnostic de l’allergie alimentaire

Face à des symptômes allergiques, le patient doit avant tout prendre avis auprès d’un médecin. Tout doute devant des symptômes importants devront amener les proches ou le patient à appeler les urgences.

Un médecin allergologue sera le plus à même de diagnostiquer une allergie et d’en déterminer l’origine. Trois types de tests sont utilisés pour s’assurer de la présence d’une allergie alimentaire : les tests cutanés qui feront apparaître une réaction sur la peau en cas d’allergie, des prélèvements sanguins qui auront pour but de détecter les fameuses Immunoglobulines E en cause dans la réaction immunitaire et des tests d’ingestion qui mettent directement le patient au contact de l’allergène suspecté. Ce dernier test devra être pratiqué au sein d’un hôpital étant donné les réactions qui pourraient survenir lors de ce dépistage.

Traitement de l’allergie alimentaire

Les allergiques diagnostiqués se voit généralement prescrire des antihistaminiques à prendre en cas de « crise » ou d’ingestion accidentelle d’un aliment allergisant. Plus globalement, aucun traitement n’existe à l’heure actuelle pour guérir définitivement un patient de son allergie. La principale mesure à mettre en place est l’éviction. La désensibilisation qui marche très bien pour certaines allergies, semble peu efficace face aux réactions alimentaires. La question de la désensibilisation doit néanmoins être abordée lors du diagnostic.

Enfin, certaines allergies disparaissent spontanément. Cette rémission est beaucoup plus rare chez l’adulte que chez l’enfant mais n’en reste pas moins impossible.

Les bienfaits de la lumière en hiver

En plein hiver, la population française ne bénéficie que de 8 petites heures de soleil dans la journée contre 16 heures d’ensoleillement journalier au moment du solstice d’été. L’organisme subit ainsi d’amples variations d’exposition au soleil puisqu’en quelques mois seulement, le corps se retrouve deux fois moins exposé aux rayonnements lumineux. Alors quels sont les effets de ce phénomène sur le corps et comment pallier au manque de luminosité en hiver ?

Le manque de luminosité en hiver : un problème récurrent

Chaque année c’est la même rengaine : manque d’entrain, fatigue et irritabilité affectent une partie de la population. La déprime hivernale toucherait 15% de la population française. Entre 1% et 5% du pays seraient même en proie à la dépression saisonnière, véritable fléau dû au manque de luminosité. Dans certains pays du Nord de l’Europe, ces chiffres sont bien plus importants et poussent les autorités à s’interroger sur les solutions à adopter pour rendre la saison hivernale plus confortable. A l’origine de ce coup de mou commun : un temps d’exposition lumineux largement diminué en hiver et un système hormonal perturbé par la nuit omniprésente.

Les effets du manque de luminosité en hiver

Les effets psychiques liés au manque d’exposition lumineuse

La faible durée d’ensoleillement fait décroître la production de mélatonine, une hormone du corps humain dépendante des rayonnements lumineux. C’est cette hormone qui favorise un sommeil équilibré et qui participe à une humeur stable et joyeuse. La baisse de production de mélatonine par le corps en hiver peut donc entraîner des troubles du sommeil ainsi que des phases de déprime voire de dépression pour les cas les plus graves. L’humeur des personnes très sensibles aux changements d’intensité lumineuse peut devenir instable au cours de l’hiver.

Fatigue et luminosité en hiver

La fatigue est inhérente au manque de luminosité. La mélatonine est l’hormone du sommeil par excellence. C’est elle qui régule la sensation de fatigue ainsi que les heures d’endormissement. La mélatonine est généralement produite dès le début de la nuit, deux heures avant que les sensations de fatigue ne se fassent sentir. Les soirées semblent donc plus fatigantes en hiver pour un grand nombre de personnes qui vont commencer à sécréter de la mélatonine à partir de 16h contre 21h en été.

Des vitamines et des hormones en berne

Outre la mélatonine, la production de nombreuses hormones et vitamines est mise à mal en hiver. Des vitamines telles que la vitamine D, dépendante des rayonnements lumineux pour assurer sa synthèse, vont voir leur concentration sanguine radicalement diminuer. La vitamine D assure la protection des os mais également une bonne immunité. Une carence en vitamine D va donc fatalement se répercuter sur la capacité du corps à se défendre. De même, des hormones telles que les endorphines et la sérotonine, indispensables à l’équilibre de l’humeur, seront impactées par ce phénomène.

Retrouver tous les bienfaits de la lumière en hiver

Une exposition régulière à la lumière du jour

On a tendance à penser que l’exposition aux rayons lumineux ne peut se faire que les jours de beau temps. Et pourtant, il a été démontré que les rayons du soleil passent à travers les nuages, et que même par mauvais temps, il est indispensable de sortir pour assurer une dose d’exposition quotidienne de deux heures par jour. Il ne faut donc pas hésiter à se balader bien couvert même en hiver.

La luminothérapie pour prévenir la déprime hivernale

La luminothérapie, tout droit venue des pays scandinaves, est de plus en plus réputée pour ses bienfaits sur les personnes sensibles à la baisse de luminosité en hiver. Il s’agit de lampes qui vont émettre des rayonnements proches de ceux du soleil et qui auront donc une action palliative jusqu’à ce que les journées d’ensoleillement se fassent plus longues. De nombreuses études ont prouvé leur action bénéfique, notamment sur les troubles de l’humeur et les dépressions saisonnières dont les symptômes sont grandement diminués par ce type de traitement. Une exposition de deux heures par jour à une lampe de luminothérapie est recommandée. Certaines enseignes développent même des ampoules à mettre directement dans les appartements afin de reproduire une luminosité optimale.

Médicaments et supplémentation pour apaiser le manque de luminosité

Les médecins sont nombreux à prescrire des doses de vitamine D en hiver, notamment aux femmes et aux enfants qui sont plus susceptibles de développer des carences au cours de l’hiver. Pour les troubles de l’humeur, dans les cas extrêmes de dépressions saisonnières, le recours aux antidépresseurs après diverses consultations médicales peut s’avérer nécessaire. Les antidépresseurs auront alors pour fonction de venir pallier la baisse de production de sérotonine. Des plantes plus douces telles que le millepertuis s’avèrent être une bonne alternative pour booster la production d’hormones participant au bien-être sans passer par la case médicament. Se supplémenter et adapter son alimentation semblent être des attitudes très efficaces pour réduire les petits maux de l’hiver et les déprimes passagères.