Prendre soin de sa mémoire

La mémoire est une fonction du cerveau qui permet de stocker et de restituer diverses informations captées dans l’environnement grâce aux cinq sens d’un individu. Les informations recueillies sont retenues selon leur ordre d’importance grâce à tout un réseau de connexions neuronales complexes et fragiles. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, à l’heure actuelle, les dégénérescences de la mémoire ne sont plus une fatalité et peuvent être prévenue par une bonne hygiène de vie.

L’hygiène de vie et la mémoire

De quelle façon l’hygiène de vie impacte les capacités cérébrales

Au même titre que les muscles du corps humain, les tissus cérébraux ont besoin d’un certain nombre d’éléments en quantité suffisante pour fonctionner de façon optimale. Cela passe par un apport minimum en énergie (acides aminés, protéines, acides gras, oligo-éléments…) mais aussi en oxygène.

A l’inverse, certaines substances telles que l’alcool ou les drogues sont en capacité d’altérer le fonctionnement de la mémoire sur un plus ou moins long terme.

Les aliments à privilégier pour prendre soin de sa mémoire

L’alimentation est à l’origine de toute l’énergie qu’un être humain peut déployer au cours d’une journée. Le cerveau est un organe particulièrement sollicité puisqu’il guide tous nos mouvements de façon inconsciente. Le système cérébral est particulièrement sensible aux carences en vitamines et oligo-éléments. Toute nourriture riche en zinc, magnésium, vitamine B ou vitamine C est une source indéniable d’énergie pour le cerveau. Les fruits secs par exemple sont très riches oligo-éléments tout comme les abats qui assurent également un apport en fer et en vitamines du groupe B. Les bons acides gras comme les omégas 3 et 6 sont eux aussi vitaux au fonctionnement du cerveau. Ils se retrouvent en très grande quantité dans les poissons gras et les huiles végétales telles que l’huile de lin. Les fruits et légumes restent une source sûre de vitamines.

Un train de vie équilibré pour préserver une bonne mémoire

Le rythme de vie imposé aux actifs ne leur permet plus de dormir assez et de récupérer entre leurs activités. Et pourtant, un bon sommeil est grandement favorable pour une mémoire vivace. Bien dormir permet une meilleure collecte des informations reçues par le cerveau dans la journée et favorise donc une meilleure restitution des souvenirs dans le futur. Faire du sport a également un impact sur les fonctions neuronales du cerveau. Le sport permet un meilleur apport en oxygène dans tout le corps, élément vital au bon fonctionnement des organes. Au contraire, le stress et l’anxiété ou encore une vie sédentaire ont tendance à faire décroître le fonctionnement de la mémoire sur le long terme.

Le développement de la mémoire

Entraîner sa mémoire : c’est possible !

Le cerveau est fait de tissus extensibles qui peuvent se travailler tout au long de la vie. Il a d’ailleurs été démontré que des individus peuvent aussi bien perdre des neurones qu’en gagner (en apprenant de nouvelles choses par exemple). Chaque nouvelle information reçue va permettre de stimuler les réseaux neuronaux et de ce fait, favoriser leur prolifération. La mémoire peut donc se renforcer voir augmenter grâce à un entretien intellectuel régulier.

Les exercices pour le maintien d’une bonne mémoire

Les jeux de logique ainsi que les passe-temps tels que les mots croisés, les sudokus ou encore le scrabble sont d’excellents moyens de faire travailler sa mémoire sans y penser. De nombreuses applications sur Smartphone sont d’ailleurs disponibles et proposent des exercices simples et ludiques pour tous ceux qui souhaiteraient entretenir leur mémoire.

Des exercices plus poussés tels qu’apprendre à retenir des numéros de téléphone par cœur ou faire de véritables exercices de mémorisation permettent de développer tout un pan de la mémoire afin que cette dernière soit plus performante lors de la collecte future d’informations.

Quand la mémoire devient défaillante

Signaux d’alertes

L’augmentation du nombre de diagnostic de la maladie d’Alzheimer inquiète de nombreux français sur la possibilité qu’ils soient eux-mêmes sujets à cette pathologie. Et pourtant, oublier des informations telles qu’un prénom ou chercher ses mots arrive à tout le monde de façon plus ou moins fréquente. Ces petits oublis peuvent aussi bien être dus à la fatigue qu’à des troubles de l’attention qui n’ont rien d’alarmant. Au contraire, ne pas retrouver son chemin dans la rue, ne pas être capable de retracer son emploi du temps des derniers jours peuvent être des signaux plus alarmants. Il devient alors nécessaire de consulter pour se rassurer auprès d’un neurologue.

Les recherches sur la mémoire

Les recherches sur les maladies affectant la mémoire avancent rapidement. Elles permettent aujourd’hui d’établir qu’une certaine forme de prévention peut avoir un effet positif sur le développement de ces pathologies. Des chercheurs ont également trouvé des marqueurs sanguins favorisants le développement de telles pathologies ce qui permettrait un diagnostic fiable et plus précoce. Les recherches sur le cerveau restent longue car il s’agit d’un organe que l’on connaît peu et pourtant, les espoirs sont permis pour les années à venir.

Mutuelle d’entreprise : décryptage

Mutuelle d’entreprise ou assurance collective ? Derrière ces deux termes se cache une seule et même protection qui s’impose désormais aussi bien aux entreprises qu’aux salariés.

Caractéristiques de la mutuelle d’entreprise

Une protection obligatoire récente

Ce n’est qu’à partir du 1er janvier 2016 que la mutuelle collective est devenue obligatoire pour toutes les entreprises du secteur privé. Elle était jusqu’à alors facultative et était considérée comme un avantage en nature dont pouvait bénéficier les salariés chanceux. Depuis 3 ans, elle est l’apanage de la quasi-totalité des salariés du secteur privé. A noter toutefois que les employés de maison ou personnes au service des particuliers ne peuvent pas bénéficier de ce statut.

Les garanties minimales des mutuelles d’entreprise

Afin de limiter les différences de protection entre les salariés, l’Etat a imposé aux entreprises de souscrire des contrats comprenant au minimum les garanties suivantes :

  • Remboursement de l’intégralité du ticket modérateur que l’assurance maladie ne prend pas en charge ;
  • Remboursement sur une base de 125% de la prise en charge par la sécurité sociale concernant les prestations dentaires ;
  • Un forfait minimum de 100 euros pour les frais optiques tous les deux ans ;
  • Remboursement de la totalité des frais journaliers d’hospitalisation.

Les cotisations des mutuelles d’entreprise

Les entreprises sont libres de choisir l’organisme d’assurance qu’elles souhaitent tant que ce dernier respecte le panier de soins minimums imposés. Les différences de cotisations sont donc en partie expliquées par la grande variété d’assureurs proposant des contrats de protection collective. Les employeurs peuvent également choisir d’augmenter les garanties de protection pour leurs salariés ce qui entraînera inévitablement une augmentation des cotisations. Les employés n’ont pas de droit de regard sur les contrats négociés par leur entreprise. Ces augmentations de garantie sont toutefois limitées par le fait que l’entreprise participe à 50% aux cotisations de leurs salariés. Ces derniers ne paient donc que 50% de la cotisation réelle de leur mutuelle.

Quels sont les bénéficiaires de la mutuelle d’entreprise ?

Qui sont les salariés concernés par la mutuelle de leur entreprise

Tous les salariés en contrat à durée indéterminée peuvent bénéficier de la mutuelle collective de leur entreprise. Pour les salariés en contrat à durée déterminée, un délai de mission supérieur à 3 mois est généralement requis pour pouvoir prétendre à la mutuelle collective. Les intérimaires quant à eux sont généralement rattachés à la mutuelle d’entreprise de leur agence qui les met à disposition.

Les ayant-droits de la mutuelle collective

La plupart des mutuelles d’entreprise acceptent de couvrir les ayants-droits des salariés moyennant des cotisations plus élevées. Cette adhésion ne se fera que sur demande du salarié qui devra accepter un échéancier plus élevé. La mutuelle d’entreprise ne pourra couvrir le conjoint qu’à la condition que ce dernier se trouve dans l’impossibilité de bénéficier lui-même d’une mutuelle collective.

Peut-on refuser la mutuelle de son entreprise ?

La mutuelle collective est certes une obligation pour les entreprises, elle n’en reste pas moins également imposée aux salariés. Elle est donc théoriquement obligatoire pour tous les salariés du secteur privé puisqu’elle a pour but de leur assurer un égal accès aux divers remboursements de santé. Toutefois, certaines dérogations sont accordées dans des cas bien précis :

  • Pour les contrats à durée déterminée de moins de 3 mois ainsi que les temps partiels inférieurs à 15 heures par semaine, quel que soit le type de contrat considéré. Les salariés concernés gardent la possibilité de demander une adhésion à la mutuelle collective mais son caractère obligatoire ne leur est pas appliqué ;
  • Pour les salariés intégrant l’entreprise qui bénéficie déjà d’un contrat de protection individuelle ;
  • Pour les salariés bénéficiant de la mutuelle collective d’une autre activité qu’ils pratiquent parallèlement au poste qu’ils occupent dans l’entreprise.

Mutuelle collective ou mutuelle individuelle ?

Rares sont les salariés qui peuvent se targuer de pouvoir choisir entre une mutuelle collective ou une mutuelle individuel. Seuls ceux qui sont à la recherche d’un emploi ou en reprise d’activité peuvent se poser la question du réel avantage d’une mutuelle collective par rapport à une mutuelle individuelle. Globalement, la mutuelle d’entreprise, bien que contraignante par rapport aux garanties imposées, reste plus avantageuse qu’une protection individuelle. En effet, du fait des nombreux contrats qu’elles apportent, les entreprises ont une réelle force de négociation sur les montants des cotisations réclamées par les assurances. Pour des garanties minimales identiques, les cotisations sont moins élevées pour une mutuelle d’entreprise que dans le cadre d’un contrat individuel. La mutuelle individuelle ne reste à envisager que pour ceux qui souhaiteraient des garanties bien spécifiques que l’entreprise ne pourrait prendre en compte.

Le point sur les médicaments génériques

Souvent décriés, les médicaments génériques ont longtemps été considérés à tort comme moins efficaces que les médicaments originaux dont ils sont issus. Bien qu’ils aient fait l’objet de nombreuses campagnes de sensibilisation, les fausses idées continuent à circuler à leur sujet. Mise au point sur les médicaments génériques.

Comment se déroule la vie d’un médicament

Produire et commercialiser un médicament est un parcours fastidieux qui demande aux laboratoires pharmaceutiques patience et précision. Avant qu’un médicament ne puisse être commercialisé, il doit suivre un parcours en 5 grandes étapes :

  • La recherche : elle est initiée par la découverte de nouvelles molécules, de nouveaux procédés ou encore par l’émergence de maladie ou de besoins médicaux exprimés sur le territoire. Cette phase comprend le choix du médicament à développer ainsi que des tests évaluant la faisabilité du projet;
  • Les essais pré-cliniques : ils permettent de définir avec plus de précision quelles molécules pourront être utilisées pour le développement du médicament. Ils permettent de s’assurer que le laboratoire possède les moyens techniques nécessaires. Ils incluent des tests sur les animaux pour garantir l’absence de toxicité des molécules choisies;
  • Les essais cliniques : des tests sur l’homme vont alors être réalisés afin d’évaluer la tolérance au médicament mais aussi son efficacité sur la pathologie ciblée. A la fin des essais cliniques, il se sera écoulé en moyenne 10 ans depuis le début des recherches;
  • Les autorisations légales : une fois le médicament développé et tous les essais validés, le laboratoire doit obtenir des autorisations de commercialisation de la part des autorités nationales et européennes compétentes en la matière. Les autorisations enfin accordées, le laboratoire pourra déposer un brevet afin de protéger son nouveau médicament;
  • La Commission de Transparence : elle validera définitivement l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) après évaluation du Service Médical Rendu pour la population. Cette commission fixera le prix du médicament ainsi que son taux de remboursement.

Le laboratoire aura 20 ans à compter du dépôt du brevet pour profiter pleinement des bénéfices engendrés par le médicament. Au-delà de ce délai, la molécule développée tombera dans le domaine public et pourra être déclinée en générique par des laboratoires concurrents.

Les médicaments génériques

Caractéristiques des génériques

Un générique peut donc être créé par n’importe quel laboratoire dès lors que le brevet du médicament d’origine est arrivé à expiration. En principe, un générique doit faire état d’une composition quantitativement et qualitativement identique en principe actif que celle du médicament d’origine. La forme du médicament doit également être la même et charge au laboratoire de prouver que le générique fait preuve de la même efficacité thérapeutique. Lorsque le générique fabriqué est parfaitement identique à son médicament d’origine on parle de copie. Certains laboratoires peuvent toutefois choisir de modifier des aspects du médicament d’origine tels que :

  • Les excipients : composants du médicament qui n’ont pas de vertus thérapeutiques mais qui participent à sa distribution au sein de l’organisme. La forme du médicament ainsi que le principe actif sont totalement conservés. On parle alors de médicaments essentiellement similaires;
  • La forme galénique : il s’agit de transformer une gélule en comprimé par exemple. Les excipients et le principe actif ne changent pas. Ces génériques sont appelés médicaments assimilables;
  • La forme chimiques du principe actif : le principe actif (molécule agissant contre la pathologie) est repris mais sa forme chimique diffère légèrement. Ce générique entre dans la catégorie des médicaments assimilables. Il revient au laboratoire de prouver que la modification du principe actif n’intervient en rien dans l’efficacité thérapeutique du générique. A défaut, le produit ne pourra pas être commercialisé.

L’efficacité des médicaments génériques

Les laboratoires développant un générique doivent prouver d’une efficacité thérapeutique (bioéquivalence) identique à celle du médicament original. Il est donc impossible qu’un générique puisse être mis sur le marché s’il s’avérait être moins efficace. Les seules différences qui pourraient être observées sont les effets secondaires qui peuvent varier pour les médicaments essentiellement similaires dont les excipients ont été modifiés. Les médicaments assimilables, bien que changeant de forme, ne peuvent être commercialisés que s’il a été prouvé que le changement de forme n’affecte en rien l’efficacité thérapeutique.

Prix et remboursement des médicaments génériques

Lorsque la Commission de Transparence doit attribuer un prix à un médicament, elle tient compte des coûts de recherche et développement ainsi que des coûts de fabrication. La phase de recherche et développement étant absente de la fabrication des génériques, leur prix de commercialisation est de ce fait beaucoup moins élevé. En moyenne, les génériques sont 60% moins chers que les médicaments dont ils sont issus.

Leur remboursement est identique à ceux des médicaments d’origine. Les génériques sont donc à la fois moins chers pour la Sécurité Sociale et pour le consommateur. Il est toutefois important de souligner que le refus de la part d’un patient de la substitution d’un médicament prescrit par son générique pourra entraîner une diminution des taux de remboursement initialement prévus.

Le tourisme social : des vacances qui ont du sens

Le tourisme social est un système gagnant-gagnant qui permet d’offrir des vacances à une partie de la population qui ne pourrait en bénéficier sans aides tout en assurant le dynamisme économique de régions habituellement délaissées par les visiteurs.

Le tourisme social : des vacances pour tous

Le but du tourisme social

L’un des objectifs du tourisme social est de permettre à chacun de s’offrir des vacances et d’accéder à la culture et au patrimoine. Il s’agit donc de faciliter l’accès au tourisme pour les personnes ayant de faibles revenus ainsi que pour celles en situation de handicap.

Les aides financières

Les aides financières passent par le financement d’une partie des frais de tourisme par le biais de chèques vacances ou de chèques restaurant. Ces avantages sont généralement proposés aux salariés d’entreprises privées qui souhaitent faciliter l’accès aux loisirs de leurs employés. Par ailleurs, il existe des organismes proposant des séjours à des tarifs avantageux. Ces offrent sont mises à la disposition des collectivités ainsi que de certaines entreprises afin de s’assurer que le plus grand nombre y ait accès.

Des infrastructures adaptées

Pour que le tourisme social puisse être le plus égalitaire possible, il est nécessaire de favoriser la construction d’infrastructures adaptées en fonction du public visé :

  • Les personnes à mobilité réduite sont souvent freinées dans leurs envies de découverte par le manque de logements adaptés. Afin de favoriser leur découverte des lieux de tourisme, il est nécessaire de promouvoir la construction d’infrastructures spécifiquement dédiées aux personnes en fauteuil roulant.
  • Pour les familles nombreuses ou les familles monoparentales, la mise en place de structures incluant des halte-garderies ainsi que des activités de loisirs spécifiquement dédiées aux enfants peut être un plus pour les parents qui ne s’octroient que trop rarement des vacances en famille
  • Les étudiants et jeunes actifs qui n’ont pas toujours les moyens de s’offrir des vacances apprécient les auberges de jeunesse leur permettant de se retrouver à des budgets avantageux.

Le tourisme social : promouvoir des régions délaissées

Faciliter l’accès au tourisme à toute une partie de la population permet de faire venir un plus grand nombre de visiteurs dans les diverses régions françaises. Cet afflux a pour principal avantage de dynamiser l’économie locale et de faire vivre les commerçants ainsi que les habitants des communes avoisinantes. Grâce à cet accroissement d’activité, les locaux eux-mêmes peuvent alors s’offrir des vacances et jouir des activités liées au tourisme.

Les zones rurales aidées par le tourisme social

Les zones rurales sont particulièrement touchées par l’absence de tourisme. Les bords de mer sont très prisés des visiteurs au détriment de régions plus éloignées et moins connues. Ces régions ont pourtant une offre de logement à des prix plus avantageux et bénéficient de subventions pour la création de structures spécifiquement adaptées au tourisme social. Elles s’avèrent donc être des terres d’accueil confortables et calmes pour les touristes. Promouvoir le tourisme social dans ces régions, c’est à la fois s’assurer des vacances à des prix réduits tout en boostant l’économie locale.

Les régions montagneuses accessibles à tous

Malgré ce que l’on peut croire, les régions montagneuses pâtissent également d’un manque d’attractivité pour le tourisme. Outre les stations bien connues des Alpes et des Pyrénées, nombreuses sont les régions montagneuses délaissées par les touristes car trop peu connues. Au même titre que les zones rurales, ces régions bénéficient elles aussi de plus en plus d’aides de l’Etat pour garantir la construction d’infrastructures leur permettant d’accueillir chaleureusement un grand nombre de touristes.

Le tourisme social pour un accès égal au patrimoine

La France est dotée d’un immense patrimoine disséminé au sein de ses régions. Favoriser le tourisme social revient à assurer à chacun le droit de pouvoir découvrir les régions qu’il désire. Cela permet un libre accès au patrimoine français et favorise aussi bien l’enrichissement intellectuel que culturel. Le tourisme et la culture ne sont donc plus réservés à une certaine catégorie de la population mais sont bels et bien ouverts à tous, sans conditions de revenus et sans discriminations liées au handicap.

Un tourisme social et durable

Le développement durable a une place de choix au sein du tourisme social. Conscientes des enjeux pour leur régions, les collectivités mises de plus en plus sur des infrastructures qui respectent la nature. Les valeurs écologiques ont donc pleinement leur place dans le développement du tourisme social. Cet aspect permet à la fois de développer les aspects touristiques d’une région tout en respectant l’environnement mais aussi d’attirer les visiteurs en recherche d’authenticité à un prix respectable.

Le boom de la méditation

La méditation : une pratique tendance

Qu’est-ce que la méditation

La méditation est une technique de relaxation à base d’exercices visant à ramener le calme et la sérénité chez le pratiquant. Cette discipline se base sur des techniques de respiration ou de visualisation afin d’amener le méditant à un état de calme intérieur difficilement accessible dans la vie quotidienne. Il s’agit avant tout d’amener l’esprit à se focaliser sur un fait précis (par la respiration) ou à l’inverse, à l’empêcher de se focaliser sur tout ce qui pourrait le distraire (bruits, images…). Contrairement à certaines idées reçues, la méditation n’est pas une pratique religieuse et sa pratique n’impose aucune appartenance à une quelconque communauté. Elle s’assimile à une technique de détente similaire à celle utilisée lors de séances de sophrologie ou de relaxation.

L’histoire de la méditation

La méditation se définit comme une pratique ancestrale puisqu’elle serait exercée depuis près de 4000 ans en Asie. Sa pratique a persisté grâce au taoïsme ainsi qu’au bouddhisme, deux mouvements de pensée qui ont choisi de perpétuer ces méthodes bénéfiques à leurs pratiquants. La méditation est restée longtemps méconnue des pays occidentaux, très attachés à leurs religions monothéistes, qui ne permettaient pas l’intégration de rituels d’autres mouvements de pensée. Ce n’est qu’à partir des années 1980 que la méditation se fait connaître en France. Il faudra toutefois attendre les années 2000 pour que la méditation bénéficie d’un coup de projecteur auprès du grand public et devienne une activité tendance. Sa grande médiatisation ainsi qu’un besoin pressent des populations à une forme de retour au source a permis à cette pratique de voir le nombre de ses licenciés augmenter de façon exponentielle.

Comment expliquer le boom de la médiation

Les bienfaits de la méditation

De nombreuses études ont été menées ces dernières années pour mesurer l’ampleur des bienfaits qu’a la méditation sur l’organisme. A l’heure actuelle, il est avéré que la méditation a un effet bénéfique sur les douleurs chroniques en permettant de les atténuer ainsi que sur la pression artérielle. Ses vertus relaxantes facilitent également l’endormissement, améliorent le sommeil et permettent un meilleur éveil ainsi qu’une concentration plus efficace au cours de la journée. Une méditation quotidienne sur plusieurs années ralentirait le vieillissement du cerveau et protègerait de certaines maladies chroniques. Enfin, la méditation serait un merveilleux booster d’immunité puisqu’il a été démontré que les pratiquants assidus tomberaient moins malades que les autres.

Une pratique qui permet de se retrouver

Outre les effets positifs sur la santé, la méditation est également une excellente méthode pour apprendre à se connaître en profondeur et découvrir ses aspirations ainsi que ses limites. Bien qu’étant pratiquée avant tout pour le calme qu’elle instaure, la méditation est également un mode de pensée qui amène le pratiquant à s’éveiller au monde qui l’entoure et à en tirer les meilleurs bénéfices. Elle permettrait donc à l’individu de se reconnecter à ce qu’il est réellement sans se laisser dépasser par le stress du quotidien. Elle prône également une certaine forme d’ouverture d’esprit et d’altruisme envers son prochain.

Une méthode qui permet de ralentir

Face aux rythmes de vie soutenus dans les pays occidentaux, nombreux sont ceux qui ont trouvé en la méditation un outil pour lutter contre le stress du quotidien. Le burn out, l’anxiété et les angoisses sont autant de réponses à un surmenage constant des individus sur leur lieu de travail mais également dans leur vie personnelle. Pratiquer la méditation permet ainsi de prévenir les effets néfastes du stress mais facilite également la guérison lorsque les symptômes d’un syndrome d’anxiété est déjà installé. La méditation est donc une aide pour ramener le calme en soi lorsque tout va trop vite dehors.

La méditation : une pratique ancestrale, une évolution constante

Une activité conviviale et accessible à tous

La demande croissante des pratiquants a permis à la méditation de s’inscrire comme une activité commune et reconnue. Il est devenu très facile de trouver une association près de chez soi qui propose des séances de méditation à un prix relativement abordable. Les mairies sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses à proposer à leurs habitants des cours de méditation au sein de leur communauté associative. Cette expansion est d’autant plus facilitée du fait que la méditation n’impose aucune limite d’âge et est ouverte aux novices comme aux plus expérimentés.

Le développement de la méditation au travail

Face aux bienfaits physiques et psychiques de la méditation, de plus en plus d’entreprises se tournent vers cette pratique pour améliorer le quotidien de leurs salariés sur le lieu de travail. Tandis que certaines font appel à des professeurs extérieurs pour venir dispenser ponctuellement des cours à leurs employés afin de booster leurs performances, d’autres ont intégré cette pratique au sein même de l’entreprise en proposant des cours hebdomadaires et des espaces de repos permettant l’application des exercices dispenser lors des séances.

La méditation 2.0

Avec un peu d’expérience, la méditation a l’immense avantage de pouvoir se pratiquer presque partout (transport, domicile, lieu de travail…). Les développeurs l’ont bien compris et de nombreuses applications sont désormais disponibles sur smartphone. Ces applications proposent des séances complètes mais également des exercices de quelques minutes à utiliser en cas d’urgence, lors d’une montée de stress. Grâce à ces applications il est désormais possible de se détendre partout et de s’assurer une pratique quotidienne.