
Les bénéfices du sport sur notre santé ne cessent d’être démontrés, et une récente étude américaine, parue dans The Journal of Parkinson’s Disease, vient apporter une pierre supplémentaire à l’édifice : elle conclut qu’une activité physique de 2h3O par semaine permettrait de lutter contre le développement de la maladie de Parkinson.
Des chercheurs de l’université Northwestern, à Chicago, ont observé durant 18 mois 3 408 patients présentant les premiers signes dégénératifs de la maladie. Les volontaires étaient questionnés sur leurs modes de vie et soumis à des analyses d’imagerie cérébrale. Les chercheurs concluent que l’activité physique pratiquée de façon régulière permet un véritable recul des premiers signes handicapants de la maladie, tels que la rigidité des membres, les tremblements et la difficulté de se mouvoir. L’étude a également révélée que la consommation de caféine, de vitamines et d’ibuprofène permettaient de réduire les troubles moteurs dont souffrent les patients. La maladie de Parkinson touche près de 150 000 personnes en France, soit 1,5% de la population de plus de 65 ans.